Archive pour le 18 février, 2007

Apprends-moi, Seigneur, à dire merci…

18 février, 2007

une très belle poesie du site « Spiritualité Chretienne »: 

Apprends-moi, Seigneur, à dire merci…

Merci pour le pain, le vent, la terre et l’eau.
Merci pour la musique et pour le silence.
Merci pour le miracle de chaque nouveau jour.

Merci pour les gestes et les mots de tendresse.
Merci pour les rires et les sourires.
Merci pour tout ce qui m’aide à vivre
malgré les souffrances et les détresses.
Merci à tous ceux que j’aime et qui m’aiment.

Et que ces mille mercis
se transforment en une immense action de grâces
quand je me tourne vers Toi,
la source de toute grâce
et le rocher de ma vie.

Merci pour ton amour sans limite.
Merci pour la paix qui vient de Toi.
Merci pour le pain de l’Eucharistie.
Merci pour la liberté que Tu nous donnes.

Avec mes frères je proclame ta louange
pour notre vie qui est entre tes mains,
pour nos âmes qui Te sont confiées,
pour les bienfaits dont Tu nous combles
et que nous ne savons pas toujours voir.

Dieu bon et miséricordieux,
que ton nom soit béni à jamais.

Jean-Pierre Dubois-Dumée

J’espère d’avoir bientôt le texte de l’entretien du Pape avec le Séminaire Romain…et

18 février, 2007

J’espère d’avoir bientôt le texte, au moins en italien, de l’entretien du Pape avec le Séminaire Romain, ma tentative de synthèse était… un peu synthétique, mais le discours etait vraiment très beau…da re…lire…et…

je voudrais vous présenter aussi quelque chose du Cardinal Biffi, il est celui qui il fera les catechesi pour le carême au Pape et à son « team », c’est un personnage forte, très solide et intéressante, dès que je peux 

Gabriella

L’ « Angelus » de le Pape aujourd’hui: 18.2.07

18 février, 2007

Du site Zenith : 

L’ « Angelus » de le Pape aujourd’hui: 

 Chers frères et soeurs ! L’Évangile de cette dimanche contient une des mots plus typiques et forts de la prédication de Jésus : « Aimées vos ennemis » (Lc 6,27). elle est tirée de l’Évangile de Luc, mais il se trouve même dans celui de Matthieu (5.44), dans conteste du discours programmatique qui s’ouvre avec les célèbres « Béatitudes ». Jésus le prononça en Galilée, au debout de sa vie publique : presque une « affiche » présentée à tous, sur laquelle Il demande l’adhésion de ses disciples, en les proposant en termes radicaux son modèle de vie. Mais quel est-il le sens de son mot ? Pourquoi Jésus demande d’amères ses ennemis, c’est-à-dire un amour qu’il excède les capacités humaines ? En réalité, la proposition de Christ est réaliste, parce qu’il tient compte qui dans le monde il y a trop de violence, trop d’injustice, et donc on ne peut dépasser cette situation si pas en opposant de plus qu’amour, de plus que bonté. Ce « de plus » il vient de Dieu : elle est sa miséricorde, qui s’est faite chair en Jésus et que seule il peut « déséquilibrer » le monde du mal vers bien, à partir ce de petit et décisif « monde » qui est le coeur de l’homme. Justement cette page évangélique est considérée la magna charta de la non violence chrétienne, qui ne consiste pas dans se rendre au mal – selon des fausse interprétation de la « A qui te frappe sur un joue, présente encore l’autre » » (cfr Lc 6,29) – mais dans répondre au mal avec le bien (cfr Rm 12.17-21), en cassant de telle manière la chaîne de l’injustice. Il se comprend alors que la non violence pour les chrétiens n’est pas un pur comportement tactique, mais plutôt une mode d’être de la personne, l’attitude de quel est ainsi auto convaincue de l’amour de Dieu et de sa puissance, qui n’a pas de la peur d’affronter le mal avec les seules armes de l’amour et de la vérité. L’amour de l’ennemi il constitue le noyau de la « révolution chrétienne », une révolution non basée sur des stratégies de pouvoir économique, politique ou un médiatique. La révolution de l’amour, un amour qu’il ne pose pas en définitive sur les ressources humaines, mais est don de Dieu qui on obtiennent en confiant uniquement et sans de réserves sur sa bonté miséricordieuse. Voilà la nouveauté de l’Évangile, qui change le monde sans faire bruit. Voilà l’ héroïsme des « petits », qu’ils croient dans l’amour de Dieu et le répandent même à coûte de la vie. Chers des frères et des soeurs,
la Carême, qui entamera mercredi prochain avec le rite des Cendres, est le temps favorable dans lequel tous les chrétiens sont invités à se convertir toujours plus profondément à l’amoure de Christ. Nous demandons aux Vierge Marie, docile disciple des Rédempteur que nous aides à nous laisser conquérir sans réserves de ce amour, à apprendre à des amères comme Il nous a aimées, pour être miséricordieux comme il est miséricordieux notre Père qui est dans les cieux (cfr Lc 6,36). 

[ Le Pape a ensuite salué les pèlerins en différentes langues. En Italien il a dit : ] En divers Pays de l’Orient on célèbre aujourd’hui le jour de l’an lunaire, avec joie et dans l’intimité des familles. À tous ces grands peuples je souhaite de coeur de la sérénité et de la prospérité. Je désire ensuite exprimer ma spirituelle proximité à un Pays africain qui vit instants de détail difficulté :
la Guinée. Les Évêques de cette Nation m’ont exprimée leur appréhension pour la situation de paralysie sociale, avec des grèves générales et des réactions violentes, qui ont causé des nombreuses victimes. Dans demander le respect des droits humains et civils, j’assure ma prière parce que le commun engagement à parcourir de je dialogue ports y à dépasser la crise. Il salue finalement les pèlerins de langue italienne, en particulier les fidèles de La nôtre Madame de Valme en Rome, qui célèbrent le 25° anniversaire de
la Paroisse. Il salue en outre les familles provenantes de Trente et d’Offanengo, les garçons de
la Paroisse de San Leonardo de Mattarello, les fidèles des Paroisses des Saints Faustino et Giovita de Villa d’Almé et de San Giovanni Battista de Moyeu, les enfants de la première Communion d’Isera et le groupe de Pozzuoli, comme pures les Grenadiers de Sardaigne de
la Vénétie et des Friuli. À tous je souhaite une bonne dimanche. [© 

SAINT BERNARD: LA DEMEURE DE LA DIVINE SAGESSE

18 février, 2007

du site:

http://spiritualite3.free.fr/divine_sagesse.html

SAINT BERNARD 
LA DEMEURE DE
LA DIVINE SAGESSE 
     »
La Sagesse s’est construit une demeure » (Prov. IX, 1). Comme le mot de sagesse a diverses acceptions, il nous faut rechercher quelle est cette sagesse qui s’est construit une demeure. On parle d’une sagesse selon la chair, qui est l’ennemie de Dieu et d’une sagesse selon le monde, qui est sottise aux yeux de Dieu (I Cor. III, 19). L’une et l’autre, suivant l’Apôtre Jacques, est « terrestre, animale, diabolique » (Jacques III, 15). Ceux qui s’y conforment « sont sages pour commettre le mal et ne savent pas faire le bien » (Jérémie, IV, 22). Ils seront accusés et condamnés dans leur sagesse, car il est écrit : « Il faut surprendre ces sages dans leurs ruses (I Cor. III, 19) et je détruirai la sagesse des sages et je rejetterai la science des savants (Isaïe. XXIX, 14). C’est à ces sages-là que me paraît s’appliquer parfaitement ce proverbe de Salomon : J’ai vu un grand mal sous le soleil : un homme sage à ses propres yeux. Cette sagesse, de la chair ou du monde, n’édifie pas, elle détruit plutôt la demeure qu’elle habite. Mais il existe une autre sagesse qui vient d’en haut ; elle est d’abord réservée, ensuite pacifique (Jacques. III, 17). C’est le Christ lui-même, Force et Sagesse de Dieu, de qui l’Apôtre dit : « Dieu l’a fait notre sagesse, notre justice, notre sanctification et notre rédemption ((I Cor. I, 30).
Donc cette Sagesse qui était de Dieu et qui était Dieu, venue à nous du sein du Père, s’est construit une demeure, dans laquelle il a taillé sept colonnes (Prov. IX, 1), et cette demeure est sa mère,
la Vierge Marie. Qu’est-ce que se tailler en elle sept colonnes, sinon se préparer en elle, par la foi et les oeuvres, une résidence digne de lui ? Le chiffre trois se rapporte à la foi, à cause de
la Trinité ; le chiffre quatre à la morale, à cause des quatre vertus cardinales. Que la sainte Trinité ait été présente en la bienheureuse Marie – et ceci par la présence de majesté, tandis que le Fils seul y était pour avoir assumé l’humanité – c’est ce qu’atteste le messager du ciel qui, lui découvrant les plus secrets mystères, dit : Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, et un instant après :
Le Saint-Esprit surviendra en toi, et
la Force du Très-Haut te couvrira de son ombre
(Luc. I, 28, 35). Nous avons là le Seigneur, l’Esprit-Saint et
la Force du Très-Haut, soit le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Car le Père ne peut être sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ni sans l’un et l’autre le Saint-Esprit qui procède de l’un et de l’autre. Le Fils a dit : « Je suis en mon Père et mon Père est en moi », et encore : « Le Père qui réside en moi fait lui-même ces oeuvres » (Jn. XIV, 10). Il est donc manifeste que
la Vierge a porté dans son coeur la foi en

la Sainte Trinité.

Il vaut la peine de se demander si elle a possédé aussi ces quatre colonnes que sont les vertus cardinales. Voyons d’abord si elle a eu
la Force. Cette vertu n’a pu faire défaut à celle qui, rejetant les vanités du monde et méprisant les plaisirs de la chair, forma le voeu de vivre dans la virginité et pour Dieu seul. Si je ne me trompe, c’est de cette Vierge que parle Salomon : « Qui trouvera la femme forte ? Elle est de grand prix, et il faut aller la chercher bien loin aux extrémités de la terre » (Prov. XXXI, 10). Elle eut la force de broyer la tête de ce serpent à qui le Seigneur avait dit : « Je mettrai l’hostilité entre la femme et toi et entre vos deux races ; et c’est elle qui écrasera ta tête » (Gen. III, 15). Qu’elle fût également tempérante, prudente et juste, cela ressort clair comme le jour des paroles que lui adresse l’ange, et de sa propre réponse. Saluée avec un si grand respect par l’ange : « Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi », elle ne conçoit aucun orgueil de se voir favorisée d’une grâce unique, mais elle se tait et se demande à part soi ce que signifie une salutation ainsi insolite. C’était montrer de la tempérance. Mais comme le même ange l’instruisait des mystères divins, elle demanda aussitôt comment elle pourrait concevoir et enfanter, puisqu’elle n’avait pas connu d’homme ; et en cela, sans aucun doute, elle agit avec prudence. Elle porte enfin la marque de la justice, lorsqu’elle se donne pour la servante du Seigneur. Que ce soit là la confession des justes, nous en avons un témoignage dans l’Ecriture : Les justes confesseront ton nom, et les hommes droits se tiendront devant ta face (Ps. CXXXIX, 14). Et ailleurs, il est dit aux justes : Vous confesserez l’excellence de toutes les oeuvres de Dieu (Eccli. XXXIX, 21).

La bienheureuse Vierge Marie fut donc forte en sa résolution, tempérante dans son silence, prudente dans son interrogation, juste dans sa confession. Sur ces quatre colonnes de la morale et sur les trois colones de la foi,
la Sagesse céleste a édifié en elle sa demeure. Et cette Sagesse a si bien rempli son âme que cette plénitude suffit à féconder aussi la chair ; aussi Marie, par une grâce extraordinaire, put-elle en restant vierge enfanter cette même Sagesse habitant dans sa chair qu’elle avait d’abord conçue dans la pureté de son âme. A notre tour, si nous voulons devenir des demeures de
la Sagesse, il faut que nous élevions en nous ces sept colonnes, c’est-à-dire que nous nous préparions à l’accueillir par la foi et par les oeuvres. Pour celles-ci, je tiens que la justice est à elle seule suffisante, mais que les autres vertus doivent l’étayer. Aussi, pour que notre justice ne soit pas égarée par l’ignorance, la prudence la devancera ; et pour qu’elle ne penche ni à droite ni à gauche, nous mettrons de part et d’autre la tempérance et la force. 

commantaire au évangile du jour – 18.2.07

18 février, 2007

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Sur le psaume 45, 2; CSEL 64, 6, 330-331 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 186 rev.)

Le témoignage des prophètes conduit au témoignage des apôtres

Le Seigneur Jésus a voulu que Moïse gravît seul la montagne, mais il a été rejoint par Josué (Ex 24,13). Dans l’Évangile aussi, c’est à Pierre, Jacques et Jean, seuls de tous les disciples, qu’il a révélé la gloire de sa résurrection. Ainsi voulait-il que son mystère demeure caché, et il les avertissait fréquemment de ne pas annoncer facilement ce qu’ils avaient vu à n’importe qui, pour qu’un auditeur trop faible ne trouve là un obstacle qui empêcherait son esprit inconstant de recevoir ces mystères dans toute leur force. Car Pierre lui-même « ne savait pas ce qu’il disait », puisqu’il croyait qu’il fallait dresser trois tentes pour le Seigneur et ses compagnons. Ensuite, il n’a pas pu supporter l’éclat de gloire du Seigneur qui se transfigurait, mais il est tombé sur le sol (Mt 17,6), comme sont tombés aussi « les fils du tonnerre » (Mc 3,17), Jacques et Jean, quand la nuée les a recouverts…

Ils sont entrés donc dans la nuée pour connaître ce qui est secret et caché, et c’est là qu’ils ont entendu la voix de Dieu disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour : écoutez-le ». Que signifie : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » ? Cela veut dire –- Simon Pierre, ne t’y trompe pas ! — que tu ne dois pas placer le Fils de Dieu sur le même rang que les serviteurs. « Celui-ci est mon Fils : Moïse n’est pas mon Fils, Elie n’est pas mon Fils, bien que l’un ait ouvert le ciel, et que l’autre ait fermé le ciel ». En effet, l’un et l’autre, à la parole du Seigneur, ont vaincu un élément de la nature (Ex 14;1R 17,1), mais ils n’ont fait que prêter leur ministère à celui qui a affermi les eaux et fermé par la sécheresse le ciel, qu’il a fait fondre en pluie dès qu’il l’a voulu.

Là où il s’agit d’une simple annonce de la résurrection, on fait appel au ministère des serviteurs, mais là où se montre la gloire du Seigneur qui ressuscite, la gloire des serviteurs tombe dans l’obscurité. Car, en se levant, le soleil obscurcit les étoiles, et toutes leurs lumières disparaissent devant l’éclat de l’éternel Soleil de justice (Ml 3,20).