Marie dans la liturgie du dimanche

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Marie dans la liturgie du dimanche

 

La théologie liturgique exige un signe de la présence de Marie le dimanche, car en y réfléchissant, l’absence de Marie le dimanche est une absurdité. La piété populaire qui tend par contre à séparer le jour du Seigneur (dimanche) du jour de la Mère du Seigneur (samedi), doit s’ouvrir à cette réflexion.

Marie est l’éducatrice de l’union parfaite avec le Christ (Lumen Gentium 63) et elle est celle qui reproduit dans les fils les traits spirituels du Fils aîné (Marialis Cultus 57), c’est pourquoi elle est aussi la « mère mystagogique », c’est à dire celle qui introduit au mystère total du Christ célébré chaque Dimanche.

Suivons ce que le pape Jean Paul II a écrit dans la lettre apostolique Dies Domini (n.86) : « Marie, sans rien retirer à la centralité du Christ et de son Esprit, est présente chaque dimanche de l’Église ».

C’est le même mystère du Christ qui l’exige: comment se pourrait-il en effet que celle qui est la « Mater Domini » et la « Mater Ecclesiae » (la mère du Seigneur et la mère de l’Eglise), ne soit pas présente à un titre spécial, en ce jour qui est tout à la fois « dies Domini » et « dies Ecclesiae »(le jour du Seigneur et le jour de l’Eglise)?

  • Le Dimanche, Marie a une présence exemplaire dans l’écoute de la Parole : les fidèles regardent la Vierge Marie qui écoute la Parole proclamée dans l’assemblée, en apprenant d’elle à la garder et la méditer dans le propre cœur (cf. Lc 2,19).
    Marie a aussi une présence de communion dans l’offrande de l’action eucharistique : avec Marie les fidèles apprennent à rester au pied de la Croix, pour offrir au Père le sacrifice de Christ et lui unir à l’offrande de leur propre vie.

  • Avec Marie les fidèles vivent la joie de la résurrection, en faisant leurs les mots du Magnificat qui chantent le don inépuisable de la miséricorde divine en l’inexorable écoulement du temps ; élevée à la gloire du ciel, Marie montre comment le Dimanche est le signe du temps nouveau et anticipation de la gloire céleste.

  • Sa présence nous guide, parce que de dimanche en dimanche, le peuple pèlerin se met en route sur les traces de Marie : cheminement des fils à la suite de leur Mère, des disciples avec la première des disciples, avec celle qui connaît déjà la voie qui mène à la vie, pour l’avoir entièrement parcourue.

  • C’est enfin une présence orante, parce que son intercession maternelle rend particulièrement intense et efficace la prière qui s’élève vers la très sainte

  •  Trinité.

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Bibliographie complémentaire :

I. CALABUIG, « Presente in ogni domenica della Chiesa », in Marianum Notizie-News 2(1998)1-3. P S. GASPARI, Maria nella liturgia. Linee di teologia liturgica per un culto mariano rinnovato, Ed. Dehoniane, Roma 1993, pp.182-183; ID., Maria nelle tradizioni liturgiche del Ciclo pasquale, in Ephemerides Liturgicae 107 (1993)350-351.

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