Archive pour mars, 2007

commentaire à l’évangile du jour – 22.3.07

22 mars, 2007

Saint Aphraate (?-vers 345), moine et évêque à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 822)

« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi »

Moïse a été persécuté, comme Jésus a été persécuté. On le dissimula à sa naissance pour qu’il ne soit pas tué par ses persécuteurs ; Jésus, on le fit fuir en Égypte à sa naissance, pour qu’Hérode, son persécuteur, ne le tue pas. Au jour où naquit Moïse, on noyait les petits enfants dans le fleuve ; à la naissance de Jésus, on tua les petits enfants de Bethléem et des alentours. A Moïse, Dieu dit : « Ils sont morts, les gens qui en veulent à ta vie » (Ex 4,19), et l’ange dit à Joseph en Égypte : « Lève-toi, prends le petit et va-t-en au pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en veulent à la vie de l’enfant » (Mt 2,20). Moïse fit sortir son peuple de la servitude de Pharaon ; Jésus sauva tous les peuples de la servitude de Satan… Quand Moïse immola l’agneau, les premiers-nés des Égyptiens furent tués ; Jésus devint l’agneau véritable quand on le crucifia… Moïse fit descendre la manne pour son peuple ; Jésus donna son corps aux peuples. Moïse adoucit les eaux amères par le bois ; Jésus adoucit notre amertume en étant crucifié sur le bois. Moïse fit descendre la Loi pour le peuple ; Jésus donna des Testaments aux peuples. Moïse vainquit les Amalécites en étendant les mains ; Jésus vainquit Satan par le signe de la croix.

Moïse fit sortir l’eau de la pierre pour le peuple ; Jésus envoya Simon Pierre porter son enseignement chez les peuples. Moïse ôtait le voile de son visage pour parler avec Dieu ; Jésus ôta le voile qui était sur le visage des peuples, pour qu’ils entendent et reçoivent son enseignement (2Co 3,16). Moïse imposa la main aux anciens et ils reçurent le sacerdoce ; Jésus imposa la main à ses apôtres et ils reçurent l’Esprit saint. Moïse monta sur la montagne et il y mourut ; Jésus monta aux cieux et s’assit à la droite de son Père.

Le teste du catéchèse du Pape Benoît

21 mars, 2007

du site Korazym:

Le teste du catéchèse du Pape Benoît

 

Chères frères et soeurs, dans ces catéchèse nous réfléchissons sur les grandes figures de l’Église naissante. Aujourd’hui nous parlons de San Justin, philosophe et martyre, des plus important entre les Pères apologistes du second siècle. Le mot « apologistes » désigne ces anciens écrivains chrétiens qu’on proposait de défendre la nouvelle religion des lourdes accusations des païen et des Hébreux, et de répandre la doctrine chrétienne en termes adaptes à la culture de son temps. Ainsi dans les apologistes il est présent des double sollicitude : celle, plus proprement apologétique, de défendre le christianisme naissant (apologhía dans grec signifie note « défendue ») et cette intention, « missionnaire », d’exposer les contenus de la foi dans un langage et avec des catégories de pensée compréhensibles aux contemporains. Justin était né autour de l’an 100 prés du ancienne Sichem, en Samarie, en Terre Sainte ; il chercha à long la vérité, en pèlerinage dans les diverses écoles de la tradition philosophique grecque. Finalement – comme il même recompte dans les premiers chapitres de son Dialogue avec Trifone – un mystérieux personnage, un vieillarde rencontré le long de la plage de la mer, le mit d’abord en crise, en lui montrant l’incapacité de l’homme à satisfaire avec seules ses forces l’aspiration au divin. Ensuite il lui indiqua dans les anciens prophètes les personnes auxquelles se tourner pour trouver la route de Dieu et la « vraie philosophie ». Dans le congédier, le âgé l’exhorta à la prière, parce qu’elles étaient ouvertes les portes de la lumière. Le récit ombrage l’épisode crucial de la vie de Justin : au terme d’un long itinéraire philosophique de recherche de la vérité, il aboutit à la foi chrétienne. Il fonda une école à Rome, où gratuitement il entamait les élèves à la nouvelle religion, considérée comme la vraie philosophie. Dans elle, en effet, il avait trouvé la vérité et donc l’art de vivre en mode droite. Il fut dénoncé pour cette raison et fut décapité autour du 165, sous le règne de Marc Aurelio, l’empereur philosophe auquel Justin même avait adressé son Apologie. Elles sont celles-ci – les deux Apologies et le Dialogue avec les Juif Trifone – les seules oeuvres qui de lui y restent. Dans Justin eux entend illustrer d’abord projette divin de la création et du salut qui s’accomplit en Jésus Christ, le Logos, c’est-à-dire le Verbe éternel, la Raison éternelle, la Raison créatrice. Chaque homme, puisque créature rationnelle, est partenaire du Logos, il en porte dans lui une « graine », et peut cueillir les lueurs de la vérité. Ainsi le même Logos, qui s’est révélé comme en figure prophétique aux Hébreux dans la Loi ancienne, s’est manifesté partiellement, comme en « graines de vérité », même dans la philosophie grecque. Maintenant, il conclut Justin, puisque le christianisme est la manifestation historique et personnel du Logos dans sa totalité, il en atteint que « tout ce qui de beau a été exprimé de n’importe qui, appartient à nous chrétiens » (2 Apol. 13,4). De cette manière Justin, aussi en contestant à la philosophie grecque ses contradictions, oriente décidément au Logos quelconque vérité philosophique, en motivant du point de vue rationnelle la singulière « prétention » de vérité et d’universalité de la religion chrétienne. Si l’Ancien Testament tend à Christ comme la figure oriente vers la réalité signifiée, la philosophie grecque mire même elle à Christ et à l’Évangile, comme la partie il tend à s’unir au tout. Et il dit que ces deux réalités, l’Ancien Testament et la philosophie grecque, sont comme les deux routes qui guident Christ, au Logos. Voilà parce que la philosophie grecque ne peut pas s’opposer à la vérité évangélique, et les chrétiens peuvent vous puiser avec confiance, comme à bien vraiment. Donc mien vénéré Prédécesseur, Pape Jean Paul II, définit Justin « pionnier d’une rencontre positive avec la pensée philosophique, même si dans le marque d’un prudent décernement » : parce que Justin, « aussi en conservant même après la conversion de la grande estime pour la philosophie grecque, affirmait avec force et clarté de trouver dans le christianisme ` unique sûr et profitable philosophie (Dial. 8,1) » (Fides et ratio, 38). Dans le complexe la figure et l’oeuvre de Justin marquent la décidée option de l’Église ancienne pour la philosophie, pour la raison, plutôt que pour la religion des païen. Avec la religion païen, en effet, les premiers chrétiens refusèrent vaillamment chaque compromis. Ils la retenaient idolâtrie, à le coûte d’être accuser d’ »impiété » et d’ »athéisme ». En particulier Justin, spécialement dans son première Apologie, mena une critique implacable vis-à-vis de la religion païen et de ses mythes, considérés de lui comme diaboliques « dépistage » dans le chemin de la vérité. La philosophie représenta par contre l’aire privilégiée de la rencontre entre paganisme, judaïsme et christianisme vraiment sur le plan de la critique à la religion païen et à ses faux mythes. « Notre philosophie… » : ainsi, dans la mode plus explicite, il arriva à définir la nouvelle religion un autre apologiste contemporain de Justin, l’Évêque Melitone de Sardes (ap. Hist. Eccl. 4,26,7). De fait la religion païen ne battait pas les voies du Logos, mais il s’obstinait sur ces du mythe, même si ceci était reconnu de la philosophie grecque comme dépourvu de consistance dans la vérité. Donc le coucher de soleil de la religion païen était inévitable : il coulait comme logique conséquence du détachement de la religion – réduite à un artificiel ensemble de cérémonies, de conventions et de coutumes – de la vérité de l’être. Justin, et avec lui les autres apologistes, le paraphèrent la prise de position nette de la foi chrétienne pour le Dieu des philosophes contre les faux dei de la religion païen. Il était le choix pour la vérité de l’être contre le mythe de la coutume. Quelque décennie après Justin, Tertullien définit la même option des chrétiens avec une sentence lapidaire et toujours valide : « Dominus noster Christus veritatem si, pas consuetudinem, cognominavit – Christ a affirmé d’être la vérité, pas la coutume » (De virgin. vel. 1,1). Tu te remarques en intention qui le terme « consuetudo », ici employé de Tertullien en référence à la religion païen, peut être traduite dans les langues modernes avec les expressions « mode culturelle », « mode du temps ». Dans un âge comme la nôtre, marquée du relativisme dans le débat sur les valeurs et sur la religion – comme aussi dans le dialogue interreligieuse -, elle est celle-ci une leçon à ne pas oublier. À tel balai le vous reproposé – et ainsi je conclus – les derniers mots du mystérieux vieillard, rencontré du philosophe Justin sur le rivage de la mer : « Tu il prie d’abord que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui concèdent pas de comprendre » (Dial. 7,3).

 

La sentence qui frappe le théologien Jon Sobrino vise tout un continent

21 mars, 2007

du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=127821

La sentence qui frappe le théologien Jon Sobrino vise tout un continent


En signalant les erreurs contenues dans deux livres, le Vatican a surtout voulu mettre en garde ses lecteurs: évêques, prêtres et laïcs dAmérique latine. Cest le prélude au voyage prochain de Benoît XVI au Brésil. Au centre de tout, la question de savoir qui est le vrai Jésus

par Sandro Magister

ROMA, le 20 mars 2007 Mercredi dernier, jour des cendres et premier jour du Carême, un petit moine péruvien, portant lhabit blanc et noir des dominicains, sest présenté devant Benoît XVI qui célébrait le rite dans la basilique romaine de Sainte-Sabine. Le pape lui a imposé les cendres. Ce moine était Gustavo Gutiérrez, auteur en 1971 de louvrage « Théologie de la libération » qui a donné naissance au courant théologique du même nom.En 1984 puis en 1986, cette th

éologie a été sévèrement critiquée par deux documents de la congrégation pour la doctrine de la foi, signés par celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger. Cependant elle influence aujourdhui de larges couches de l’église latino-américaine, dans leur mentalité et leur langage. Ses principaux représentants nont pas tous suivi le même chemin. Le P. Gutiérrez a corrigé certaines de ses positions initiales, il est entré dans lordre des dominicains et, au début de ce Carême, il a été invité à donner un cours de théologie dans une prestigieuse université de Rome, lAngelicum, où Karol Wojtyla a été étudiant.En revanche, un autre célèbre théologien de la libération, le jésuite Jon Sobrino, un Basque émigré au Salvador, cofondateur dans ce pays de lUniversité dAmérique Centrale, UCA, a maintenu ses positions même après que la congrégation pour la doctrine de la foi eut soumis à examen deux de ses livres. Aujourdhui encore, il affirme ne pas vouloir se soumettre, alors que certaines de ses thèses ont été jugées « erronées et dangereuses ».La sentence a

été présentée à Benoît XVI qui la approuvée par son successeur à la tête de la congrégation, le cardinal William Levada, le 13 octobre 2006. Elle a été signée et rendue exécutoire le 26 novembre suivant. Elle a été rendue publique le 14 mars dernier. Mais dès le 13 décembre 2006, dans une lettre adressée au supérieur général des jésuites, Peter Hans Kolvenbach, qui avait servi dintermédiaire entre lui et la congrégation, le P. Sobrino a indiqué quil ne pouvait accepter la sentence.Dans sa lettre, le P. Sobrino oppose au jugement défavorable émis par le Saint-Siège sur ses livres les jugements favorables qui ont accompagné leur publication: limprimatur du cardinal Paulo Evaristo Arns, alors archevêque de São Paulo au Brésil, et les comptes-rendus positifs de théologiens faisant autorité, y compris des Européens. Lun deux, le jésuite français Bernard Sesboué, consulteur du conseil pontifical pour lunité des chrétiens et ancien membre de la commission théologique internationale, aurait également critiqué daprès ce qu’écrit le P. Sobrino la manière denquêter « délibérément soupçonneuse » du Vatican: une méthode grâce à laquelle « on trouverait des hérésies même dans les encycliques de Jean-Paul II ».Deux livres du P. Sobrino ont

été examinés: « Jesucristo liberador. Lectura histórico-teológica de Jésús de Nazaret », de 1991, et « La fe en Jesucristo. Ensayo desde las victimas », de 1999, tous deux traduits en différentes langues. En juillet 2004, la congrégation pour la doctrine de la foi a transmis au P. Sobrino une liste des thèses « erronées et dangereuses » trouvées dans les deux livres.En mars 2005, le P. Sobrino a envoyé à la congrégation ses réponses, qui ont été jugées « non satisfaisantes ». Cependant, dans sa lettre du 13 décembre 2006 au général des jésuites, le P. Sobrino fait débuter beaucoup plus tôt, en 1975, les attaques du Vatican contre lui et contre dautres théologiens et évêques partisans de la théologie de la libération.Il cite, parmi ses adversaires les plus acharn

és, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo et se plaint de ce que le renvoi continuel, au Vatican, de la cause de béatification de larchevêque de San Salvador, Oscar Romero, martyrisé en 1980, sexplique, entre autres motifs, justement par lamitié entre Mgr Romero et lui, Sobrino. On se rappelle que, le 16 novembre 1989, a été perpétré à San Salvador lassassinat du recteur de lUniversité dAmérique Centrale, le P. Ignacio Ellacuría, lui aussi grand théologien de la libération, et de cinq de ses confrères jésuites, Segundo Montes, Ignacio Martin Baró, Amando López, Juan Ramón Moreno, Joaquín López-López, ainsi que de la cuisinière Julia Elba Ramos et de sa fille Celina. Le P. Sobrino na échappé au massacre que parce quil était à l’étranger pour un congrès.Dans sa lettre, le P. Sobrino critique même celui qui était alors le cardinal Ratzinger. Il laccuse davoir déformé sa pensée, dans un article contre la théologie de la libération publié en 1984 dans lhebdomadaire de Communion et Libération, « 30 Jours ». Il rappelle que, parmi les évêques attaqués par Rome parce que sympathisants des théologiens de la libération, figurent, outre Mgr Romero, le Brésilien Helder Camara, le Mexicain Samuel Ruiz et lEquatorien Leonidas Proaño.Le P. Sobrino conclut que se soumettre aujourd

hui à la sentence émise contre lui par la congrégation « serait peu utile aux pauvres de Jésus et à lEglise des pauvres ». Cela reviendrait à céder à trente ans de diffamation et de persécution contre la théologie de la libération et à faire triompher des méthodes vaticanes qui « ne sont pas toujours honnêtes et évangéliques ». « Extra pauperes nulla salus » écrit le P. Sobrino dans sa lettre, remplaçant lEglise par les pauvres dans la classique formule « Hors de lEglise, point de salut ».Cette thèse est justement lune de celles du P. Sobrino que la congrégation pour la doctrine de la foi considère comme erronées: préférer les pauvres à « la foi apostolique transmise par lEglise à toutes les générations » comme « lieu théologique fondamental », cest-à-dire comme source principale de connaissance. La sentence du Vatican reconnaît que Sobrino soccupe à juste titre des pauvres et des opprimés un devoir essentiel pour tous les chrétiens mais elle laccuse damoindrir, au nom de la libération des pauvres, les traits essentiels de Jésus: sa divinité et la valeur salvatrice de sa mort.« On ne peut pas appauvrir J

ésus dans lillusion de promouvoir les pauvres », a écrit Ignazio Sanna, archevêque dOristano, théologien et membre de la commission théologique internationale, dans un commentaire de la sentence publique paru le 15 mars dernier dans le quotidien de la conférence épiscopale dItalie « Avvenire ». Et « appauvrir Jésus » signifie ne pas reconnaître sa divinité, le considérer simplement comme un homme, fût-il un libérateur exemplaire.La sentence de la congrégation sachève sans infliger aucune punition au P. Sobrino. Cela na rien de surprenant car, plus quau théologien, elle entend sadresser à ses nombreux lecteurs et admirateurs: les évêques, les prêtres et les laïcs. Ce sont eux que le document du Vatican veut mettre en garde.A la mi-mai, les conf

érences épiscopales dAmérique latine tiendront leur cinquième assemblée générale au sanctuaire brésilien de lAparecida. Elle sera ouverte par Benoît XVI en personne. La publication de la sentence contre Sobrino préfigure donc lune des indications qui seront adressées par le pape à lEglise latino-américaine, dont les cadres dirigeants sont en grande partie influencés par lesprit de la théologie de la libération.Une question jugée essentielle par Benoît XVI comme le montre le nouveau livre quil sapprête à publier est étroitement liée à la précédente: cest la question de Jésus vrai Dieu et vrai homme. Perdre la vérité sur Jésus comme cest le cas, selon la congrégation pour la doctrine de la foi, dans les livres du principal auteur de christologie dAmérique latine, Sobrino signifie perdre la vérité de lEglise, le sens de sa mission dans le monde.Cest bien ce quindique le titre choisi par Benoît XVI pour lassemblée générale prévue à lAparecida: « Disciples et missionnaires de Jésus-Christ, afin que nos peuples aient la vie en Lui », suivi de ces mots de Jésus dans lEvangile de Jean: « Je suis le chemin, la vérité, la vie ».

Béatification de Jean-Paul II : Guérison d’une religieuse française

21 mars, 2007

du site Zenith: 

Béatification de Jean-Paul II : Guérison d’une religieuse française

Fin du procès « sur le miracle »

ROME, Mardi 20 mars 2007 (ZENIT.org) Le miracle dû à lintercession de Jean-Paul II, après sa mort, et qui ouvrira la porte à sa béatification, concerne bien une religieuse française atteinte auparavant de la maladie de Parkinson, comme nous lavions annoncé (cf. Zenit du 31 janvier 2006).

Un communiqué du postulateur de la cause de béatification et canonisation de Jean-Paul II, Mons. Slawomir Oder a confirmé mardi matin cette nouvelle quil avait alors évoquée comme une possibilité.

Rappelons quun autre miracle sera nécessaire, après sa béatification pour la canonisation.

Procès « sur le miracle »
Le postulateur annonce que le proc
ès sur le miracle présumé post-mortem, « Super Miro » se conclura vendredi prochain 23 mars, et quelques précisions pourraient être données à cette occasion sur le cas par l’évêque local chargé de lenquê
te.

Et à ce propos le postulateur confiait déjà il y a plus dun an : « Je suis ému, disait-il, en pensant que c’était la même maladie qui a détruit le Saint-Père et qui empêchait cette pauvre sœur de faire son travail (…). Pour moi, cest un autre signe de la créativité de Dieu ».

Il sagirait, avait alors précisé le postulateur, dune religieuse « relativement jeune » travaillant au service « de nouveaux-nés » et la guérison serait advenue en octobre 2005.

Le postulateur avait évoqué lan dernier lexistence de trois autres miracles, dAmérique du Sud, des États-Unis, et de Chine.

Réputation de sainteté
Mons. Oder a pr
écisé que « le matériel rassemblé par le tribunal sera remis à la congrégation pour les Causes des saints »
.

« Il sagit, précisait-il, des déclarations des témoins proposés par le postulateur et des témoins cités doffice par le tribunal lui-même. On transmettra en outre à la congrégation les documents liés au rapport de la commission historique ».

« Les témoignages spontanés que lon a fait parvenir au bureau du postulateur seront utiles pour vérifier la réputation de sainteté’ qui, avec la vie et lexercice héroïque des vertus, constituent lobjet de lenquête diocésaine », a précisé le postulateur.

« Ces témoignages contiennent surtout, ajoutait-il, des opinions sur la sainteté du candidat ou concernent les grâces que les personnes considèrent avoir reçues par lintercession du serviteur de Dieu. Il sagit de différentes grâces matérielles et spirituelles ».

Pour ce qui est de la date éventuelle de la béatification, Mons. Oder dit être dans lincapacité de donner une date de clôture du procès qui souvrira ensuite au Vatican, précisant que ce nest dailleurs pas de sa compétence.

Mais, souligne-t-il, ce temps dattente est précieux et doit être utilisé pour mieux connaître « la vie, lenseignement et la spiritualité » de Jean-Paul II.

Les « voix contraires »
Pour ce qui est de l
existence de la « voix contraire » dans le procès, Mons. Oder souligne quil sagit dun « fait évangélique »
.

« Jésus, explique-t-il, a dit, Heureux serez vous lorsque lon dira toute sorte de mal contre vous…’. On ne doit pas s’étonner de lexistence de voix qui ne se situent pas dans la ligne de lopinion qui prévaut à propos de la sainteté du Serviteur de Dieu. La figure du pape est riche. Il a été présent dans la vie de lEglise et dans lhistoire pendant longtemps. Les réactions différentes des personnes vis-à-vis de lui sont donc compréhensibles ».

Mons. Oder rappelle que « dans son édit, le cardinal vicaire a appelé tous ceux que cela intéresse à porter à la connaissance de la Postulation le matériel concernant le procès ».

« Le Délégué épiscopal qui a effectué lenquête a pris en considération la possibilité de convoquer doffice les personnes qui expriment des doutes sur le procès », a encore précisé Mons. Oder.

Un acte juridique public
Rappelons que la session de cl
ôture de lenquête diocésaine sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu Jean-Paul II aura en effet lieu publiquement en la cathédrale du pape, la basilique Saint-Jean du Latran, lundi 2 avril, à midi. Cest un acte « strictement juridique » mais public, et qui se déroulera dans un climat de prière, après la célébration de l
office de sexte.

Cest en cette même basilique quavait eu lieu louverture de la cause, le 28 juin 2005, à moins de trois mois de la mort de Jean-Paul II, grâce à la dispense accordée par Benoît XVI dès le 13 mai 2005.

Le cardinal vicaire du pape pour Rome, Camillo Ruini a invité les catholiques du diocèse de Rome à participer à la session de clôture et surtout « à participer à la messe de requiem du souverain pontife Jean-Paul II » que Benoît XVI présidera en la basilique vaticane laprès-midi même de ce 2 avril, à 17 h 30.

Bonne nuit

21 mars, 2007

ce soir, nuit, je ne réussis pas encore à travailler bien sur le Blog, maintenant je ne réussis pas à mettre les images,

22.3.07

mais maintenant oui:

Bonne nuit dans Pape Benoit panierbszx2

commentaire à l’évangile du jour – 21.3.07

21 mars, 2007

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 97

 L’heure vient où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu

« Éveille-toi, toi qui dors ; lève-toi d’entre les morts ! et Christ t’illuminera » (Ep 5,14). Comprends bien de quels morts il s’agit quand tu entends dire : « Lève-toi d’entre les morts ! » Souvent, même des morts visibles, on dit qu’ils dorment ; et vraiment, ils dorment tous pour celui qui peut les éveiller. Un mort est bien mort pour toi : tu as beau le frapper, le secouer, il ne se réveille pas. Mais pour le Christ il n’était qu’endormi celui à qui il a commandé : « Lève-toi ! » et aussitôt, il s’est levé (Lc 7,14). Il est facile de réveiller un dormeur de son lit ; plus facilement encore, le Christ réveille un mort enseveli… « Voilà quatre jours qu’il est mort ; il sent déjà mauvais » (Jn 11,39). Mais vient le Seigneur à qui tout est facile. Devant la voix du Sauveur il n’y a pas de liens qui tiennent ; les puissances du séjour des morts tremblent et Lazare apparaît vivant… Pour la volonté vivifiante du Christ, même ceux qui sont morts depuis longtemps ne font que dormir. Mais Lazare sorti du tombeau était encore incapable de marcher. Donc le Seigneur ordonna à ses disciples : « Déliez-le et laissez-le aller ». Christ l’avait ressuscité ; eux le délivraient de ses liens. Voyez la part du Seigneur pour ramener quelqu’un à la vie : esclave de l’habitude, il entend les exhortations de la Parole divine… Vivement admonestés, les pécheurs rentrent en eux-mêmes ; ils commencent a réviser leur vie et à sentir le poids des chaînes de leurs mauvaises habitudes. Ils décident de changer de vie : les voilà ressuscités ! Mais, bien que vivants, ils ne peuvent pas encore marcher ; il faut que leurs liens soient dégagés ; c’est le rôle des apôtres : « Ce que vous délierez sur terre le sera dans le ciel » (Mt 18,18).

du site EAQ

21 mars, 2007

je ne réussis pas à poster rien et je ne réussis pas à savoir rien du forum  uniquement en noir e simplement et non tout

Conférence de Paul Poupard

20 mars, 2007

j’ai posté une Conférence du Cardinal Paul Poupard, je l’ai mise en « Pages » parce qu’un peu longue, le titre est:

Cardinal Paul Poupard
L’Église devant les Nouvelles Formes de Religiosité et le Néopaganisme
Conférence au Musée d’Art moderne et contemporain, à Nice, France, le 1er avril 1998

Le p. Mattheeuws analyse l’exhortation sur l’Eucharistie « Sacramentum Caritatis » (II)

20 mars, 2007

du site Zenith: 

2007-03-19

Le p. Mattheeuws analyse l’exhortation sur l’Eucharistie « Sacramentum Caritatis » (II)

Comme témoin et acteur du synode

ROME, Lundi 19 mars 2007 (ZENIT.org) « Dans les lieux où lEglise est persécutée ou minoritaire, les évêques témoignaient de la force quest lEucharistie pour la vie personnelle et ecclésiale » : dans cet entretien, le P. Alain Mattheeuws, jésuite belge, explique ce qua signifié pour lui être « expert » au synode sur lEucharistie doctobre 2005 à Rome, et il présente quelques éléments pour une lecture de lexhortation apostolique de Benoît XVI. Un document qui prend en compte toutes les situations de lEglise, y compris celle des Eglises persécutées.

Le P. Mattheeuws, sj, expert au synode de 2005 sur lEucharistie, « source et sommet de la vie et de la mission de lEglise », est en effet co-auteur dun « guide de lecture » de lexhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI « Sacramentum Caritatis ». Le deuxième grand document du pontificat a été présenté au Vatican mardi dernier, 13 mars (cf. Zenit des 13 et 14 mars, et Zenit du 15 mars 2007 pour la 1ère partie de cet entretien).

Q – Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans l’exhortation « Sacramentum Caritatis »?

P. A. Mattheeuws - Tout dabord le désir du pape dunifier des « propositions » parfois fort diverses quil reprend à son compte à travers les yeux de la foi, de lespérance et de lamour : le mystère eucharistique, laction liturgique et le nouveau culte spirituel. Ce sont les trois parties de lexhortation. Il reprend ainsi la constitution conciliaire Sacrosanctum concilium n°7. De manière sobre et subtile, il montre que lEucharistie est le véritable « espace de lamour ». Cet amour trinitaire prend forme dans lhistoire de manière continue, sans ruptures, à travers des rites différents et suivant les différentes cultures.

Par ailleurs, la réforme liturgique de Vatican II est une expression voulue par le Concile de cet amour pour notre temps. Non seulement il lapprouve, mais il nous pousse à lapprofondir. Il ny a pas dhésitation sur ce point tout comme il ny en avait pas dans le discours des Pères synodaux aux chrétiens du monde entier.

Théologiquement il prend position et manifeste plus clairement combien lEucharistie fonde lEglise et pas linverse. Cest lacte de Jésus Christ sauveur qui est toujours premier. Cela donne la mesure de nos réflexions, de nos débats, de nos actions, de tous nos documents. Nos mots et nos liturgies disent en vérité le mystère de Dieu, mais ne lenferment pas. La meilleure preuve se trouve être la présence de lEsprit dans toute eucharistie : sans lui, tout ne serait que rite et souvenir du passé. Avec Lui, le Christ est rendu présent personnellement à nos yeux : son corps et son sang nous sont offerts. Lapport de lOrient et de sa pneumatologie est sensible. Le Christ fait de nous en vérité son propre corps. Cest Lui qui agit et qui construit lEglise dans la puissance de lEsprit.

Ce qui ma touché aussi, cest le lien fait par Benoît XVI entre la beauté de la liturgie et lhumilité, la simplicité des gestes et des rites : ce lien nest pas dordre formaliste mais théologique et sappuie sur la remise en valeur dune esthétique théologique.

Enfin, il ne faut pas oublier que le synode a voulu réfléchir sur la relation entre lEucharistie et la mission. Ce thème parcourt toute lexhortation, depuis la fondation de la mission dans la Trinité et lacte dAmour de Jésus dans linstitution de lEucharistie, jusqu’à la perspective eschatologique dans la relation de lEucharistie avec l’écologie, en passant par la participation des personnes handicapées à la forme eucharistie de la vie chrétienne.

Q – Comment se présentent le style et de la méthode de cette exhortation apostolique post-synodale ?

P. A. Mattheeuws - Lexhortation se présente plutôt sous la forme dune méditation. Les références scripturaires en témoignent. Elles sont surtout johanniques. Ne serons-nous pas jugés sur lamour, sur le sacrement qui nous nourrit ? Les lettres de saint Paul sont aussi régulièrement citées. Le thème central du « culte spirituel » est abondamment commenté (Rm 12, 1). Personnellement, je regrette la référence plus que modeste aux textes de lAncien Testament : l’équilibre « Ecriture et Tradition » en est fragilisé. Cette manière de faire ne facilite pas lintégration paisible de la pensée magistérielle (celle du pape et des évêques). Par ailleurs, le langage « sacramentel » est richement explicité, même sil nous est difficile daccès et de compréhension : cest une question pastorale et théologique décisive pour des sociétés post-industrielles et fortement sécularisée.

Lexhortation traite de l’économie sacramentelle et du sacrement par excellence quest lEucharistie. Le langage lui-même dépend du sujet traité. Ne nous trompons pas en interprétant trop vite certaines affirmations de lexhortation. Une affirmation simple et nette nest pas la négation stricte de son contraire, surtout dans le domaine du langage symbolique et des sacrements. Elle peut dire un souhait, une décision, une prise de position, une demande, une exhortation sur un point précis sans nier dautres points passés sous silence ou jugés inopportuns à redire ou à dire en ce moment.

Notre culture nest pratiquement plus apte à recevoir une vérité symphonique et cela se reflète souvent dans les commentaires que nous entendons à propos des documents du magistère, dans nos interprétations même ecclésiales, dans nos querelles fraternelles, pastorales et théologiques. Nous oublions également que certaines questions sont suscitées par dautres univers que le nôtre. Nous oublions aussi la nécessaire médiation des réflexions théologiques par les évêques, les conférences épiscopales et surtout le langage « pastoral » qui assume ce que dit lEsprit saint dans le cœur de la personne et de telle communauté. Cela signifie le plus souvent que deux propositions différentes ne peuvent plus être assumées par notre intelligence (et donc aussi par notre affectivité !). Notre esprit est parfois pénétré dune telle négativité quil nous est impossible de penser le « paradoxal » sans le nommer « contradictoire ». Dans lordre sacramentaire, cest très dommageable. Pensons à ce que peut être la beauté liturgique. Pensons, par exemple, à lunité entre lart de célébrer et la participation active et fructueuse des fidèles : elle concerne dabord lensemble du peuple sacerdotal et pas la distinction prêtre-laïcs. Laffirmation de lunité entre les deux Tables, celle de la Parole et celle du Pain et du vin, est un antidote contre une telle herméneutique. Dun point de vue méthodologique, Benoît XVI reprend la plupart des points qui concernent leucharistie dans un esprit unifié, désireux de manifester lunité dun seul geste liturgique : dun seul acte sauveur dont lEglise fait mémoire et qui la fonde.

Q – En quoi consiste, pour vous, la « nouveauté » de ce second grand document de Benoît XVI ?

P. A. Mattheeuws - La vraie « nouveauté » comme le disait la proposition 3 des Pères synodaux, cest le Christ. Benoît XVI le dit à de nombreuses reprises dans lexhortation (cf. par exemple les n°11-12, 22, 70-79). Si ce synode permet de mieux observer la présence du Christ dans notre histoire personnelle, dans celle de nos communautés et dans le monde : cest gagné. Mais il ne suffit pas dobserver le Christ, il faut « être nouveau » avec Lui : entrer dans son corps, être « par lui, avec lui et en lui » offert au Père. Cette considération me permet dindiquer que si la charité (lagapè) ne grandit pas, la « nouveauté » nest pas encore advenue : cest un critère de lEucharistie. Quelle soit clairement articulée à un changement de vie et que ses implications morales sociales et personnelles soient joyeusement perçues. LEglise doit servir le Christ. Elle ne peut pas faire mémoire de son acte sauveur sans être changée elle-même, sans être ré-évangélisée. La mission en est le fruit espéré.

Ajoutons le point suivant : le synode concluait lannée de lEucharistie. Il montrait à nouveau limportance de lacte du Christ : une répétition, une expérience conclusive comme une « confirmation spirituelle » que lEucharistie est bien le centre de la vie chrétienne. Qui dit centre, dit quon ne passe pas à côté de lessentiel : du don total du Christ pour chacun. LEucharistie comme thème synodal a montré les poids et les peines qui restent à résoudre. Lhumanité, les chrétiens eux-mêmes souffrent et leur vie est en hiatus avec la grâce. Il nous faut à tous un Sauveur : le synode la bien montré. Lexhortation le redit. Sans le Christ, rien de solide ne se construit. Tous les membres de lEglise peuvent vivre ensemble certaines impuissances : ne pas avoir réponse à tout, ne pas résoudre telle difficulté, attendre quune réconciliation sopère (avec les frères séparés). Déjà la décision de Benoît XVI de laisser les propositions qui lui sont faites à la disposition de tous, telles quelles sont, est un acte de courage et dhumilité. Chacun de nous pouvait voir que ce n’était pas si simple. Des questions restent encore à approfondir. Et puis la vie de lEglise est plus large quun Synode !

Q : Plusieurs thèmes restent « controversés », qu’est-ce qui vous apparaît comme décisif et original dans cette exhortation ?

Le texte de lexhortation présentée par le cardinal G. Danneels et avec un « guide de lecture » rédigé par les PP. A. Mattheeuws, expert au synode et A. Massie, théologien, sera disponible aux éditions « Fidélité » (Bruxelles, www.fidelite.be) à partir de ce lundi, 19 mars.

commantaire au évangile du jour – 20.3.07

20 mars, 2007

 du site EAQ:

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 124

« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

Les miracles du Christ sont des symboles des différentes circonstances de notre salut éternel…; cette piscine est le symbole du don précieux que nous fait le Verbe du Seigneur. En peu de mots, cette eau, c’est le peuple juif ; les cinq portiques, c’est la Loi écrite par Moïse en cinq livres. Cette eau était donc entourée par cinq portiques, comme le peuple par la Loi qui le contenait. L’eau qui s’agitait et se troublait, c’est la Passion du Sauveur au milieu de ce peuple. Celui qui descendait dans cette eau était guéri, mais un seul, pour figurer l’unité. Ceux qui ne peuvent pas supporter qu’on leur parle de la Passion du Christ sont des orgueilleux ; ils ne veulent pas descendre et ne sont pas guéris. « Quoi, dit cet homme hautain, croire qu’un Dieu s’est incarné, qu’un Dieu est né d’une femme, qu’un Dieu a été crucifié, flagellé, qu’il a été couvert de plaies, qu’il est mort et a été enseveli ? Non, jamais je ne croirais à ces humiliations d’un Dieu, elles sont indignes de lui ».

Laissez parler ici votre coeur plutôt que votre tête. Les humiliations d’un Dieu paraissent indignes aux arrogants, c’est pourquoi ils sont bien éloignés de la guérison. Gardez-vous donc de cet orgueil ; si vous désirez votre guérison, acceptez de descendre. Il y aurait de quoi s’alarmer, si on vous disait que le Christ a subi quelque changement en s’incarnant. Mais non… votre Dieu reste ce qu’il était, n’ayez aucune crainte ; il ne périt pas et il vous empêche vous-même de périr. Oui, il demeure ce qu’il est ; il naît d’une femme, mais c’est selon la chair… C’est comme homme qu’il a été saisi, garrotté, flagellé, couvert d’outrages, enfin crucifié et mis à mort. Pourquoi vous effrayer ? Le Verbe du Seigneur demeure éternellement. Celui qui repousse ces humiliations d’un Dieu ne veut pas être guéri de l’enflure mortelle de son orgueil.

Par son incarnation, notre Seigneur Jésus Christ a donc rendu l’espérance à notre chair. Il a pris les fruits trop connus et si communs de cette terre, la naissance et la mort. La naissance et la mort, voilà, en effet, des biens que la terre possédait en abondance ; mais on n’y trouvait ni la résurrection, ni la vie éternelle. Il a trouvé ici les fruits malheureux de cette terre ingrate, et il nous a donné en échange les biens de son royaume céleste.

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