Archive pour le 16 mars, 2007

je voudrais vous raconter de ce soir

16 mars, 2007

j’ai écrit même titre di Blog (du livre) ancre en allemand pour rendre honneur à le Pape ; je voudrais vous raconter de ce soir : je suis allée à la messe à 19 heures et, donc je suis tournée peu fait, ai été contente, l’Église était assez plein et était très tranquille, silencieuse, j’ai été contente et ai senti que les Seigneur était avec nous ; dans ceux-ci derniers temps, il semble que les amis, les personnes chères, m’ont été enlevées : qui est mort, qui est parti pour beaucoup d’ans, autres faits, de achève un Père franciscain âgé, très âgé, mais très fort dans les Seigneur que je connaissais donner environ vingt ans on a tombé malade de tumeur maligne, peut-être quelque an de vie nous l’a devant date l’âge, mais en attente l’appel du Seigneur, il a été professeur universitaire de théologie morale, était journaliste à l’Observateur Romain, a été, lorsque déjà tant de choses ne pouvait faire plus il a été pénitencier à la Basilique franciscaine de Saint Antoine, voisin ma maison ; la dernière y tourne que je l’ai vue ère beaucoup fatigue, il y avait , toutefois, autour de lui des personnes qui lui demandaient l’aumône , mais cette famille religieuse est vraiment pauvre, à lui quelqu’un lui donnait 5,10, 20,30, même 50 euro et lui il les donnait à quel il demandait, une femme… peut-être… un jour insistait beaucoup, lorsque je suis entrée dans l’ Église m’a dit, plus ou moins :  » je ne nous la fais pas sont fatigue n’ai pas de l’argent et je ne sais pas que le dire, que je fais? » je l’ai pris bras dessus et je lui ai dit sortons, je l’ai fait sortir de l’Église et je l’ai accompagnée à la porte de l’entrée du Couvent et je ne l’ai pas laissé jusqu’à que je n’ai pas vu un moine que devant nous qu’il l’aurait accompagné dans sa chambre ; j’en parlé au passé, mais il est vivant et est vivant dans les Seigneur, un moine il m’a dit que fait des projets pour quelque chose que je n’ai pas arrive, suis sûr qu’il réussira à faire de bien de toute façon, jusqu’à lorsque il ira en ciel et même après ; 

beaucoup de personnes m’ont laissé, mais, maintenant, je pense que Dieu veut une foi majeure de moi, une charité plus grande, et il me semble que la fatigue je fais, est vraiment comme dit Papa Benoît : « Dieu nous est proche » – « Gott ist uns nah ». (Gott= Dieu ; ist=est ; uns=nous ; nah=voisin » 

Entrer dans l’espérance sans nous laisser fasciner par le mal

16 mars, 2007

du site:

http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=1789

Entrer dans l’espérance sans nous laisser fasciner par le mal

P. Jacky Marsaux, Séminaire Saint-Sulpice, Issy-les-MoulineauxEx 3, 115 – Ps 102 – 1 Co 10, 112 – Lc 13, 1-9

, p. 35-36.

Dans le récit que nous venons d’entendre, Jésus combat une croyance qui n’a pas totalement disparu aujourd’hui : les massacres et les catastrophes seraient une punition divine. De fait, l’homme n’aime pas rester sans explication devant l’inconnu et surtout devant les manifestations du mal. Pourquoi la mort par violence ou par accident ? Pourquoi la mort frappe-t-elle certains et pas d’autres ? Dans le cas présent, des Galiléens sont massacrés pendant qu’ils offraient un sacrifice. Un raisonnement simpliste consiste à dire : le massacre est une punition alors, s’ils sont punis, c’est qu’ils ont beaucoup péché. En première réponse, on pourrait dire : heureusement que Dieu ne punit pas immédiatement tous les pécheurs ! L’Évangile n’ose pas lancer une telle repartie mais il parvient à une idée voisine avec la parabole du vigneron implorant la patience de son maître. Tous les hommes sont pécheurs et ne donnent pas les fruits attendus. Mais le figuier, avec de nouveaux soins, devrait donner du fruit à l’avenir. Du même coup, cette parabole nous aidera à interpréter les deux faits divers un peu choquants. La Parole de Dieu nous d

éroute parce qu’elle vient d’ailleurs

Reconnaissons-le : l’Évangile est parfois déroutant et nous sommes tentés, comme les interlocuteurs de Jésus, de nous en sortir par quelques-unes de nos inventions pour l’expliquer à notre façon. Le mal nous révolte et nous cherchons des explications. Or nous avons à recevoir, à travers des événements étranges, précisément un message étranger. « Ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme » (1 Co 2, 9), voilà ce que Dieu nous fait connaître progressivement. Le Christ n’est pas venu pour exprimer des évidences ou même une simple sagesse du monde mais il est venu pour annoncer le Royaume de Dieu. Une réalité nouvelle déjà présente au milieu de nous mais qui dépasse tellement ce que nous pourrions imaginer. Si souvent, la Parole de Dieu nous déroute et c’est très bien ainsi. Aujourd’hui, accueillons la Parole qui nous advient par l’épisode de Moïse à l’Horeb, la montagne de Dieu. Une rencontre d

écisive qui ouvre un chemin de libération

Dans un paysage familier, Moïse aperçoit un phénomène étrange : un buisson qui brûle sans se consumer. Rappelons brièvement le contexte : les Hébreux sont en Égypte où ils subissent de mauvais traitements. Un jour, Moïse réagit par la violence et tue un Égyptien qui rouait de coups l’un de ses frères hébreux. Le fait étant connu, Moïse s’enfuit, seul, au pays de Madian. C’est alors que le Seigneur s’adresse à lui par le signe du buisson qui brûle sans se consumer. Moïse accepte de faire un détour, il accepte de changer de chemin. Il s’était conduit selon ses propres idées par un acte de violence puis par la fuite loin de son peuple. Alors le Seigneur se révèle à lui comme celui qui prend soin de son peuple parce qu’il en connaît les souffrances : « Je suis descendu pour délivrer mon peuple de la main des Égyptiens et le faire monter de cette terre vers une terre spacieuse et fertile, vers une terre ruisselant de lait et de miel, vers le pays de Canaan. » (première lecture.) Désormais, Moïse est envoyé vers Pharaon, vers celui que, précisément, il cherchait à fuir. Il devient, bien malgré lui, l’envoyé de Dieu auprès de son peuple. Moïse alors n’agit plus selon ses idées mais selon la foi. La foi est vraie lorsqu’elle provoque ce changement de vie qui s’appelle

« conversion ». La foi se vérifie lorsque l’homme ajuste sa vie à la présence du Seigneur. La lettre aux Hébreux souligne par ces mots la grandeur de Moïse : « Par la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la fureur du roi : comme s’il voyait l’Invisible, il tint ferme. » (He 11, 27.) La foi est bien cette capacité à suivre le chemin indiqué par le Seigneur. Moïse connaît ses faiblesses et aussi les dangers qui peuvent le menacer, lui et tout le peuple. Mais la rencontre avec celui qui déclare « Je suis celui qui suis » produit un changement profond, un véritable retournement. Il en est de même pour nous chrétiens : en ce temps de carême, le Seigneur nous fait signe, il nous attire à lui pour que nous puissions le rencontrer en vérité et que notre vie en soit transformée. Ce changement opère une libération profonde. Il est figuré par l’épisode historique de la libération du peuple esclave en Égypte.

Une libération toujours en marche La sortie d’

Égypte reste une figure déterminante de la foi chrétienne. Saint Paul en rappelle l’actualité auprès de fidèles négligents : « Nos ancêtres ont tous été sous la protection de la colonne de nuée, et tous ils ont passé la mer Rouge. » (deuxième lecture.) La colonne de nuée est signe de la présence divine, de la présence du Seigneur qui libère son peuple et l’achemine d’étape en étape vers une terre nouvelle. Cette histoire ancienne est relue comme une annonce des sacrements de l’Église : « Tous, ils ont été pour ainsi dire baptisés en Moïse, dans la nuée et la mer. » On peut reconnaître là une figure du baptême qui est une plongée dans l’Esprit Saint et dans l’eau. Cette plongée crée des êtres nouveaux qui bénéficient d’une même nourriture spirituelle et d’une même source spirituelle. « Ils buvaient à un rocher qui les accompagnait, et ce rocher, c’était déjà le Christ. » Saint Paul parle de l’eucharistie au moyen d’une figure qui peut nous sembler étrange. Tout comme, au désert, le rocher que Moïse frappa laissa jaillir une eau abondante (voir Ex 17, 6), de même, sur la croix, du côté du Christ transpercé sortit une boisson spirituelle, l’eucharistie. Ce don extraordinaire sollicite de notre part une réponse convenable, c’est-à-dire une vie qui plaise au Seigneur. Par l’eucharistie, nous avons bien davantage qu’un signe comme le buisson ardent : c’est le Seigneur lui-même qui vient vivre en nous. Il serait grave de mépriser la présence divine. C’est pourtant ce qui est arrivé au désert lorsque certains se sont révoltés contre Dieu et ont été exterminés. Saint Paul indique ce fait comme un avertissement pour nous.

Invités à nous convertir aujourd’hui Des Galil

éens massacrés et des personnes écrasées par la chute d’une tour : Jésus n’entre pas dans la discussion sur le pourquoi de ces malheurs mais il invite ses auditeurs à reconnaître dans ces événements déroutants un signe et un avertissement. Un signe de la fragilité de l’existence humaine. Les victimes ne sont pas davantage coupables de péchés que les autres. Leur mort brutale doit nous rappeler nos propres limites. Nos jours sont comptés et, pour cette raison, il ne faut pas remettre à plus tard notre conversion. Un avertissement nous est lancé : demain, il sera peut-être trop tard. « C’est aujourd’hui le moment favorable, c’est aujourd’hui le jour du salut » (2 Co 6, 2) si nous revenons au Seigneur de tout notre cœur. Lui-même fait tout son possible pour que nous portions vraiment du fruit. Il nous aime d’un amour qui insiste et se met en peine pour notre bien. L’Évangile d’aujourd’hui n’apporte pas de réponse à nos « pourquoi ? » ou à nos révoltes contre le mal. Ce n’est pas son objectif. Le mal reste une énigme. Il risque toujours de nous fasciner au point de nous plonger dans une sorte de désespoir car il est le plus souvent insensé. Moïse ne s’est pas enfermé dans le cercle des explications possibles au malheur qui frappait son peuple. Sa vie a changé lorsqu’il a détourné son regard de l’Égypte qu’il fuyait pour s’attacher fermement à l’Invisible qui se manifesta dans le buisson ardent. Il a quitté le « lieu de la méchanceté » (Origène) pour s’attacher au Dieu vivant. De même, notre vie est changée lorsque nous nous détournons du mal sous toutes ses formes pour suivre résolument la voie de notre Sauveur. En effet, le Christ n’est pas venu pour expliquer le mal mais pour nous en libérer. À quoi bon expliquer le mal si nous en sommes toujours accablés et parfois écrasés ? Le Seigneur se révèle à nous comme celui qui vient nous en libérer et nous conduire pas à pas vers le monde nouveau. La Terre promise est devant nous, toute proche. Nos pères dans la foi, Moïse notamment, nous en montrent le chemin. Voilà ce qui vient aujourd’hui donner un nouvel élan à notre carême. Il est temps d’entrer vraiment dans l’espérance que le Seigneur nous offre.

L’EXEMPLE des JUSTES

16 mars, 2007

Du site du Journal italien « Avvenire » : 

L’EXEMPLE des JUSTES 

l’amour pousse à agir mais la simple générosité ne suffit toute seule pas. Ainsi il enseignait à un des hommes que dans le siècle passé a témoigné avec majeur courage l’attention à dernier « Moi, adopté de Raoul Follereau je poursuis son école de charité » l’actualité de l’ « apôtre de lépreux » dans les mots d’Andrè Récipon son fils adoptif et héritier spirituel de Laura Badaracchi 

 

Raoul Follereau il le choisit en 1968 comme son fils spirituel. Et à trente ans des mortes de son « père adoptif » Andrè Récipon, de classe 1925, il a laissé dans les mains de son fils Michel l’Association française « Raoul Follereau » de Paris, pendant qu’il continue à promouvoir en Europe et Afrique l’Union internationale des associations Raoul Follereau, présent même en Italie. « Follereau – il explique – a été un des plus grands oratoires de son temps. Ère doué d’un talent phénoménal et savait auto convaincre ceux qu’ils venaient à écouter. Il n’aimait pas qu’il se définissait ainsi ; il disait : « Je ne suis pas l’apôtre des lépreux, je ne suis pas que leur porte-parole, leur haut-parleur pour faire connaître leur souffrance »". Que les a transmises à niveau spirituel ? « Surtout, la compréhension de la charité : la charité n’est pas l’aumône, est l’amour de Dieu et de nos frères. Cet amour des autres on ne doit pas seulement exprimer à des mots, mais avec les actions : « Amères il est agir », il répétait, et ajoutait : « En ne pouvant pas être juste, nous sommes simplement bon ». Quand Follereau a-t-il décidé « de l’adopter », en n’ayant eu des fils ? « À l’instant de mes fiançailles. Je ne connaissais pas encore Raoul ; je l’avais senti parler cinq ans d’abord à Lion et il m’avait enthousiasmé. Mon grand-Père Michel Rameaud avait garanti le secrétariat de l’oeuvre de 1940 à 1943 ; après ses mortes, de 1943 à 1945, elle avait été sa fille, mon fiancé, qui portait la poste à Follereau dans sa cachette à Vénissieux. Il y avait donc entre eux beaucoup plus qu’amitié : une affection immense, née dans ces heures difficiles et dangereuses vécues ensemble. Le vendredi saint de 1947 je me cachais derrière Jane- Mary pour la laisser entrer ; je crois que lorsque Raoul vit ainsi tant de bonheur dans yeux de mon fiancé, il m’adopta même. Mais officiellement passées le 14 février 1968, lorsque il me déclara devant le notaire son fils spirituel, le sien héritier, en me donnant la charge de continuer son oeuvre « . Sa vie a été marquée de l’engagement pour les autres. Combien et comme la foi a-t-il joué un rôle dans son choix ? « Follereau s’est battu toute sa vie contre toutes le lèpre. Le lépreux ère le symbole d’exclu, à refuser parce que frappé d’une maladie à l’époque incurable, aujourd’hui parce qu’inoccupée ou étranger. À partir de 1947 (j’avais 22 ans), ai combattu la même bataille. Mais sans la foi, cette bataille ne serait pas qu’altruisme, pendant qu’avec la foi il s’élève et devient « caritatif », c’est-à-dire plein de amour ». Auprès des malades et aux pauvres a-t-il rencontré des témoins de l’Évangile, souvent cachés et peu remarques le grand public ? « J’ai rencontré naturellement des témoins connus, comme les abbé Pierre en 1958 et Mère Teresa en 1973. Mais en 1996 j’ai porté à Rome de l’Asie et de l’Afrique une centaine religieuse, religieuse et laïque totalement méconnue – pourtant ils avaient déjà passé cinquante ans de leur vie au service des lépreux – pour de présenter de le Pape, que les eux a entretenus pour plus qu’et a maintenant embrassé un à un « . « Il n’y a pas paix sans justice, et il n’y a pas justice sans pardonne », affirmait Jean Paul II dans le Message pour la Journée mondiale de la paix 2002. Dans quelle mode ces mots se sont réalisés dans sa vie ? « Nous avons beaucoup aidé les Liban dans les derniers vingt ans. Entre ceux qui ils ont bénéficié de notre aide il y a monsignor Mansour Labaky, vicaire épiscopal de la diocèse maronite de Beirut, qui a écrit une réflexion intitulée « la paix à travers pardonne ». Dans le teste exprime, très mieux de ce que je saurais me faire, cette vérité : il n’y aura jamais paix sans pardonne « . 

France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina

16 mars, 2007

du site Zenith: 

2007-03-15

France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina

Et au Collège Saint-Basile de Paris

ROME, Jeudi 15 mars 2007 (ZENIT.org) L’évêque orthodoxe grec Athanase dAchaïe sest rendu, le 8 mars, au Centre œcuménique Istina (www.istina.fr) et au Collège Saint-Basile (www.saintbasile.org) de Paris, indique un communiqué de ces deux institutions.

L’évêque Athanase est assistant de larchevêque dAthènes et de toute la Grèce, représentant de lEglise orthodoxe de Grèce auprès de lUnion européenne et membre de la Commission internationale de dialogue théologique catholique-orthodoxe.L’évêque Athanase a présidé dans la chapelle du Centre Istina une prière d’action de grâce, animée par les séminaristes orthodoxes accueillis par le Centre. Une réception en son honneur a suivi l’office, en présence de nombreux hôtes catholiques et orthodoxes, dont larchevêque orthodoxe russe, Innocent de Chersonè

se.

L’évêque Athanase sest félicité de la récente création, le 14 janvier 2007, au sein du Centre Istina, du Collège Saint-Basile.Le Collège Saint-Basile, héritier du « Séminaire russe Saint-Basile » fondé par les Dominicains en 1923, a pour vocation daccueillir des séminaristes orthodoxes de diverses juridictions qui poursuivent à Paris des études supérieures de sciences religieuses tout en faisant connaissance avec le christianisme occidental. Les offices quils célèbrent quotidiennement dans la chapelle du Centre donnent également aux chrétiens occidentaux la possibilité de mieux connaître l

Orient.

Dans son discours de remerciement, l’évêque Athanase a rappelé quil avait fait une partie de ses études à Rome, où il était accueilli au Russicum, et a souligné limportance dun lieu comme le Collège Saint-Basile « non seulement pour la formation des futurs acteurs du dialogue œcuménique, mais pour la rencontre interorthodoxe elle-même ».Le « Collège Saint-Basile » est né officiellement le 14 janvier à Paris, une initiative lancée par le Centre Istina en septembre 2006 (www.dominicains.info

).

Le Centre d’études Istina est aujourdhui dirigé par le Père Hyacinthe Destivelle, dominicain, ancien prieur du couvent dominicain de Saint-Pétersbourg et spécialiste de l’Église russe, enseignant à lInstitut catholique de Paris et membre du Comité mixte catholique-orthodoxe.Le Centre poursuit ses activités œcuméniques traditionnelles (accueil de chercheurs, organisation de colloques, de voyages, expertise, édition dune revue) tout en réfléchissant à de nouvelles manières de promouvoir lunité

.

Pour linauguration du collège (cf. Zenit du 23 janvier 2007), en la chapelle du Centre Istina, larchevêque du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale, Mgr Innocent de Chersonèse, a présidé la Divine liturgie en présence du cardinal Roger Etchegaray, Vice-doyen du collège cardinalice, et président émérite du conseil pontifical « Justice et Paix », de Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique en France, de Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à lUNESCO.C’était la fête liturgique de Saint Basile, un saint commun aux chrétiens dOrient et dOccident, commémoré

le 14 janvier chez les orthodoxes, et le 1er janvier selon le calendrier julien.

Larchevêque Innocent de Chersonèse a vu dans cette inauguration un moment « historique » « pour les relations entre catholiques et orthodoxes ». Il a souligné combien « la formation dune nouvelle génération de théologiens est importante pour le dialogue entre les Eglises ».Au nom du Patriarcat de Moscou, larchevêque russe a remercié lEglise catholique de son aide, et particulièrement le Centre Istina, dont le rôle a été important pour les chrétiens de Russie à l’époque de la persécution sovié

tique.

Le cardinal Etchegaray a pour sa part rappelé les récents progrès des relations entre catholiques et orthodoxes. « La création du Collège Saint-Basile est un événement et une promesse », a-t-il déclaré en soulignant également lenjeu de la formation des futurs prêtres pour le progrès des relations œcuméniques, « pour un Orient et un Occident qui ne cessent de sappeler mutuellement ».

poesie de ce nuit pour Pape Benoît – h.1,05

16 mars, 2007

Je te prie pour ce Benoît, Que tu connais et aimes et soignes, 

tu sais sa fatigue et son douleur, tu sais qu’il ramasse les moutons, 

celles perdues de ta maison, et offre de nouveau le pain, 

ce que tu as nous offert, et nous avons perdu, 

en ai perdu le bouquet,  l’odeur, la douceur, 

il offre de nouveau cette harmonie, 

ce doux chanter, que nous, enfants en toi 

à toi chantions, et avons perdu, sais que l’aimé Benoît, 

nous offre de nouveau le chante, ce des enfants, confiant, et serein, 

et le sourire ;

Gabriella 

commentaire à l’évangile du jour – 16.3.07

16 mars, 2007

du site EAQ:

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Grandes Règles monastiques, Q 1-2 (trad. Eds Maredsous 1969, p. 48s)

Les deux commandements de l’amour

Question : Nous vous prions d’abord de nous dire si les commandements de Dieu se suivent dans un certain ordre. Y a-t-il un premier, un deuxième, un troisième et ainsi de suite ?…

Réponse : Le Seigneur en personne a déterminé l’ordre à garder dans ses commandements. Le premier et le plus grand est celui qui regarde la charité envers Dieu, et le second, qui lui est semblable, ou plutôt en est l’accomplissement et la conséquence, concerne l’amour du prochain…

Question : Parlez-nous d’abord de l’amour de Dieu. Il est entendu qu’il faut aimer Dieu, mais comment faut-il l’aimer ?…

Réponse : L’amour envers Dieu ne s’enseigne pas. Personne ne nous a appris à jouir de la lumière ni à tenir à la vie par-dessus tout ; personne non plus ne nous a enseigné à aimer ceux qui nous ont mis au monde ou nous ont élevés. De la même façon, ou plutôt à plus forte raison, ce n’est pas un enseignement extérieur qui nous apprend à aimer Dieu. Dans la nature même de l’être vivant — je veux dire de l’homme — est déposé une sorte de germe qui contient en lui le principe de cette aptitude à aimer. C’est à l’école des commandements de Dieu qu’il appartient de recueillir ce germe, de le cultiver diligemment, de le nourrir avec soin, et de le porter à son épanouissement moyennant la grâce divine. J’approuve votre zèle, il est indispensable au but…

Il faut savoir que cette vertu de charité est une, mais qu’en puissance elle embrasse tous les commandements : « Car celui qui m’aime, dit le Seigneur, accomplit mes commandements » (Jn 14,23), et encore : « Dans ces deux commandements sont contenus toute la loi et les prophètes » (Mt 22,40).