Archive pour le 2 mars, 2007

XVIII. ORIGINE DU CHEMIN DE LA CROIX

2 mars, 2007

 presentation brèf de la « Emmerich « , il suit sur le site:

http://perso.orange.fr/francis.guillaume/a_c_emmerich.tm

Anne Catherine Emmerich, ou Anne catherine Emmerick, a été religieuse Augustine du couvent d’Agnetenberg à Dulmen en Westphalie et est décédée en 1824. L’héroïcité de ses vertus a été reconnue par décret en date du 24 avril 2001 par la Congrégation Romaine pour la cause des Saints du Vatican et elle a été béatifiée le 3 octobre 2004 par sa Sainteté Jean-Paul II. Ses méditations et visions ont fait l’objet du livre…. 

le texte mystique choisi, du site:

http://www.livres-mystiques.com/partietextes/CatherineEm/LaPassion/18origin.html

XVIII. ORIGINE DU CHEMIN DE LA CROIX

Pendant tout ce débat, la mère de Jésus, Madeleine et. Jean s’étaient tenus dans un coin du forum, regardant et écoutant avec une douleur profonde. Lorsque Jésus fut mené à Hérode, Jean conduisit la sainte Vierge et Madeleine sur tout le chemin qu’avait suivi Jésus. Ils revinrent ainsi chez Caiphe, chez Anne, dans Ophel, à Gethsémani, dans le jardin des Oliviers ; et dans tous les endroits où le Sauveur était tombé, où il avait souffert, ils s’arrêtaient en silence, pleuraient et souffraient avec lui. La sainte Vierge se prosterna plus d’une fois, et baisa la terre aux places où son fils était tombé. Madeleine se tordait les mains, et Jean pleurait, les consolait, les relevait, les conduisait plus loin. Ce fut là le commencement du saint chemin de la Croix et des honneurs rendus à la Passion de Jésus, avant même qu’elle ne fût accomplie. Ce fut dans la plus sainte fleur de l’humanité, dans la mère virginale du Fils de l’homme, que commença la méditation de l’Eglise sur les douleurs de son rédempteur. Dès ce moment, quand il n’était encore qu’à la moitié de sa voie douloureuse, la mère pleine de grâce arrosait de ses pleurs et révérait les traces des pas de son fils et de son Dieu. O quelle compassion ! Avec quelle force le glaive tranchant et perçant ne s’enfonça-t-il pas dans son coeur ! Elle, dont le corps bienheureux l’avait porté, dont le sein bienheureux l’avait allaité, cette bienheureuse qui avait entendu réellement et substantiellement le Verbe de Dieu, Dieu lui-même dès le commencement, qui l’avait conçu et gardé neuf mois sous son coeur plein de grâce, qui l’avait porté et senti vivre en elle avant que les hommes ne reçussent de lui la bénédiction, la doctrine et le salut, partageait toutes les souffrances de Jésus, y compris son violent désir de racheter les hommes par ses douleurs et sa mort. C’est ainsi que la Vierge pure et sans tâche inaugura pour l’Eglise le Chemin de la Croix, pour y ramasser à toutes les places, comme des pierres précieuses, les inépuisables mérites de Jésus-Christ, pour les cueillir comme des fleurs sur la route, et les offrir à son Père céleste pour ceux qui ont la foi. Tout ce qu’il y a jamais eu, et tout ce qu’il y aura jamais de saint dans l’humanité, tous ceux qui ont soupiré après la rédemption, tous ceux qui ont jamais célébré avec une compassion respectueuse l’amour et les souffrances du Sauveur, faisaient ce chemin avec Marie, s’affligeaient, priaient, s’offraient en sacrifice dans le coeur de la mère de Jésus qui est aussi une tendre Mère pour tous ses frères réunis par la foi dans le sein de l’Eglise.

Madeleine était comme hors d’elle-même à force de douleur. Elle avait un immense et saint amour pour Jésus ; mais lorsqu’elle aurait voulu verser son âme à ses pieds, comme l’huile de nard sur sa tête, un horrible abîme s’ouvrait entre elle et son bien-aimé. Son repentir et sa reconnaissance étaient sans bornes, et quand elle voulait élever vers lui son coeur, comme le parfum de l’encens, elle voyait Jésus maltraite, conduit à la mort à cause de ses fautes dont il s’était chargé. Alors ces fautes pour lesquelles Jésus avait tant à souffrir, la pénétraient d’horreur ; elle se précipitait dans l’abîme du repentir, sans pouvoir l’épuiser ni le combler ; elle se sentait de nouveau entraînée par son amour vers son Seigneur et Maître. et elle le voyait livré aux plus horribles traitements. Ainsi son âme était cruellement déchirée et ballottée entre l’amour, le repentir, la reconnaissance, l’aspect de l’ingratitude de son peuple, et tous ces sentiments s’exprimaient dans sa démarche, dans ses paroles, dans ses mouvements.Jean aimait et souffrait. Il conduisait pour la première rois la Mère de son Maître et de son Dieu, qui l’aimait aussi et souffrait aussi pour lui, sur ces traces du chemin de la Croix où l’Eglise devait la suivre, et l’avenir lui apparaissait.

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via Crucis al Colosseo – anno 2005 – meditazioni di Joseph Ratzinger – Papa Benedetto

« Nous avions sous les yeux la ville de Jérusalem », par Mgr Vingt-Trois

2 mars, 2007

du site Zenith: 

2007-03-01

« Nous avions sous les yeux la ville de Jérusalem », par Mgr Vingt-Trois

Homélie en l’église Sainte-Anne de Jérusalem

ROME, Jeudi 1er mars 2007 (ZENIT.org) – « Ce matin nous avions sous les yeux la ville de Jérusalem » : Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé cette homélie mercredi 14 février 2007, à Jérusalem, en l’église Sainte-Anne, lors du Pèlerinage-découverte en Terre Sainte (cf. http://catholique-paris.cef.fr et Zenit des 18 et 20 février 2007).

Homélie de Mgr Vingt-Trois

Ce matin nous avions sous les yeux la ville de Jérusalem, cet après-midi au Kotel, plus tard au Saint-Sépulcre, comment ne serions-nous pas saisis non seulement par la beauté toute particulière de cette ville, mais surtout par le sens qu’elle revêt dans l’histoire de la foi. Comment ne serions-nous pas saisis d’interrogation et de tristesse en voyant que cette ville qui est appelée à devenir la mère de toutes les nations, et à partir de laquelle la Bonne Nouvelle est partie pour toutes les nations, cette ville dont chacun pourra dire qu’ « en elle tout homme est né », soit en même temps la mère qui voit la division se perpétuer ? Comment pouvons-nous comprendre ce mystère qui traverse non seulement la terre sur laquelle nous sommes, la Terre Sainte, mais qui traverse toute l’histoire de la révélation depuis Abraham jusqu’à nos jours ? Quel est ce mystère d’iniquité qui traverse le peuple de Dieu, jusque dans sa foi, pour qu’il ne puisse pas éviter de devenir un peuple divisé ? Quel est ce mystère qui traverse la liberté des croyants pour que leur amour de Dieu et le respect de la Loi ne produise pas l’unité et la paix auxquelles on s’attend ? Cette question n’est pas seulement la question de Jérusalem, c’est notre question à nous disciples du Christ, habités de l’Esprit d’amour et d’unité et cependant divisés. C’est à nous qu’est posée la question puisque, sur le tombeau même de Jésus, on prie successivement et non pas conjointement. Cet Esprit que Dieu par Jésus a répandu dans le cœur de ses apôtres pour leur faire comprendre la vérité toute entière, nous l’implorons pour qu’il nous fasse comprendre mieux en quoi nous avons manqué à l’amour de Dieu, en quoi nous manquons à l’amour de Dieu. Que devrions-nous changer dans notre vie, dans chacune de nos existences, dans chacune de nos journées, pour que l’Esprit d’amour soit vraiment à l’œuvre en nous, pour que nous devenions des artisans de paix, pour qu’à travers nous l’appel à la réconciliation devienne crédible parce que nous aurons d’abord accueilli la réconciliation dans notre vie et que nous serons remis dans l’unité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Prions donc le Seigneur pour qu’il répande en nous son Esprit d’unité et de paix et qu’il fasse de nous les témoins de cet Esprit.

+ André Vingt-Trois
Archevêque de Paris

Un pèlerinage de la croix dans les universités pour préparer une rencontre avec Benoît XVI

2 mars, 2007

du Zenith:

2007-03-01

Un pèlerinage de la croix dans les universités pour préparer une rencontre avec Benoît XVI

Avec les étudiants d’Europe et d’Asie

ROME, Jeudi 1er mars 2007 (ZENIT.org) – La croix des jeunes est portée en pèlerinage dans les universités pontificales romaines en préparation de la Ve Journée européenne des universitaires, et, ce 1er mars, à l’université pontificale salésienne pour la fête en l’honneur de Don Bosco, avec la participation du cardinal Zen, indique l’agence vaticane Fides.

Depuis le 21 février la croix visite en effet les sièges des universités pontificales romaines. La « Peregrinatio Crucis » est l’un des moments les plus significatifs du carême pour les étudiants des athénées pontificaux romains, en préparation à la rencontre avec le pape Benoît XVI, pour la Ve Journée européenne des universitaires, le 10 mars 2007 (cf. Zenit du 27 février).

Le thème de la journée de cette année est, rappelons-le : « La charité intellectuelle, voie pour une nouvelle coopération Europe-Asie », et reprend un thème du discours du pape au Corps Diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le 8 janvier dernier (cf. Zenit du 8 janvier).

Benoît XVI y faisait remarquer que l’Asie est caractérisée « par une population très nombreuse et par un grand développement économique ». Dans cet immense territoire, les communautés chrétiennes « sont petites mais vivantes » et « désirent légitimement pouvoir vivre et agir dans un climat de liberté religieuse ». Les reconnaître, ajoutait le pape, « est en même temps un droit naturel et une condition qui leur permettra de contribuer au progrès matériel et spirituel de la société, et d’être un élément de cohésion et de concorde ».

C’est donc dans l’esprit de ces paroles que les étudiants universitaires se réuniront autour de Benoît XVI dans la salle Paul VI au Vatican, pour la veillée mariale et la prière du chapelet, en lien par satellite avec les jeunes universitaires de Prague, Calcutta, Hong Kong, Bologne, Cracovie, Turin, Manchester, Manille, Coimbra, Tirana et Islamabad.

Actuellement à mi-chemin de sa « Peregrinatio », la croix est arrivée à l’Université pontificale salésienne ce jeudi 1er mars, à l’occasion de la fête que la communauté académique que l’UPS consacre à Don Bosco.

Avant la concélébration eucharistique présidée par le cardinal salésien Joseph Zen, évêque d’Hong Kong, a eu lieu un séminaire sur le thème : « Le système préventif de Don Bosco entre l’histoire et les défis d’aujourd’hui », avec des interventions du Pr. Carlo Nanni, du Pr. Aldo Giraudo et du cardinal Joseph Zen lui-même, qui a parlé de l’éducation préventive en Chine.

Le 10 mars, le cardinal Zen présidera la prière des jeunes chinois en liaison par satellite depuis Hong Kong, et il aura la possibilité d’être présent aussi à l’une des étapes du pèlerinage de la croix entre les communautés académiques pontificales romaines.

bonne nuit

2 mars, 2007

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Black-throated,

du site: http://www.sawmillriveraudubon.org/Trinidad/

commentaire à l’évangile du jour – 2.3.07

2 mars, 2007

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l’Église
Catéchèse baptismale 1,5 (trad. Eds. Soleil levant, p. 46 rev.)

Le carême : « temps favorable » de la confession et du pardon avant d’approcher de l’autel du Seigneur

C’est actuellement le temps de la confession. Confesse tes fautes de parole et d’action, celles de la nuit et celles du jour. Confesse-les dans ce « temps favorable », et au « jour du salut » (Is 49,8;2Co 6,2); reçois le trésor céleste… Quitte le présent et crois en l’avenir. Tu as parcouru tant d’années sans arrêter tes vains travaux d’ici-bas, et tu ne peux pas arrêter quarante jours pour t’occuper de ta propre fin ? « Arrêtez-vous et sachez que moi je suis Dieu », dit l’Écriture (Ps 45,11). Renonce aux flots de paroles inutiles, ne médis pas, n’écoute pas non plus le médisant, mais sois plutôt prêt à prier. Montre dans l’ascèse la ferveur de ton coeur ; purifie ce réceptacle pour recevoir une grâce plus abondante. Car la rémission des péchés est donnée également à tous, mais la participation à l’Esprit Saint est accordée selon la mesure de la foi de chacun. Si tu te donnes peu de mal, tu recueilles peu ; si tu travailles beaucoup, grande sera ta récompense. C’est toi-même qui es en jeu ; veille à ton intérêt.

Si tu as un grief contre quelqu’un, pardonne-lui. Tu viens recevoir le pardon de tes fautes, il s’impose que toi aussi tu pardonnes au pécheur, car de quel front diras-tu au Seigneur : « Enlève-moi mes nombreux péchés », si toi-même tu n’as même pas pardonné à ton compagnon de service ses quelques torts à ton égard ? (cf Mt 18,23s)