Archive pour février, 2007

Nous voici en Carême

21 février, 2007

du site:

http://www.evangile-et-peinture.org/index.php?op=editoRECONNAÎTRE

LA NOUVEAUTE

Nous voici en Carême ! Qu’est-ce à dire ? Laissons-nous guider par les textes que nous propose la liturgie de cette année C. Le Mercredi des cendres et Joël 2 nous inscrivent dans une finalité bien claire : « Parole du Seigneur : Revenez à moi de tout votre coeur ». Et puis dimanche après dimanche, nous sommes pris dans les étapes de ces retrouvailles. Moïse qui nous montre que le préalable à toute rencontre, c’est la reconnaissance : « Et voici maintenant que j’apporte les prémices des produits du sol que tu m’as donné » (Dt 26,10). La deuxième étape, c’est comme Abraham, accueillir la promesse de fécondité : « Vois quelle descendance tu auras ! » (Gn 15,5). La troisième, c’est comme Moïse, faire un détour, s’approcher du buisson qui ne se consume pas pour voir cet extraordinaire, y rencontrer « JE SUIS », et y recevoir une mission (Ex 3,1…15). La quatrième, c’est goûter à la réalisation des promesses de Dieu, comme les fils d’Israël entrés en terre promise et mangeant non plus la manne mais le produit de la terre (Jos 5,10-12). La cinquième, c’est assister avec Isaïe à la naissance d’un monde nouveau : « Il germe : ne le voyez-vous pas ? » (Is 43,19). Vivre ce carême avec les yeux des patriarches et des prophètes de l’Ancien Testament, c’est rentrer dans une histoire, celle de tout un peuple en attente, celle du désir d’accueillir un sauveur, l’envoyé de Dieu : le Messie. Ce sera alors durant la Semaine Sainte, avec Jésus prendre l’échelle de la croix, et chanter avec saint Paul l’hymne à la charité, l’hymne à l’Amour en chair et en os. Oui, la véritable nouveauté, c’est de reconnaître que nous ne savons pas aimer et que Jésus, Dieu le Verbe, est venu habiter nos mots et nos gestes humains pour leur redonner l’amplitude de l’Amour.

Puissions-nous, en ce Carême, dimanche après dimanche entrer dans le silence de la promesse de Dieu et de sa reconnaissance, et jour après jour, découvrir, avec Jésus, comment aimer !

La Fraternité Evangile & Peinture

Nous voici en Carême dans Approfondissement 2007_careme

du site:

http://www.evangile-et-peinture.org/index.php?op=edito

Saint Léon le Grand:Les exercices du carême : « Déchirez vos coeurs et non vos vêtements ; revenez au Seigneur votre Dieu » (Jl 2,13)

21 février, 2007

 du site EAQ: 

Saint Léon le Grand (? – vers 461), pape et docteur de l’Église
10ème homélie pour le carême (trad. bréviaire ; SC 49 rev)

Les exercices du carême : « Déchirez vos coeurs et non vos vêtements ; revenez au Seigneur votre Dieu » (Jl 2,13)

Le Seigneur a dit : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt 9,13). Il n’est donc permis à aucun chrétien de haïr qui que ce soit, car personne n’est sauvé autrement que grâce au pardon des péchés… Que le peuple de Dieu soit donc saint, et qu’il soit bon : saint pour se détourner de ce qui est défendu, bon pour accomplir ce qui est commandé. C’est une grande chose, certes, d’avoir une foi droite et une doctrine sainte ; il est très louable de réprimer la gloutonnerie, d’avoir une douceur et une chasteté irréprochable, mais toutes ces vertus ne sont rien sans la charité…

Mes bien-aimés, tous les temps conviennent pour réaliser ce bien de la charité, mais le carême nous y invite plus spécialement. Ceux qui désirent accueillir la Pâque du Seigneur avec la sainteté de l’esprit et du corps doivent s’efforcer avant tout d’acquérir ce don qui contient l’essentiel des vertus et qui « couvre la multitude des péchés » (1P 4,8). C’est pourquoi, au moment de célébrer le mystère qui surpasse tous les autres, celui par lequel le sang de Jésus Christ a effacé nos fautes, préparons en premier lieu les sacrifices de la miséricorde. Ce que la bonté de Dieu nous a accordé, accordons-le à ceux qui ont péché contre nous. Que les injustices soient jetées dans l’oubli, que les fautes n’entraînent pas le châtiment, et que tous ceux qui nous ont offensés ne craignent plus d’être payés de retour…

Chacun doit bien savoir qu’il est lui même pécheur et, pour recevoir lui-même le pardon, il doit se réjouir d’avoir trouvé quelqu’un à qui pardonner. Ainsi, lorsque nous dirons, selon l’enseignement du Seigneur : « Pardonne-nous nos offenses comme nous avons nous-mêmes pardonné à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12), nous pouvons être sûrs que nous obtiendrons la miséricorde de Dieu.

Carême 2007: la lettre d’amour de Benoît XVI

20 février, 2007

y-il-a un « Pages » sur le message du Pape pour Carême,  ceci du site: 

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=121716&fr=y

Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France  Carême 2007: la lettre d’amour de Benoît XVI
Pourquoi défend-il inlassablement la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme? C’est ce qu’il explique dans son message de préparation à Pâques. Il y écrit que « l’eros fait partie du cœur même de Dieu » et donc…par Sandro Magister

ROME, 20 février 2007 – Demain, mercredi des Cendres, commence le Carême pour l’Eglise catholique de rite romain. Et Benoît XVI en marquera le début par une procession pénitentielle sur la colline de l’Aventin, par une messe célébrée en la basilique Sainte-Sabine et par le rite de l’imposition des cendres.Comme il en est depuis plus de trente ans, le pape a aussi adressé un message aux fidèles en ce début de Carême, pour les guider dans la préparation à Pâques. Jusqu’à maintenant, les messages de début de Carême – y compris celui de l’an dernier – ont porté sur le devoir de charité, pour remédier aux nombreuses souffrances des hommes: la pauvreté, la faim, la maladie, la persécution, l’exil.

Cette année, Benoît XVI a rompu cette tradition: dans le message de début de Carême, il a invité avant tout à contempler Jésus sur la croix.

Il en donne lui-même l’explication: seul Jésus sur la croix révèle pleinement l’amour de Dieu aux hommes.

Un amour qui est agapè et eros réunis. En quelques passages très intenses, Benoît XVI revient sur cette prodigieuse « essence du christianisme » qu’il avait déjà placée au centre de son encyclique « Deus caritas est ».

L’agapè et l’eros de Dieu se répandent sur les hommes par le sang et l’eau qui jaillissent du côté transpercé de Jésus, symboles du baptême et de l’eucharistie. Mais celui qui reçoit cet amour – poursuit le pape – doit à son tour « le redonner à son prochain, surtout à celui qui souffre le plus et qui est dans le besoin ».

Comme dans l’encyclique « Deus caritas est », ce que Benoît XVI a mis au centre de ce message de début de Carême, c’est donc l’amour, dans sa plénitude vertigineuse, divine et humaine.

Il l’a justement fait alors qu’il constate à quel point l’amour, dans la culture actuelle est « un mot tellement abîmé, usé, employé mal à propos ».

Il l’a justement fait alors qu’en Italie, en Europe et dans le monde, il voit se légaliser et se banaliser des formes « faibles » d’unions qui portent atteinte à cet amour « extrêmement fort » qui fait d’un homme et d’une femme un « seul corps » dans la famille.

Il l’a justement fait alors que certains intellectuels catholiques de renom – tels que la ministre Rosy Bindi et l’historien Pietro Scoppola en Italie – accusent l’Eglise de « parler du Pacs [la loi sur les unions de fait hétérosexuelles et homosexuelles] plus que du mystère du Christ mort et ressuscité ».

Ce message de début de Carême permet de comprendre en définitive les raisons véritables et profondes qui expliquent pourquoi Benoît XVI insiste si inlassablement, en toute occasion, pour défendre la famille comme « ordonnance divine » (« Gaudium et Spes », 48), c’est-à-dire établie non pas par la volonté de l’homme mais par ce Dieu qui est amour.

Voici le texte intégral du message pour le Carême 2007: 

les principaux défis auxquels l’Amérique latine est aujourd’hui confrontée, selon le pape Benoît XVI.

20 février, 2007

du site Zenith:

ROME, Lundi 19 février 2007 (ZENIT.org) –

 Reconnaissance de la liberté religieuse, sécularisation croissante, prosélytisme des sectes, législation contraire à la famille, migrations, éducation, formation de l’opinion publique : ce sont là les principaux défis auxquels l’Amérique latine est aujourd’hui confrontée, selon le pape Benoît XVI.

Ces défis seront au centre de la réflexion de
la Ve Conférence générale de l’épiscopat de l’Amérique latine et des Caraïbes, qui se déroulera à Aparecida, au Brésil du 13 au 31 mai, et qui sera inaugurée par le pape, le 13 mai.

Afin de préparer cette Ve Conférence, les représentants pontificaux des pays d’Amérique latine se sont réunis au Vatican pour une rencontre de deux jours convoquée par le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone. Ils ont été reçus parle pape Benoît XVI samedi matin.

Dans son discours, le pape a rappelé que l’Amérique latine est elle aussi de plus en plus « conditionnée par les effets de la mondialisation ». Il a ajouté que l’Eglise, comme « signe et instrument d’unité pour tout le genre humain », « apporte la contribution qui lui est propre, c’est-à-dire celle de l’Evangile ».

« Elle souhaite que dans les pays latino-américains où les Chartes constitutionnelles se limitent à ‘accorder’ la liberté de croyance et de culte, mais ne ‘reconnaissent’ pas encore la liberté religieuse, on puisse définir au plus tôt les relations réciproques fondées sur les principes d’autonomie et de saine et respectueuse collaboration », a affirmé le pape.

Benoît XVI a rappelé le rôle fondamental que joue l’Eglise en Amérique latine.

« L’Eglise catholique est l’institution qui jouit du plus grand crédit auprès des populations latino-américaines. Elle est active dans la vie des peuples, estimée en vertu du travail qu’elle accomplit dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la solidarité à l’égard des personnes dans le besoin. L’aide aux pauvres et la lutte contre la pauvreté sont et demeurent une priorité fondamentale dans la vie des Eglises en Amérique latine. L’Eglise est également active dans les interventions de médiation qui lui sont souvent demandées à l’occasion de conflits internes », a-t-il précisé.

Le pape a par ailleurs évoqué « le prosélytisme des sectes » et « l’influence croissante du sécularisme hédoniste post-moderne ».

« Face aux défis du moment historique actuel, nos communautés sont appelées à renforcer leur adhésion au Christ pour témoigner d’une foi mûre et pleine de joie », a affirmé le pape.

Benoît XVI a souligné les « potentialités immenses » de l’Amérique latine, avec notamment « la croissance des vocations sacerdotales et religieuses », un « immense potentiel missionnaire et évangélisateur offert par les jeunes, qui constituent plus des deux tiers de la population ».

« Une attention prioritaire doit être accordée à la famille, qui montre des signes de faiblesse sous les pressions de lobbies capables d’influencer de façon négative les processus législatifs, a ajouté le pape. Les divorces et les unions libres sont en augmentation, tandis que l’adultère est considéré avec une tolérance injustifiable. Il faut répéter que le mariage et la famille trouvent leur fondement dans le noyau le plus intime de la vérité sur l’homme et sur son destin ; ce n’est que sur le roc de l’amour conjugal, fidèle et stable, entre un homme et une femme, que peut s’édifier une communauté digne de l’être humain ».

Le pape a également cité le phénomène des migrations, « l’importance de l’école et l’attention aux valeurs et à la conscience, en vue de former des laïcs mûrs, capables d’offrir une contribution qualifiée à la vie sociale et civile ».

« Les mouvements ecclésiaux constituent certainement une ressource précieuse pour l’apostolat, mais il faut toujours les aider à demeurer fidèles à l’Evangile et à l’enseignement de l’Eglise, même lorsqu’ils œuvrent dans le domaine social et politique », a précisé le pape.

« En particulier, je ressens le devoir de répéter qu’il n’appartient pas aux ecclésiastiques de prendre la tête d’associations sociales ou politiques, mais à des laïcs mûrs et préparés professionnellement », a-t-il insisté. 

 

L’archevêque de Naples demande aux jeunes le courage de déposer les armes

20 février, 2007

du site Zenith: 

2007-02-19 

L’archevêque de Naples demande aux jeunes le courage de

déposer les armes 

Ces armes seront ensuite transformées en outils agricoles 

ROME, Lundi 19 février 2007 (ZENIT.org) – A l’occasion du carême, l’archevêque de Naples, le cardinal Crescenzio Sepe, demande un geste de courage aux jeunes de son diocèse : il leur demande de venir déposer les armes en leur possession, couteaux, lames, etc. dans les églises, aux pieds du Christ crucifié.

Le cardinal Sepe reconnaît que les jeunes vivent depuis longtemps dans « un climat de violence accrue », soumis à des pressions et des manipulations.

Dans sa « Lettre aux jeunes » (de tous milieux et de toutes conditions sociales), présentée il y a une semaine durant une conférence de presse, il s’adresse à eux comme un « père », « convaincu que seul le langage de l’amour peut aider à surmonter l’indifférence et la surdité ».

« Vous êtes une partie importante de ma grande Famille », leur a-t-il écrit, tout en faisant part de son inquiétude face à tous ces gens qui « cherchent à les conquérir en leur proposant un bonheur éphémère et insignifiant ».

« Que de morts masqués par des beautés inconsistantes ; que de promesses vides qui ne sont, à la fin, que des déceptions ; que de miel pour vous attirer ensuite dans le piège de l’apathie, de l’ennui, de la perte de confiance en vous »; « que de fausses libertés offertes gratuitement, qui ne serviront finalement qu’à emprisonner votre volonté, à l’enchaîner à cette soif du pouvoir et du succès à tout prix! », s’exclame le cardinal.

« Ces gens-là peuvent conquérir votre corps, voire même votre esprit, secouer avec force tout votre être, mais ils ne pourront jamais combler votre cœur, toujours à la recherche du Bien infini », et « c’est ce Bien-là que moi je vous offre, pour faire de vous des êtres libres dans
la Vérité », écrit-il.

Il précise que l’on a souvent la sensation que « la violence est la seule voie possible pour affirmer sa propre autonomie », que l’« on croit conquérir le respect des autres en leur inspirant de la crainte ». Chez certains jeunes s’est même répandue une mentalité de « tyrans », comme si la violence était la meilleure voie, la plus facile, pour faire son chemin, résoudre rapidement un conflit ou un litige, constate le cardinal Sepe

« Non, mes chers enfants, là n’est pas la bonne voie » ; « cette voie-là conduit à la destruction », anéantit toute espérance ; « beaucoup disent que vous êtes l’avenir, et c’est vrai, mais je crois qu’un avenir ne peut se bâtir, sans semer aujourd’hui, dans le sillon de chaque vie, le germe de la paix », affirme-t-il.

Etant donné qu’« une main ouverte est prête à donner et recevoir, et qu’une main fermée peut devenir un poing pour se rebeller et frapper », le cardinal Sepe écrit : « Ouvrez vos mains ! Soyez prêts à offrir ces précieux trésors que vous portez chacun en vous ! Accueillez avec confiance tout ce qui relève du bien et que l’on voudra vous offrir ! ».

« Ouvrez vos mains ! – insiste-t-il –. Laissez tomber ces couteaux qui ne servent qu’à répandre le sang, la mort et le deuil », « qui appellent à la vengeance, répondent à la haine par la haine », « qui coupent tous liens d’amitié, lacèrent les rapports, font verser tant de larmes et frappent votre dignité de jeune en plein cœur ».

« Ouvrez vos mains pour saluer, pour vous faire des amis, par soucis de solidarité », poursuit-il.

Le cardinal Sepe, en cette période de carême, demande particulièrement aux jeunes: « ‘ Sachez étaler’ votre courage » et « venez déposer les armes dans les églises, toutes ces armes qui renient la vie ; déposez au pied de l’autel du Christ vos couteaux, vos lames qui tuent l’espérance et éclaboussent votre jeunesse et votre dignité d’hommes ».

Toutes ces armes peuvent être déposées dans les paniers placés à cet effet dans les églises, aux pieds du Christ, crucifié, « Prince de
la Paix et notre Sauveur ».

Les couteaux « deviendront signes de vie », a-t-il annoncé, car ils seront détruits et transformés en outils pour cultiver la terre.

Ainsi se matérialisera ce que
la Parole de Dieu proclame : « Ils briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes ; on ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre » (Isaïe, 2,4).

Après avoir dirigé pendant cinq ans la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples au Vatican, le cardinal Sepe a entamé, en juillet dernier, son mandat pastoral à Naples, souhaitant être pour les napolitains l’« évêque de l’espérance ». Il a baisé le sol du quartier Scampia, un quartier dégradé de Naples, que les actes de vengeances perpétrés par divers clans de la camorra ont rendu tristement célèbres, faisant de nombreuses victimes.

En novembre dernier, dans le contexte de la vague d’homicides qui a secoué la ville, le cardinal a réclamé un engagement commun en faveur de l’éradication de cette violence dont les causes, a-t-il affirmé, doivent être examinées avec attention. 

 

commentaire de l’évangile du jour: 20.2.07

20 février, 2007

Saint Aphraate ( ?-vers 345), moine et évêque à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Les Exposés, n° 6 (trad. SC 349, p. 388)

Suivre le dernier de tous et le serviteur de tous

Mon ami, prenons la ressemblance de celui qui nous donne la vie. Alors qu’il était riche, il s’est appauvri lui-même. Alors qu’il était haut-placé, il a abaissé sa grandeur. Alors qu’il habitait les hauteurs, il n’a pas eu de lieu où s’appuyer la tête. Alors qu’il doit venir sur les nuées, il est monté sur un ânon pour entrer à Jérusalem. Alors qu’il est Dieu et fils de Dieu, il a porté la ressemblance de serviteur.

Lui qui est le repos de toutes les peines, il a été fatigué de la peine du chemin. Lui qui est la source qui étanche la soif, il a eu soif et il a demandé de l’eau à boire. Lui qui est la satiété qui rassasie notre faim, il a eu faim quand il jeûnait au désert pour être tenté. Lui qui est le veilleur qui ne dort pas, il s’est endormi et s’est couché dans la barque au milieu de la mer. Lui qui est servi dans la tente de son Père, il s’est laissé servir des mains des hommes. Lui qui est le médecin de tous les hommes malades, ses mains ont été percées par des clous. Lui dont la bouche énonçait de bonnes choses, on lui a donné du fiel à boire. Lui qui n’avait fait de mal ni nui à personne, il a été frappé de coups et il a supporté l’outrage. Lui qui fait vivre tous les morts, il s’est livré lui-même à la mort de la croix.

Notre Vivificateur lui-même a fait preuve de tout cet abaissement ; abaissons-nous nous-mêmes, mes amis.

(références bibliques : 2Co 8,9 ; Ph 2,6-8 ; Mt 8,20 ; Dn 7,13 ; Mt 26,64 ; Jn 12,14-15 ; Ph 2,7 ; Jn 4,6 ; Jn 6,7 ; Mt 4,2 ; Ps 121,4 ; Mt 8,24 ; Ps 49,4 ; Ps 69,22 ; Mt 27,34)

Avis: Je ne mets pas rien d’autre pour ce jour

19 février, 2007

Je ne mets pas rien d’autre pour ce jour parce que le discours du Pape Benoît c’est longe et dans le même temps vraiment belle et utile pour notre vie avec le Seigneur et nostre chemin vers Lui;

LE RENCONTRE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI AVEC LE SÉMINAIRE ROMAIN MAJEUR

19 février, 2007

sur le site Vatican il a été publié en italien le texte de l’entretien eu par le Saint-Père au Séminaire Romain, je l’ai traduit, avec différentes difficultés, il est un peu longe, mais il est vraiment beaucoup de beau:

VISITE AU SÉMINAIRE ROMAIN MAJEUR EN OCCASION DE
LA FÊTE DE MARIE DE
LA CONFIANCE  - 

LE RENCONTRE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI AVEC LE SEMINARISTE –SAMEDI, 17 FÉVRIER 2007  QUESTIONS DE SEMINARISTE ET  RÉPONSES DU SAINT PÈRE :

GREGORPAOLO STANO : DIOCÈSE DE ORIA – de an (1° PHILOSOPHIE) 

Sainteté, les nôtre est le premier des deux ans dédiés au décernement, pendant lequel nous sommes engagés à scruter dans le profond notre personne. Il est un exercice fatigant, pour nous, parce que le langage de Dieu est spécial et seul qui est attentif il peut le cueillir entre les mille voix que résonne dans de nous. Nous lui demandons donc de nous aider à comprendre comme concrètement il parle à Dieu et les quelles les traces qui laissent avec le sien se prononcer dans secret

 « Comme premier mot, des merci à Monsignor Recteur pour son discours. Je suis déjà curieux de connaître ce teste que vous écrirez et ainsi même d’apprendre. Je ne suis pas sûr d’être en mesure de éclaircir des points essentiels de la vie du séminaire, mais je dis combien je peux dire. Maintenant cette première question : comme nous pouvons discerner la voix de Dieu entre les mille voix que nous sentons chaque jour dans notre monde. S’ils disaient : Dieu parle en très différentes modalités avec nous. Il parle pour moyen d’autres personnes, à travers des amis, les parents, le curé, les prêtres. Ici, les prêtres auxquels vous êtes confiés, qu’ils vous guident. Il parle pour moyen des événements de notre vie, dans lesquels nous pouvons discerner un geste de Dieu ; il parle même à travers la nature, la création, et parle, naturellement et surtout, dans Sa Parole, dans
la Sacrée Écriture, lue dans la communion de l’Église et lue personnellement en entretien avec Dieu. Elle est important légère
la Sacrée Écriture, d’une partie dans une mode beaucoup de personnel, et réellement, comme il dit San Paul, pas comme mot d’un homme ou comme un document du passé, comme nous lisons Omero, de Virgilio, mais comme une Parole de Dieu qui est toujours actuel et parle avec moi. Apprendre à sentir dans le teste, historiquement du passé, du Parole vivant de Dieu, c’est-à-dire entrer en prière, et ainsi faire de la lecture de
la Sacrée Écriture un entretien avec Dieu. Sant’Agostino dans le sien homélie dit souvent : J’ai frappé divergées tournées à la porte de ce Mot, tant que ai pu percevoir ce que Dieu même disait moi. D’une partie, cette lecture beaucoup de personnel, cet entretien personnel avec Dieu, dans lequel je cherche ce que les Seigneur dit moi, et ensemble à cette lecture personnelle est très importante la lecture communautaire, parce que le sujet vivant de
la Sacrée Écriture est le Peuple de Dieu, est l’Église. Cette Écriture n’était pas une chose seulement privée de grands écrivains – même si les Seigneur a toujours du besoin de la personne, de sa répondue personnelle – mais elle a crû avec des personnes qu’était impliquées dans le chemin de Peuple de Dieu et ainsi leurs mots sont expression de ce chemin, de cette réciprocité de l’appel de Dieu et de la répondu humaine. Donc, le sujet vit aujourd’hui comme il a vécu dans ce temps, donc l’Écriture n’appartient pas au passé, parce que son sujet, Peuple de Dieu inspiré de Dieu même, est toujours le même, et donc
La Parole est toujours vivant dans le sujet vivant. Donc elle est important légère
la Sacrée Écriture et sentir
la Sacrée Écriture dans la communion de l’Église, c’est-à-dire avec tous les grands témoins de ça Parole, en commençant des premiers Pères jusqu’aux Saints d’aujourd’hui, jusqu’au Magistère d’aujourd’hui. Surtout, il est une Parole qui devient vital et vivant dans
la Liturgie, donc
la Liturgie disaient qu’il est le lieu privilégié où chaque de il nous entre dans « nous » des fils de Dieu en entretien avec Dieu. Il est important : Pater noter commence avec les mots « Notre Père » ; seulement si je suis inséré dans « nous » de ces « Notre », je peux trouver le Père ; seulement à l’intérieur de ceci « nous », qu’il est le sujet de la prière du Pater noster, sentons bien
la Parole de Dieu. Donc, ceci me semble très important :
la Liturgie est le lieu privilégié où
la Parole est vivant, est présent, où au contraire
La Parole, le Logos, les Seigneur, parle avec nous et il se donne dans nos mains ; si nous nous posons dans écoute des Seigneur dans cette grande communion de l’Église de tous les temps, nous le trouvons. Il nous ouvre la porte man main. S’ils disaient donc que celui-ci est le point dans lequel ils se concentrent tous les autres : nous sommes personnellement dirigés des Seigneur dans les nôtre je et, au même temps, nous vivons dans grands « nous » de l’Église, où le Mot de Dieu est vivant. Ensuite, on associe les autres points, ceux de sentir les amis, de sentir les prêtres qui nous guident, de sentir la vivantes voix de l’Église d’aujourd’hui, en sentant ainsi même les voix des événements de ce temps et de la création, qui deviennent déchiffrable dans ce conteste profond. Pour reprendre ils disaient, donc, que Dieu parle dans beaucoup de modalités avec nous. Il est important, d’une partie, sont dans « nous » de l’Église, dans « nous » vécu dans
la Liturgie. Il est important personnaliser celui « nous » dans moi même, est important être attentif aux autres voix des Seigneur, nous laisser guider même de personnes qui ont expérience avec Dieu, pour ainsi dire, et elles nous aident dans ce chemin, pour que ceci « nous » il devient mien « nous », et moi, un qui réellement appartient à ceci « nous ». Ainsi il croît le décernement et croît l’amitié personnelle avec Dieu, la capacité de percevoir, dans les mille voix d’aujourd’hui, la voix de Dieu, qui est présent toujours et parle toujours avec nous. 

CLAUDIO FABBRI : DIOCÈSE de ROME de l’II an (2° PHILOSOPHIE)   2. Père Saint, comme elle était articulée sa vie dans la période de la formation au sacerdoce et ce qui intéressent cultivait ? En considérant l’expérience faite, ce qui sont les points pivot de la formation au sacerdoce ? En particulier, Marie, ce qui posé occupe dans elle ? 

« Je pense que notre vie, dans notre séminaire de Frisinga, était articulée en mode très semblable à le vôtre, même si je ne connais pas précisément vos horaire quotidien. On commençait, me semble, à 6,30, à 7 heures, avec un méditation d’une demi-heure, dans lequel chacune, dans silence, parlait avec les Seigneur, il cherchait à prévoir l’esprit à
la Sacrée Liturgie. Ensuite il suivait le Saint Messe, le petit déjeuner et ensuite, dans la matinée, les leçons. Dans l’après-midi séminaires, temps de j’étudie, et ensuite encore la prière commune. Le soir, la soi-disant « puncta » (parola originale), c’est-à-dire le directeur spirituel ou le recteur du séminaire, dans les différents soirs, nous parlaient pour nous aider à trouver le chemin du méditation, en ne nous donnant pas un méditation déjà fait, mais des éléments qui pouvaient aider chacun à personnaliser
La Parole du Seigneur qui auraient été objet de notre méditation. Ainsi la parcours jour pour jour ; ensuite naturellement y etait les grandes fêtes avec une belle liturgie, la musique… Mais, il me semble, et peut-être, je reviendrai sur celui à la fin, que soit très important avoir une discipline qui me précède et ne pas devoir chaque jour, de nouveau, inventer qu’est-ce que faire, comme vies ; il y a une règle, une discipline qui déjà m’attend et elle m’aide à vivre ordonnément ce jour. Maintenant, quant à mes préférences, naturellement je suivais avec attention, puisque je pouvais, les leçons. Initialement, dans les deux premiers ans la philosophie, m’a fasciné, depuis le début, surtout la figure de Saint’Agostino et ensuite même le courant augustinienne dans le Moyen âge : Saint Bonaventura, les grands franciscains, la figure de Saint Francesco d’Assisi. Pour elle était fascinante surtout la grande humanité de Saint’Agostino, qui n’eut pas la possibilité simplement de s’identifier avec l’Église parce que catéchumène da le début, mais qu’il dut par contre lutter spirituellement pour trouver man main l’accès au Parole de Dieu, à la vie avec Dieu, jusqu’au grand oui dit à son Église. Ce chemin ainsi humain, où même aujourd’hui nous pouvons voir comme on commence à entrer dans contacte avec Dieu, comme toutes les résistances de notre nature doivent être prises sérieusement et ensuite ils doivent même être canalisé pour arriver au grand oui aux Seigneur. Ainsi il m’a conquis sa théologie beaucoup de personnel, développée surtout dans la prédication. Ceci est important, parce qu’initialement Augustine voulait vivre une vie purement contemplatif, écrire autres livres de philosophie…, mais les Seigneur ne l’a pas voulue, l’a faite prêtre et évêque et ainsi tout le reste de sa vie, de son oeuvre, s’est développé substantiellement dans dialogue avec peuple très simple. Il dut toujours, d’une partie, trouver personnellement signifié de l’Écriture et, de l’autre, tendres compte de la capacité de ces gens, de leur conteste vital, et arriver à un christianisme réaliste et au même temps très profond. Ensuite, naturellement, pour il était très important les exégèse : nous avons eu deux exégète un peu libéraux, mais toutefois grands exégète, même réellement croyants, qui nous ont fasciné. Je peux dire que, réellement,
la Sacrée Écriture était l’âme de les nôtre étudie théologique : nous avons réellement vécu avec
la Sacrée Écriture et avons appris à l’aimer, à parler avec elle. Ensuite j’ai déjà dit de
la Patrologie, de la rencontre avec les Pères. Même nos enseignants de dogmatique était personne alors très célèbre, avait nourri sa dogmatique avec les Pères et avec
la Liturgie. Un point beaucoup de centrale était pour nous la formation liturgique : dans ce temps était n’y ancre pas de bureaux de Liturgie, mais notre professeur de Pastorale nous a offertes des grands cours de liturgie et le, à l’instant, il était même Recteur du séminaire et ainsi, liturgie vécue et célébrée et liturgie enseignée et pensée allaient ensemble. Ceux-ci, ensemble avec
la Sacrée Écriture, était les points brûlants de notre formation théologique. De ceci je suis toujours reconnaissant aux Seigneur, parce qu’ensemble est réellement centre d’une vie sacerdotale. Autre intéresse était la littérature : il était obligatoire léger Dostoïevski, était la goût de l’instant, ensuite y était les grands français : Claudel, Mauriac, Bernanos, mais même la littérature allemande ; il y avait même une édition allemande des Manzoni : je ne parlais pas dans ce temps italien. Ainsi nous avons un peu, en ce sens, même formé notre horizon humain. Un grand amour était même la musique, comme pures la beauté de la nature de notre terre. Avec ces préférences, ces réalités, dans un chemin pas toujours facile, je suis allé en avant. Les Seigneur m’a aidé à arriver jusqu’à oui du sacerdoce, oui qu’il m’a accompagné chaque jour de ma vie. » 
  

 GIANPIERO SAVINO : DIOCÈSE DE TARANTO de l’III an (1° THÉOLOGIE)   3. au regard plus du, nous pouvons apparaître comme des jeunes qui disent avec fermeté et courageusement leurs oui et laissent tout pour suivre les Seigneur ; mais nous savons d’être bien lointains d’une vraie cohérence avec ce oui. En conscience de fils, nous les confessons la partialité notre de répondue à l’appel de Jésus et la fatigue quotidienne dans les vies une vocation que nous sentons nous porter sur de la definitivité et de la totalité. Comment faire à répondre à une vocation ainsi exigeante comme cette de bergers de peuple-le saint de Dieu, en avertissant constamment notre faiblesse et incohérence ? 

 « Il est bien reconnaître sa faiblesse, parce qu’ainsi nous savons que nous avons besoin de la grâce des Seigneur. Les Seigneur nous console. Dans le collège des Apôtres il n’y avait pas seulement Judas, mais même les Apôtres bons, et toutefois Pierre est tombé et tant de fois les Seigneur reproche la lenteur, la fermeture du coeur des Apôtres, peu de foi qu’ils avaient. Donc il montre qu’aucune de il est simplement à la hauteur de ce grand oui, la hauteur de célébrer « in persona Christi », de vivre cohérente ment dans ce conteste, d’être uni à Christ dans sa mission de prêtre. Les Seigneur nous a offertes même, pour notre consolation, ces paraboles du réseau avec des poissons bons et pas bons, du champ où elle croît le grain mais même la zizania. Il nous fait savoir d’être venu vraiment pour nous aider dans notre faiblesse, de ne pas être venu, comme Il dit, pour appeler les justes, ceux qu’ils prétendent être déjà complètement juste, de ne pas avoir besoin de la grâce, ceux qui prient en louant si mêmes, mais être venu à appeler ceux dont ils savent d’être des insuffisant, à provoquer ceux qu’ils savent d’avoir besoin chaque jour de le pardonne des Seigneur, de sa grâce pour aller en avant. Ceci me semble très important : reconnaître que nous avons besoin d’une conversion permanente, nous ne sommes jamais simplement arrivés. Sant’Agostino, dans l’instant de la conversion, pensait être arrivé sur les altitudes maintenant de la vie avec Dieu, de la beauté des seules qui est son Parole. Ensuite il a dû comprendre que même le chemin après la conversion reste un chemin de conversion, qui reste un chemin où ils ne manquent pas les grandes perspectives, les joies, les lumières des Seigneur, mais où même ils ne manquent pas de vallées obscures, où nous devons aller en avant avec confiance en nous appuyant à la bonté des Seigneur. Et donc il est important même le sacrement de
la Réconciliation. Il n’est pas juste penser que nous devrions vivre ainsi à avoir jamais du besoin de ne pardonne pas. Accepter notre fragilité, mais rester en chemin, ne pas nous rendre mais aller en avant et, au moyen du sacrement de
la Réconciliation, toujours nouveau de convertir de nous pour un nouveau l’entame et ainsi croître, mûrir pour les Seigneur, dans notre communion avec Lui. Il est important, naturellement, même ne pas s’isoler, ne pas penser pouvoir aller en avant tous seuls. Nous avons vraiment du besoin de la compagnie de prêtres amis, même de laïques amis, qui nous accompagnent. ils nous aident. Pour un prêtre il est très important, vraiment dans la paroisse, voir comme les gens ait confiance dans lui et expérimenter avec leur confiance même leur générosité dans pardonner ses faiblesses. Les vrais amis nous défient et ils nous aident à être fidèle dans ce chemin. Il me semble que cette attitude de patience, d’humilité puisse nous aider à être bon avec les autres, à avoir à compréhension pour les faiblesses des autres, à les aider, même ils, à pardonner comme nous pardonnons. Je pense pas être indiscret si je dis qu’aujourd’hui j’ai reçu une belle lettre du cardinal Martini : je lui avais exprimé des félicitation pour le sien quatre-vingt-huitième anniversaire – nous sommes du même âge ; dans me remercier il a écrit : je remercie surtout les Seigneur pour
le don de la persévérance. Aujourd’hui – il écrit – même bien il se fait plus plutôt à « tempus », à « experimentum ». Bien, en second lieu son essence, peut seulement se faire en mode définitive ; mais pour le faire en mode définitive, nous avons besoin de la grâce de la persévérance ; je prie chaque jour – il concluait – parce que les Seigneur me donne cette grâce. Je reviens à Sant’Agostino : il était initialement content avec la grâce de la conversion ; ensuite il découvrit que y il est besoin d’une autre grâce, la grâce de la persévérance, que nous devons chaque jour demander aux Seigneur ; mais comme – je reviens à quel il dit le cardinal Martini – « jusqu’à présent les Seigneur il m’a offert cette grâce de la persévérance ; elle me la donnera, espère, même pour celle-ci dernière étape de mon chemin sur cette terre « . Il me semble que nous devons avoir confiance dans ce don de la persévérance, mais que nous devons même avec ténacité, avec humilité et avec patience prier les Seigneur parce que nous aides et nous soutienne avec le don de la vraie definitivité ; qu’il il nous accompagne jour pour jour jusqu’à la fin, même si le chemin doit passer à travers des vallées obscures. Le don de la persévérance de nous de joie, nous la certitude que nous sommes aimés des Seigneur et de ceci amour nous soutient, il nous aide et il ne nous laisse pas dans nos faiblesses « . 

 DIMOV KOICIO : DIOCÈSE de NICOPOLI À ISTRUM (BULGARIE) IV an (2° THÉOLOGIE) 

4. très bienheureux Père, elle en commentant la (via) « Crucis » de 2005 a parlé de la saleté qui il y a dans l’Église, et dans l’homélie pour les ordinations des prêtres romains de l’an passé il nous a mis en garde du risque « du carriérisme, de la tentative d’arriver en haut, de se procurer une position au moyen de l’Église ». Comment mettre nous devant ces problématiques dans la mode plus sereine et responsable possible ? 

« Elle est une question pas facile, mais il me semble d’avoir dit déjà, et est un point important, que les Seigneur sait, il savait fin da le début, que dans l’Église il y a même le péché et pour notre humilité il est important reconnaître ceci et voir le péché pas seulement dans les autres, dans les structures, dans les hautes charges hiérarchiques, mais même dans nous mêmes pour être ainsi plus humble et apprendre que ne compte pas, devant les Seigneur, la position ecclésiale, mais compte est dans le sien amour et fit briller le sien amour. Personnellement je retiens que, sur ce point, soit très important la prière de Sant’Ignazio qui dit : « Suscipe, Domine, universam meam libertatem ; accipe memoriam, intellectum atque voluntatem omnem ; quidquid habeo vel possideo mihi largitus es ; id tibi totum restitoì ac tuae prorsus voluntati traoi gubernandum ; amorem tuum cum gratia tes mihi dones et dives sum satis, nec aliud quidquam ultra posco « . Vraiment celle-ci une dernière partie me semble très importante : comprendre que le vrai trésor de notre vie est dans l’amour des Seigneur et ne pas perdre jamais ceci amour. Ensuite nous sommes réellement riches. Un homme qui a trouvé un grand amour on sent réellement riche et sait que celle-ci est la vraie perle, que celui-ci est le trésor de sa vie et pas toutes les autres choses qui peut-être ont. Nous avons trouvé, au contraire, nous avons été trouvés de l’amour des Seigneur et combien de plus laisser nous toucher de ce, le sien amour dans la vie sacramentale, dans la vie de prière, dans la vie du travail, du temps libre, très plus nous pouvons comprendre qu’oui, j’ai trouvé la vraie perle, tout le reste ne compte pas, tout le reste est important seulement dans la mesure dans laquelle l’amour des Seigneur il m’attribue ces choses. Je suis riche, suis réellement riche et en haut si je suis dans ce amour. Trouver ici le centre de la vie, la richesse. Ensuite laissons nous guider, laissons nous à
la Providence de décider ce qu’il fera avec nous. Elle me vient ici en menthes une petite histoire de Saint Bakhita, de ce beau Saint africain, qui était esclave en Soudan, ensuite en Italie a trouvé la foi, on a fait soeur et lorsque il était déjà âgé l’évêque faisait visite à son monastère, dans sa maison religieuse et ne la connaissait pas ; il vit cette petite, déjà courbe, soeur africaine et dit à Bakhita : « Mais qu’est-ce qu’il y à Elle, soeur? » ;
la Bakhita répondit : « Je fais à la même chose qu’elle, Excellence ». L’évêque étonné des églises : « Mais qu’est-ce que? » et Bakhita répondit : « Mais Excellence, nous deux voulons faire la même chose, faire la volonté de Dieu ». Elle me semble la répondue très belle, l’Évêque et la petite soeur, qui ne pouvait presque plus travailler, faisaient, en positions divergées, la même chose, cherchaient à faire à la volonté de Dieu et ainsi était à la place juste. Il me vient même en menthes un mot de Saint Augustine qui dit : Nous sommes tous toujours seulement disciples de Christ et son « |cattedra » est plus en haut, parce que ce cattedra »  est la croix et seul cette hauteur est la vraie « hauteur, la communion avec les Seigneur, même dans sa passion. Il me semble que, si nous commençons à comprendre ceci, dans une vie de prière chaque jour, dans une vie de dévouement, pour le service des Seigneur, nous pouvons nous libérer de ces tentations très humaines. » 

 FRANCESCO ANNESI : DIOCÈSE de ROME de l’V an (3° THÉOLOGIE) 

 5. Sainteté, de
la Lettre Apostolique « Salvifici doloris » de Jean Paul II émerge clairement combien la souffrance soit source de richesse spirituelle pour tous qui l’accueillent en union aux souffrances de Christ. Comment, aujourd’hui, dans un monde qui cherche chaque moyen licite ou illicite pour éliminer n’importe quel forme de douleur, le prêtre peut être des témoin du sens chrétien de la souffrance et comme il doit se comporter devant qui souffre sans risquer d’être rhétorique ou pathétique ? 

« Oui, comme faire ? Alors, il me semble que nous devons reconnaître qu’est juste faire le possible pour vaincre les souffrances de l’humanité et pour aider les personnes souffrantes – ils sont beaucoup dans le monde – à trouver une vie bonne et à être libéré des maux que souvent nous nous causons mêmes : la faim, les épidémiologies, l’etc. Mais, au même temps, en reconnaissant ce devoir de travailler contre les souffrances causées de mêmes, nous devons même reconnaître et comprendre que la souffrance est une partie essentielle pour notre mûrissement humain. Je pense à la parabole des Seigneur sur le semence de grain tombé en terre, qui seulement ainsi, en mourant, peut porter fruit, et cette tombée en terre et mourir n’est pas le fait d’un instant, mais il est vraiment le procès d’une vie. Tomber comme grain en terre et mourir ainsi, se transformer, être des moyens de Dieu, ainsi porter le fruit. Les Seigneur non par coeur ne dit pas ses disciples : le Fils de l’Homme doit aller à Jérusalem pour souffrir ; donc qui veut être mon disciple doit prendre sa croix sur les épaules et ainsi me suivre. En réalité, nous sommes toujours un peu comme Pierre, qui dit aux Seigneur : Non, Seigneur, ceci ne peut pas être la circonstance tien, tu ne dois pas souffrir. Nous ne voulons pas porter
la Croix, voulons créer un Règne plus humain, plus beau en terre. Ceci est totalement trompé : les Seigneur l’enseigne. Mais Pierre a eu besoin de beaucoup de temps, peut-être de toute sa vie pour le comprendre ; pourquoi ce légende du « Quo Vadis » ? il a quelque chose de vrai dans lui : apprendre que vraiment dans aller avec
la Croix des Seigneur il est le chemin qui porte les fruits. Ainsi, ils disaient, avant de parler aux autres, devons nous mêmes comprendre le mystère de
la Croix. Certes, le christianisme nous donne la joie, parce que l’amour il donne joie. Mais l’amour il est toujours même un procès de se perdre et donc même d’un procès de sortir de soi même ; en ce sens, même un procès douloureux. Et seulement ainsi il est beau et il nous fait mûrir et arriver à la vraie joie. Qui veut affirmer ou qui promet une vie seulement gaie et confortable, menthes, parce qu’elle n’est pas celle-ci la vérité de l’homme; la conséquence est qu’ensuite on doit fuir en paradis faux. Et on n’arrive vraiment ainsi pas à la joie, mais à l’autodestruction. Le christianisme il nous annonce la joie, oui ; cette joie cependant croît seul sur de l’amour et cette de l’amour il à faire avec
la Croix, avec la communion avec le Christ crucifix. Et elle est représentée dans le semence de grain tombé en terre. Lorsque nous commençons à comprendre et à accepter ceci, chaque jour, parce que chaque jour il nous impose quelque insatisfaction, quelque poids qui crée même douleur, lorsque nous acceptons cette école de la série de Christ, comme les Apôtres ont dû apprendre à cette école, alors devenons même capables d’aider les souffrants. Il est vrai qu’il est toujours problématique si un qu’il est plus ou moins dans bonne santé ou en bonnes conditions doit consoler un autre touché d’un grand mal : soit maladie, soit perte de amour. Devant ces maux que nous connaissons tous, presque inévitablement tout apparaît comme seul rhétorique et pathétique. Mais, ils disaient, si ces personnes peuvent sentir que nous sommes con – patients, que nous voulons porter avec eux
la Croix en communion avec Christ, surtout en priant avec eux, en assistant même avec un silence plein de sympathie, de amour, en aidant puisque nous pouvons, les pouvons devenir croyables. Nous devons accepter ceci, que peut-être dans un premier instant nos mots apparient comme purs mots. Mais si nous vivons réellement dans cet esprit de la vraie série de Jésus, nous trouvons même la manière d’être voisin avec notre sympathie. Sympathie étymologiquement veut dire compassion pour l’homme, en l’aidant, en priant, en créant ainsi la confiance qui la bonté des Seigneur existe même dans la vallée plus obscure. Nous pouvons ainsi ouvrir le coeur pour l’Évangile de Christ même, qui est le vrai consolateur ; ouvrir le coeur pour l’Esprit Saint, qui est appelé les autres Consolateur, l’autre Paraclet, qui assiste, qu’il est présent. Nous pouvons ouvrir le coeur pas pour nos mots, mais pour grand enseignement de Christ, pour son être avec nous et ainsi aider parce que la souffrance et le douleur deviennent réellement grâce de mûrissement, de communion avec le Christ crucifix et rené. 

6. LE MARQUE CECCARELLI : DIOCÈSE de ROME, diacre (prochain aux ordination presbytérale qu’il sera le 29 avril p.v.) 

6. Sainteté, les mois à venir, mes copains et je nous serons des ordonnés prêtres. Nous passerons à dalla vie bien structurée dalle des règles du séminaire, a la situation bien plus articulée du nos paroisses. Que conseilles-tu peut nous donner pour vivre au mieux entame de notre ministère presbytérale ? 

« Donc, ici en séminaire vous avez une vie bien articulée. J’ils disaient, comme premier point, est important même dans la vie de bergers de l’Église, dans la vie quotidienne du prêtre, conserver, pour combien il est possible, des certain ordre : qu’il ne manque jamais
la Messe – sans l’Eucharistie un jour est incomplet et donc nous croissons déjà dans le Séminaire avec cette liturgie quotidienne ; il me semble très important que nous sentons le besoin d’être avec les Seigneur dans l’Eucharistie, qui ne soit pas un devoir professionnel mais soit réellement un devoir senti intérieurement, qu’il ne manque jamais l’Eucharistie. L’autre point important est se prendre le temps pour
la Liturgie des Heures et ainsi pour cette liberté intérieure : avec tous les poids qui il y ont, elle libre et nous il nous aide même à être plus ouvert et il sont dans contacte profond avec les Seigneur. Naturellement nous devons faire à tout ce qu’il impose la vie pastorale, la vie d’un vice- curé, d’un curé ou des autres fonctions sacerdotales. Mais, ils disaient, ne pas oublier jamais ces points fixes, qu’ils sont l’Eucharistie et
la Liturgie des Heures, ainsi à avoir dans le jour des certain ordre que, comme j’avais dit initialement, ne dois pas inventer toujours nouveau d’ « Serva ordinem et ordo servabit te », nous avons appris. Il est un mot vrai. Ensuite il est important ne pas perdre la communion avec les autres prêtres, avec les copains de et ne pas perdre le contacte du personnel avec
la Parole de Dieu, la méditation. Comment faire ? J’ai une ordonnance assez simple : combiner la préparation de l’homélie du dimanche avec le méditation personnel, pour faire que ces mots ne soient pas dits seulement aux autres, mais ils soient réellement des Paroles dits des Seigneur à moi même, et mûris dans un entretien personnel avec les Seigneur Parce que cela soit possible, mon conseille est de commencer déjà le lundi, parce que si on commence au samedi est trop tard, la préparation est hâtée, et peut-être l’inspiration manque, parce qu’il y a autres choses dans teste. Donc, ils disaient, déjà le lundi, légères simplement les lectures de la dimanche prochaine qui peut-être apparaissent très inaccessibles. Un peu comme ces pierres de Massa et de Meriba, où Moïse dit : « Mais comme il peut venir eau de ces pierres? ». Laissons, laissons qui le coeur les digère, ces lectures ; dans les subconscience mots ils travaillent et chaque jour un peu ils reviennent. Évidemment on devra même consulter des livres, pour combien il est possible. Et avec ce travaille intérieur, jour pour jour, il se voit comme man main mûre répondue ; man main s’ouvre ce mot, devient mot pour moi. Et puisqu’ils sont un contemporain, elle devient un mot même pour les autres. Je peux ensuite commencer à traduire combien je peut-être vois dans mon langage théologique dans le langage des autres ; la pensée fondamentale reste toutefois le même pour les autres et pour moi. Ainsi on peut avoir une rencontre permanente, silencieuse, avec
la Parole, qui n’exige pas beaucoup de temps, que nous n’avons peut-être pas. Mais réservées un peu de temps : ainsi il mûrit pas seulement une homélie pour la dimanche, pour les autres, mais mien vraiment coeur est touché du Mot des Seigneur. Je reste dans contacte même dans une situation où peut-être le temps à disposition est peu. Je n’oserais pas maintenant donner trop de conseils, parce que la vie dans la grande ville de Rome est un peu divergée de celle que j’ai vécu cinquante-cinq il y à des ans dans notre Bavière. Mais je pense que l’essentiel est vraiment celui-ci : Eucharistie, Liturgie des Lectures, prière et entretien, même si bref, chaque jours, avec les Seigneur sur ses Mots que je dois annoncer. Et ne pas perdre jamais, d’une partie, l’amitié avec les prêtres, l’écoute de la voix de l’Église vis et, naturellement, et la disponibilité pour les gens confiées à moi, parce que vraiment de ces gens, avec ses souffrances, ses expériences de foi, ses doutes et difficulté, pouvons même nous apprendre, chercher et trouver Dieu. « Trouver nos Seigneur Jésus Christ ». 

Avis: la biographie de Dante

19 février, 2007

j’ai mis la biographie de Dante sur le Pages du cantique XIII

« Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi »

19 février, 2007

du site EAQ commentaire de l’évangile du jour 19.2.07 

Philoxène de Mabboug (?-vers 523), évêque en Syrie
Homélie 3, 52-56 (trad. SC 44, p. 71)

« Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi »

Viens pencher ton oreille et entendre, viens ouvrir tes yeux et voir les prodiges qui sont montrés par la foi. Viens te former des yeux nouveaux, viens te créer des oreilles cachées. Tu es invité à entendre des choses cachées…; tu as été appelé à voir des réalités spirituelles… Viens voir ce que tu n’es pas encore, et renouvelle-toi en entrant dans la nouvelle création.

La Sagesse était avec ton Créateur dans ses premières oeuvres (Pr 8,22). Mais dans la deuxième création la foi était avec lui ; dans ce second enfantement il a pris la foi pour auxiliaire. La foi accompagne Dieu en toutes choses, et il ne fait rien de nouveau aujourd’hui sans elle. Il lui aurait été facile de te faire naître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3,5) sans elle, et cependant, il ne te fait pas naître à la seconde naissance avant que tu n’aies récité le symbole de la foi, le credo. Il pouvait te renouveler, et d’ancien, te faire nouveau, et cependant il ne te change pas et ne te renouvelle pas avant d’avoir reçu de toi la foi en gage. La foi est exigée de celui qui est baptisé, et c’est alors que, de l’eau il reçoit des trésors. Sans la foi, tout est vulgaire ; lorsque la foi est venue, les choses viles apparaissent glorieuses. Sans la foi, le baptême est de l’eau ; sans la foi, les mystères vivifiants sont du pain et de l’eau ; sans l’oeil de la foi, l’homme ancien apparaît uniquement ce qu’il est ; sans l’oeil de la foi, les mystères sont vulgaires et les prodiges de l’Esprit sont vils.

La foi regarde, contemple et considère secrètement la puissance qui s’est cachée dans les choses… Car voici : tu portes sur ta main la parcelle du mystère qui, de sa nature, est du pain vulgaire ; la foi la regarde comme le corps de l’Unique… Le corps voit du pain, du vin, de l’huile, de l’eau, mais la foi oblige son regard à voir spirituellement ce qu’il ne voit pas corporellement, c’est-à-dire à manger le Corps au lieu du pain, à boire le Sang au lieu du vin, à voir le baptême de l’Esprit au lieu de l’eau et la puissance du Christ au lieu de l’huile.

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