Archive pour le 1 février, 2007
je vous propose trois méditations pour la fête de La présentation du Seigneur
1 février, 2007je vous propose trois méditations pour la fête de La présentation du Seigneur :
la première suis l’homélie du Pape Benoît pour ce fête ;
la deuxième est un méditation de l’évêque de Strasbourg: Mgr Christian Kratz
la troisième il est un méditation traite d’un site de l’Église orthodoxe ;
naturellement vous trouvez la première à achève posé, c’est-à-dire versées parce que je n’ai pas pensé de les mettre m’à verse, mais il est égal je crois, j’espère d’avoir fait une bon choix pour la fête de demain Icône de la Sainte Rencontre (Novgorod, Russie, fin 15e siècle)
du site: http://www.pagesorthodoxes.net/fetes/presentation4.htm
d’un site orthodoxe: méditation sur la fête
1 février, 2007du site orthodoxe:
http://www.pagesorthodoxes.net/fetes/presentation4.htm
MÉDITATION SUR LA FÊTE
AVEC LE PÈRE LEV GILLET
D’après la loi de Moïse (Lv 12, 2-8), la mère d’un enfant mâle devait, quarante jours après la naissance, présenter l’enfant devant le tabernacle et offrir en holocauste, comme purification « de son flux de sang », soit un agneau soit une paire de colombes ou de pigeons. La présentation d’un enfant premier-né avait aussi le sens d’un rachat, car tout premier-né, aussi bien animal qu’humain, était considéré comme appartenant à Dieu (Nb 18, 14-18). Marie et Joseph obéirent à ce précepte de la loi. Ils apportèrent au Temple Jésus qui fut béni par le vieillard Siméon et reconnu comme sauveur par la prophétesse Anne. C’est cet événement que nous célébrons dans la fête du 2 février [1]. Aux vêpres de la fête, le soir du 1er février, on lit trois leçons de l’Ancien Testament. La première (Ex 13, 1-16) formule les préceptes relatifs à la circoncision et à la purification, mis dans la bouche de Dieu parlant à Moïse. La deuxième (Is 6, 1-12) décrit la vision des séraphins aux six ailes par Isaïe et la manière dont un des séraphins, avec un chardon ardent, purifia les lèvres du prophète ; ce passage a vraisemblablement été choisi à cause de quelques paroles qui pourraient symboliquement préfigurer la venue du Christ dans le Temple : « Les gonds du seuil vibraient… et le Temple se remplissait de fumée… et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur des Armées ». La troisième leçon (fragments du chapitre 19 d’Isaïe) ne se comprend bien que si on lit le chapitre tout entier : on voit alors que la venue du Seigneur en Égypte, la destruction des idoles égyptiennes en sa présence, et son adoration pas les Égyptiens peuvent s’appliquer à la révélation que le Christ a faite de lui-même aux païens, (« lumière pour éclairer les nations », comme dit le cantique de Siméon.) L’évangile lu à matines (Lc 2, 25-32) est un abrégé de celui qui est lu à la liturgie (Lc 2, 22-40) et qui relate la présentation de Jésus au Temple. L’épître de la liturgie (He 7, 7-17), parle de Melchisedek rencontrant Abraham ; déjà Lévi a payé la dîme à Melchisedek « en la personne d’Abraham… car il était dans les reins de son aïeul… » ; le sacerdoce aaronique rendait ainsi hommage au sacerdoce éternel ; de même, pouvons-nous inférer de ce texte, que le Temple de Jérusalem, en la personne de Siméon qui accueille et bénit Jésus, rend hommage au sacerdoce du Christ. On sait que le cantique de Siméon, « Laisse maintenant, Seigneur, ton serviteur s’en aller en paix », est devenu un élément de l’office divin quotidien, à Rome comme à Byzance. La phrase de Siméon [2] à Marie, « un glaive te transpercera l’âme… », jette un rayon de lumière sur le mystère de la participation de
la Très Sainte Vierge à
la Passion de son Fils. « Allons, nous aussi… à la rencontre du Christ et accueillons-le, ornez votre chambre… et recevez le Christ Roi… Et accueillez Marie la porte du ciel ». Ces chants de la fête de
la Présentation s’appliquent aussi à notre âme. Chaque âme devrait être un Temple de Dieu, où Marie apporte Jésus. Et chacun de nous, comme Siméon, devrait prendre l’enfant dans ses bras et dire au Père : « Mes yeux ont vu ton salut. La prière de Siméon, « laisse ton serviteur s’en aller en paix », ne signifie pas seulement que celui qui a vu Jésus et l’a tenu dans ses bras peut maintenant quitter cette vie, mourir en paix. Elle signifie encore pour nous que, ayant vu et touché le Sauveur, nous sommes délivrés de la servitude du péché et nous pouvons nous éloigner en paix du royaume du mal. NOTES [1] Cette fête existait à Jérusalem dès la première moitié du Ive siècle. L’empereur Justinien 1er l’introduisait en 542 dans tout l’empire byzantin. Nous la trouvons célébrée à Rome au VIIe siècle. En Orient,
la Présentation (ou, selon le terme grec, la » rencontre « ) est considérée comme une des fêtes de notre Seigneur. En Occident, c’est plutôt une fête de la sainte Vierge ; on la nomme généralement » Purification de la bienheureuse Vierge Marie « . L’usage latin de bénir des cierges le 2 février date du XIe siècle. [2] Nous ne savons pas qui était Siméon, pas plus que nous ne savons qui était Anne. Il est possible que Siméon ait été un fils du célèbre rabbin Hillel et le père du pharisien Gamaliel que mentionne, plutôt avec sympathie, le livres des Actes (5, 34). Certains textes rabbiniques pourraient être interprétés dans ce sens. Il est aussi possible que Siméon ait eu deux fils, Gharinus et Leucius, dont parle l’évangile apocryphe de Nicodème. Mais nous n’avons pas l’ombre de certitude historique à ce sujet. Extrait du livre L’An de grâce du Seigneur,
signé « Un moine de l’Église d’Orient »,
Éditions AN-NOUR (Liban) ;
Éditions du Cerf, 1988.
La Présentation du Seigneur par Mgr Christian Kratz
1 février, 2007du site:
http://www.inxl6.org/article1427.php
Repères > Catéchèses
La Présentation du Seigneur
Célébrée dès le IIIe siècle à Jérusalem, la fête de
la Présentation du Seigneur est fixée au 2 février (quarante jours après le 25 décembre) par le calendrier Justinien vers l’an 430. Une catéchèse de Mgr Christian Kratz 28/01/2004
Cette fête s’appela d’abord « la fête de
la Rencontre », puis « la saint Syméon ». Plus tard, elle devint la fête de
la Purification avant que le pape Paul VI en 1970 n’en fit une fête du Seigneur en invitant les fidèles à célébrer »
la Présentation de Jésus au temple ».Au-delà des différents accents qui ont marqué cette fête dans l’histoire, il est utile de nous demander ce que l’Eglise souhaite nous dire à travers l’événement de
la Présentation que nous rapporte l’évangéliste Luc. 1) Il y a d’abord le rappel qu’en Jésus, Dieu est entré « physiquement » dans l’aventure humaine. A Noël, l’incroyable s’est produit : le Créateur de l’univers, le Maître des temps et de l’histoire, s’est fait petit enfant, s’est compromis avec l’homme au point d’avoir pris chair, acceptant librement, par amour, de connaître les joies, les peines, les combats de toute existence. Lorsque Marie présente Jésus au temple, elle accomplit l’obligation qui incombe à toute famille juive de rendre grâce et d’offrir le fils premier-né à l’Auteur de la vie. Jésus est bien d’une famille, d’une époque, d’une religion; il s’est fait notre compagnon de route pour toujours …2) Il y a ensuite l’affirmation, par la bouche du vieillard Syméon, que Jésus est « la lumière des nations ». Né dans un pays situé, membre d’un peuple concret, il n’en est pas moins celui qui doit combler l’espérance de tous les hommes et apporter au monde une Bonne nouvelle qui dépasse tout ce que l’être humain peut imaginer. A travers le destin singulier de Jésus de Nazareth, Dieu met en oeuvre son projet : chercher et sauver ceux qui étaient perdus, donner à tous ceux qui y consentent de devenir ses fils et ses filles , ouvrir chacune et chacun à la vérité d’un amour sans frontière et sans limite. 3) Il y a enfin l’annonce que la mission de Jésus passera par le rejet et la mort. Le mystère pascal est inséparable de celui de l’Incarnation. Si Dieu est venu chez nous, s’il a visité son peuple et scellé en Jésus les épousailles avec l’humanité, c’est pour nous libérer de nous-mêmes, de notre orgueil et de notre désespoir, de notre prétention à nous faire le centre de toute chose, et finalement de la fatalité du mal et de la mort. Dieu s’est invité chez nous pour nous inviter chez Lui ! Dieu a partagé notre vie pour nous faire partager la sienne !
En nous manifestant une proximité inouïe et en triomphant du tombeau, Jésus trace pour l’homme un chemin de lumière et d’espérance. Désormais nous savons et nous croyons que la vie n’est pas une cruelle absurdité, que l’amour n’est pas un rêve impossible, que la vie a vaincu la mort … Nous sommes formidablement aimés, désirés, attendus. Rien ni personne ne pourra jamais éteindre l’espérance qui s’est levée en Jésus; malgré tous les obstacles, toutes les difficultés, l’homme a un avenir : Dieu s’est manifesté pour que, du plus profond de sa liberté humaine, il choisisse de répondre à l’Amour et de désirer
la Vie.La fête de
la Présentation de Jésus au temple appelle de notre part une triple attitude : 1) Une attitude d’émerveillement.
Pour apprécier à sa juste valeur le don que Dieu nous fait en Jésus, il faut à nouveau nous laisser surprendre par l’incroyable et retrouver cette capacité d’émerveillement que nos richesses, le matérialisme ambiant et la frénésie de consommation ont tendance à émousser. Nous n’aurons jamais fini de comprendre à quel point nous sommes aimés et jusqu’où Dieu est allé pour nous libérer. Le pire réside peut-être dans l’habitude, nous « savons » depuis longtemps, cela ne nous touche plus beaucoup, nous ne consentons plus à laisser vivre notre coeur d’enfant, un coeur aimant, pauvre et disponible qui sait accueillir et se réjouir du cadeau de la vie et de la présence de Dieu donnant sens, profondeur et cohérence à l’existence humaine.2) Une attitude d’offrande.
Tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, nous l’avons reçu ! Nous n’en sommes pas propriétaires, mais gestionnaires ! Il nous faut le « rendre » à Dieu dans l’action de grâce et la louange, aux autres dans la solidarité et le partage. Le baptême chrétien nous a fait « prêtres », c’est-à-dire hommes et femmes désireux « d’offrir leur vie en sacrifice saint capable de plaire à Dieu. » Parce que Dieu nous a tout donné, il attend une réponse radicale de notre part, il n’attend pas « quelque chose », il nous attend, il nous veut tout entiers au service de l’amour et de la vie. 3) Une attitude d’espérance.
Malgré toutes les incertitudes et toutes les épreuves qui affectent notre existence humaine, nous savons que notre vie a un sens, une signification et une direction. Nous venons de l’Amour, nous marchons vers un formidable rendez-vous d’amour et nous sommes sur terre pour apprendre à aimer. Cette espérance-là, nous en vivons et nous en témoignons en paroles et en actes car déjà nous voyons apparaître dans la grisaille des jours « les cieux nouveaux et la terre nouvelle » où l’Amour sera définitivement vainqueur.
Mgr Christian Kratz est évêque auxiliaire de Strasbourg
l’homélie du Pape Benoît pour la Présentation du Seigneur du 2006;
1 février, 2007l’homélie du Pape pour la Présentation du Seigneur du 2006;
du site Vatican:
MESSE POUR LES RELIGIEUX ET LES RELIGIEUSES
EN
LA FÊTE DE
LA PRÉSENTATION DU SEIGNEUR JOURNÉE DE
LA VIE CONSACRÉE
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI Basilique Vaticane
Jeudi 2 février 2006
Chers frères et soeurs! La fête de
la Présentation de Jésus au Temple, célébrée aujourd’hui, quarante jours après sa naissance, nous présente un moment particulier de la vie de
la Sainte Famille: conformément à la loi de Moïse, le petit Jésus est amené par Marie et Joseph au temple de Jérusalem pour être offert au Seigneur (cf. Lc 2, 22). Syméon et Anne, inspirés par Dieu, reconnaissent dans cet Enfant le Messie tant attendu et ils prophétisent à son sujet. Nous sommes en présence d’un mystère, à la fois simple et solennel, dans lequel la sainte Eglise célèbre le Christ, le Consacré du Père, premier-né de la nouvelle humanité.
La suggestive procession des cierges au début de notre célébration nous a fait revivre la majestueuse entrée, chantée dans le Psaume responsorial, de Celui qui est « le roi de gloire », « le vaillant des combats » (Ps 23, 7.8). Mais qui est le Dieu vaillant qui entre dans le temple? C’est un Enfant; c’est l’Enfant Jésus, dans les bras de sa mère,
la Vierge Marie.
La Sainte Famille accomplit ce que prescrivait
la Loi: la purification de la mère, l’offrande du premier-né à Dieu et son rachat à travers un sacrifice. Dans la première Lecture,
la Liturgie parle de l’oracle du prophète Malachie: « Et soudain il entrera dans son sanctuaire, le Seigneur » (Ml 3, 1). Ces paroles transmettent toute l’intensité du désir qui a animé l’attente du peuple juif au cours des siècles. Enfin, l’ »Ange de l’alliance » entre dans sa maison et se soumet à
la Loi: il vient à Jérusalem pour entrer avec une attitude d’obéissance dans la maison de Dieu. La signification de ce geste acquiert une dimension plus grande dans le passage de l’Epître aux Hébreux, proclamé aujourd’hui comme seconde Lecture. Ici nous est présenté le Christ, le médiateur qui unit Dieu et l’homme en abolissant les distances, en éliminant toute division et en abattant tous les murs de séparation. Le Christ vient en tant que « grand prêtre miséricordieux et fidèle pour expier les péchés du peuple » (He 2, 17). Nous remarquons ainsi que la médiation avec Dieu ne se réalise plus dans la sainteté-séparation de l’ancien sacerdoce, mais dans la solidarité libératrice avec les hommes. Il commence, encore Enfant, à marcher sur le chemin de l’obéissance, qu’il parcourra jusqu’au bout. L’Epître aux Hébreux met bien cela en lumière quand il dit: « C’est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté… des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort… tout Fils qu’il était, apprit, de ce qu’il souffrit, l’obéissance; après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel » (cf. He 5, 7-9).
La première personne qui s’associe au Christ sur le chemin de l’obéissance, de la foi éprouvée et de la douleur partagée, est sa mère Marie. Le texte évangélique nous la montre dans l’acte d’offrir son Fils: une offrande inconditionnelle qui l’implique à titre personnel: Marie est
la Mère de Celui qui est « gloire de son peuple Israël » et « lumière pour éclairer les nations », mais aussi « signe en butte à la contradiction » (cf. Lc 2, 32.34). Et elle-même, dans son âme immaculée, devra être transpercée par l’épée de la douleur, démontrant ainsi que son rôle dans l’histoire du salut ne se limite pas au mystère de l’Incarnation, mais se complète dans la participation pleine d’amour et de douleur à la mort et à la résurrection de son Fils. En amenant son Fils à Jérusalem,
la Vierge Marie l’offre à Dieu en tant qu’Agneau véritable qui ôte les péchés du monde; elle le tend à Syméon et à Anne comme annonce de rédemption; elle le présente à tous comme lumière pour une marche assurée sur le chemin de la vérité et de l’amour.
Les paroles qui, au cours de cette rencontre, viennent aux lèvres du vieux Syméon – « mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2, 30) – trouve un écho dans l’âme de la prophétesse Anne. Ces personnes justes et pieuses, baignées par la lumière du Christ, peuvent contempler dans l’Enfant Jésus « la consolation d’Israël » (Lc 2, 25). Leur attente se transforme ainsi en lumière qui éclaire l’histoire. Syméon est porteur d’une antique espérance et l’Esprit du Seigneur parle à son coeur: c’est pourquoi il peut contempler celui que de nombreux prophètes et rois avaient désiré voir, le Christ, la lumière qui illumine les nations. Dans cet Enfant, il reconnaît le Sauveur, mais il pressent dans l’Esprit qu’autour de Lui se jouera le destin de l’humanité, et qu’il devra souffrir beaucoup à cause de ceux qui le rejetteront; il proclame son identité et sa mission de Messie avec les paroles qui forment l’un des hymnes de l’Eglise naissante, d’où se dégage toute la joie communautaire et eschatologique de l’attente salvifique réalisée. L’enthousiasme est si grand que vivre et mourir sont la même chose, et la « lumière » et la « gloire » deviennent une révélation universelle. Anne est une « prophétesse », une femme sage et pieuse qui interprète le sens profond des événements historiques et du message de Dieu qu’ils recèlent. C’est pourquoi elle peut « louer Dieu » et parler « de l’Enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38). Le long veuvage consacré au culte dans le temple, la fidélité aux jeûnes hebdomadaires, la participation à l’attente de ceux qui aspiraient au salut d’Israël se concluent dans la rencontre avec l’Enfant Jésus. Chers frères et soeurs, en cette fête de
la Présentation du Seigneur, l’Eglise célèbre
la Journée de
la Vie consacrée. Il s’agit d’une occasion opportune pour louer le Seigneur et lui rendre grâce pour le don inestimable que représente la vie consacrée, sous ses différentes formes; c’est dans le même temps un encouragement à promouvoir dans tout le peuple de Dieu la connaissance et l’estime envers les personnes qui sont totalement consacrées à Dieu. De même que, en effet, la vie de Jésus, dans son obéissance et son dévouement au Père, est la parabole vivante du « Dieu avec nous », ainsi, le dévouement concret des personnes consacrées à Dieu et aux frères devient un signe éloquent de la présence du Royaume de Dieu pour le monde d’aujourd’hui. Votre façon de vivre et d’oeuvrer est en mesure de manifester sans amoindrissements la pleine appartenance à l’unique Seigneur; votre manière de vous remettre complètement entre les mains du Christ et de l’Eglise constitue une annonce forte et claire de la présence de Dieu dans un langage compréhensible à nos contemporains. Tel est le premier service que la vie consacrée rend à l’Eglise et au monde. Au sein du Peuple de Dieu, les personnes consacrées sont comme des sentinelles qui aperçoivent et annoncent la vie nouvelle déjà présente dans notre histoire.
Chers frères et soeurs qui avez embrassé la vocation d’une consécration particulière, je m’adresse à présent plus précisément à vous, pour vous saluer avec affection et vous remercier de tout coeur pour votre présence. J’adresse un salut particulier à Mgr Franc Rodé, Préfet de
la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, et à ses collaborateurs, qui concélèbrent avec moi cette Messe. Que le Seigneur renouvelle chaque jour en vous et en chaque personne consacrée la réponse joyeuse à son amour gratuit et fidèle. Chers frères et soeurs, comme des cierges allumés, faites rayonner toujours et en tout lieu l’amour du Christ, lumière du monde. Que
la Très Sainte Vierge Marie,
la Femme consacrée, vous aide à vivre pleinement votre vocation et mission spéciales dans l’Eglise pour le salut du monde.
1 février, 2007
Du site « AsiaNews » (traduction)
VATICAN
Papa :Le dialogue entre des hébreux, des chrétiens et musulmans « nécessité vitale » de notre temps. Bénit XVI souligne l’exigence que les hommes des religions monothéistes affrontent avec la raison le mystère de Dieu. Il sert « dialogue vrai, respectueux des différences, courageux, patient et persévérant , qu’il trouve sa force dans la prière ».
Ville du Vatican (AsiaNews) – Le dialogue interreligieuse et interculturel aujourd’hui « n’est pas une option, mais une nécessité vitale de notre temps » et pour le porter en avant juifs, chrétiens et musulmans ils sont appelés à un « travail de la raison », pour scruter le mystère de Dieu et en offrir aux résultats à tous les hommes de notre temps. En recevant aujourd’hui les délégués du « Foundation for Interreligious and Intercultural Research and Dialogue », dont il même est un des fondateurs, Benoît XVI est tourné à souligner l’exigence que les hommes des religions monothéistes affrontent avec la raison le mystère de Dieu aux membres de la délégation, guidée du prince Hassan de Jordanie, le Pape a souligné l’importance du premier projette porté à accomplissement de
la Fondation : la publication en langue originale et en ordre chronologiques des trois livres sacrés des religions monothéistes, « à offrir une contribution spécifique et positive à le dialogue entre les cultures et entre les religions », Benoît XVI, il s’est ensuite rappelé de que le balai de
la Fondation est « chercher le message plus essentiel et plus authentifie que les trois religions peuvent tourner le monde du XXI siècle », pour donner une forte impulsion à dialogue interreligieuse et interculturel, à travers la recherche commune et à travers la messe en lumière et la diffusion de ce qui, dans les respectifs patrimoines spirituels, contribue à renforcer les liens fraternelle entre les communautés de croyants « . « Nous sommes invités – il a poursuivi – à nous engager dans un travail de la raison, pour lequel, avec vous, je formule tous mes votes, pour scruter le mystère de Dieu à la lumière de nos traditions religieuses et de nos respectives sagesses, pour en discerner les valeurs aptes à éclairer les hommes et les femmes de tous les peuples, quelle qui soient à eux culture et leur religion ». Le Pape a ensuite souligné que « le dialogue est aujourd’hui plus nécessaire que jamais : je dialogue vrai, respectueux des différences, courageux, patient et persévérant, qu’il trouve sa force dans la prière et que il se nourrit de l’espoir qui est dans tous qui croient en Dieu et confient dans Lui « .