Béatification de Jean-Paul II : Guérison d’une religieuse française

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Béatification de Jean-Paul II : Guérison d’une religieuse française

Fin du procès « sur le miracle »

ROME, Mardi 20 mars 2007 (ZENIT.org) Le miracle dû à lintercession de Jean-Paul II, après sa mort, et qui ouvrira la porte à sa béatification, concerne bien une religieuse française atteinte auparavant de la maladie de Parkinson, comme nous lavions annoncé (cf. Zenit du 31 janvier 2006).

Un communiqué du postulateur de la cause de béatification et canonisation de Jean-Paul II, Mons. Slawomir Oder a confirmé mardi matin cette nouvelle quil avait alors évoquée comme une possibilité.

Rappelons quun autre miracle sera nécessaire, après sa béatification pour la canonisation.

Procès « sur le miracle »
Le postulateur annonce que le proc
ès sur le miracle présumé post-mortem, « Super Miro » se conclura vendredi prochain 23 mars, et quelques précisions pourraient être données à cette occasion sur le cas par l’évêque local chargé de lenquê
te.

Et à ce propos le postulateur confiait déjà il y a plus dun an : « Je suis ému, disait-il, en pensant que c’était la même maladie qui a détruit le Saint-Père et qui empêchait cette pauvre sœur de faire son travail (…). Pour moi, cest un autre signe de la créativité de Dieu ».

Il sagirait, avait alors précisé le postulateur, dune religieuse « relativement jeune » travaillant au service « de nouveaux-nés » et la guérison serait advenue en octobre 2005.

Le postulateur avait évoqué lan dernier lexistence de trois autres miracles, dAmérique du Sud, des États-Unis, et de Chine.

Réputation de sainteté
Mons. Oder a pr
écisé que « le matériel rassemblé par le tribunal sera remis à la congrégation pour les Causes des saints »
.

« Il sagit, précisait-il, des déclarations des témoins proposés par le postulateur et des témoins cités doffice par le tribunal lui-même. On transmettra en outre à la congrégation les documents liés au rapport de la commission historique ».

« Les témoignages spontanés que lon a fait parvenir au bureau du postulateur seront utiles pour vérifier la réputation de sainteté’ qui, avec la vie et lexercice héroïque des vertus, constituent lobjet de lenquête diocésaine », a précisé le postulateur.

« Ces témoignages contiennent surtout, ajoutait-il, des opinions sur la sainteté du candidat ou concernent les grâces que les personnes considèrent avoir reçues par lintercession du serviteur de Dieu. Il sagit de différentes grâces matérielles et spirituelles ».

Pour ce qui est de la date éventuelle de la béatification, Mons. Oder dit être dans lincapacité de donner une date de clôture du procès qui souvrira ensuite au Vatican, précisant que ce nest dailleurs pas de sa compétence.

Mais, souligne-t-il, ce temps dattente est précieux et doit être utilisé pour mieux connaître « la vie, lenseignement et la spiritualité » de Jean-Paul II.

Les « voix contraires »
Pour ce qui est de l
existence de la « voix contraire » dans le procès, Mons. Oder souligne quil sagit dun « fait évangélique »
.

« Jésus, explique-t-il, a dit, Heureux serez vous lorsque lon dira toute sorte de mal contre vous…’. On ne doit pas s’étonner de lexistence de voix qui ne se situent pas dans la ligne de lopinion qui prévaut à propos de la sainteté du Serviteur de Dieu. La figure du pape est riche. Il a été présent dans la vie de lEglise et dans lhistoire pendant longtemps. Les réactions différentes des personnes vis-à-vis de lui sont donc compréhensibles ».

Mons. Oder rappelle que « dans son édit, le cardinal vicaire a appelé tous ceux que cela intéresse à porter à la connaissance de la Postulation le matériel concernant le procès ».

« Le Délégué épiscopal qui a effectué lenquête a pris en considération la possibilité de convoquer doffice les personnes qui expriment des doutes sur le procès », a encore précisé Mons. Oder.

Un acte juridique public
Rappelons que la session de cl
ôture de lenquête diocésaine sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu Jean-Paul II aura en effet lieu publiquement en la cathédrale du pape, la basilique Saint-Jean du Latran, lundi 2 avril, à midi. Cest un acte « strictement juridique » mais public, et qui se déroulera dans un climat de prière, après la célébration de l
office de sexte.

Cest en cette même basilique quavait eu lieu louverture de la cause, le 28 juin 2005, à moins de trois mois de la mort de Jean-Paul II, grâce à la dispense accordée par Benoît XVI dès le 13 mai 2005.

Le cardinal vicaire du pape pour Rome, Camillo Ruini a invité les catholiques du diocèse de Rome à participer à la session de clôture et surtout « à participer à la messe de requiem du souverain pontife Jean-Paul II » que Benoît XVI présidera en la basilique vaticane laprès-midi même de ce 2 avril, à 17 h 30.

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