Archive pour le 27 mars, 2007

BENOÎT XVI – La vie de l’Eglise dans les Lettres de saint Paul

27 mars, 2007

Je vous reporte cet audience de Pape Benoît parce que je désire vous présenter par la parole du Pape le chemin de l’église, une chose, précisément, non tout que il serait irréalisable, je fais ce pourquoi une de le désire du Pape est de retrouver la source de le chemin et de la foi chrétienne, je propose comme mon cœur dit, ma réflexion me dit juste et bonne, j’espère que vous plais , du site Vatican:

BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 22 novembre 2006

La vie de l’Eglise dans les Lettres de saint Paul

Chers frères et soeurs,

Nous complétons aujourd’hui nos rencontres avec l’Apôtre Paul, en lui consacrant une dernière réflexion. Nous ne pouvons pas, en effet, le quitter, sans prendre en considération l’une des composantes décisives de son activité et l’un des thèmes les plus importants de sa pensée: la réalité de l’Eglise. Nous devons tout d’abord constater que son premier contact avec la personne de Jésus eut lieu à travers le témoignage de la communauté chrétienne de Jérusalem. Ce fut un contact orageux. Ayant connu le nouveau groupe de chrétiens, il en devint immédiatement un féroce persécuteur. Il le reconnaît lui-même à trois reprises dans autant de Lettres: « J’ai persécuté l’Eglise de Dieu » écrit-il (1 Co 15, 9; Ga 1, 13; Ph 3, 6), présentant presque son comportement comme le pire des crimes. L’histoire nous montre que l’on parvient normalement à Jésus à travers l’Eglise! Dans un certain sens, cela se produisit, disions-nous, également pour Paul, qui rencontra l’Eglise avant de rencontrer Jésus. Dans son cas, ce contact fut cependant négatif, il ne provoqua pas l’adhésion, mais une violente répulsion. Pour Paul, l’adhésion à l’Eglise fut due à l’intervention directe du Christ, qui, se révélant à lui sur le chemin de Damas, s’identifia à l’Eglise et lui fit comprendre que persécuter l’Eglise signifiait Le persécuter, Lui, le Seigneur (cf. Ac 9, 5). En effet, le Ressuscité dit à Paul, le persécuteur de l’Eglise: « Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu? » (Ac 9, 4). En persécutant l’Eglise, il persécutait le Christ. Paul se convertit alors, dans le même temps, au Christ et à l’Eglise. On comprend donc pourquoi l’Eglise a été ensuite aussi présente dans les pensées, dans le coeur et dans l’activité de Paul. Elle le fut tout d’abord dans la mesure où il fonda littéralement de nombreuses Eglises dans les diverses villes où il se rendit en tant qu’évangélisateur. Lorsqu’il parle de sa « sollicitude pour toutes les Eglises » (2 Co 11, 28), il pense aux diverses communautés chrétiennes créées tour à tour en Galatie, en Ionie, en Macédoine et en Achaïe. Certaines de ses Eglises furent également source de préoccupations et de déceptions, comme ce fut le cas, par exemple, dans les Eglises de la Galatie, qu’il vit « passer à un autre Evangile » (Ga 1, 6), ce à quoi il s’opposa avec une vive détermination. Il se sentait pourtant lié aux communautés qu’il avait fondées d’une manière non pas froide et bureaucratique, mais intense et passionnée. Ain-si, par exemple, il définit les Philippiens comme « mes frères bien-aimés que je désire tant revoir, vous ma joie et ma récompense » (4, 1). D’autres fois, il compare les diverses Communautés à une lettre de recommandation unique en son genre: « C’est vous-mêmes qui êtes ce document écrit dans nos coeurs, et que tous les hommes peuvent lire et connaître » (2 Co 3, 2). D’autres fois encore, il démontre à leur égard un véritable sentiment non seulement de paternité, mais même de maternité, comme lorsqu’il s’adresse à ses destinataires en les interpellant comme « mes petits enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ ait pris forme chez vous » (Ga 4, 19; cf. 1 Co 4, 14-15; 1 Th 2, 7-8). Dans ses Lettres, Paul nous illustre

également sa doctrine sur l’Eglise en tant que telle. Ainsi, on connaît bien sa définition originale de l’Eglise comme « corps du Christ », que nous ne trouvons pas chez d’autres auteurs chrétiens du I siècle (cf. 1 Co 12, 27; Ep 4, 12; 5, 30; Col 1, 24). Nous trouvons la racine la plus profonde de cette surprenante désignation de l’Eglise dans le Sacrement du corps du Christ. Saint Paul dit: « Parce qu’il n’y a qu’un pain, à plusieurs nous ne sommes qu’un corps » (1 Co 10, 17). Dans l’Eucharistie elle-même, le Christ nous donne son Corps et nous fait devenir son Corps. C’est dans ce sens que saint Paul dit aux Galates: « Vous tous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » (Ga 3, 28). A travers tout cela, Paul nous fait comprendre qu’il n’existe pas seulement une appartenance de l’Eglise au Christ, mais également une certaine forme d’égalisation et d’identification de l’Eglise avec le Christ lui-même. C’est donc de là que dérive la grandeur et la noblesse de l’Eglise, c’est-à-dire de nous tous qui en faisons partie: du fait que nous soyons des membres du Christ, presque une extension de sa présence personnelle dans le monde. Et de là découle, naturellement, notre devoir de vivre réellement en conformité avec le Christ. C’est de là que dérivent également les exhortations de Paul à propos des divers charismes qui animent et structurent la communauté chrétienne. On peut tous les reconduire à une source unique, qui est l’Esprit du Père et du Fils, sachant bien que dans l’Eglise il n’y a personne qui en soit dépourvu, car, comme l’écrit l’Apôtre, « chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous » (1 Co 12, 7). Il est cependant important que tous les charismes coopèrent ensemble pour l’édification de la communauté et ne deviennent pas, en revanche, des motifs de déchirement. A ce propos, Paul se demande de manière rhétorique: « Le Christ est-il donc divisé? » (1 Co 1, 13). Il sait bien et nous enseigne qu’il est nécessaire de « garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a appelés à une seule espérance, de même il n’y a qu’un seul Corps et un seul Esprit » (Ep 4, 3-4). Bien évidemment, souligner l’exigence de l’unité ne signifie pas soutenir que l’on doit uniformiser ou niveler la vie ecclésiale selon une unique façon d’agir. Ailleurs, Paul enseigne: « n’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5, 19), c’est-à-dire laisser généreusement place au dynamisme imprévisible des manifestations charismatiques de l’Esprit, qui est une source d’énergie et de vitalité toujours nouvelle. Mais s’il existe un critère auquel Paul tient beaucoup, c’est l’édification mutuelle: « Que tout cela serve à la construction » (1 Co 14, 26). Tout doit concourir à construire de manière ordonnée le tissu ecclésial, non seulement sans interruption, mais également sans fuites, ni déchirures. On trouve ensuite une lettre paulinienne qui va jusqu’à présenter l’Eglise comme l’épouse du Christ (cf. Ep 5, 21-33). Cela reprend une antique métaphore prophétique, qui faisait du peuple d’Israël l’épouse du Dieu de l’alliance (cf. Os 2, 4.21; Is 54, 5-8): cela pour dire à quel point les relations entre le Christ et son Eglise sont intimes, que ce soit dans le sens où celle-ci est l’objet du plus tendre amour de la part de son Seigneur, que dans le sens où l’amour doit être réciproque et, donc, que nous aussi, en tant que membres de l’Eglise, nous devons faire preuve d’une fidélité passionnée à Son égard. En d

éfinitive, c’est donc un rapport de communion qui est en jeu: celui pour ainsi dire vertical entre Jésus Christ et nous tous, mais également celui horizontal, entre tous ceux qui se distinguent dans le monde par le fait qu’ils « invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Co 1, 2). Telle est notre définition: nous faisons partie de ceux qui invoquent le nom du Seigneur Jésus Christ. On comprend donc bien à quel point il est souhaitable que se réalise ce que Paul lui-même souhaitait en écrivant aux Corinthiens: « Si au contraire tous prophétisent, et qu’il arrive un incroyant ou un homme qui n’y connaît rien, il se sent dénoncé par tous, jugé par tous, ses pensées secrètes sont mises au grand jour: il tombera la face contre terre pour adorer Dieu, en proclamant: « C’est vrai que Dieu est parmi vous! »" (1 Co 14, 24-25). C’est ainsi que devraient être nos rencontres liturgiques. Un non-chrétien qui entre dans l’une de nos assemblées devrait pouvoir dire à la fin: « Dieu est véritablement avec vous ». Prions le Seigneur d’être ainsi, en communion avec le Christ et en communion entre nous ».

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la Délégation du Bureau international catholique de lEnfance et les pèlerins de Thessalonique accompagnés par Mgr Yannis Spiteris. Que le Seigneur vous donne lamour de son Église, à lexemple de Paul, et la joie dy trouver des frères !

Racines chrétiennes et rôle de la religion : les mots d’ordre de la nouvelle Europe

27 mars, 2007

du site Zenith:

2007-03-26

Racines chrétiennes et rôle de la religion : les mots d’ordre de la nouvelle Europe

Thèmes soulevés au congrès de la COMECE pour les 50 ans des Traités de Rome

ROME, Dimanche 25 mars 2007 (ZENIT.org) L’Europe doit prendre conscience de ses propres racines chrétiennes et du rôle public de la religion: tel est le message issu du congrès organisé par la Commission des Conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE) qui a réuni à Rome, du 23 au 25 mars, plus de 400 participants.

Les évêques de la COMECE ont profité des célébrations du 50° anniversaire de la signature des Traités de Rome (25 mars 1957), à lorigine du processus dunification européenne, pour réunir des personnalités politiques, des représentants de divers épiscopats européens, des communautés religieuses, des organisations et des mouvements catholiques, afin de débattre des valeurs et des perspectives de lEurope de demain.

Ce congrès, qui entre dans le cadre des célébrations marquant lacte de naissance de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l’énergie atomique (EURATOM), a été loccasion de mesurer le chemin parcouru par lUnion européenne, marquée par un moment de doutes et dinsatisfaction après l’échec de la ratification du Traité devant instituer une Constitution pour lEurope (approuvé par la plupart des pays membres, mais rejeté par la France et les Pays-Bas lors dun référendum en 2005).
« Les valeurs communes ne sont pas un bien personnel. Ce sont des valeurs universelles qui appartiennent à lhumanité entière et qui habitent lEurope depuis longtemps » a déclaré Mgr Adrianus Herman van Luyn s.d.b., évêque de Rotterdam et Président de la COMECE, dans son discours douverture aux travaux du congrès europé
en le 23 mars dernier.

Dans un message adressé aux participants du congrès et lu à louverture des travaux, le Président de la République italienne, Giorgio Napolitano a mis en avant « le caractère stimulant et la contribution » de ces célébrations, estimant que « lEglise et les associations dinspiration religieuse (…) sont appelées à participer à la relance de Union européenne en apportant le témoignage des valeurs les plus profondes placées à la base de la construction dune Europe unie ».

Le Président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco, est intervenu ensuite pour appeler lEurope « à dépasser sa vocation économique originelle » et pour réaffirmer la nécessité dune reconnaissance des racines chrétiennes et des « principes éthiques qui – a-t-il dit – font partie intégrante et fondamentale de son patrimoine spirituel ».
Sans
« nier les exigences dune juste et saine laïcité à ne pas confondre avec le laïcisme idéologique des institutions européennes », Mgr Bagnasco a souligné lintérêt que lEglise porte à « à la promotion et à la sauvegarde de la dignité de la personne, à la défense de son caractère éthique central » doù découle également son engagement à défendre le « droit fondamental à la liberté religieuse »
.

Le Ministre de lIntérieur allemand et Représentant de la Présidence allemande de lUnion européenne, Wolfgang Schäuble, a souligné aussi limportance des racines chrétiennes « à un moment où a-t-il dit le nombre de musulmans est en augmentation et quil faut quils se rendent compte par eux-mêmes de limportance de la tolérance ».

« L’unité dans la multiplicité fait aussi partie de lhistoire de lislam. Et nous espérons quun équilibre sera trouvé, dans cette multiplicité, car nous avons besoin dun partenariat avec l’islam », a-t-il ajouté.

Lors de son intervention, le Vice-président de la Commission européenne, Franco Frattini, a mis laccent sur la nécessité dun « sentiment profond qui, en partant des racines chrétiennes profondes de lEurope, soit encore capable de motiver les consciences, capables daborder avec davantage de courage la question des droits niés et celle de la solidarité, à lintérieur et en dehors des frontières de lUnion ».

La nouvelle Europe ne peut oublier ses « propres valeurs à protéger et à promouvoir; tout comme elle ne peut oublier sa propre histoire de religiosité’ ». « Je pense que la laïcité des Etats et la religiosité des peuples sont des éléments importants qui, loin de se contredire, simbriquent entre eux ».

LEurope a choisi le silence sur la religiosité, « mis à part en en affirmant tièdement la défense lorsque lon aborde des thèmes, qui sont assurément graves comme lantisémitisme ou lislamophobie », a observé Franco Frattini.

Le Vice-président de la Commission européenne a ensuite relevé le caractère « plutôt aride du cœur des institutions européennes dans sa réponse à lappel de Benoît XVI qui a rouvert avec le monde laïc le débat sur le rapport entre religion et raison ».

« Le thème des racines chrétiennes doit retrouver sa place dans lagenda de lEurope, car cela signifie pouvoir affirmer et affronter le nœud de notre identité européenne, dans la perspective dun univers religieux qui recommence à saffirmer », a-t-il souligné.

« Le thème des racines chrétiennes met au premier plan la question dun christianisme qui ne soit pas nostalgique du passé, mais qui soit une pensée vivante. Un christianisme qui, posant avec le Pape Jean-Paul II le thème des droits, et avec le pape Benoît XVI, le thème de la liberté comme voie de dialogue, constitue une partie de cette promesse, de ce rêve européen et donc de notre avenir », a ajouté Franco Frattini.

Le 23 mars après-midi, les travaux du Congrès européen ont été marqués par lintervention de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats qui, en évoquant l’éventuel traité constitutionnel européen, a rappelé l’appel du pape Benoît XVI demandant que le patrimoine chrétien du Vieux continent soit reconnu.

« Telle reconnaissance ne signifie pas donner un caractère confessionnel à lEurope, et ne soppose en rien sa laïcité », a dit Mgr Mamberti.

Le 23 mars, après laudience du pape avec tous les membres du congrès, le président du Parlement européen, Hans-Gert Poettering a pris la parole devant lassemblée, déplorant, à titre personnel, que la déclaration de Berlin ne fasse mention ni de Dieu, ni de la tradition judéo-chrétienne dans le Traité constitutionnel européen.

Evoquant les prochaines élections du Parlement européen qui se tiendront en juin 2009, le Président estime quil est urgent de mettre la question des valeurs, « dont la plupart reflètent et embrassent les valeurs et la philosophie chrétiennes », sur la table des discussions.
Le 24 mars, le Pr
ésident du Conseil italien, Romano Prodi, a fait part d’« un souvenir personnel jamais rendu public jusquici », qui remonte à l’époque où il était le président en charge de la Commission europé
enne.

Romani Prodi a confessé « avoir longuement et silencieusement essayé dintroduire la référence aux racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Mais ne pas y avoir réussi ne veut pas dire que le texte les désavoue. Cest une difficulté héritée du passé ».
Les participants
à la rencontre du 24 mars ont voulu adresser un message aux chefs dEtat et de gouvernement des Etats membres de lUnion européenne, au président du Parlement européen et au président de la Commission européenne, réunis le 25 mars 2007 à Berlin pour une réunion solennelle du Conseil europé
en.

Dans ce message, la COMECE envisage une solution commune qui permette de dépasser « lactuelle période de réflexion en Europe ». Elle souhaite que la solution institutionnelle qui sera atteinte sauvegarde « la liberté religieuse dans toutes ses dimensions, les droits institutionnels des Eglises et des communautés religieuses » et reconnaisse explicitement « le patrimoine chrétien de notre continent ».

Le Congrès européen sest achevé dimanche par la célébration dune messe en la Basilique Saint-Pierre et la participation à la prière mariale de lAngélus avec Benoît XVI.

reponde à un commente

27 mars, 2007

répondue il publie à un commente 

peut-être je me suis expliquée mal, le problème est seulement sur le Blog italiens, pas sur celui français où j’ai trouvé beaucoup de sympathie et gentillesse, le problème est que, si je dois être sincère, en Italie dans cette période il y a beaucoup d’attaques à l’Église, à le Pape, au tout et à touts, la politique est devenue – et n’était pas – un lieu de querelle pour ne pas dire pire, est difficile dans cette situation pouvoir faire, écrire quelque chose de bon, on fait, mais en sachant que tout ce que concerne l’Église et le Pape sera attaquée de toute façon même violente, Les Églises sont pleines et pas seulement de personnes âgées, mais de jeunes, de gens qui travaillent, de pauvres de riches, de tous, et est dites ou sous-entendu que l’Église n’existe plus, il y a beaucoup de méchanceté, je vais en avant oui, mais en ces conditions, conditions qu’en France vous n’avez pas parce que plus vous êtes cueillis, plus gentils, plus corrects et je demanderais que même  pour ma patrie les fosses parce qu’il a même tant de bon qui sont étouffés des violents ; en ce qui concerne les commentaires que je mets je les choisis entre les personnes que je connais pour leur préparation, personne méconnu, même les mots de le Pape sont des commentaires à l’Écriture : ceux du mercredi, tout est répondus à la voix de Dieu à le sien amour, notre foi n’est pas « seule écriture » comme pour les Églises réformées, mais elle est même « Tradition » « histoire », c’est-à-dire il histoire du salut de entame du monde à aujourd’hui, et de j’entame du monde à aujourd’hui il y a qui – chargés de Dieu, dans une mode ou dans l’autre, interprètent, et je choisi pour vous les choses plus belles et plus sure parce que son souvent Père d’Église, martyr, personne choisi da Dieu qui vive la foi en quelque manière ; 

ce que je t’écris je l’écris dans un post parce qu’il me semble juste que les personnes écoutent ce que je pense ; 

commentaire à l’évangile du jour – 27.3.07

27 mars, 2007

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
Sermons divers, n° 22 (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 104 rev.)

« Quand vous aurez élevé le fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

      Au Christ Jésus tu dois toute ta vie, puisqu’il a donné sa vie pour ta vie, et que lui a supporté d’amers tourments pour que toi tu ne supportes pas de tourments éternels. Que pourrait-il y avoir pour toi de dur et d’effrayant, quand tu te souviendras que celui qui était de condition divine au jour de son éternité, avant que naisse l’aurore, dans la splendeur des saints, lui, la splendeur et l’image de la substance de Dieu, est venu dans ta prison, s’enfoncer jusqu’au cou, comme il est dit, dans la profondeur de ta boue ? (Ph 2,6;Ps 109,3;He 1,3;Ps 68,3)

      Qu’est-ce qui ne te semblera pas doux, lorsque tu auras rassemblé dans ton coeur toutes les amertumes de ton Seigneur et te rappelleras d’abord les contraintes de son enfance, puis les fatigues de sa prédication, les tentations de ses jeûnes, ses veilles dans la prière, ses larmes de compassion, les embûches qu’on a dressées contre lui…et puis les injures, les crachats, les soufflets, les fouets, la dérision, les moqueries, les clous, et tout ce qu’il a supporté pour notre salut ?

      Quelle compassion imméritée, quel amour gratuit ainsi prouvé, quelle estime inattendue, quelle douceur stupéfiante, quelle invincible bonté ! Le roi de gloire (Ps 23) crucifié pour un esclave si méprisable ! Qui a jamais rien entendu de tel, qui n’a rien vu de pareil ? « Car à peine quelqu’un mourrait-il pour un juste » (Rm 5,7). Mais lui, c’est pour des ennemis et des injustes qu’il est mort, choisissant de quitter le ciel pour nous ramener au ciel, lui, le doux ami, le sage conseiller, le ferme soutien. Que rendrais-je au Seigneur pour tout ce qu’il m’a donné ? (Ps 115,3)