Archive pour le 4 février, 2007

Le livre du Job

4 février, 2007

Je vous présente le livre du Job, vous trouvez ce livre dans
la Bible sous 
Le livre poétiques et sapientiaux (BJ) 
J’ai trouvé une commentaire a ce livre, il est une de le plus important de
la Bible, peut être parce que il parle de le motif du mal dans le monde, je lis ce texte antique et le trouve très actuel parce que Job, le protagoniste, demande a Dieu le pourquoi du mal, mais Dieu réponde seulement a la fin du touts le discours et, il semble, que ne réponde pas, mais il est que – à nous – la demande du mal dans le monde  reste de difficile réponse ; nous, comme dit Dieu a Job, ne pouvons pas comprendre tout, il est – tout – dans le main de Dieu ; nous savon, comme chrétien, que Jésus est venu dans le monde et a souffrir
la Croix, et que, aussi que nous ne comprenons pas beaucoup de foi le motif du mal, c’est bon de demandé a Dieu l’aide, et de regardé à
la Croix, mais ce livre parle de la souffrance d’un Juste, il est que Jésus nous demande de le suivre et d’embrassé
la Croix, mais demandé la ragions du souffrance, du mal, de tout ce que nous voyons dans ce monde, c’est bon le demandé, mais pas de exiger une réponse que se trouve au-delà de notre compréhension, c’est comme considérer Dieu pas Dieu et nous n’avons pas personne que vraiment peux nous aidé, 
Je ne peux pas mettre tout le texte, je mets seulement le début du discours, aussi le « Résumé du livre de Job », vous trouverai tout l’exégèse à le site :  

http://biblio.domuni.org/articlesbible/job/index.htm « Résumé du livre de Job

Le prologue (chap 1 et 2) : Le texte en prose présente les protagonistes du drame. Il ne pose pas de difficulté à un lecteur attentif ; le texte souligne la perfection de Job et à la responsabilité de Dieu dans la conduite des événements.

Le premier cycle de discours commence par un longue plainte de Job (chap. 3). Il maudit la nuit de sa conception et le jour de sa naissance (v. 2-10) ; ensuite il aspire au néant et au repos de l’absence (v. 11-19) ; enfin, il parle de la souffrance de tous les hommes soumis à l’épreuve (v. 20-28).

Eliphaz de Téman lui répond en défendant le dogme de la justice rétributive (chap. 4, v. 1-11) qui explique l’énigme de la souffrance : les méchants sont punis. Au chap. 5, il reproche à Job son manque de confiance en la justice de Dieu (v. 1-7) et l’invite à prier (v. 8-17) pour obtenir la guérison (v. 18-27).

Job reprend sa plainte ; il décrit le poids de l’angoisse qui l’accable (chap. 6, v. 1-7) et redit son désir de disparaître pour ne plus souffrir (v. 8-14) ; il relève l’absence de soutien de la part des amis (v. 15-21) et les appelle à une relation vraie (v. 22-30). Au chap. 7, Job relève la misère qui fait partie de la condition humaine désespérée et s’adresse à Dieu pour lui reprocher de le persécuter (v. 1-21).

Bildad de Chouah lui répond que Dieu est juste et que la misère de l’homme est la conséquence du péché (chap. 8).

Job reprend sa plainte en accusant Dieu d’avoir une conduite arbitraire qui est justifiée par sa toute-puissance (chap. 9, v. 1-13). Il souligne la situation de l’homme qui ne peut entrer en procès avec Dieu, car il a pour lui la raison du plus fort (v. 14-33). Job s’adresse alors directement à Dieu lui reprochant de ne pas avoir égard à la condition humaine ; il accuse Dieu de le persécuter en reprenant les images par lesquelles les prophètes disaient l’action de Dieu punissant l’impiété (chap. 10, v.1-17), avant de souhaiter disparaître.

Sophar de Naamat lui rétorque que la situation de Job est liée à son péché et que son ignorance rend injuste sa protestation (chap. 11) v. 1-12). Il invite Job à la conversion (v. 13-20). Job reprend la parole (chap. 12) pour récuser la théologie de la rétribution développée par ses amis (v. 1-10) ; il remet en cause la théologie de l’histoire, qui veut que Dieu agisse en tout avec sagesse et miséricorde, pour relever l’absurde de la conduite de Dieu (v. 11-25). Job prend à partie ses amis (chap. 13) leur reprochant d’être de mauvais avocats de Dieu (v. 1-13). Il décide de procéder en justice contre Dieu-même (v. 13-19) et s’adresse à Dieu, lui demandant pourquoi il le traite ainsi (v. 20-26). Au chap. 14, Job parle au nom de l’humanité (v. 1-14) dont il dit la terrible condition ; il relève l’irrévocabilité de la mort (v. 13-22).

Eliphaz de Téman reprend la parole pour accuser Job d’être prétentieux (chap. 15, v. 1-16) et l’invite à entrer dans la tradition des sages qui ont dit le bonheur illusoire du méchant et sa punition prochaine (v. 17-35). Job lui répond que ce discours est trop connu et qu’il parle au nom de sa souffrance (chap. 16, v. 1-10) ; il relève que Dieu est injuste à son égard (v. 11-17) et appelle à la justice (v. 18-22). Au plus extrême de sa peine, il en appelle à Dieu contre Dieu (chap. 17, v. 1-10) et dit son désespoir (v. 11-16).

Bildad de Chouah prend la parole et redit que le méchant seul périt (chap. 18, v. 1-21). Job répond (chap. 19) que Dieu est en cause (v. 1-12) qui le traite comme un ennemi. Ses amis aussi le persécutent (v. 13-22). Il en appelle une fois encore à Dieu contre Dieu (v. 23-29) pour dire une espérance insensée : sa guérison et sa justification.

Sophar de Naamat (chap. 20) reprend le thème du châtiment mérité par le pécheur (v. 1-29). Job (chap. 21) lui répond que ce tableau ne correspond pas à la réalité, car les méchants sont prospères tandis que les justes sont persécutés (v. 1-34).

Eliphaz de Téman accuse Job de fautes d’ordre social : étant riche, il n’a pas pu ne pas commettre des injustices (chap. 22, v. 1-20) et l’appelle au repentir (v. 21-30).

Job répond par une lamentation où il se plaint du silence du Dieu inaccessible (v. 1-7) qui se cache (v. 8-9) et lui fait peur (v. 13-17). Job élargit la plainte à la situation des victimes de l’arrogance des riches et des méchants (chap. 24, v. 1-25).

Bildad de Chouah développe le thème du péché originel : personne n’est pur devant Dieu (v. 1-6) et le thème de la toute-puissance de Dieu dans la création (chap. 26).

Job continue son propos en affirmant son innocence (chap. 27, v. 1-5) ; il confirme son attitude de demande de justice et souligne le paradoxe de la situation de l’humanité (v. 13-23). La plainte de Job laisse place à un développement sur la sagesse qui est inaccessible à l’homme (chap. 28) et que Dieu seul connaît. Job reprend la parole pour évoquer sa grandeur passée (chap. 29, v. 1-20) et sa détresse présente (chap. 30) : les misérables se moquent de lui (v. 1-8) ; il subit l’injure (v. 9-15) ; il est sans force (v. 16-19). Job se plaint encore en s’adressant à Dieu (v. 20-31). Job poursuit en disant une fois encore son innocence (chap. 31) qui est le fruit de l’observation de
la Loi, extérieurement mais aussi intérieurement (v. 1-34) avant de redire son appel à Dieu (v. 35-37).

Intervient alors Elihou rapidement présenté. Il commence par reprocher aux trois sages leur échec à raisonner Job (chap. 32), avant de s’adresser à Job (chap. 33) ; il évoque l’action de Dieu dans la création et par révélation qui apprend que la souffrance est liée au péché et que Dieu s’en sert comme d’une médecine pour guérir l’homme. Il généralise ce propos en s’adressant de nouveau aux trois amis de Job (chap. 34, v. 1-15) puis à Job à qui il expose que Dieu est juste en tout ce qu’il fait. Pour lui, Job est pécheur et doit reconnaître son tort pour être sauvé. Au chap. 35, il invite Job à contempler la majesté de Dieu et justifie son silence par l’orgueil de Job qui demandait des comptes à Dieu. (v. 1-16). Il se fait l’avocat de Dieu, chap. 36) et maintient que Job a contesté Dieu et donc qu’il doit se repentir (v. 1-21). Il élargit le propos par un hymne au créateur (v. 22-33) qui se poursuit au chapitre suivant.

Dieu répond enfin dans un premier discours (chap. 38 et 39). Il interroge Job pour lui faire sentir sa faiblesse devant la toute-puissance à l’oeuvre dans la création. Job s’incline (chap. 40 v. 1-5). Un deuxième discours reprend la même apologie de la puissance de Dieu à partir de la description des monstres mystérieux : Béhémot, Léviathan ( chap. 40 et 41). Job répond en confessant la tout puissance de Dieu L’épilogue montre comment Dieu restaure Job dans son bonheur et récuse ses amis. Job doit intercéder pour eux. Tout se termine donc très bien. »

Un texte du Pape Benoît du 2005

4 février, 2007

j’ai choisi ce texte pour approfondir un discours sur la vie humaine même si le texte est de 2005 c’est le Pape qui parle et, comme toujours il rifà à la dignité de l’homme créée par Dieu en effet chaque discours sur l’homme et sur sa vie doit être imprimé à sa création et rédemption pour oeuvre de Dieu, ra beaucoup de raisonnements il reste un fondement que notre vie notre coeur, aussi quand nous ne le voulons pas, tentes vers Dieu;du site Vatican:

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
AUX PARTICIPANTS À
LA XX CONFÉRENCE INTERNATIONALE
SUR LE GÉNOME HUMAIN 
Samedi 19 novembre 2005 
  

Monsieur le Cardinal,
vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Mesdames et messieurs! 
J’adresse à tous un salut cordial, avec une pensée de gratitude particulière à l’égard du Cardinal Javier Lozano Barragán, pour les aimables paroles de salut qu’il a prononcées au nom des personnes présentes. Je salue de façon particulière les Evêques et les prêtres qui prennent part à cette Conférence, ainsi que les rapporteurs, qui ont assurément offert ces jours-ci une contribution de qualité sur les problèmes soulevés:  leurs réflexions et leurs propositions feront l’objet d’un examen attentif de la part des instances ecclésiales compétentes. 

En me plaçant dans l’optique pastorale propre au Conseil pontifical qui a organisé cette Conférence, je suis heureux de souligner qu’aujourd’hui, en particulier dans le domaine des nouvelles contributions de la science médicale, a été offerte à l’Eglise une possibilité supplémentaire d’accomplir une oeuvre précieuse d’illumination des consciences, pour faire en sorte que chaque nouvelle découverte scientifique puisse servir au bien intégral de la personne, dans le respect constant de la sa dignité. En soulignant l’importance de ce devoir pastoral, je voudrais avant tout prononcer une parole d’encouragement à tous ceux qui sont chargés de le promouvoir. Le monde actuel est caractérisé par un processus de sécularisation qui, à travers des événements culturels et sociaux complexes, a non seulement revendiqué une juste autonomie de la science et de l’organisation sociale, mais a également souvent effacé le lien existant entre les réalités temporelles et leur Créateur, parvenant également à oublier la protection de la dignité transcendante de l’homme et le respect de sa vie elle-même. Aujourd’hui toutefois, cette sécularisation, sous sa forme de sécularisme radical, ne satisfait plus les esprits les plus conscients et attentifs. Cela signifie que des espaces possibles et peut-être nouveaux s’ouvrent en vue d’un dialogue bénéfique avec la société, et non seulement avec les fidèles, en particulier sur des thèmes importants comme ceux liés à la vie.  Cela est possible car parmi les populations de longue tradition chrétienne, les semences d’un humanisme demeurent présentes, qui n’ont pas encore été touchées par les débats de la philosophie nihiliste, des semences qui tendent, en réalité, à se renforcer au fur et à mesure que les défis deviennent plus graves. Le croyant, du reste, sait bien que l’Evangile possède une harmonie intrinsèque avec les valeurs inscrites dans la nature humaine. L’image de Dieu est si profondément ancrée dans l’âme  de  l’homme que la voix de la conscience peut difficilement être totalement réduite au silence. A travers la parabole du semeur, Jésus, dans l’Evangile, nous rappelle qu’il existe toujours un terrain fertile dans lequel la semence s’enracine, germe et porte du fruit. Même les hommes qui ne se reconnaissent plus comme membres de l’Eglise ou qui ont même perdu la lumière de la foi, demeurent quoi qu’il en soit attentifs aux valeurs humaines et aux contributions positives que l’Evangile peut apporter au bien personnel et social. 

Il est facile de s’en rendre compte en particulier en réfléchissant sur ce qui constitue l’objet de votre Conférence:  les hommes de notre temps, rendus encore plus sensibles par les terribles événements qui ont assombri le XX siècle et le début même du nouveau siècle, sont en mesure de bien comprendre la façon dont la dignité de l’homme ne s’identifie pas avec les gènes de son ADN, et ne diminue pas à cause de l’éventuelle présence de différences physiques ou de défauts génétiques. Le principe de « non discrimination », sur la base de facteurs physiques ou génétiques, est profondément entré dans les consciences et il est formellement énoncé dans les Chartes sur les droits de l’homme. Ce principe trouve son fondement le plus authentique dans la dignité inscrite dans chaque homme en vertu du fait d’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). D’ailleurs, l’analyse sereine des données scientifiques conduit à reconnaître la présence de cette dignité dans toutes les phases de la vie humaine, en commençant par le premier moment de la fécondation. L’Eglise annonce et propose ces vérités non seulement avec l’autorité de l’Evangile, mais également à travers la force qui découle de la raison, et précisément pour cela, elle sent le devoir de faire appel à tous les hommes de bonne volonté, dans la certitude que l’accueil de ces vérités ne peut que bénéficier aux personnes et à la société. En effet, il faut éviter le danger d’une science et d’une technologie qui se prétendraient totalement autonomes à l’égard des principes moraux inscrits dans la nature de l’être humain.  Les Organismes professionnels et les Académies capables d’évaluer les nouveautés dans le domaine scientifique, en particulier dans le domaine de la biomédecine ne manquent pas dans l’Eglise; il existe également des Organismes doctrinaux destinés de façon spécifique à identifier les valeurs morales à préserver et à formuler les normes nécessaires pour leur protection efficace; il existe, enfin, des dicastères pastoraux, tels que le Conseil pontifical pour
la Pastorale des Services de
la Santé, auxquels il revient d’élaborer les méthodes opportunes pour assurer une présence incisive de l’Eglise sur le plan pastoral. Ce troisième moment est précieux non seulement en ce qui concerne une humanisation toujours plus adéquate de la médecine, mais également pour assurer une réponse opportune aux attentes, de la part des personnes, d’une aide spirituelle plus efficace. Il faut donc donner un nouvel élan à la pastorale de la santé. Cela nécessite un renouveau et un approfondissement de la proposition pastorale elle-même, qui tienne compte du volume accru de connaissances diffusées par les médias dans la société et du plus haut niveau d’instruction des personnes auxquelles elles s’adressent. On ne peut négliger le fait que, toujours plus souvent, sur des problèmes complexes et difficiles également au niveau scientifique, non seulement les législateurs mais les citoyens eux-mêmes, sont appelés à exprimer leur point de vue. En l’absence d’une instruction adéquate, et même une formation adéquate des consciences, de fausses valeurs ou des informations trompeuses peuvent facilement prévaloir dans l’orientation de l’opinion publique. 

Adapter la formation des pasteurs et des éducateurs, pour les rendre capables d’assumer leurs responsabilités de façon cohérente avec leur foi, et dans un dialogue respectueux et loyal avec les non-croyants, tel est le devoir incontournable d’une pastorale renouvelée de la santé. En particulier dans le domaine des applications de la génétique, les familles peuvent aujourd’hui manquer d’informations adaptées et rencontrer des difficultés à maintenir l’autonomie morale nécessaire pour demeurer fidèles à leurs choix de vie. C’est pourquoi, dans ce secteur, une formation claire et approfondie des consciences est nécessaire. Les découvertes scientifiques actuelles touchent la vie des familles, les engageant dans des choix imprévus et délicats, qu’il faut affronter avec responsabilité. La pastorale dans le domaine de la santé a donc besoin de conseillers correctement formés et compétents. Cela laisse entrevoir combien la gestion de ce secteur difficile est aujourd’hui complexe et exigeante.  Face à ces exigences accrues de la pastorale, l’Eglise, tout en continuant à avoir confiance dans la lumière de l’Evangile et dans la force de
la Grâce, exhorte les responsables à étudier les méthodes adéquates pour apporter son aide aux personnes, aux familles et à la société, en alliant fidélité et dialogue, approfondissement théologique et capacité  de  médiation. Dans ce but, elle compte en particulier sur la contribution de tous ceux qui, comme vous tous réunis ici pour prendre part à cette Conférence internationale, ont à coeur les valeurs fondamentales sur lesquelles s’appuie la coexistence humaine.  Je  profite  volontiers  de cette circonstance pour exprimer à tous mon appréciation et ma gratitude pour votre contribution dans un secteur si important pour l’avenir de l’humanité. Avec ces sentiments, j’invoque du Seigneur une abondance de lumière pour votre travail et, en signe de témoignage, d’estime et d’affection, je donne à tous ma Bénédiction apostolique. 

  

Marie dans la liturgie du dimanche

4 février, 2007

du site:

http://www.mariedenazareth.com/1129.0.html

Marie dans la liturgie du dimanche

 

La théologie liturgique exige un signe de la présence de Marie le dimanche, car en y réfléchissant, l’absence de Marie le dimanche est une absurdité. La piété populaire qui tend par contre à séparer le jour du Seigneur (dimanche) du jour de la Mère du Seigneur (samedi), doit s’ouvrir à cette réflexion.

Marie est l’éducatrice de l’union parfaite avec le Christ (Lumen Gentium 63) et elle est celle qui reproduit dans les fils les traits spirituels du Fils aîné (Marialis Cultus 57), c’est pourquoi elle est aussi la « mère mystagogique », c’est à dire celle qui introduit au mystère total du Christ célébré chaque Dimanche.

Suivons ce que le pape Jean Paul II a écrit dans la lettre apostolique Dies Domini (n.86) : « Marie, sans rien retirer à la centralité du Christ et de son Esprit, est présente chaque dimanche de l’Église ».

C’est le même mystère du Christ qui l’exige: comment se pourrait-il en effet que celle qui est la « Mater Domini » et la « Mater Ecclesiae » (la mère du Seigneur et la mère de l’Eglise), ne soit pas présente à un titre spécial, en ce jour qui est tout à la fois « dies Domini » et « dies Ecclesiae »(le jour du Seigneur et le jour de l’Eglise)?

  • Le Dimanche, Marie a une présence exemplaire dans l’écoute de la Parole : les fidèles regardent la Vierge Marie qui écoute la Parole proclamée dans l’assemblée, en apprenant d’elle à la garder et la méditer dans le propre cœur (cf. Lc 2,19).
    Marie a aussi une présence de communion dans l’offrande de l’action eucharistique : avec Marie les fidèles apprennent à rester au pied de la Croix, pour offrir au Père le sacrifice de Christ et lui unir à l’offrande de leur propre vie.

  • Avec Marie les fidèles vivent la joie de la résurrection, en faisant leurs les mots du Magnificat qui chantent le don inépuisable de la miséricorde divine en l’inexorable écoulement du temps ; élevée à la gloire du ciel, Marie montre comment le Dimanche est le signe du temps nouveau et anticipation de la gloire céleste.

  • Sa présence nous guide, parce que de dimanche en dimanche, le peuple pèlerin se met en route sur les traces de Marie : cheminement des fils à la suite de leur Mère, des disciples avec la première des disciples, avec celle qui connaît déjà la voie qui mène à la vie, pour l’avoir entièrement parcourue.

  • C’est enfin une présence orante, parce que son intercession maternelle rend particulièrement intense et efficace la prière qui s’élève vers la très sainte

  •  Trinité.

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Bibliographie complémentaire :

I. CALABUIG, « Presente in ogni domenica della Chiesa », in Marianum Notizie-News 2(1998)1-3. P S. GASPARI, Maria nella liturgia. Linee di teologia liturgica per un culto mariano rinnovato, Ed. Dehoniane, Roma 1993, pp.182-183; ID., Maria nelle tradizioni liturgiche del Ciclo pasquale, in Ephemerides Liturgicae 107 (1993)350-351.