Archive pour le 11 mars, 2007

L’évangéliste Luc et son animal symbolique

11 mars, 2007

un article pour se rappeller de Luc, du site: 

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2007/clb_070309.html

L’évangéliste Luc et son animal symbolique

Jai entrepris une recherche sur saint Luc, dont lanimal symbolique est tantôt le taureau (voir Ap, Éz) et tantôt le bœuf, voire même le veau… Quen est-il exactement du tétramorphe dans lhistoire et dans l’évolution de liconographie chrétienne au cours des âges? Est-ce une question de mots dans les différentes traductions ou a-t-on vu se produire à un moment donné une sorte de « castration » de lanimal symbolique qui était probablement dorigine mésopotamienne? (Jean-René) Les évangélistes nont aucun animal symbolique dans la Bible. Il sagit là dune interprétation chrétienne extra-biblique. Ce quil y a dans les apocalypses bibliques, ce sont des visions dans lesquelles Dieu est servi par quatre vivants, ou animaux : un bœuf, un aigle, un lion et un homme (Éz 1,5-10 ; Ap 4,6-8). Dans le texte d’Ézékiel, le parallèle avec les serviteurs des divinités mésopotamiennes quon pourrait rapprocher des « kerubim » de la Bible, paraît évident. En effet, on a retrouvé plusieurs représentations de ces êtres étranges à tête humaine, corps de lion, pattes de taureau et ailes daigle. Ces êtres représentent ce quon considérait de plus noble dans la création, de plus fort, de plus sage et de plus agile. Ils semble que ces êtres fantastiques gardaient les seuils des palais et des temples. Ézékiel en fait des serviteurs du seul Dieu, attelés à son char divin. Dans le livre de lApocalypse, ces quatre vivants, qui reprennent ceux d’Ézékiel, semblent les quatre anges qui président au gouvernement du monde physique. Leurs yeux symbolisent la science divine et sa providence. Voilà ce quil y a dans la Bible. Quant au taureau, cest évidemment la meilleure traduction puisque cest lanimal qui évoque le mieux la force, voire la virilité (voir le « veau » dor dans Ex 32 ou les corridas en Espagne). Traduire le mot par « bœuf » nest pas mauvais, mais le mot « veau » est à éviter parce quil transmet mal le concept. À ce sujet, il nest pas question de « castration ». Un veau nest pas un taureau castré! cest un jeune taureau, point.

Puisque ces êtres fantastiques sont quatre, comme les évangélistes, ils sont associés depuis saint Irénée de Lyon (mort vers 202). Il y a peut-être un caractère personnel à chaque évangéliste qui a joué (Matthieu = homme ; Marc = lion ; Luc = bœuf ; Jean = aigle), mais il faudrait voir jusquoù cela est vrai. Dans les églises, on a aimé les représenter sculpté dans la chaire, où on annonce l’évangile. En conclusion, il faut bien distinguer le niveau biblique (vision d’Ézékiel reprise dans lApocalypse) du niveau de la tradition chrétienne. Maintenant, lorigine de ces vivants est peut-être mésopotamienne, mais ça ne change absolument rien à la question de linterprétation chrétienne qui lignorait. Ce qui importe, ce nest pas lorigine dun concept, mais lusage quon en fait ou le sens quon lui donne.

L’évangéliste Luc et son animal symbolique dans Approfondissement 43346_FORM_A

du site:

http://www.culturacampania2.rai.it/site/it-IT/Patrimonio_Culturale/Chiese/Scheda/Opere_Principali/opere/capua_basilica sant

L’Angelus de ce matin – dimanche 11.3.07

11 mars, 2007

du site:

http://www.korazym.org/news1.asp?Id=21911

Nous rapportons de suivi teste intégral des mots du Saint Père avant récite de l’Angelus 

Chers frères et soeurs ! La page de l’Évangile de Luc, qui vient proclame dans celle-ci troisième Dimanche de Carême, report le commente de Jésus à deux faits de chronique. Le premier : la révolte de quelques Galiléens, qui avait été réprimée de Pilat dans le sang ; la seconde : l’effondrement d’une tour à Jérusalem qui avait causé dix-huit victimes. Deux événements tragiques bien différents : l’un causé de l’homme, de l’autre accidentel. Selon la mentalité du temps, les gens étaient portées à penser que le malheur s’était abattu sur les victimes à motive de quelques unes de leurs graves fautes. Jésus par contre dit : « Croyez-vous que ces Galiléens étaient plus de pécheurs que tous les Galiléens ?… Ou que cette dix-huit étaient plus coupable que tous les habitants de Jérusalem? » (Lc 13,2.4). Et dans tous les deux les cas conclut : « Non, je vous dis, mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous dans la même mode » (13,3.5). Voilà, donc, le point auquel Jésus veut porter ses auditeurs : la nécessité de la conversion. Elle ne la propose pas en termes de moralistes, mais plutôt réalistes, comme l’unique répondue adéquate à des événement qui mettent en crise les certitudes humaines. Face à certains malheurs – Il avertit – esclaves ne pas décharger la faute sur les victimes. Vraie sagesse est plus plutôt se laisser interpeller de la précarité de l’existence et assumer une attitude de responsabilité : faire de la pénitence et améliorer notre vie. Celle-ci est sagesse, celle-ci l’est répondue efficace au mal, à chaque niveau, interpersonnel, social et international. Christ invite à répondre au mal avant tout avec un sérieux examen de conscience et avec l’engagement à purifier sa vie. Autrement – il dit – nous périrons, périrons tous dans la même mode. En effets, les personnes et les sociétés qui vivent sans jamais se mettre en discussion ont comme unique le destine final la ruine. La conversion, par contre, aussi en ne préservant pas des problèmes et des malheurs, permet de les affronter en « mode » divergée. D’abord il aide à prévenir le mal, en désamorçant certaines ses menaces. Et, en tout cas, il permet de vaincre le mal avec bien, si pas toujours sur le plan des faits – qui parfois sont indépendants de notre volonté – certainement sur celui spirituel. En synthèse : la conversion vainc le mal dans sa racine qui est le dommage, même si pas toujours il peut en éviter les conséquences. Nous prions Marie très sainte, qui nous accompagne et il nous soutient dans l’itinéraire de carême, pour qu’aides chaque chrétien à redécouvrir la grandeur, disaient la beauté de la conversion. Nous aides à comprendre que faire de la pénitence et corriger sa conduite il n’est pas simple moralisme, mais la efficace pour changer en mieux soi mêmes et le sociétés. Il l’exprime très bien une heureuse sentence : Allumer une allumette vaut plus que maudire l’obscurité. 

LETTRE DU BENOÎT XVI À S.E. CARD. G.BIFFI EN CONCLUSION DES EXERCICES SPIRITUELS

11 mars, 2007

du site Vatican: 

LETTRE DU PAPE BENOÎT XVI
À S.E. CARD. GIACOMO BIFFI
EN CONCLUSION DES EXERCICES SPIRITUELS
DE LA CURIE ROMAINE 

A mon Vénéré Frère
Monsieur le Cardinal
Giacomo BIFFI
Archevêque émérite de Bologne 

Vénéré Frère, alors que les Exercices spirituels touchent à leur terme d’heureuse manière, je désire à travers ce Message vous faire part de ma cordiale reconnaissance et de ma vive satisfaction pour le service que vous m’avez rendu, ainsi qu’à mes collaborateurs de la Curie romaine, en nous guidant grâce à vos méditations stimulantes. Avec une richesse et une profondeur de pensée qui nous sont bien connues, vous nous avez incités à tourner notre esprit et notre cœur vers « les réalités d’en haut » (Col 3, 1-2), comme l’indiquait le thème – d’inspiration paulinienne – de ces journées de prière et de réflexion. A partir de deux invitations liturgiques qui, pour ainsi dire, marquent le début du chemin quadragésimal: « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » – « Rappelle-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière », vous nous avez aidés à méditer sur la domination du Christ sur l’univers et sur l’histoire, sur sa Passion bienheureuse, sur le mystère de l’Eglise et sur l’Eucharistie, ainsi que sur la relation de ces Réalités surnaturelles avec le monde. Pour compléter et étayer les réflexions théologiques et spirituelles de chaque jour, vous nous avez savamment présenté plusieurs figures de « témoins » qui, de diverses manières et avec des styles différents, ont orienté et soutenu notre itinéraire vers le Christ, plénitude de vie pour chaque personne et pour l’univers tout entier. Cher Monsieur le Cardinal, comment vous remercier pour un don aussi précieux? Seul le Seigneur saura et pourra dignement vous récompenser. Pour ma part et, j’en suis certain, également de la part de ceux qui ont bénéficié des méditations que vous nous avez adressées, nous voulons vous assurer d’un souvenir fervent dans la prière pour vous-même et pour les intentions qui vous tiennent le plus à cœur. Et pour que ce lien de prière soit plus valable et efficace, je le confie à l’intercession céleste de la Très Sainte Vierge Marie. « Que l’âme de Marie soit en chacun »: telle est la belle exhortation que, faisant écho à saint Ambroise, vous avez placée au sommet des Exercices spirituels, et que je voudrais à mon tour, Vénéré frère, vous adresser comme un vœu sincère, alors que de tout cœur, je vous renouvelle ma Bénédiction apostolique, en l’étendant à ceux qui vous sont chers.  Du Vatican, le 3 mars 2007.  

commentaire – Troisième dimanche de Carême – 11.3.07

11 mars, 2007

Saint Cyprien (v.200-258), évêque de Carthage et martyr
Du bienfait de la patience, 3-5 ; PL 4, 624-625 (trad. Orval)

Imiter la patience de DieuQuelle grande patience que celle de Dieu !… Il fait naître le jour et se lever la lumière du soleil à la fois sur les bons et sur les méchants (Mt 5,45) ; il arrose la terre de ses pluies, et personne n’est exclu de ses bienfaits, si bien que l’eau est accordée indistinctement aux justes et aux injustes. Nous le voyons agir avec une égale patience envers les coupables et les innocents, les fidèles et les impies, ceux qui rendent grâce et les ingrats. Pour eux tous, les temps obéissent aux ordres de Dieu, les éléments se mettent à leur service, les vents soufflent, les sources jaillissent, les moissons croissent en abondance, le raisin mûrit, les arbres regorgent de fruits, les forêts verdissent et les prés se couvrent de fleurs… Bien qu’il ait le pouvoir de la vengeance, il préfère patienter longtemps et il attend et diffère avec bonté pour que, s’il était possible, la malice s’atténue avec le temps et que l’homme…se tourne enfin vers Dieu, selon ce qu’il nous dit lui-même en ces termes : « Je ne veux pas la mort de celui qui meurt, mais plutôt qu’il revienne à moi et vive » (Éz 33,11). Et encore : « Revenez à moi, revenez au Seigneur votre Dieu, car il est miséricordieux, bon, patient et très compatissant » (Jl 2,13)…

Or Jésus nous dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48). Par ces paroles il nous montre que, fils de Dieu et régénérés par une naissance céleste, nous atteignons le sommet de la perfection lorsque la patience de Dieu le Père demeure en nous et que la ressemblance divine, perdue par le péché d’Adam, se manifeste et brille dans nos actes. Quelle gloire de ressembler à Dieu, quel grand bonheur que d’avoir cette vertu digne des louanges divines !