Archive pour le 22 mars, 2007

la Didaché

22 mars, 2007

le texte est tout de toute façon sur le site sous cité, il vaut le coup de lire ces témoignages chrétiens premier, le Saint-Père il est en train d’enseigner vraiment aujourd’hui nous:  regarder à l’histoire de l’Église, comme elle s’est formée et comme elle est mûrie, il a parlé de « Justin » qu’il fait partie des « Apologistes grecs », la « Didaché » fait partie des « Pères Apostoliques », sur les livres le document premier est celui-ci du Didaché, vraiment beau teste du site : 

http://www.spiritualite-chretienne.com/livres/bloy.html

La Didachè

ou l’enseignement des douze apôtres

La Didachè est un petit livre qui fut écrit en langue grecque, sans doute en Syrie, vers la fin du premier siècle ou au début du deuxième siècle de notre ère. Elle a été de bonne heure l’objet d’une grande vénération, à tel point que pendant un temps on la lisait, avec les Epîtres, aux cultes de la primitive Eglise. Les Pères de l’Eglise (Saint Irénée, Clément d’Alexandrie, Athanase, Origène, etc…) l’ont très fréquemment citée, ainsi que Eusèbe, l’auteur de l’Histoire ecclésiastique. Enfin elle fut traduite en latin et en arabe.
Soudainement elle disparut et, pendant des si
ècles, on n’avait pas de raison d’espérer la retrouver, lorsque M. Philothée Bryennios, patriarche de Nicomédie, alors qu’il était évêque de Sérès (Macédoine) et doyen de l’Ecole du Phanar, à Constantinople, en découvrit le manuscrit, vers 1873, dans la Bibliothèque du Saint-Sépulcre – laquelle se trouve dans le palais du Phanar, bien qu’appartenant au patriarcat de Jé
rusalem.
Le manuscrit retrouv
é, d’une belle écriture cursive, a été copié à Jérusalem en 1056, par « Léon, scribe et pécheur ». M. Bryennios en a donné, en 1883, une édition très remarquable, avec introduction et commentaires. La découverte a eu un retentissement énorme. Par la suite, et jusqu’à ces derniers temps, il a paru sur la Didachè un nombre considérable d’études, dont beaucoup sont accompagné
es de traductions.
Ce qui fait le grand int
érêt de la Didachè, c’est qu’elle est le premier document extra-canonique du christianisme primitif, pratiquement contemporain des livres qui composent le Nouveau Testament. Selon les historiens qui ont cherché à fixer la date de sa rédaction, celle-ci se situerait entre les points extrê
mes de 70 et 150.
Le mot grec Didach
è, ou Didakhè, signifie Enseignement, ou Doctrine. Le manuscrit retrouvé est intitulé : Enseignement des douze Apôtres. En dehors de cette indication du titre, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même. Cela fait supposer que ce titre est dû à
un copiste.Emile Besson.


Une édition de ce petit livre peut être trouvée à l’Association :
Les Amitiés Spirituelles
B.P. 236 – 75624 PARIS Cedex 13ou à l’adresse suivante :
Alain Larret
20, rue Pradier
87100 Limoges (FRANCE)

1. – Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort; mais il y a une grande différence entre les deux chemins.
2. – Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t’a cr
éé; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît, ne le fais pas non plus à
autrui.
3. – Voici donc l’enseignement renferm
é dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persé
cutent.
4. – Car quel gr
é vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les paï
ens ne le font-ils pas aussi ?
5. – Mais vous, aimez ceux qui vous ha
ï
ssent et vous n’aurez pas d’ennemi.
6. – Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
7. – Si quelqu’un te donne un soufflet sur la joue droite, pr
é
sente-lui aussi l’autre et tu seras parfait.
8. – Si quelqu’un te requiert pour une corv
ée d’un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu’un te prend ce qui est à
toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
9. – A quiconque te demande donne et ne redemande pas, car
à tous le Pè
re veut faire part de Ses propres bienfaits.
10. – Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est sans reproche. Malheur
à celui qui reçoit : si quelqu’un reç
oit parce qu’il a besoin, il sera sans reproche.
11. – Mais, s’il n’a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a re
çu et dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu’il a fait et il ne sera pas relaché jusqu’à ce qu’il ait restitué
le dernier quadrant.
12. – Mais
à ce sujet aussi il a été dit : « Que ton aumône transpire dans tes mains jusqu’à ce que tu saches à
qui tu donnes. »

II

1. – Voici maintenant le second commandement de l’enseignement : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne souilleras point les enfants; tu ne seras point impudique; tu ne déroberas point; tu ne t’adonneras point à la magie; tu ne prépareras point de breuvages empoisonnés; tu ne tueras point l’enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance.
2. – Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain; tu ne seras point parjure; tu ne porteras point de faux t
émoignage; tu ne mé
diras point; tu ne seras point rancunier.
3. Tu n’auras pas de duplicit
é dans tes pensées ni dans tes paroles, car la duplicité est un piè
ge de mort.
4. – Ta parole ne sera pas mensong
è
re ni vide, mais pleine d’action.
5. – Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni d
épravé
, ni orgueilleux.
6. – Tu n’
é
couteras aucun mauvais conseil contre ton prochain.
7. – Tu ne ha
ïras aucun homme, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que ton â
me (1).(1) : Le mot employé est Psyche : la vie, l’âme, le coeur, le centre sentimental.

III

1. – Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui lui ressemble.
2. – Ne sois pas col
ère, car la colère conduit au meurtre, ni jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela naissent les meurtres.
3. – Mon enfant, ne sois pas convoiteux, car la convoitise conduit
à l’impudicité; ne tiens pas de propos obscènes et n’aie pas le regard hardi, car de tout cela naissent les adultè
res.
4. – Mon enfant, ne sois pas augure, parce que cela conduit
à l’idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne purifie pas par l’externe; ne désire pas même regarder ces choses, car de tout cela naît l’idolâ
trie.
5. – Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela naissent les vols.
6. – Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela conduit au blaph
ème, ne sois pas arrogant, ni malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes. Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en hé
ritage.
7. – Sois longanime, mis
éricordieux, sans méchanceté
, paisible, bon; garde toujours en tremblant les paroles que tu as entendues.
8. – Tu ne t’
élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas ton coeur à la pré
somption.
9. – Ton
â
me ne s’attachera pas aux orgueilleux, mais se plaira avec les justes et les humbles.
10. – Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui t’arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.
 

l’article suit…demain, j’èspère de me rappellé de ce (?)

Chercher un sens à sa vie c’est « accorder sans cesse son cœur au cœur de

22 mars, 2007

du site Zenith:

2007-03-21

Chercher un sens à sa vie c’est « accorder sans cesse son cœur au cœur de Dieu

Entretien avec le P. N. Buttet, invité au festival « Chercheurs de sens » à Lausanne

ROME, Mercredi 21 mars 2007 (ZENIT.org) A loccasion du festival Chercheurs de sens » organisé pour les jeunes, les 17 et 18 mars à Lausanne, en Suisse par Fondacio et le Chemin Neuf, deux communautés catholiques à vocation œcuménique, Zenit a demandé à lun des intervenants, le père Nicolas Buttet de commenter le thème de cette rencontre.

La manière dont Dieu conduit une personne « à la découverte dun sens de sa vie, est dune ingéniosité complètement folle qui ne cesse de nous émerveiller », affirme le fondateur de la Fraternité « Eucharistein ».

Zenit : Tous les jeunes sont à la recherche de quelque chose. Mais quel est le déclic qui fait qu’il prend un jour conscience que ce qu’il recherche est finalement de donner un ‘vrai’ sens à sa vie. Vous-même étiez promis à une belle carrière d’avocat en Suisse, et c’est finalement à Dieu que vous avez choisi de consacrer votre vie. Comment ce déclic se manifeste-t-il ?

P. Buttet : Je pense quil peut se manifester de plusieurs manières. La manière dont Dieu veut rejoindre une âme et la reconduire à lui, ou la conduire à la découverte dun sens de sa vie, est dune ingéniosité complètement folle qui ne cesse de nous émerveiller.

Il y a de grands classiques. Ce sont dabord des insatisfactions, que ce soit dun point de vue négatif : on se dit par exemple ma vie est vide, ne me comble pas je cherche à la remplir et puis ça reste creux devant tant de faux plaisirs, de faux substituts quon essaie de me donner ; mais ça peut venir aussi de façon plus positive, plus lumineuse, par des témoins que Dieu place sur notre route et qui deviennent véritablement des signes, des balises sur le chemin de la quête de sens, au début, au milieu ou à la fin dun chemin. De manière plutôt interrogative dabord, de manière incitative ensuite, de manière définitive, dans une sorte de capitulation qui amène à accueillir le signe prophétique du témoignage. Et puis, troisièmement, il y a lEsprit Saint qui va guider les cœurs, et qui va donner la lumière et la force dans la liberté de la personne.

Je pense que ce sont ici les trois manières dont une personne peut, petit à petit, se rendre compte quil y a autre chose et quil faut réorienter sa vie par le primat de l « être » sur le « faire », sur lavoir, sur le savoir, et que l « être » seul est capable de combler un cœur.

Zenit : Ceux qui accompagnent les jeunes dans cette recherche de sens sont-ils ou doivent-ils eux-mêmes être en recherche continue ?

P. Buttet : Il est clair que ce nest jamais acquis. Cest une quête permanente, une nécessité permanente dajustement, comme on accorderait un instrument de musique : accorder sans cesse notre cœur au cœur de Dieu ! Il faut avoir aussi une crédibilité personnelle, communautaire. Jaime beaucoup cette phrase de Jean-Paul II qui disait : « Nous sommes tous appelés des évangélisateurs parce que nous-mêmes nous sommes évangélisés, joyeux d’être pour les autres limage irradiante de Jésus Christ ». Je pense que là on peut parler dune exigence permanente du cœur de lhomme, de vérité et de charité, aussi de pouvoir goûter toujours plus le Christ. Donc, le sens on la découvert, cest Jésus Christ, mais on nen a jamais fait le tour.

Ceci demande un travail de conversion, dillumination, et puis de bonheur. Cest laventure permanente. Je crois que cette soif daventure qui habite le cœur des jeunes, qui habite le monde daujourdhui, nest vraiment comblée que dans le Christ. Nous organisons chaque été des voyages avec les jeunes, en Chine, au Tibet, au Vietnam, en Inde, ou plus près de nous, sur les chemins de Saint Jacques et de Rome, à pied, et finalement nous voyons bien que Christ donne un autre sens au voyage sur cette terre.

Ce nest pas une doctrine, ce nest pas une théorie : cest une personne avec qui je chemine, et comme toute personne elle reste un mystère : plus je la connais, plus jai envie de laimer, et plus je laime plus jai envie de la connaître. Et plus jaborde ce mystère et plus il est insondable, plus en même temps il se révèle à moi. Cest le paradoxe de la rencontre.

Zenit : Quels types de repères apportez-vous aux jeunes pour les aider dans leur discernement ?

P. Buttet : Lun des repères déterminants est le réalisme profond car je crois que lon vit dans un monde virtuel, idéaliste, où les gens sont enfermés dans leur tête et dans leurs rêves, dans des projets souvent irréalisables ou utopiques, dans des souvenirs blessés du passé. Mais comment revenir à un réalisme non pas seulement à laujourdhui, qui est capital, car cest à partir du présent que je bâtis mon avenir et que jassume mon passé, mais à un réalisme anthropologique ? Cest-à-dire, quelle est la vision de la personne humaine, du monde ? Et là je crois quune clef de formation est absolument indispensable pour avoir une approche profondément réaliste dabord humaine, ensuite philosophique puis théologique.

Il y a des docteurs ou des professeurs pour aborder cela. Cest du réalisme basic expérimental, mais que lon a tellement oublié face à toutes les idéologies et toutes les caricatures de lhomme que lon peut nous donner aujourdhui. Lautre chose indispensable cest lhumilité, lhumilité de se laisser enseigner. Ce cœur d’écoute dont il est question dans lEcriture sainte. Je crois que cest une attitude essentielle.

Zenit : Un nombre croissant de personnes se tournent vers les psychologues pour tenter de faire face à des situations difficiles sur le plan familial, sur le plan du travail, etc.. Le coaching est également très à la mode. Il y a donc des spécialistes qui s’intéressent à ce ‘mal d’âme’ comme ils disent. Croyez-vous au bénéfice d’expériences cliniques ? Vous y intéressez-vous ?

P. Buttet : Tout ce qui est humain nous intéresse. Il faut bien comprendre lhomme dans ses différentes dimensions : physique, corporelle, psychologique, affective, émotionnelle et spirituelle. Il va falloir aborder les trois dimensions sans les séparer, en les distinguant, mais pour mieux les unir, avec lintelligence et la volonté situées au sommet de tout et qui doivent être les critères déterminants. Je pense que des demandes comme celles-ci peuvent aider, mais dans la mesure où il existe une anthropologie réaliste derrière, et ça cest peut-être la plus grande difficulté dans ces démarches qui sont certainement sincères et honnêtes, mais qui manquent assez régulièrement dune vision objective de la personne humaine. Une vision qui ne soit pas subjective ou idéologique, mais qui permette simplement de remettre lhomme debout, de reconstruire l’être humain dans son unité profonde et dans son intériorité. Il y a probablement des dérives réductionnistes de la personne humaine à une seule dimension.

Plusieurs dimensions de la personne humaine réapparaissent et je crois quaujourdhui on assiste à une redécouverte, y compris dans le milieux de la psychologie, à la nécessité dun au-delà de la psychologie. La psychanalyse a été beaucoup critiquée. Ce sont des réductions de l’être humain à la seule psychologie. Et le grand danger cest justement de réduire !

Lune des confusions qui me paraît importante aujourdhui est la confusion entre la santé et le salut. Les personnes en mal d’être, en mal de vivre un état qui résulte souvent dun mal penser cherchent désespérément la santé, mais en fait cest plus profond, cest celle du salut et cet ordre somato-psycho-spirituel de l’être humain qui doit être retrouvé avec ce qui ordonne tout, cest-à-dire la vie spirituelle. Je côtoie des coach qui me disent limportance quils ont dans la vie des personnes, mais je remarque quil y a comme une démission de la liberté chez certains, quils se remettent entièrement dans les mains dautres personnes. Ce nest pas le but officiel du coaching mais cest parfois lattitude psychologique que lon voit. Or, la grande question est finalement : Comment amener la personne à une grande maturité humaine authentique, à une liberté intérieure authentique ?

La Fraternité Eucharistein, dont le père Nicolas Buttet est le fondateur, a été reconnue officiellement dans l’Eglise catholique et érigée en Association publique de fidèles en juin 2003. Elle offre à des jeunes la possibilité de vivre une année sabbatique de réflexion, de service et de prière, après leur formation professionnelle ou leur maturité. Elle accueille aussi de nombreux jeunes ayant été confrontés à des problèmes de drogue, d’alcool ou de dépression, pour un temps de reconstruction personnelle.
Le père Buttet est également l’inspirateur du projet de l’Institut
Philanthropos
, institut européen d’études anthropologiques, à Bourguillon, en Suisse.

Record de ventes de l’exhortation de Benoît XVI « Sacrement de l’amour »

22 mars, 2007

du site Zenith: 

Record de ventes de l’exhortation de Benoît XVI « Sacrement de l’amour »

ROME, Mercredi 21 mars 2007 (ZENIT.org) Le deuxième grand document de Benoît XVI, son exhortaiton apostolique post-synodale « Sacrement de lamour », publiée mardi 13 mars est dores et déjà un succès de libairie, indique la Librairie éditrice vaticane (LEV, cf. www.vatican.va, et diffusione@lev.va ).

Plus de 220.000 exemplaires ont déjà été vendus en quelques jours, indique l’éditeur.

« Sacramentum caritatis » est le 19e volume de la collection « Magistère de Benoît XVI » et il est disponible au prix de 2 euro.

Le pape, explique l’éditeur, « a voulu redire une fois encore limportance de la célébration eucharistique en tant que source et sommet de la vie et de la misison de lEglise ».

C’était là en effet le thème du synode doctobre 2005, convoqué par Jean-Paul II pour clore lannée de lEucharistie, et confirmé et mené à bien par Benoît XVI.

« Benoît XVI, souligne le communiqué, exhorte tout le peuple des fidèles à approfondir la relation entre le Mystère eucharistique, laction liturgique et le nouveau culte spirituel découlant d elEucharistie, en tant que sacrement de la charité ».

merci, mes amis français

22 mars, 2007

chers amis Français suis en train de s’apercevoir que je suis en train d’apprendre la patience, avec beaucoup de fatigue parce que je ne nous l’ai pas naturellement et je suis impatient, je suis en train de l’apprendre de vous, de ce qui écrivez sur le Blog, aussi de ce qui n’écrivez pas, merci d’une romaine rapide et trop souvent intransigeant, merci 

commentaire à l’évangile du jour – 22.3.07

22 mars, 2007

Saint Aphraate (?-vers 345), moine et évêque à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 822)

« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi »

Moïse a été persécuté, comme Jésus a été persécuté. On le dissimula à sa naissance pour qu’il ne soit pas tué par ses persécuteurs ; Jésus, on le fit fuir en Égypte à sa naissance, pour qu’Hérode, son persécuteur, ne le tue pas. Au jour où naquit Moïse, on noyait les petits enfants dans le fleuve ; à la naissance de Jésus, on tua les petits enfants de Bethléem et des alentours. A Moïse, Dieu dit : « Ils sont morts, les gens qui en veulent à ta vie » (Ex 4,19), et l’ange dit à Joseph en Égypte : « Lève-toi, prends le petit et va-t-en au pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en veulent à la vie de l’enfant » (Mt 2,20). Moïse fit sortir son peuple de la servitude de Pharaon ; Jésus sauva tous les peuples de la servitude de Satan… Quand Moïse immola l’agneau, les premiers-nés des Égyptiens furent tués ; Jésus devint l’agneau véritable quand on le crucifia… Moïse fit descendre la manne pour son peuple ; Jésus donna son corps aux peuples. Moïse adoucit les eaux amères par le bois ; Jésus adoucit notre amertume en étant crucifié sur le bois. Moïse fit descendre la Loi pour le peuple ; Jésus donna des Testaments aux peuples. Moïse vainquit les Amalécites en étendant les mains ; Jésus vainquit Satan par le signe de la croix.

Moïse fit sortir l’eau de la pierre pour le peuple ; Jésus envoya Simon Pierre porter son enseignement chez les peuples. Moïse ôtait le voile de son visage pour parler avec Dieu ; Jésus ôta le voile qui était sur le visage des peuples, pour qu’ils entendent et reçoivent son enseignement (2Co 3,16). Moïse imposa la main aux anciens et ils reçurent le sacerdoce ; Jésus imposa la main à ses apôtres et ils reçurent l’Esprit saint. Moïse monta sur la montagne et il y mourut ; Jésus monta aux cieux et s’assit à la droite de son Père.