France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina
du site Zenith:
2007-03-15
France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina
Et au Collège Saint-Basile de Paris
ROME, Jeudi 15 mars 2007 (ZENIT.org) – L’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe s’est rendu, le 8 mars, au Centre œcuménique Istina (www.istina.fr) et au Collège Saint-Basile (www.saintbasile.org) de Paris, indique un communiqué de ces deux institutions.
L’évêque Athanase est assistant de l’archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, représentant de l’Eglise orthodoxe de Grèce auprès de l’Union européenne et membre de la Commission internationale de dialogue théologique catholique-orthodoxe.L’évêque Athanase a présidé dans la chapelle du Centre Istina une prière d’action de grâce, animée par les séminaristes orthodoxes accueillis par le Centre. Une réception en son honneur a suivi l’office, en présence de nombreux hôtes catholiques et orthodoxes, dont l’archevêque orthodoxe russe, Innocent de Chersonè
se.
L’évêque Athanase s’est félicité de la récente création, le 14 janvier 2007, au sein du Centre Istina, du Collège Saint-Basile.Le Collège Saint-Basile, héritier du « Séminaire russe Saint-Basile » fondé par les Dominicains en 1923, a pour vocation d’accueillir des séminaristes orthodoxes de diverses juridictions qui poursuivent à Paris des études supérieures de sciences religieuses tout en faisant connaissance avec le christianisme occidental. Les offices qu’ils célèbrent quotidiennement dans la chapelle du Centre donnent également aux chrétiens occidentaux la possibilité de mieux connaître l’
Orient.
Dans son discours de remerciement, l’évêque Athanase a rappelé qu’il avait fait une partie de ses études à Rome, où il était accueilli au Russicum, et a souligné l’importance d’un lieu comme le Collège Saint-Basile « non seulement pour la formation des futurs acteurs du dialogue œcuménique, mais pour la rencontre interorthodoxe elle-même ».Le « Collège Saint-Basile » est né officiellement le 14 janvier à Paris, une initiative lancée par le Centre Istina en septembre 2006 (www.dominicains.info
).
Le Centre d’études Istina est aujourd’hui dirigé par le Père Hyacinthe Destivelle, dominicain, ancien prieur du couvent dominicain de Saint-Pétersbourg et spécialiste de l’Église russe, enseignant à l’Institut catholique de Paris et membre du Comité mixte catholique-orthodoxe.Le Centre poursuit ses activités œcuméniques traditionnelles (accueil de chercheurs, organisation de colloques, de voyages, expertise, édition d’une revue) tout en réfléchissant à de nouvelles manières de promouvoir l’unité
.
Pour l’inauguration du collège (cf. Zenit du 23 janvier 2007), en la chapelle du Centre Istina, l’archevêque du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale, Mgr Innocent de Chersonèse, a présidé la Divine liturgie en présence du cardinal Roger Etchegaray, Vice-doyen du collège cardinalice, et président émérite du conseil pontifical « Justice et Paix », de Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique en France, de Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO.C’était la fête liturgique de Saint Basile, un saint commun aux chrétiens d’Orient et d’Occident, commémoré
le 14 janvier chez les orthodoxes, et le 1er janvier selon le calendrier julien.
L’archevêque Innocent de Chersonèse a vu dans cette inauguration un moment « historique » « pour les relations entre catholiques et orthodoxes ». Il a souligné combien « la formation d’une nouvelle génération de théologiens est importante pour le dialogue entre les Eglises ».Au nom du Patriarcat de Moscou, l’archevêque russe a remercié l’Eglise catholique de son aide, et particulièrement le Centre Istina, dont le rôle a été important pour les chrétiens de Russie à l’époque de la persécution sovié
tique.
Le cardinal Etchegaray a pour sa part rappelé les récents progrès des relations entre catholiques et orthodoxes. « La création du Collège Saint-Basile est un événement et une promesse », a-t-il déclaré en soulignant également l’enjeu de la formation des futurs prêtres pour le progrès des relations œcuméniques, « pour un Orient et un Occident qui ne cessent de s’appeler mutuellement ».
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