Archive pour mars, 2007

19 mars, 2007

bon onomastique

Pape Benoît – Joseph

 dans Pape Benoit

« Joseph, gardien fidèle »

19 mars, 2007

 site du Vatican:

Joseph, gardien fidèle

« C’est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable: lorsque la bonté divine choisit quelqu’un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu’à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

Cela s’est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présumé de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l’a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de son épouse; fonction qu’il a remplie très fidèlement. C’est pourquoi le Seigneur a dit: Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.

Si tu compares Joseph à tout le reste de d’Eglise du Christ, n’est-il pas l’homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable? Si donc toute la sainte Eglise est débitrice envers la Vierge Marie parce que c’est par elle qu’elle a pu recevoir le Christ, après elle, c’est à saint Joseph qu’elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

Il est en effet la conclusion de l’Ancien Testament: c’est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.

Certes, il ne faut pas en douter: l’intimité, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l’égard de son père, il n’a pas renié tout cela au ciel, il l’a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien; Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l’éternelle béatitude entre dans le coeur, le Seigneur a préféré dire: Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu’elle l’enveloppera et l’absorbera de tous côtés, qu’elle le submergera comme un abîme infini.

Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils présumé; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen.« 

Sermon de St Bernardin de Sienne

Prière

Notre Père

Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à saint Joseph la garde des mystères du salut; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur leur achèvement.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin

BENOÎT XVI ANGELUS – 19 mars 2006

19 mars, 2007

site du Vatican:

BENOÎT XVI ANGELUS

Place Saint-Pierre
III Dimanche de Carême, 19 mars 2006

Chers frères et soeurs!

Aujourd’hui, 19 mars, nous célébrons la solennité de saint Joseph, mais, étant donnée la coïncidence de cette fête avec le troisième dimanche de Carême, sa célébration liturgique est reportée à demain. Toutefois, le contexte marial de l’Angelus nous invite à nous arrêter aujourd’hui avec vénération sur la figure de l’époux de la Bienheureuse Vierge Marie et Patron de l’Eglise universelle. Je voudrais rappeler que le bien-aimé Pape Jean-Paul II également avait une grande dévotion pour saint Joseph, auquel il consacra l’Exhortation apostolique Redemptoris Custos – Gardien du Rédempteur, et il fit certainement l’expérience de son assistance à l’heure de sa mort.

La figure de ce grand Saint, tout en demeurant plutôt cachée, revêt dans l’histoire du salut une importance fondamentale. Tout d’abord, appartenant à la tribu de Juda, il relia Jésus à la descendance davidique, de sorte que, en réalisant les promesses sur le Messie, le Fils de la Vierge Marie peut se dire véritablement: « fils de David ». L’Evangile de Matthieu souligne de façon particulière les prophéties messianiques qui trouvèrent leur accomplissement à travers le rôle de Joseph: la naissance de Jésus à Bethléem (2, 1-6); son passage en Egypte, où la sainte Famille s’était réfugiée (2, 13-15); le surnom de « Nazaréen » (2, 22-23). A l’instar de son épouse, Marie, il s’est montré en tout cela l’héritier authentique de la foi d’Abraham: foi dans le Dieu qui guide les événements de l’histoire selon son mystérieux dessein salvifique. Sa grandeur, comme celle de Marie, ressort encore davantage du fait que sa mission s’est accomplie dans l’humilité et dans la vie cachée de la maison de Nazareth. Du reste, Dieu lui-même, en la personne de son Fils incarné, a choisi cette voie et ce style – l’humilité et la vie cachée – dans son existence terrestre. L’exemple de saint Joseph est pour nous tous une puissante invitation à accomplir avec fidélité, simplicité et modestie le devoir que la Providence nous a confié. Je pense avant tout aux pères et aux mères de famille, et je prie pour qu’ils sachent toujours apprécier la beauté d’une vie simple et consacrée au travail, en cultivant avec soin la relation conjugale et en accomplissant avec enthousiasme la grande et difficile mission éducative. Que saint Joseph obtienne pour les prêtres, qui exercent la paternité à l’égard des communautés ecclésiales, d’aimer l’Eglise avec affection et un dévouement total, et qu’il aide les personnes consacrées à observer de façon joyeuse et fidèle les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Qu’il protège les travailleurs du monde entier afin qu’ils contribuent à travers leurs diverses professions au progrès de l’humanité tout entière, et qu’il aide chaque chrétien à réaliser avec confiance et amour la volonté de Dieu, coopérant ainsi à l’accomplissement de l’oeuvre de salut.

France: Plus de 17 000 signatures contre le lobby de l’euthanasie à l’hôpital

19 mars, 2007

du site Zenith:

2007-03-18

France: Plus de 17 000 signatures contre le lobby de l’euthanasie à l’hôpital

Et un appel de milliers de soignants et de médecins contre l’euthanasie

ROME, Dimanche 18 mars 2007 (ZENIT.org) – En France, plus de 17 000 personnes viennent de signer un appel contre le lobby de l’euthanasie à l’hôpital (cf. www.adv.org). Et plus de 2400 soignants et médecins, viennent de sortir du silence pour lancer un appel contre l’euthanasie que l’on peut rejoindre en ligne.

Au lendemain du jugement dans l’affaire d’euthanasie de Saint-Astier jugée à Périgueux, Zenit a demandé pour ses lecteurs une analyse de ce qui s’est passé et des réactions que cela a suscité, à Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie. Il fait observer : « Il y a une véritable pression sociale qui pousse à exclure, et nous devons impérativement réagir contre cette désespérance ».

Rappelons que l’Alliance pour les Droits de la Vie agit, depuis plus de dix ans, pour la protection de la vie humaine et développe des lieux d’écoute et d’aide aux personnes vulnérables ou souffrantes confrontées à des drames mettant en jeu la vie et la dignité humaines.

Zenit – Que s’est-il passé pour l’affaire Saint-Astier ?

Tugdual Derville – Au départ, c’est une affaire triste et assez confidentielle qui a été sciemment transformée en tornade médiatique. En 2003, un médecin épuisé et mal formé aux soins palliatifs a rédigé une ordonnance létale pour une patiente de 65 ans, Paulette Druais, qui souffrait d’un cancer du pancréas en phase terminale. L’infirmière a d’abord été stupéfaite, mais a « obéi », injectant le chlorure de potassium mortel qui a tué la patiente. Il faut préciser que le médecin, Laurence Tramois, était familialement liée à la « victime », ce qui a visiblement accru sa confusion. Lorsqu’elle a avoué quelques jours plus tard au mari de Paulette Druais ce qui s’était passé, il s’est dit choqué, avant de la soutenir. Le médecin et l’infirmière avaient été « dénoncées » par des collègues de l’hôpital, heurtés par cette pratique de l’euthanasie. Ils avaient d’ailleurs remarqué que ce médecin était défaillant face aux situations de fin de vie difficiles.

Naturellement portée en Justice, l’affaire a été habilement orchestrée par le lobby de l’euthanasie qui a décelé le cas idéal : une « victime » à laquelle on fait dire qu’elle voulait en finir, un mari qui remercie a posteriori les accusées, et ces dernières qui se posent en victimes, encouragées par les autres figures emblématiques de l’euthanasie. Sont venus à Périgueux le docteur Chaussoy qui avait tué, cette même année 2003 Vincent Humbert au lieu de le réanimer et Marie Humbert qui avait tenté de mettre fin aux jours de son fils. Les deux acteurs de la mort de Vincent ayant bénéficié d’un non-lieu, les promoteurs de l’euthanasie ont dû se reporter sur cette nouvelle affaire.

Zenit – Quelle a été l’influence des médias ?

Tugdual Derville – Le procès a été le prétexte d’une véritable orchestration associative et médiatique : quatre jours avant l’audience, l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur » a publié une liste de 2 134 soignants (médecins ou infirmières) affirmant avoir « aidé un patient à mourir », expression soigneusement répétée pour toutes ces affaires. La tactique du pseudo-aveu collectif est la même que celle qui fut utilisée au moment de l’affaire de Bobigny, de 1973 qui, en France, a préparé la dépénalisation de l’avortement. Un manifeste de 343 femmes qui s’autoproclamaient « salopes » prétendaient s’être fait avorter clandestinement. L’avocate du procès de Bobigny, la féministe Gisèle Halimi a ensuite analysé cette affaire en expliquant : « Les médias ont très bien joué leur rôle ». C’est exactement le même scénario aujourd’hui : persuadés que l’euthanasie est nécessaire, les médias les plus militants, presse, radio et télévision sont entrés en complicité avec les protagonistes du procès de Périgueux et tous leurs soutiens, entraînant une véritable noyade du débat sous un flot irrépressible d’émotion. Ainsi le « Nouvel Observateur » a parachevé son action en publiant un sondage le jour du verdict, jeudi 15 mars : 87% des Français seraient favorables à l’euthanasie ! Ce qui peut nous choquer, c’est que des médias qui prétendent « informer » sur un événement créent en réalité de toutes pièces les « informations » propres à manipuler l’opinion dans le sens qu’ils préconisent, étouffant le débat au lieu de l’ouvrir.

Zenit – Que pensez-vous de ce verdict ?

Tugdual Derville – Sur le fond, il peut nous satisfaire : Caroline Roux, notre secrétaire générale, et notre président, le cancérologue Xavier Mirabel, assistaient à l’ouverture du procès. Ils ont découvert des soignantes visiblement déboussolées et dépassées par les événements, surtout l’infirmière qui s’est inscrite dans la prescription du médecin. Elle était seule, la nuit pour tout son établissement de 200 lits, et c’est aussi une donnée à prendre en compte. Son acquittement peut se comprendre et permet de ne pas en faire une victime. Le médecin est symboliquement condamné : 1 an de prison avec sursis (sans inscription sur son casier judiciaire). Cela évite à la fois de le dédouaner et d’en faire un bouc-émissaire. Ce qui aurait été grave, c’est un acquittement. Mais surtout, Caroline Roux et Xavier Mirabel ont relevé un grand écart entre le ton des débats judiciaires et le tapage médiatique anesthésiant qui en a été fait à l’extérieur du prétoire, par les porte-parole auxquels les médias ont donné le monopole de l’analyse. En réalité, les débats ont été à la fois feutrés et incisifs ; ils ont révélé les failles de la pratique de ces soignantes. Leur interrogatoire a montré qu’elles étaient mal formées aux soins palliatifs, qu’elles ne communiquaient pas, qu’elles ne travaillaient pas en équipe, qu’elles mélangeaient le personnel et le professionnel. Une psychologue est venue expliquer que le médecin avait développé une forme de toute puissance face à laquelle il faudrait lutter, etc. Tout cela n’a pas été retranscrit dans les médias par les comptes-rendus d’audience. Les Français ont entendu que la piqûre létale était l’issue humaine à ce drame. C’est très injuste pour les soignants qui ont une autre pratique, plus exigeante, plus humaine… et moins expéditive !

Zenit – Vous lancez un véritable débat dans l’opinion publique sur l’euthanasie, mais avec des arguments que l’on entend peu : ceux des soignants et des médecins… Pourquoi cette action maintenant et comment faire connaître ces arguments ?

Tugdual Derville – Dès l’annonce de la pétition des soignants revendiquant l’euthanasie, le professeur Olivier Jonquet, chef du service de réanimation médicale du CHU de Montpellier a lancé un appel en sens inverse, intitulé « Non à l’euthanasie, oui à une médecine à visage humain ! » que nous avons largement relayé. Il offre aux soignants un espace pour réagir. Immédiatement des centaines de médecins, d’infirmières et de professionnels de la santé se sont échangé l’adresse internet de cette pétition (http://www.convergence-soins.com) et les signatures ont afflué.En six jours, elles dépassaient celle du « Nouvel Observateur », et cela continue. Mais les médias que je qualifierais d’officiels, ceux de la police de la pensée, ont soigneusement censuré cette pétition. Grâce à Internet, les réseaux de professionnels ont pu contourner le black-out, même si des millions de Français ont été privés de cet élément d’information. Il y a aussi eu d’autres initiatives dans le même sens : la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a elle-même lancé un manifeste, ouvert également aux bénévoles dans ce domaine. Et nous n’avions pas attendu le procès pour en lancer d’autres : plus de 17 000 personnes ont déjà signé notre Appel contre le lobby de l’euthanasie à l’hôpital (www.adv.org) lancé quand nous avons découvert que l’ADMD, qui milite pour le suicide assisté, était officiellement habilitée par le gouvernement à représenter les usagers de la santé dans les instances hospitalières. Il y avait aussi eu un travail courageux de l’infirmière et écrivain Elisabeth Bourgois, réunissant à peu près le même nombre de signatures « pour une médecine de vie ». Elle a organisé un rassemblement contre l’euthanasie, à la veille du procès, esplanade du Trocadéro à Paris. Tout cela va dans le même sens, et rejoint heureusement la pratique d’une majorité de soignants. Puisque nous ne pouvons pas compter sur des médias qui manquent de déontologie pour faire un traitement égalitaire entre pro et anti euthanasie – je pense notamment à l’Agence France Presse qui dans ce débat n’a pas respecté une véritable déontologie de neutralité – il faut utiliser Internet, comme un réseau de résistance.

Zenit – Le pape Benoît XVI a évoqué des lobbies contre la vie à propos d’un pays d’Amérique latine : ces « lobbies » existent bien et pas seulement en Europe ?

Tugdual Derville – Indiscutablement, et ils agissent à visage découvert. Ils utilisent les souffrances réelles des personnes confrontées aux épreuves de la vie. Ils exploitent parfois de réelles injustices – je pense à certaines lacunes de notre système de santé dans le domaine de la lutte contre la douleur, ou encore l’isolement des personnes âgées. Mais derrière ces paravents, c’est une idéologie désespérée qui est sous-jacente : celle d’une humanité qui ne vaut que dans la santé, qui a l’illusion qu’on peut éradiquer la souffrance. Mortelle illusion puisqu’elle conduit à revendiquer la suppression des personnes jugées indignes de vivre, parce qu’ayant perdu des capacités jugées indispensables à la « vraie vie ». Tout cela se fait sur le lit de la peur, et aussi d’un athéisme militant.

Mais ces lobbies sont empêtrés dans leurs contradictions. Marie Humbert vient de se désolidariser de l’ADMD dont elle dit avoir compris qu’ils étaient extrémistes. Des personnes handicapées commencent à protester contre les dérives totalitaires qui se profilent de la part de ceux qui estiment qu’il vaudrait mieux qu’elles ne soient pas nées… Face à l’idéologie, le témoignage vivant de personnes qui rayonnent malgré leurs épreuves est une réponse précieuse. A ce titre, la figure d’un Jean-Paul II souffrant, réduit au silence, mais n’ayant rien perdu de sa dignité jusqu’au terme naturel de sa vie a résonné comme la confirmation magnifique de la force du message de vie qu’il n’avait cessé de proclamer. C’est un exemple pour beaucoup d’entre nous.

Zenit – Le Dr Bernard Kouchner a affirmé un jour : la médecine a aujourd’hui les moyens de soulager la souffrance, déplorant le manque d’investissements dans les soins palliatifs. N’est-ce pas l’argument décisif contre l’euthanasie? Les arguments pro-euthanasie (Affaire Welby en Italie) c’est : il souffre trop depuis trop longtemps, c’est insupportable pour lui et pour les siens, pourquoi le laisser souffrir ?

Tugdual Derville – C’est à la fois un argument précieux et insuffisant. Il faut tout faire pour combattre la douleur et la souffrance, et il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine (généralisation des pompes à morphine, des systèmes d’auto-évaluation de la douleur, des soins palliatifs). Mais c’est aussi une illusion de croire qu’on peut vivre sans souffrir, sans frustration, sans limite, sans mourir. Le docteur Xavier Mirabel souligne souvent qu’acharnement thérapeutique et euthanasie s’inscrivent dans une même logique de refus des limites humaines, de toute-puissance technicienne. D’ailleurs l’Eglise refuse à la fois l’euthanasie et les soins disproportionnés. Tout l’enjeu de l’accompagnement de la fin de la vie, c’est de manifester la dignité de la personne, quel que soit son état de santé, de ne rien nier de son humanité, et de ne pas l’abandonner à la solitude. Il y a toujours quelque chose à faire pour quelqu’un qui souffre, pour soulager, accompagner l’angoisse, prendre soin.

Cependant il n’existe pas d’assurance tout risque garantissant une mort douce. Une société qui croit éradiquer la souffrance tend vite à éradiquer les souffrants. C’est d’ailleurs ce qu’exprime parfaitement le cardinal Lozano Barragan (président du conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé, ndlr). Or, depuis les affaires d’euthanasie médiatisées comme des actes « positifs », « de compassion », réalisés « par amour », nous découvrons que des femmes se demandent si elles sont « mauvaises mères » de continuer à soigner leurs enfants atteints de graves handicaps au lieu de les tuer, des patients croient devoir demander l’euthanasie au lieu de faire leur chemin dans l’épreuve de la maladie. Il y a une véritable pression sociale qui pousse à exclure, et nous devons impérativement réagir contre cette désespérance. Appeler un mal bien et un bien mal, c’est une inversion trompeuse, qui fait beaucoup de dégâts.

« Le Parisien » vient d’interviewer la femme d’un ancien grand footballeur, Jean-Pierre Adams, qui vit à son domicile dans un état comateux depuis 1982, à la suite d’une opération du genou. C’est extraordinaire de voir avec quel amour elle parle de sa vie, de son rayonnement, expliquant qu’elle ne se sent absolument pas concernée par le débat sur l’euthanasie à son propos. Il y a là quelque chose d’héroïque qui peut nous sembler disproportionné, voire scandaleux. Car le scandale de la souffrance demeure entier. Mais de tels témoignages incitent à remettre en cause l’esprit de fatalité et de prétendue utilité. Nous risquons tous de juger autrui selon des critères de performance qui ne sont pas ceux de l’amour véritable.

 » Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux »

19 mars, 2007

 site du Vatican:

 » Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux »

« Tu dois savoir d’où vient pour toi l’existence, le souffle, l’intelligence et, ce qu’il y a de plus précieux, la connaissance de Dieu; l’espérance du Royaume des cieux, et celle de contempler la gloire que tu vois aujourd’hui de manière obscure, comme dans un miroir, mais que tu verras demain dans toute sa pureté et son éclat. D’où vient que tu sois fils de Dieu, héritier avec le Christ et, j’oserai le dire, que tu sois toi-même un dieu? D’où vient tout cela, et par qui?

Ou encore, pour parler de choses moins importantes, celles qui se voient: qui t’a donné de voir la beauté du ciel, la course du soleil, le cycle de la lune, les astres innombrables et, en tout cela, l’harmonie et l’ordre, qui les conduisent ainsi, à la manière d’une lyre bien accordée? Qui donc t’a donn

é la pluie, l’agriculture, les aliments, les arts, l’administration, les lois, la cité, une vie civilisée, des relations familières avec tes semblables? D’où vient que, parmi les animaux, certains sont apprivoisés et domestiqués, tandis que d’autres fournissent ta nourriture? Qui t’a établi seigneur et roi de tout ce qui vit sur la terre? Qui donc, pour arrêter là cette énumération, t’a donné tout ce qui fait de toi un homme, supérieur à toutes les autres créatures?

N’est-ce pas celui qui, avant toute chose et en retour de tous ses dons, te demande d’aimer les hommes? Est-ce que nous ne serions pas méprisables si, après tout ce qu’il nous donne, de fait ou en espérance, nous ne lui apportions pas cette seule chose: aimer les hommes? Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n’a pas honte d’être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères?

Non, mes frères et mes amis, ne soyons pas les gérants malhonnêtes des biens qui nous ont été confiés. Ne risquons pas d’entendre saint Pierre nous dire: « Ayez honte, vous qui retenez le bien d’autrui. Imitez l’équité de Dieu, et il n’y aura plus de pauvre. »

Ne nous donnons pas tant de peine pour amasser et conserver quand d’autres souffrent la peine de la pauvreté; car autrement nous subirions les malédictions et menaces acerbes du prophète Amos qui commencent ainsi : Ecoutez bien, vous qui dites: Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée paur gue nous puissions vendre, et le sabbat, pour que nous puissions ouvrir nos magasins?

Pratiquons nous-mêmes cette loi sublime et primordiale de Dieu, qui fait pleuvoir pour les justes et les pécheurs et qui fait lever son soleil également pour tous. Il déploie pour tous les immenses étendues de la terre en friche, les sources, les fleuves et les forêts; aux oiseaux il donne l’air, et l’eau à toutes les bêtes aquatiques. Il donne généreusement les ressources nécessaires à la vie de tous; celles-ci ne sont pas confisquées par les puissants, limitées par une loi, rationnées. Elles sont communes, abondantes et par conséquent Dieu les offre sans que personne soit frustré. Car il veut honorer par cette égalité dans ses dons l’égale dignité de la nature, et montrer toute la générosité de sa bienfaisance.« 

Des Discours de Saint Grégoire de Nazianze, évêque (Disc.14 sur l’amour des pauvres, 23-25; PG 35, 887-890)

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale St Thomas d’Aquin

commentaire à l’évangile du jour – 19.3.07

19 mars, 2007

du site EAQ:

Léon XIII, pape de 1878 à 1903
Quanquam pluries

Saint Joseph, saint patron de l’EgliseJoseph était le gardien, l’administrateur et le défenseur légitime et naturel de la maison divine dont il était le chef. Il a exercé ces charges pendant tout le cours de sa vie mortelle. Il s’est appliqué à protéger avec un amour souverain et une sollicitude quotidienne son Epouse et le divin Enfant ; il a gagné régulièrement par son travail ce qui était nécessaire à l’un et à l’autre pour la nourriture et le vêtement ; il a préservé de la mort l’Enfant menacé par la jalousie d’un roi…; dans les difficultés des voyages et les amertumes de l’exil, il a été constamment le compagnon, l’aide et le soutien de la Vierge et de Jésus.

Or, la divine maison que Joseph a gouverné avec l’autorité du père contenait les prémices de l’Eglise naissante. De même que la très sainte Vierge est la mère de Jésus Christ, elle est aussi la mère de tous les chrétiens qu’elle a enfantés au Calvaire, au milieu des souffrances suprêmes du Rédempteur ; Jésus Christ aussi est comme le premier-né des chrétiens, qui, par l’adoption et la rédemption, sont ses frères (Rm 8,29).

Telles sont les raisons pour lesquelles le bienheureux patriarche Joseph regarde comme lui étant particulièrement confiée la multitude des chrétiens qui compose l’Eglise, c’est-à-dire cette immense famille répandue par toute la terre sur laquelle, parce qu’il est l’époux de Marie et le père de Jésus Christ, il possède comme une autorité paternelle. Il est donc naturel et très digne du bienheureux Joseph que, de même qu’il subvenait autrefois à tous les besoins de la famille de Nazareth et l’entourait saintement de sa protection, il couvre maintenant de son patronage céleste et défende l’Eglise de Jésus Christ.

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Chartres – vitreaux

l’homelie du Pape pour la dimanche IV de carème du 2006

18 mars, 2007

du site Vatican

VISITE PASTORALE DANS LA PAROISSE ROMAINE
« DIO PADRE MISERICORDIOSO »

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVIIV Dimanche de Carême, 26 mars 2006

Chers frères et soeurs!

Ce quatrième dimanche de Carême, traditionnellement désigné comme « dimanche Laetare », est empreint d’une joie qui, dans une certaine mesure, adoucit le climat de pénitence de ce temps saint: « Réjouissez-vous avec Jérusalem – dit l’Eglise dans le chant d’entrée – Exultez à cause d’elle [...] Avec elle soyez plein d’allégresse, vous tous qui portiez son deuil ». Le refrain du Psaume responsorial fait écho à cette invitation: « Ton souvenir, Seigneur, est notre joie ». Penser à Dieu procure de la joie. On se demande alors spontanément: mais quel est le motif pour lequel nous devons nous réjouir? Un des motifs est certainement l’approche de Pâques, dont la prévision nous fait goûter à l’avance la joie de la rencontre avec le Christ ressuscité. La raison la plus profonde se trouve cependant dans le message offert par les lectures bibliques que la liturgie propose aujourd’hui et que nous venons d’écouter. Celles-ci nous rappellent que, malgré notre indignité, nous sommes les destinataires de la miséricorde infinie de Dieu. Dieu nous aime d’une façon que nous pourrions qualifier d’ »obstinée », et il nous enveloppe de son inépuisable tendresse.

C’est ce qui apparaît déjà dans la première lecture, tirée du Livre des Chroniques de l’Ancien Testament (cf. 2 Ch 36, 14-16.19-23), l’auteur saint propose une interprétation synthétique et significative de l’histoire du peuple élu, qui fait l’expérience de la punition de Dieu comme conséquence de son comportement rebelle: le temple est détruit et le peuple en exil n’a plus de terre; il semble réellement qu’il ait été oublié par Dieu. Mais il se rend ensuite compte qu’à travers les châtiments, Dieu poursuit un dessein de miséricorde. Ce sera la destruction de la ville sainte et du temple – comme on l’a dit -, ce sera l’exil, qui touchera le coeur du peuple et qui le fera revenir à son Dieu pour le connaître plus profondément. Et alors le Seigneur, démontrant le primat absolu de son initiative sur tout effort purement humain, se servira d’un païen, Cyrus, roi de Perse, pour libérer Israël. Dans le texte que nous venons d’entendre, la colère et la miséricorde du Seigneur se confrontent au cours d’un épisode à caractère dramatique, mais à la fin, l’amour triomphe, car Dieu est amour. Comment ne pas recueillir dans le souvenir de ces lointains événements le message qui est valable pour chaque époque, y compris la nôtre? En pensant aux siècles passés, nous pouvons voir que Dieu continue à nous aimer également à travers les châtiments. Les desseins de Dieu, même lorsqu’ils passent à travers l’épreuve, visent toujours à un résultat de miséricorde et de pardon. C’est ce que nous a confirm

é l’Apôtre Paul dans la deuxième lecture, en nous rappelant que « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ » (Ep 2, 4-5). Pour exprimer cette réalité de salut l’Apôtre, à côté du terme de miséricorde, eleos en grec, utilise également la parole amour, agape, reprise et amplifiée ultérieurement dans la très belle affirmation que nous avons entendue dans la page évangélique: « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle » (Jn 3, 16). Nous savons que ce « don » de la part du Père a eu un développement dramatique: il est allé jusqu’au sacrifice du Fils sur la croix. Si toute la mission historique de Jésus est le signe éloquent de l’amour de Dieu, sa mort l’est de manière tout à fait particulière, la tendresse rédemptrice de Dieu s’étant pleinement exprimée en elle. Le centre de notre méditation doit donc toujours être, mais particulièrement en ce temps de Carême, la Croix. Dans celle-ci, nous contemplons la gloire du Seigneur qui resplendit dans le corps martyrisé de Jésus. C’est précisément dans ce don total de soi qu’apparaît la grandeur de Dieu, qu’apparaît qu’il est amour. C’est la gloire du Crucifié que chaque chrétien est appelé à comprendre, à vivre et à témoigner à travers son existence. La Croix – le don de soi-même du Fils de Dieu – est en définitive le « signe » par excellence qui nous est donné pour comprendre la vérité de l’homme et la vérité de Dieu: nous avons tous été créés et rachetés par un Dieu qui a immolé son Fils unique par amour. Voilà pourquoi dans la Croix, comme je l’ai écrit dans l’Encyclique Deus caritas est, « s’accomplit le retournement de Dieu contre lui-même, dans lequel il se donne pour relever l’homme et le sauver – tel est l’amour dans sa forme la plus radicale » (n. 12).

Comment répondre à cet amour radical du Seigneur? L’Evangile nous présente un personnage du nom de Nicodème, membre du Sanhédrin de Jérusalem, qui va chercher Jésus la nuit. Il s’agit d’un honnête homme, attiré par les paroles et par l’exemple du Seigneur, mais qui a peur des autres, qui hésite à franchir le pas de la foi. Il ressent la fascination de ce Rabbì si différent des autres, mais il ne réussit pas à se soustraire aux conditionnements du milieu, contraire à Jésus, et il restera hésitant sur le seuil de la foi. Que de personnes, à notre époque également, sont à la recherche de Dieu, à la recherche de Jésus et de son Eglise, à la recherche de la miséricorde divine, et attendent un « signe » qui touche leur esprit et leur coeur! Aujourd’hui, comme alors, l’évangéliste nous rappelle que le seul « signe » est Jésus élevé sur la croix: Jésus mort et ressuscité est le signe absolument suffisant. En Lui, nous pouvons comprendre la vérité de la vie et obtenir le salut. Telle est l’annonce centrale de l’Eglise, qui demeure immuable au cours des siècles. La foi chrétienne n’est donc pas une idéologie, mais une rencontre personnelle avec le Christ crucifié et ressuscité. De cette expérience, qui est individuelle et communautaire, naît ensuite une nouvelle façon de penser et d’agir: c’est ainsi que trouve son origine, comme en témoignent les saints, une existence marquée par l’amour. Chers amis, ce myst

ère est particulièrement éloquent dans votre paroisse, consacrée à « Dieu le Père miséricordieux ». Celle-ci a été voulue – comme nous le savons bien – par mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II en souvenir du Grand Jubilé de l’An 2000, afin de résumer de manière efficace la signification de cet événement spirituel extraordinaire. En méditant sur la miséricorde du Seigneur, qui s’est révélée de manière totale et définitive dans le mystère de la Croix, il me revient à l’esprit le texte que Jean-Paul II avait préparé pour la rencontre avec les fidèles du dimanche 3 avril, dimanche in Albis de l’année dernière. Dans les desseins divins, il était écrit qu’il devait nous quitter précisément la veille de ce jour, le samedi 2 avril – nous nous en souvenons tous parfaitement – et pour cette raison, il ne put pas prononcer ces paroles, qu’il me plaît à présent de vous reproposer, chers frères et soeurs. Le Pape avait écrit: « Le Seigneur ressuscité offre en don à l’humanité, qui semble parfois égarée et dominée par le pouvoir du mal, par l’égoïsme et par la peur, son amour qui pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l’âme à l’espérance. C’est l’amour qui convertit les coeurs et qui donne la paix ». Dans ce dernier texte, qui est comme un testament, le Pape ajoutait: « Combien le monde a besoin de compréhension et d’accueillir la Divine Miséricorde! ».

Comprendre et accueillir l’amour miséricordieux de Dieu: que cela soit votre engagement, tout d’abord au sein des familles et ensuite dans tous les milieux du quartier. Je forme ce voeu de tout coeur, alors que je vous salue cordialement, en commençant par les prêtres qui s’occupent de votre communauté sous la direction du curé, Dom Gianfranco Corbino, que je remercie sincèrement pour s’être fait l’interprète de vos sentiments, avec une belle présentation de cet édifice, de cette « barque » de Pierre et du Seigneur. J’étends ensuite mon salut au Cardinal Vicaire Camillo Ruini et au Cardinal Crescenzio Sepe, titulaire de votre église, au Vice-gérant et Evêque du secteur Est de Rome, et à ceux qui coopèrent activement aux divers services paroissiaux. Je sais que votre communauté est jeune, avec dix ans de vie seulement, qu’elle a passé les premiers temps dans des conditions précaires, dans l’attente de l’achèvement des structures actuelles. Je sais également que les difficultés initiales, plutôt que vous décourager, vous ont poussés à un engagement apostolique unanime, avec une attention particulière au domaine de la catéchèse, de la liturgie et de la charité. Chers amis, poursuivez le chemin entrepris, en vous efforçant de faire de votre paroisse une véritable famille où la fidélité à la Parole de Dieu et à la Tradition de l’Eglise devient jour après jour toujours davantage la règle de vie. Je sais ensuite que votre église, en raison de sa structure architecturale originale, est le but de nombreux visiteurs. Faites-leur apprécier non seulement la beauté particulière de l’édifice sacré, mais surtout la richesse d’une communauté vivante, visant à témoigner l’amour de Dieu, Père miséricordieux. Cet amour qui est le véritable secret de la joie chrétienne, auquel nous invite le dimanche in Laetare, le dimanche d’aujourd’hui. En tournant notre regard vers Marie, « Mère de la sainte joie », demandons-lui de nous aider à approfondir les raisons de notre foi, pour que, comme nous y exhorte aujourd’hui la liturgie, renouvelés dans l’esprit et l’âme joyeuse, nous répondions à l’amour éternel et infini de Dieu.

Amen!

Le pape visite L’Institut pénal pour mineur de Rome. –  »L’amour de Dieu il est le secret de la vie  »

18 mars, 2007

Du site Korazym (traduction): 

Le pape visite L’Institut pénal pour mineur de Rome. 

 »L’amour de Dieu il est le secret de la vie  » 

de Mattia Blancs/18/03/2007 

Une rencontre profonde, à l’enseigne l’écoute et de la spontanéité. Benoît XVI touche avec main pour la première fois la réalité de la prison. Il l’a fait avec une visite à l’institut pénal pour mineurs de Casal du Marbre à Rome  

ROME – une rencontre profonde, à l’enseigne j’écoute et de la spontanéité. Benoît XVI touche avec main pour la première fois la réalité de la prison. Il l’a fait avec une visite à l’institut pénal pour mineurs de Casal du Marbre à Rome, où il a célébré la messe et a rencontré les garçons pour salue : cinquante détenus, la grande partie étrangers, surtout roumains, mais même serbes, bosniaques, croates et macédoniens. On trouve « dans » après avoir commis des délits, généralement contre le patrimoine : vol, vol aggravés et rapine en l’espèce plus diffuses, mais il y a même un cas de violence sexuelle et un de homicide. Ils sont pratiquement tous en garde de précaution : seulement d’eux escomptent une peine. Le temps de permanence en prison est très bref, arrive au maximum à quelque mois. Et en effet, à front de 50 présences journalières, dans un an ils transitent à Casal du Marbre au moins trois cents jeunes. Histoires difficiles de quel certainement il s’est trompé, mais – il s’est rappelé à la veille le chapelain de l’institut, père Gaetano – « nous n’oublions pas qu’à payer en prison sont le plus pauvres et ils sont toujours dépourvus : coupables surtout d’être seul, sans famille, étrangers « . Le pape le sait bien et il l’a souligné dans l’homélie de la messe, prononcée entièrement à bras, après avoir mis d’une partie le discours prévu. « Je suis venu volontiers ici », a dit les pontife, en réfléchissant sur la parabole du fils prodigue qu’il montre comme « l’amour de Dieu console et donne de la paix spécialement dans les instants difficiles de la vie ». Le fils le prodigue « fallait il libre, disait de vouloir être seulement et avoir la vie toute et totalement pour elle, avec toutes ses beautés ». Celle-ci « était son idée de liberté – il poursuit le pape – de faire ce que je veux, de ne pas être dans la prison des disciplines et des règles, de faire tout ce qu’il me plaît, avoir la vie avec toute sa plénitude ». En réalité, la vie « sans Dieu ne fonctionne pas » : il manque « l ‘essentiel, manque la lumière », manque « le grand sens d’être homme ». Et « les Commandement de Dieu ne sont pas des obstacles mais des indicateurs de la route à parcourir » pour rejoindre Dieu, mais même pour réaliser un monde  »plus libre et beau « . Au terme de la messe, le pape a reçu le remerciement du chef département pour la justice du mineur, Melita Cheval, et du ministre de la Justice, Clémente Mastella, qui a invoqué une patte éducatif entre Église et État.  »Les principes pivot, je serais en train de dire bibliques, de notre Constitution – il a dit – ils posent à fondation de la cohabitation civile des valeurs partagées de la foi chrétienne et du magistère de l’Église. Dans aucun instant dans il moi l’idée vient en esprit que la laïcité voulue de la Constitution consiste dans l’absence de valeurs et de perspectives étiques « . Une référence à la « centralité de chaque individu et à son autonomie morale par rapport à n’importe quel autorité civile ; la valorisation de la personne dans toutes ses emplacements sociales ; je refuse de toute discrimination, le respect réciproque, la solidarité et la tolérance « . La visite est poursuivie ensuite dans le gymnase, où le pape a rencontré les garçons, les agents de police et les membres de la famille. Une occasion pour écouter des histoires de souffrance, mais même pour donner espoir. Les sentiments qui sont des résonné dans les mots du directeur de l’institut Marie Laura Grifoni (« sa visite a porté le sourire en prison ») et d’un jeune qui au nom de tous les garçons a remercié le pape pour sa présence, en exprimant du chagrin pour les erreurs accomplies et au même temps la volonté de donner une déroulée à la vie. Benoît XVI a rendu avec des discours de confiance. « La papa vous veut bien, vous suit avec affection et prie pour vous », a dit, en expliquant ensuite que la clé de tout est l’amour de Dieu. « Aussi en ayant tout ce qui se désire, on est parfois malheureux – il est le raisonnement – on pourrait par contre être dépourvu de tout, même de la liberté ou du santé, et être en paix et dans la joie si dans le coeur il y a Dieu. Le secret, donc, est ici : il faut que Dieu occupe toujours la première place dans notre vie. Et la vraie face de Dieu il nous l’a révélé Jésus « . Il est suivi salue personnel, visage à visage, avec chaque garçon, pour ensuite rentrer en Vatican en temps pour l’Angelus, comme toujours prévu pour midi. 

Le pape visite L’Institut pénal pour mineur de Rome. - ''L'amour de Dieu il est le secret de la vie ''   dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI greets a boy during a visit at the juvenile prison of « Casal del Marmo » in Rome March 18, 2007. REUTERS/Tony Gentile (ITALY)

 dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI meets youths during a visit at the juvenile facility of Casal Del Marmo, on the outskirts of Rome, Sunday, March 18, 2007, that houses about 50 offenders, most of then Romanian and from other Eastern European countries. After reading the gospel’s story of the prodigal son, the pontiff warned of the dangers that come with freedom, and told the youths that people’s mistakes, however grave, don’t stop God from loving them.(AP Photo/Tony Gentile, pool)

La source de la profonde gaîté chrétienne est l’Eucharistie

18 mars, 2007

 du site Zenith (traduction):

2007-03-18 Benoît XVI :

La source de la profonde gaîté chrétienne est l’Eucharistie 

En occasion de l’Angelus du dimanche 

CITTA’ DEL VATICANO, de la dimanche, de 18 Mars 2007 (ZENIT.org). – Nous publions de suivi le discours introductif à la prière à Marie de l’Angelus, récitée cette dimanche ensemble aux fidèles et aux pèlerins convenus en Place San Pierre 

Chers frères et soeurs ! Je suis à peine tourné de l’Institut Pénal pour Mineurs de Casal du Marbre, à Rome, où je me suis apporté en visite dans celle-ci quatrième Dimanche de Carême, dicte en latin Dimanche « Laetare », c’est-à-dire « Réjouis-toi » du premier mot de l’antienne d’entrée dans la liturgie de la Messe. Aujourd’hui la liturgie nous invite à nous réjouir parce qu’on approche la Pâques, le jour de la victoire de Christ sur le péché et sur les mortes. Mais où on trouve la source de la joie chrétienne si pas dans l’Eucharistie, qui Christ nous a laissé comme Je me nourris spirituel, pendant que nous sommes pèlerins sur cette terre ? L’Eucharistie alimente dans les croyants de chaque époque cette joie profonde, qui fait toute avec l’amour et avec la paix, et qu’il a des origine de la communion avec Dieu et avec les frères. Mardi passé a été présentée les Exhortation apostolique post-synodale « Sacramentum caritatis », qui a comme thème vraiment l’Eucharistie source et sommet de la vie et de la mission de l’Église. Je l’ai élaboré en ramassant les fruits de l’XI Assemblée Générale du Synode des Évêques, qui s’est déroulée en Vatican dans l’octobre de 2005. Je veut revenir sur tel important teste, mais dés maintenant je désire souligner qu’il est expression de la foi de l’Église universelle dans le Mystère eucharistique, et on pose en continuité avec Concile Vatican II et le magistère de miens vénérés des prédécesseur Paul VI et Jean Paul II. Dans ce Document j’ai voulu, entre autre, mettre en lumière son lien avec l’Encyclique « Deus caritas est » : voilà parce que j’ai choisi comme le titre « Sacramentum caritatis », en reprenant une belle définition de l’Eucharistie Saint Thomas d’Aquin (cfr Summa Th. III, q. 73, à 3, à 3), à « Sacramento de la charité ». Oui, dans l’Eucharistie Christ a voulu nous offrir le sien amour, qu’il l’a poussé à offrir sur la croix la vie pour nous. Dans le dernier Dîner, en lavant les pieds aux disciples, Jésus il nous a laissé le commandement de l’amour : « Comme je vous ai aimé, ainsi aimées vous même vous l’uns les autres » (Jn 13,34). Mais puisque ceci est possible seulement en restant uni à Lui, comme des sarment à la vigne (cfr Jn 15.1-8), a choisi de rester Lui même entre nous dans l’Eucharistie parce que nous pouvions rester dans Lui. Lorsque, par conséquent, nous nous nourrissons avec foi de son Corps et de son Sang, le sien amour passe dans nous et il nous rend capables à la nôtre tourne de donner la vie pour les frères (cfr 1 Jn  3,16). De ici jaillit la joie chrétienne, la joie de l’amour. « Femme eucharistique » pour excellence est Marie, chef-d’oeuvre de la grâce divine : amour de Dieu il l’a rendu immaculée « en sa présence dans l’amour » (cfr Ep 1,4). Auprès d’Elle, à garde des Rédempteur, Dieu a posé Saint Joseph, dont demain nous célébrerons la solennité liturgique j’invoque particulièrement ce grand Saint parce qu’en croyant, en célébrant et en vivant avec foi le Mystère eucharistique, Peuples de Dieu soit pénétré de l’amoure de Christ et en répande les fruits de joie et de paix dans toute l’humanité. 

commentaire – dimanche quatrième du carême – 18.3.07

18 mars, 2007

du site EAQ

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Homélies sur les psaumes, Ps 138, 5-6; CCL 40, 1992-1993 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 347)
 

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut »

« De loin tu as compris mes pensées, tu as découvert mon sentier, tu as prévu tous mes chemins » (Ps 138,2-3). Pendant que je suis encore voyageur, avant mon arrivée dans la patrie, tu as compris ma pensée. Songez au fils cadet, parti au loin… L’aîné n’était pas parti au loin, il travaillait aux champs et il symbolisait les saints qui, sous la Loi, observaient les pratiques et les préceptes de la Loi.

Mais le genre humain, qui s’était égaré dans le culte des idoles, était « parti au loin ». Rien, en effet, n’est aussi loin de celui qui t’a créé que cette image modelée par toi-même, pour toi. Le fils cadet partit donc dans une région lointaine, emportant avec lui sa part d’héritage et, comme nous l’apprend l’Evangile, il la gaspilla… Après tant de malheurs et d’accablement, d’épreuves et de dénuement, il se rappela son père et voulut revenir vers lui. Il se dit : « Je me lèverai, et j’irai vers mon père… » Mais celui que j’avais abandonné, n’est-il pas partout ? C’est pourquoi dans l’Evangile, le Seigneur nous dit que son père « vint au-devant de lui ». C’est vrai, parce qu’il avait « compris de loin ses pensées. Tu as prévu tous mes chemins ». Lesquels ? sinon les mauvais chemins qu’il avait suivis pour abandonner son père, comme s’il pouvait se cacher à ses regards qui le réclament, ou comme si la misère écrasante qui le réduisait à garder les porcs n’était pas le châtiment que le père lui infligeait dans son éloignement en vue de le recevoir à son retour ?…

Dieu sévit contre nos passions, où que nous allions, si loin que nous puissions nous éloigner. Donc, comme un fuyard qu’on arrête, le fils dit : « Tu as découvert mon sentier, et tu as prévu tous mes chemins ». Mon chemin, si long soit-il, n’a pas pu m’éloigner de ton regard. J’avais beaucoup marché, mais tu étais là où je suis arrivé. Avant même que j’y sois entré, avant même que j’y aie marché, tu l’as vu d’avance. Et tu as permis que je suive mes chemins dans la peine, pour que, si je ne voulais plus peiner, je revienne dans tes chemins… Je confesse ma faute devant toi: j’ai suivi mon propre sentier, je me suis éloigné de toi ; je t’ai quitté, toi auprès de qui j’étais bien; et pour mon bien, il a été mauvais pour moi d’avoir été sans toi. Car, si je m’étais trouvé bien sans toi, je n’aurais peut-être pas voulu revenir à toi.

 

 

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