Archive pour janvier, 2007

Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres

4 janvier, 2007

Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres, au « Colle Oppio », qu’il n’est pas loin du Colisée, du Stazione Termini (et de ma maison ou de
la Basilique de Saint Jean), il a porté des cadeaux il a reçu des cadeaux, j’ai seulement un article de d’AsiaNews qu’il reporte quelque chose de l’événement de ce matin, de site AsiaNews : 

VATICAN Pape : la vraie joie vient de l’amour de Dieu, ne viens pas de cette faite de la publicité .  En visitant la cantine du « Caritas » de Rome, Benoît XVI remarque comme l’amour se mets en évidence dans le service à la personne, « sans distinction de race, de religion et de culture ». Rome (AsiaNews) – Qui reçoit comme qui donne, dans le travail quotidien du « Caritas », expérimente la beauté de l’amour que Jésus a porté, sent « la profondeur de la joie qui de lui dérive, une joie certainement divergée de celle-là illusoire faite de la publicité. La première visite de 2007 hors du Vatican a vu aujourd’hui Bénit XVI à la cantine « Caritas »  du quartier de Colle Oppio, pas loin de la « Stazione Termini » que la même Pape a défini « symbole, dans quelque mode, du Caritas romaine ». La cantine de « Collo Oppio », en effet, est la première structure d’accueil pour sans demeure fondée à Rome. Ouverte en 1983, en 23 ans il a reçu milliers des personne que vient dans la gêne italiens et étrangers, en distribuant au-delà de neuf millions de repas. Et d’aujourd’hui même Benoît XVI en a la carte – qui a le nombre 1 – délivrée lui du directeur du « Caritas » romaine mons. Guerino de Tora. De son chant le Pape a porté en don à la cantine 10mila couverte et 2mila des vestons lourds contre les rigueurs de l’hiver. Salué de cris joyeuses de « Viva il Papa » de quelques centaines de personnes, réunies à l’intérieur de la structure, de Benoît XVI a souligné comme Jésus, « le pain descendu du ciel », « le pain de la vie », « on rend dans quelque mode visible chaque jour dans cette Cantine, où on ne veut pas donner seulement à manger, mais servir la personne, sans distinction de race, de religion et de culture ». Dans la cantine du « Caritas », dans les mots de le Pape « il est possible toucher avec main la présence de Christ dans le frère qui a de la faim et dans celui qui il lui offre à manger. Ici il peut s’expérimenter que, lorsque nous aimons le prochain, nous connaissons meilleur Dieu : dans la grotte de Bethléem, en effet, Il s’est manifesté à nous dans la pauvreté d’un nouveau-né besogneux de tout. Le message des Noël est simple : Dieu est venu entre nous parce qu’il nous aime. Dieu est amour : pas un amour sentimentale, mais un amour qu’on a fait don total jusqu’à au sacrifice de
la Croix « . Benoît XVI s’est ensuite rappelle des mots qui Jean Paul II dirent en 1992 en visitant cette même institution : « L’homme qui y souffre appartient ». La phrase est rapportée sur les lapide poste à l’entrée de la cantine, dédiée à papa Wojtyla, et découverte aujourd’hui de Benoît XVI. La même Pape, en se référant ensuite à la crèche construite dans la salle, a souligné que « de la grotte de Bethléem
, de chaque crèche se répand une annonce qui est pour tous : Jésus nous aime et nous enseigne à des amères. Les responsables, les volontaires et tous qui fréquentent
la Cantine puissent expérimenter la beauté de cet amour ; qu’ils puissent sentir la profondeur de la joie qui d’elle dérive, une joie certainement divergée de celle-là illusoire faite de la publicité « . « L’Esprit Saint – il a conclu – esprits les coeurs des responsables et de tous les opérateurs et les volontaires, parce qu’ils accomplissent leur service avec dévouement toujours plus consciente, en s’inspirant à j’authentifie style de l’amour chrétien, que les Saints de la charité ont repris dans la devise : bien il doit être fait bien « . 

Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI greets faithful as he visits Caritas cantine for homeless in downtown Rome January 4, 2007. REUTERS/Pier Paolo Cito/Pool (ITALY)

une prière pour toi mon Dieu

4 janvier, 2007

J’ai écrit ce poésie cette nuit a 1,24 parce que je suis un peu contant et, même, en passion de allée a Dieu, ce poésie je l’écrit directement en français, pardonne mes fautes 

 

Un prière pour toi mon Dieu 

Je ne sais pas qu’il passe dans mon cœur 

Je sais que toi est amour infini 

Et je désire avec toute ma force 

Etre avec toi et dire cela « oui » que 

Notre vie, notre péché, notre faiblesse, 

Rend difficile à dire ; 

Je voudrais, je te prie, de abattre 

Ce mur que nous avons entre toi, 

Et voir en peu de la vie du ciel 

Vivre comme toi désire pour nous 

Comme ton cadeau personnelle, 

Pour chacun de nous, forme 

Le passage a la vie éternelle, 

Un peu ancre dans la vie terrestre 

Parce que j’ai la passion de 

Domicilier avec toi le plus prêt 

Je vive dans l’amour mais cette amour 

N’est pas suffissent pour moi, je désire 

Toi mon Amour pérenne, éternelle

Vien dan moi mon amour mon Dieu !

Gabriella

 

  vegliatel.jpg    

un article de Paul Poupard du 2002 un peu longe mais très interessant

3 janvier, 2007

Il est un article du 2002 et un peu longe, mais très interessant, du site: 

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pierre_et_paul_aux_origines_de_l_eglise_de_rome.asp

Pierre et Paul aux origines de l’Église de Rome

Paul Poupard

Président du Conseil pontifical de la culture

Depuis la première année sainte de l’Église de Boniface VIII en 1300, les temps ont bien changé, comme le visage de Rome qui accueille les pèlerins. Mais la démarche demeure la même : aller prier aux Limina Apostolorum, ou « Mémoires des apôtres », ces lieux sacrés de Rome où sont conservés et vénérés les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, grâce auxquels la Ville est devenue le centre de l’unité catholique. Dès le IIe siècle, les fidèles se rendent à Rome pour voir et vénérer les trophées des apôtres Pierre et Paul, et contempler sa basileia, sa royale majesté. Au IVe siècle, le pèlerinage de Rome devient en Occident le parallèle de celui qui, en Orient, conduisait à Jérusalem au tombeau du Seigneur.

C’est parce que Pierre est venu à Rome et qu’il y a été enseveli après son martyre qu’irrésistiblement les pèlerins ont afflué vers Saint-Pierre, lieu de sa sépulture, et que le pape, son successeur, s’est établi à son voisinage. Les deux faits ont la même origine. L’emplacement de la basilique Saint-Pierre n’a pas été choisi arbitrairement. L’édifice s’élève au-dessus de la tombe ; très précisément, le cœur de la basilique, l’autel de la confession, a été édifié au-dessus de sa sépulture. Son Éminence le Cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical de la culture et auteur de Rome Pèlerinage (Bayard-L’Emmanuel, 1997) relate ici comment la tradition et les épîtres de la fin du Ier siècle se sont trouvées confirmées par les fouilles archéologiques menées depuis 1940 dans les Grottes vaticanes et à Saint-Paul-hors-les-Murs.

Le témoignage de la tradition

Une tradition immémoriale affirme que Pierre, venu à Rome implanter l’Église au cœur de l’empire y périt martyr. Que pouvons-nous dire de sûr à ce sujet à la lumière de l’histoire et de l’archéologie ? Les zones d’ombre se sont progressivement réduites depuis que le pape Pie XII fit entreprendre des travaux gigantesques, à l’occasion de la sépulture de son prédécesseur, le pape Pie XI.

Une première constatation s’impose, et elle est capitale. Aucune voix ne s’est jamais élevée dans l’Antiquité contre cette croyance du martyre de Pierre à Rome. Cet argument a silentio, du silence, a une grande force. Quant aux textes allégués en faveur de la tradition, il s’agit de l’épître de saint Clément de Rome aux Corinthiens et de l’Épître aux Romains de saint Ignace d’Antioche.

Clément, l’évêque de Rome, écrit aux Corinthiens vers la fin du Ier siècle pour apaiser les dissensions qui divisaient la communauté chrétienne. Dans sa lettre, il évoque la multitude innombrable des fidèles qui ont péri à Rome pendant la persécution de Néron, et en particulier les apôtres Pierre et Paul : « Jetons les yeux sur nos excellents apôtres : Pierre qui, victime d’une injuste jalousie, souffrit non pas une ou deux, mais de nombreuses fatigues et qui, après avoir rendu son témoignage, s’en est allé au séjour de gloire qui lui était dû. C’est par suite de la jalousie et de la discorde que Paul a montré le prix de la patience […] et, ayant rendu son témoignage devant ceux qui gouvernent, il a quitté le monde et s’en est allé au saint lieu ». Clément a peut-être connu personnellement les deux apôtres. Des allusions de sa lettre on peut légitimement déduire que c’est Rome qu’il évoque, cette ville dont il est l’évêque et d’où il écrit.

C’est de Smyrne qu’Ignace, évêque d’Antioche en Syrie, écrit son épître aux Romains, sous le règne de Trajan, peut-être en 107. « Je ne vous donne pas des ordres, leur écrit-il, comme Pierre et Paul ; ils étaient des apôtres, et moi, je ne suis qu’un condamné ; ils étaient libres, et moi, jusqu’à présent, je suis esclave ; mais si je souffre, je deviendrai un affranchi de Jésus-Christ en qui je ressusciterai libre ». On ne peut qu’être frappé par la mention conjointe des deux apôtres, à qui Ignace rendra bientôt témoignage, à Rome précisément, par son propre martyre.

Au début du IIIe siècle apparaît la tradition selon laquelle l’apôtre Pierre aurait été crucifié la tête en bas, comme le pèlerin peut le voir sur un très beau relief du XVe siècle dans les Grottes vaticanes. La cruauté de Néron rend ce supplice possible, mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Par contre, c’est sur des bases solides que repose la tradition du martyre et de la sépulture de Pierre au Vatican pendant la persécution de Néron, décrite par une célèbre page des Annales de Tacite. Après l’incendie criminel de l’an 64, il ne subsistait à Rome aucun autre lieu capable d’abriter de tels sinistres et grandioses spectacles. Le Circus Maximus avait été endommagé par le feu et le Circus Flaminius était trop petit. Les Romains avaient coutume de placer les croix des condamnés le long des voies. On peut penser que celle de Pierre a été dressée, avec d’autres mentionnées par Tacite, le long d’une de ces routes au voisinage du cirque.

Quant à la tradition bien affirmée de la sépulture de Pierre au Vatican, le premier document qui l’atteste est un célèbre passage de Gaïus, que nous a conservé l’historien Eusèbe. Celui-ci, dans son Histoire ecclésiastique, rapporte la polémique de ce docte prêtre romain avec Proclus, membre de la secte hérétique montaniste, dans les dernières années du IIe ou les premières années du IIIe siècle. Pour affaiblir l’autorité de l’Église romaine, Proclus exaltait la présence en Asie Mineure de la tombe de l’apôtre Philippe et d’autres grands personnages de la chrétienté primitive. Gaïus répliqua avec force : « Mais moi, je puis te montrer les trophées des saints apôtres. En effet, si tu veux te rendre au Vatican ou sur la voie d’Ostie, tu trouveras les trophées de ceux qui ont fondé cette Église ». Gaïus parle de « trophées ». On ne peut réduire la signification de ce terme à de simples monuments commémoratifs, dans ce contexte polémique qui oppose ces trophées à des insignes tombes d’Asie Mineure. Le raisonnement, autrement, serait sans aucune portée. Il s’agit d’un mot grec, tropaion, qui signifie « monument de victoire », entendons ici de la victoire obtenue par les deux martyrs au nom de Jésus-Christ : en subissant la mort, ils entraient victorieusement dans la vie avec le Ressuscité.

Ainsi, dès la fin du IIe siècle apparaît le ferme témoignage que Pierre avait au Vatican sa tombe glorieuse, comme Paul avait la sienne sur la voie d’Ostie. Dans le Vatican de Néron, un monument s’imposait par son importance. C’était le cirque commencé par l’empereur Caligula (37-41) et terminé par Néron (54-68). Les fouilles ont pu le localiser le long du côté sud de l’actuelle basilique Saint-Pierre, entre l’Arco delle Campane et la Piazza di Santa Marta, c’est-à-dire à ga ornement était l’obélisque dressé en son centre, que, d’après Pline l’Ancien, Caligula avait fait venir tout exprès d’Égypte. C’est ce même obélisque que le pèlerin peut contempler aujourd’hui au centre de la place Saint-Pierre, où il fut transféré en 1586 par l’architecte Domenico Fontana sur l’ordre du pape Sixte Quint. Les fouilles récentes ont permis de retrouver les fondations primitives de l’obélisque.

On sait aussi, grâce aux mêmes fouilles, que, dès le Ier siècle, la plaine vaticane recevait des tombes le long des voies qui la traversaient. Cet antique usage est bien attesté, comme le pèlerin le découvre en voyant les tombeaux qui bordent la via Appia. Riches et pauvres s’y côtoyaient, ces derniers se glissant dans les petits espaces demeurés libres entre les somptueux tombeaux érigés pour les patriciens romains. Rien d’étonnant à ce qu’un pauvre crucifié, reconnaissable après sa mort – il n’avait été ni défiguré par le feu, ni broyé par les fauves – soit recueilli par les fidèles et que son cadavre soit déposé dans une fosse creusée dans le sol nu.

Les fouilles de Pie XIILe pape Pie XI avait exprimé le désir d’être enterré ad caput Sancti Petri, au plus près de la tombe de l’apôtre Pierre. Pour accéder à ce vœu, son successeur Pie XII fit entreprendre, en juillet 1940, les travaux nécessaires à la mise en place du lourd sarcophage dans les Grottes vaticanes. On appelle ainsi le sous-sol de la basilique Saint-Pierre, formé par la différence de niveau entre l’ancienne et la nouvelle basilique. Ses voûtes basses, supportées par des pilastres qui le divisent en trois nefs, soutiennent le pavement de l’édifice actuel. À peine eut-on atteint 0,20 m de profondeur, au cours des travaux, qu’apparut le pavement de l’ancienne basilique constantinienne, puis, sous ce pavement, un grand nombre de sépultures chrétiennes. En creusant plus profondément, on découvrit des murs de fondation de l’antique sanctuaire et une nécropole romaine – celle-ci peut se visiter aujourd’hui en obtenant une autorisation préalable – que la construction de ce dernier avait ensevelie.

L’exploitation scientifique de ce chantier d’une ampleur imprévue devait fournir des informations importantes et incontestées. Deux campagnes de fouilles furent successivement menées, de 1939 à 1949, puis de 1953 à 1958. L’examen du sol révéla une donnée étonnante : pour créer la base nécessaire à la construction de l’édifice de Constantin, ses architectes avaient dû à la fois remplir de terre et entrecouper d’œuvres massives de soutènement une zone encore non utilisée de la nécropole, et en même temps entailler une partie de la colline du Vatican. Pourquoi Constantin avait-il choisi, pour bâtir sa basilique, un endroit déjà occupé par un cimetière, et par ailleurs si peu favorable, car le sol argileux demandait d’importants travaux de drainage et des travaux de terrassement à flanc de coteau ? Tout aurait dû lui faire écarter ce site. Tout, sauf la tradition vivante à son époque de la présence du tombeau de Pierre, tout près du lieu de son martyre.

Les pilastres qui supportent la voûte des Grottes vaticanes, sous la nef centrale de la basilique, reposent sur un fond artificiellement formé d’un mélange d’argile et de sable. L’édifice est érigé au-dessus de l’endroit où la tradition localisait la tombe de Pierre. Les fouilles ont exhumé une tombe pauvre, appelée thêta, recouverte de tuiles, dont l’une porte un sceau que l’on peut dater du règne de l’empereur Vespasien (69-79). Tout le matériel trouvé aux alentours immédiats remonte à la même époque : fragment de petite lampe portant la marque de son atelier de fabrication, morceaux de verre irisé et doré à l’égyptienne.

La nécropole païenne

Une nécropole plus récente a été mise au jour, qui remonte aux IIe et IIIe siècles. Cette nécropole païenne commença à accueillir des tombes chrétiennes, comme le révèlent les inscriptions des monuments funéraires. C’est ainsi que le petit sépulcre païen des Julii de la seconde moitié du IIe siècle se transforme en sépulcre chrétien, à la première moitié du IIIe siècle. En sa décoration lumineuse, on retrouve les scènes chères aux chrétiens. Sur les murs se succèdent les images du Bon Pasteur, du pêcheur mystique, de Jonas englouti par le monstre marin, ce qui symbolise le Christ descendu aux enfers et ressuscité après trois jours à la lumière des cieux. Et, au plafond, parmi les sarments couleur émeraude d’une vigne symbolique, s’élève, sur un quadrige tiré par des chevaux blancs, la radieuse représentation du Christ-Soleil, glorieuse image de la résurrection espérée. Le contraste est grand entre la richesse de cette décoration et l’humilité de la position de cette tombe, entre deux autres sépulcres qui l’étouffent, pour ainsi dire, à l’intérieur de la nécropole. C’est que rien n’était excessif pour décorer un édifice dont le privilège était de se trouver au voisinage immédiat de la memoria de Pierre.

La « memoria » de Pierre

Les fouilles ont en effet démontré que l’autel central de la basilique Saint-Pierre est construit exactement au-dessus de la memoriade l’apôtre. C’est Clément VIII qui l’a fait édifier (1592-1605). En descendant sous le riche baldaquin de bronze du Bernin, on remonte du flamboyant XVIe siècle renaissant vers les siècles passés, grâce aux dispositions de Jean-Paul II qui a remis en communication directe l’autel de la Confession de Pierre avec son tombeau, caché depuis cent cinquante ans par la grande statue de Pie VI à genoux, de Canova. Sous l’autel de Clément VIII se trouve un autre autel, celui de Calixte II (1119-1124), et, sous celui-ci, un autre encore, de Grégoire le Grand (590-604), encastré dans l’autel de Calixte II. En allant au-dessous, on rencontre un monument constantinien de forme quadrangulaire revêtu de marbre blanc et de porphyre rouge. Constantin l’a lui-même dédié à l’apôtre. Il remonte peut-être aux cérémonies commémoratives de la victoire décisive du pont Milvius, le 28 octobre 312.

Le Mur rouge

Entre ses murs de marbre, ce monument constantinien enferme une construction plus ancienne, un petit édicule. Considéré manifestement par l’empereur comme digne d’un exceptionnel respect, cet édicule est élevé sur une petite place rectangulaire de 8 mètres du nord au sud et de 4 mètres d’est en ouest, appelée conventionnellement par les chercheurs le campo P. Les chambres funéraires qui l’entourent remontent aux années 130 à 150. Sur le côté ouest se dresse un mur appelé Mur rouge, à cause de la couleur rouge vif dont il est peint. Derrière, un chemin – clivus – donnait accès à d’autres chambres funéraires. En dessous de ce chemin, un égout permettait l’écoulement des eaux. Les tuiles dont il est recouvert portent un sceau indiquant les propriétaires, personnages historiques bien connus, puisqu’il s’agit d’Aurelius Caesar, le futur empereur Marc Aurèle, et de sa femme, Faustina Augusta. Nous sommes donc entre 146, date à laquelle Faustina prit le nom d’Augusta, et 161, où le nouvel empereur prit le nom de Marc Aurèle.

Certaines des tombes fort modestes qui s’appuient sur le Mur rouge témoignent par leurs tuiles d’une origine antérieure. Quant au petit édicule, le plus important pour le pèlerin, il subit diverses destructions et déformations, qui n’empêchent pourtant pas une sérieuse reconstitution. Deux niches superposées sont creusées dans le Mur rouge. Entre elles s’avance, comme une table, une plaque de travertin soutenue par deux colonnettes de marbre blanc ; celle de gauche est encore bien visible dans la maçonnerie ajoutée à une époque postérieure. Dans le pavé, une ouverture fermée par une dalle, et d’une orientation différente, donnait sur une sorte de cachette doublée de petites plaques de marbre, où l’on a retrouvé des ossements, des restes de vieilles étoffes, des morceaux de verre, des pièces de monnaie. Nul doute qu’on y ait déposé quelques restes alors jugés dignes du plus grand respect.

Le trophée de Gaïus

Si tous les archéologues ne s’accordent pas en tout point, le pèlerin peut du moins avoir la certitude, en ce lieu sacré, de l’existence d’un édicule construit dans la nécropole vaticane vers 160, et inclus par Constantin dans son monument érigé en mémoire de saint Pierre. Il s’agit sans aucun doute du fameux trophée dont parlait le prêtre Gaïus quelques années plus tard. L’identité de l’édicule du Mur rouge et de ce trophée est désormais admise par tous les savants. Cet édicule n’a pu être construit en ce point que fort malaisément. Une raison impérieuse commandait donc de le situer là, et non pas ailleurs. Quelle autre raison, pour ce point précis, sinon la présence en ce lieu d’une dépouille mortelle déjà vénérée en cet endroit même ?

Peut-on aller plus loin et assurer avec certitude que la tombe de Pierre existait réellement sous l’édicule ? Les fouilles ont révélé des indices d’une fosse antique, dont l’orientation est la même que celle de l’ouverture dont nous avons parlé plus haut, et qui est différente de celle de l’édicule lui-même. Les ossements humains qui ont été retrouvés sous les fondations du Mur rouge n’ont, à l’examen scientifique, révélé aucun rapport avec l’apôtre Pierre. Mais à l’intérieur du monument constantinien, les fouilles ont fait apparaître en 1941 un loculus large de 0,77 m sur 0,29 et haut de 0,315, revêtu à l’intérieur de bandes de marbre grec, creusé dans le mur préexistant, le mur G pour les spécialistes, postérieur au Mur rouge, mais antérieur au monument constantinien qui l’a respecté et inclus. Il contenait, lors de l’inventaire, du plâtras tombé de haut, jusqu’à mi-hauteur, avec des ossements qui y étaient mêlés. On recueillit ces ossements dans une petite caisse de bois et on les déposa dans un lieu voisin situé dans les Grottes vaticanes.

La cachette et la caissette

Aussi surprenant que la chose paraisse, ils y restèrent longtemps oubliés ! Et devant la cachette vide, les spécialistes formulèrent naturellement l’hypothèse qu’elle avait été destinée à recevoir les restes de Pierre. Ainsi s’exprimèrent le père Antoine Ferma en 1952, Jérôme Carcopino en 1953, le père Engelbert Kirschbaum et Pascal Testini en 1957. C’est Margherita Guarducci qui redécouvrit en 1953 la caissette de bois contenant le matériel prélevé dans la cachette. Outre les os, elle contenait aussi de la terre, des fragments de plâtre rouge, de petits restes d’étoffe précieuse et deux fragments de marbre. Tout cela fut confié à l’examen scientifique du professeur Venerando Correnti. Après une longue et minutieuse analyse, le savant conclut, en juin 1963, que les ossements appartenaient à un seul individu de sexe masculin, de constitution robuste, âgé au moment de sa mort de soixante à soixante-dix ans. Les analyses expérimentales du tissu mêlé à la terre révélèrent de l’or authentique, de l’étoffe teinte de vraie pourpre, et de la terre analogue à celle du lieu.

Conclusions de l’enquête

Cette enquête permet de conclure, en récapitulant les données de l’analyse. Selon une tradition séculaire, Pierre vint à Rome et y subit le martyre sous le règne de Néron dans les jardins du Vatican, près du cirque impérial, situé le long du côté sud de la basilique actuelle. L’existence dans la nécropole voisine de tombes chrétiennes dans un cimetière païen s’explique par la conviction que la sépulture de Pierre était dans le voisinage immédiat. Seule cette conviction explique qu’aient été affrontées les difficultés énormes pour ériger en cet endroit la basilique constantinienne, malgré la nécessité de bousculer des tombes et d’opérer des travaux de terrassement considérables, à mi-pente de la colline. Le monument constantinien en l’honneur de Pierre était donc considéré comme le sépulcre du martyr. À l’intérieur de ce monument-sépulcre, le loculus creusé dans le mur G fut revêtu de marbre à l’époque de Constantin, et ne fut jamais violé jusqu’à sa découverte en 1941, lors des fouilles entreprises sur l’ordre du pape Pie XII.

De ce loculus proviennent les ossements conservés dans un lieu voisin, où ils furent repris en 1953. Ces ossements sont donc ceux qui, au temps même de Constantin, ont été considérés comme les restes mortels du saint apôtre Pierre. Leur examen anthropologique le confirme. Le tissu de pourpre tissé de fils d’or dans lequel ils furent enveloppés atteste la haute dignité qu’on leur attribuait, en parfaite consonance avec le porphyre royal qui ornait l’extérieur du monument. La terre qui les entoure comme d’une croûte s’est révélée à l’examen pétrographique correspondre au sable marneux où fut creusée la tombe primitive, alors qu’en d’autres lieux du Vatican la terre est constituée d’argile bleue ou de sable jaune.

Tous ces éléments forment entre eux comme les anneaux d’une chaîne qui conduit à identifier ce qui a été conservé des ossements de Pierre. Ce fut, après examen personnel, la conviction du pape Paul VI, qui déclara en célébrant les saints apôtres Pierre et Paul, le 29 juin 1976 :

« Pour ce qui est de saint Pierre, nous avons la chance d’être parvenus à cette certitude – annoncée par Pie XII, notre prédécesseur de vénérée mémoire – que la tombe de saint Pierre est ici, en ce vénérable lieu où a été construite cette solennelle basilique qui lui est consacrée et où nous sommes rassemblés en ce moment dans la prière. »

Pierre et Paul

On ne peut dissocier Pierre et Paul. L’Église de Rome a été fondée par les deux apôtres. L’un et l’autre y sont morts martyrs. Et le pèlerinage le plus antique conduit à vénérer leurs restes mortels. L’histoire de Saint-Paul-hors-les-Murs, pour être moins complexe que celle de la basilique Saint-Pierre, n’en est pas moins ténébreuse. Le pèlerin qui arrive à la moderne basilique ne soupçonne rien des siècles passés, puisqu’un malencontreux incendie détruisit les 15 et 16 juillet 1823 presque entièrement la première basilique.

Comment pouvons-nous reconstituer l’histoire ? Paul, l’apôtre des Gentils, appartient à une famille d’origine juive, établie à Tarse en Cilicie, – la Turquie actuelle – où elle a acquis droit de cité romain. Après ses voyages missionnaires, il va porter le produit d’une collecte à Jérusalem. Poursuivi par le ressentiment tenace des Juifs, il est arrêté et conduit à Césarée devant le procurateur Félix. Celui-ci le garde prisonnier pendant deux ans. Devant Festus qui lui succède, Paul en appelle à César, puisqu’il est citoyen romain. C’est en 60 qu’il arrive à Rome, après un naufrage sur les rivages de Malte. De 61 à 63, il jouit de ce qu’on appelle la custodia libera, ce qui lui permet d’écrire plusieurs de ses épîtres et d’annoncer le royaume de Dieu avec assurance. Fit-il, de 63 à 66, une dernière tournée apostolique en Orient ou vers l’Espagne ? Rien ne permet de répondre à cette question. En 66, en tout cas, il est de nouveau prisonnier à Rome. Et il a la tête tranchée sur la route de Rome à Ostie, en 67.

Le témoignage de Luc

Il vaut la peine de relire, après le récit de la tempête et du naufrage que nous a laissé saint Luc, auteur des Actes des Apôtres, l’évocation de l’arrivée à Rome et la prédication de l’apôtre intrépide, au cœur de l’empire romain. C’est sur cette page missionnaire que se termine la grande fresque des Actes des Apôtres brossée par le médecin compagnon de Paul.

« C’est trois mois plus tard que nous avons pris la mer sur un bateau qui avait hiverné dans l’île ; il était d’Alexandrie et portait les Dioscures comme enseigne. Nous avons débarqué à Syracuse pour une escale de trois jours. De là, bordant la côte, nous avons gagné Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et nous sommes arrivés en deux jours à Pouzzoles. Nous avons trouvé là des frères qui nous ont invités à passer une semaine chez eux. Voilà comment nous sommes allés à Rome. Depuis cette ville, les frères qui avaient appris notre arrivée sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand il les vit, Paul rendit grâces à Dieu : il avait repris confiance.

Lors de notre arrivée à Rome, Paul avait obtenu l’autorisation d’avoir un domicile personnel, avec un soldat pour le garder. Trois jours plus tard, il invita les notables juifs à s’y retrouver. Quand ils furent réunis, il leur déclara :

« Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple ou contre les règles reçues de nos pères, je suis prisonnier depuis qu’à Jérusalem j’ai été livré aux mains des Romains. Au terme de leur enquête, ces derniers voulaient me relâcher, car il n’y avait rien dans mon cas qui mérite la mort. Mais l’opposition des Juifs m’a contraint de faire appel à l’empereur sans avoir pour autant l’intention de mettre en cause ma nation. Telle est la raison pour laquelle j’ai demandé à vous voir et à m’entretenir avec vous. En réalité, c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes… »

Ils lui répondirent : « Nous n’avons reçu, quant à nous, aucune lettre de Judée à ton sujet, et aucun frère à son arrivée ne nous a fait part d’un rapport ou d’un bruit fâcheux sur ton compte. Mais nous demandons à t’entendre exposer toi-même ce que tu penses : car, pour ta secte, nous savons bien qu’elle rencontre partout l’opposition ».

Ayant convenu d’un jour avec lui, ils vinrent le retrouver en plus grand nombre à son domicile. Dans son exposé, Paul rendait témoignage au Règne de Dieu et, du matin au soir, il s’efforça de les convaincre, en parlant de Jésus, de sortir de la loi de Moïse et des prophètes. Les uns étaient convaincus par ce qu’il disait, les autres refusaient de croire…

Paul vécut ainsi deux années entières à ses frais et il recevait tous ceux qui venaient le trouver, « proclamant le Règne de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec une entière assurance et sans entraves » (Actes 28, 11-31).

La via Appia

Je n’ai jamais pu fouler les pavés de l’antique voie appienne, la via Appia, sans évoquer cette arrivée à Rome du vigoureux apôtre, épuisé par les épreuves, prisonnier entravé par les chaînes du Christ, mais toujours intrépide pour annoncer l’Évangile. De longue date, il avait désiré voir Rome pour porter la bonne nouvelle dans ce haut lieu de l’empire.

Des riches patriciens ou des pauvres esclaves, qui pouvait se soucier du petit Juif arrivant avec d’autres prisonniers, encadrés par un détachement de soldats, dans le va-et-vient de la grande foule cosmopolite vaquant à ses affaires et à ses plaisirs ? Selon l’usage, Paul passa sans doute dix jours au corps de garde du camp des prétoriens sur le mont Coelius. Burrhus, préfet des prétoriens, autrement dit le chef de la police impériale, ayant pu se convaincre de la véracité du bon témoignage rendu au prisonnier par le gouverneur Festus, l’autorisa à prendre un logement hors du camp, avec toujours son bras droit enchaîné au bras gauche du soldat chargé de le garder.

Martyre et sépulture

Dans les Actes, saint Luc rapporte le séjour romain de Paul et son annonce de l’Évangile, d’abord aux Juifs, jusqu’à la fin abrupte du récit. La seule chose qui soit certaine sur cette période de captivité est l’écriture, par l’apôtre, des lettres aux Colossiens, aux Éphésiens et à Philémon. Dans cette considérable marge d’incertitudes et d’hypothèses, il semble prudent d’admettre que Pierre vint à Rome alors que Paul, contre lequel aucune charge n’avait été retenue, avait fini par être libéré ; que Paul y revint après son dernier périple missionnaire, après aussi les hécatombes de Néron, où Pierre avait péri crucifié et avait été furtivement enseveli un soir d’automne par quelques fidèles. En arrivant à Rome vers l’année 67, Paul trouvait une communauté chrétienne décimée et humiliée. Quelles que soient les conditions de son retour, il ne dut pas enseigner longtemps sans être dénoncé et arrêté. C’est alors qu’il aurait dicté sa dernière lettre à Timothée, comme son testament spirituel. Condamné, Paul devait avoir la tête tranchée, supplice réservé aux citoyens romains. D’après le témoignage d’Eusèbe, son martyre eut lieu la quatorzième année du règne de Néron, soit entre juillet 1967 et juin 1968. La tradition rapporte que la tête, en rebondissant trois fois sur le talus, y aurait fait jaillir trois sources, nos modernes Tre Fontane. Rien ne permet d’accréditer cette version de caractère légendaire, adoptée par saint Grégoire, mort en 604.

Pour Paul comme pour Pierre, la proximité du lieu du supplice et du tombeau semble un fait historique. Pour Paul, ce lieu était voisin du Tibre, les décapitations se faisant généralement au long des fleuves. Un sarcophage de la fin du IVe siècle représente du reste la décapitation de saint Paul près d’un fleuve. Attesté dès la première moitié du IVe siècle, le culte liturgique supposait la présence d’un sanctuaire ad corpus édifié à cet endroit. Or celui-ci est situé, comme pour Pierre, dans la nécropole qui bordait la route, au milieu de tombes païennes portant des urnes, des inscriptions, des peintures et des stucs qui vont des derniers temps de la république jusqu’au IVe siècle, à deux kilomètres des murs d’Aurélien et de la porte du même nom. Sans avoir pour la sépulture de Paul les mêmes détails que pour celle de Pierre, nous avons la même certitude : la tombe de l’apôtre des Gentils se trouve au-dessous de l’autel majeur de l’actuelle basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Il y eut d’abord en cet endroit une construction constantinienne. Un mur c suite.

« Paulo Apostolo mart (yri) »

La construction d’une basilique monumentale sur cet emplacement remonte en 386, un demi-siècle après la mort de Constantin. Les empereurs Valentinien II, Théodose et Arcadius écrivent alors au préfet de Rome, Salluste, pour s’assurer de l’approbation du Sénat et du peuple romain pour ce projet destiné à édifier une grande basilique remplaçant celle qui avait été « anciennement » consacrée à saint Paul. À 1,37 m sous la table d’autel actuelle, une plaque de marbre de 2,12 m sur 1,27 m porte l’inscription – datant selon les uns de la première, selon les autres de la seconde moitié du IVe siècle – PAULO APOSTOLO MART. La plaque est composée de plusieurs morceaux rapportés. Seul celui qui porte le mot PAULO est muni de trois orifices, un rond et deux carrés, qui ne peuvent qu’être liés au culte funéraire de saint Paul. En effet, l’orifice rond, le seul qui n’abîme pas l’inscription, et qui donc peut lui être contemporain, est relié à un petit puits qui devait rejoindre la tombe. La présence sur le marbre des traces d’un couvercle métallique articulé, permettant d’ouvrir et de fermer à volonté l’orifice, semble bien le rapporter, ainsi que son conduit, à l’usage attesté par ailleurs aux catacombes de verser des parfums dans les tombeaux chrétiens. Un poème de Prudence, du début du Ve siècle, fait allusion à cet usage. Cependant, ce culte a ensuite changé de forme : les deux puits carrés sont venus abîmer l’inscription PAULO. Ils furent construits plus tard pour rejoindre, à des niveaux différents, le puits rond. Ainsi le bloc de maçonnerie sous-jacent a été retravaillé avant que l’on repose l’ancienne plaque, dont il est impossible, dans l’état actuel, de se représenter l’état primitif, encore qu’elle soit le témoin vénérable d’un culte vraisemblablement antérieur à la grandiose construction de 386.

Telles sont les données de l’archéologie, qui rejoignent ce qu’écrivait le prêtre Gaïus, déjà cité, dans sa lettre au montaniste Proclus : « Je puis te montrer les trophées des Apôtres. Que tu ailles au Vatican ou sur la route d’Ostie, tu y rencontreras les trophées de ceux qui ont établi l’Église romaine ».

Beaucoup d’incertitudes demeurent sur ces temps reculés. Qui furent les premiers chrétiens de Rome ? Quels ont été les premiers missionnaires ? L’histoire ne nous le dit pas. Nous savons seulement que saint Paul parle de l’Église de Rome comme d’une Église nombreuse, connue, célèbre par sa foi et ses œuvres. Quand il arrive dans la ville, saint Luc nous précise au livre des Actes des Apôtres que les frères de cette ville viennent à sa rencontre sur la voie appienne. Nous savons les martyres et la sépulture de Pierre au Vatican, ensuite de Paul sur la voie d’Ostie.

Depuis lors, comme l’assure le vieil adage, tous les chemins mènent à Rome. Et découvrir la Rome de Pierre et Paul est pour le moderne Romée une réponse au vœu de Paul : « Il faut aussi que je voie Rome » (Actes des Apôtres 19, 21).
Paul Poupard

Avril 2002
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BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE – 3 janvier 2007

3 janvier, 2007

du site Vatican (traduction): 

BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE 

Sala Paolo VI – Mercredi, 3 janvier 2007 

Chers frères et soeurs, merci par votre affection. Je vous souhaite un Bon An à tous ! Cette première Audience générale du nouvel an se déroule encore dans le climat de Noël, dans une atmosphère qui nous invite à la joie pour la naissance des Rédempteur. En venant dans le monde, Jésus a épandu avec abondance entre les hommes des dons de bonté, de miséricorde et d’amour. Presque en interprétant les sentiments des hommes de chaque temps, l’apôtre Giovanni observe : « Quel grand amour il nous a donné le Père pour être appelé des fils de Dieu » (1 Gv 3,1). Qui s’arrête à méditer devant le Fils de Dieu qui enveloppé inerme dans la crèche ne peut pas ne pas se sentir surpris de cet évènement humainement incroyable ; il ne peut pas ne pas partager la stupeur et le humble abandon des Vierge Marie, qui Dieu a choisi comme Mère des Rédempteur vraiment pour son humilité. Dans l’Enfant de Bethléem chaque homme découvre d’être gratuitement aimé de Dieu ; dans la lumière des Noël se manifeste à chaque de nous l’infinie bonté de Dieu. En Jésus le Père céleste a inauguré une nouvelle relation avec nous ; il nous a rendus des « fils dans le même Fils ». Il est vraiment sur cette réalité qui, pendant ces jours, Saint Jean nous invite à méditer avec la richesse et la profondeur de sa Parole, dont nous avons senti un passage. L’Apôtre bien-aimé du Seigneur souligne que fils nous « sommes réellement » (1 Jn 3,1) : nous ne sommes pas seulement des créatures, mais nous sommes des fils ; de cette manière Dieu est près de nous ; de cette manière il nous attrait à lui dans l’instant de son incarnation, dans le sien se faire un de nous. Donc nous appartenons vraiment à la famille qui a Dieu comme Père, parce que Jésus, le Fils Un engendré (traduction fait de moi), est venu à poser la sienne tende au milieu de nous, la tende de sa chair, pour rassembler toutes les gens dans une unique famille, famille de Dieu, appartenant réellement à l’Être divin, unis dans un seul peuple, une seule famille. Il est venu pour nous révéler la vraie face du Père. Et si maintenant nous employons le mot Dieu, on n’agit pas quelque réalité connue seulement de loin. Nous connaissons la face de Dieu : il est cela du Fils, venu pour rendre plus voisines à nous, à la terre, aux réalités célestes. Connue Saint Jean : « Dans ceci il est l’amour : nous n’avons pas été amers à Dieu, mais il est lui qu’il nous a aimés « (1 Jn 4,10). Dans les Noël il résonne dans le monde entier l’annonce simple et bouleversante : « Dieu nous aime ». « Nous aimons – il dit Saint Jean – parce qu’il nous a aimés pour premier » (1 Jn 4,19). Ce mystère est maintenant confié à nos mains parce que, en expérimentant l’amour divin, nous vivons prothèse vers les réalités du ciel. Et ceci, nous disons, est même l’exercice de ces jours : vivre réellement prothèse vers Dieu, en cherchant d’abord le Règne et sa justice, certains que le reste, tout le reste nous sera donné en surcroît  (cfr Mt 6,33). À nous croître dans cette conscience il aide le climat spirituel du temps de Noël. La joie du Noël ne nous fait pas cependant oublier le mystère du mal « mysterium iniquitatis », le pouvoir des ténèbres qui tente d’assombrir la splendeur de la lumière divine : et, malheureusement, nous expérimentons chaque jour ce pouvoir des ténèbres. Dans le prologue de son Évangile, plusieurs fois proclamé dans ces jours, l’évangéliste Jean écrit : « La lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ils ne l’ont pas accueillie » (1.5). Il est le drame de refuse de Christ, que, comme en passé, on manifeste et il s’exprime, malheureusement, même aujourd’hui dans tant de modalités différentes. Peut-être même plus sournoises et dangereuses elles sont les formes de refuse de Dieu dans l’ère contemporaine : du net rejet à l’indifférence, de l’athéisme scientiste alla présentation d’un Jésus soi-disant modernisé ou post modernisé. Un Jésus homme, réduit en mode divergée à un simple homme de son temps, privé de sa divinité ; ou bien un Jésus tellement idéalisé à sembler parfois le personnage d’une fable. Mais Jésus, le vrai Jésus de l’histoire, est vrai Dieu et vrai homme et on fatiguée de ne pas proposer son Évangile à tous, en sachant d’être « je marque de contradiction parce qu’ils soient dévoilés les pensées de beaucoup de coeurs », comme eut à prophétiser les vieux Siméon (cfr Lc 2, 32-33). En réalité, seul l’Enfant qui enveloppé dans la crèche possède le vrai secret de la vie. Pour ceci il demande de l’accueillir, de lui faire espace dans nous, dans nos coeurs, dans nos maisons, dans nos villes et dans nos sociétés. Résonne dans les menthes et dans le coeur les mots du prologue de Jean : « À quel ils l’ont accueilli, il a donné pouvoir devenir des fils de Dieu » (1.12). Nous cherchons à être entre ceux qui l’accueillent. Devant on ne lui peut pas rester indifférents. Même nous, chers amis, devons continuellement prendre position. Que donc notre sera-il répondu ? Avec ce qu’attitude nous l’accueillons ? Il y vient en aide la simplicité des bergers et la recherche des Mages qui, à travers l’étoile, scrutent les signes de Dieu ; elle nous est d’exemple la docilité de Marie et la savante prudence de Joseph. Au-delà de deux mille ans d’histoire chrétienne ils sont pleins d’exemples d’hommes et des femmes, de jeunes et d’adultes, d’enfants et âgés qu’ils ont crus au mystère de Noël, ont ouvert les bras aux Emmanuel en devenant avec leur vie des phares de lumière et d’espoir. L’amour que Jésus, en naissant à Bethléem, a apporté dans le monde, ligue à elle combien l’accueille dans un durable rapport d’amitié et à de fraternité. Il affirme Saint Jean de
la Croix : « Dieu en nous donnant tout, c’est-à-dire son Fils, a dit maintenant dans Lui tout. Il fixe les yeux sur Lui seul… et tu vous trouveras même plus de ce que tu demandes et des désirs « (Montée du monte Carmel, du Livre I, d’Ep. 22, 4-5). Chers frères et soeurs, au debout de cet nouvel an nous ravivons dans nous l’engagement d’ouvrir à Christ les menthes et le coeur, en lui manifestant sincèrement la volonté de vivre de vrais amis le sien. Nous deviendrons ainsi collaborateurs de le sien projette de salut et de témoins de cette joie qu’il nous offre parce que nous la répandons en abondance autour de nous. Nous aides Marie à ouvrir le coeur aux Emmanuel, qui ont assumé notre pauvre et la fragile chair pour nous partager ensemble le fatigant chemin de la vie terrestre. En compagnie de Jésus, toutefois, ce chemin fatigant devient un chemin de joie. Nous allons ensemble avec Jésus, nous nous promenons avec Lui, et ainsi l’an nouveau sera un an heureux et bon. 

Dans le Discours de Pape Déchiffrées et écoutées, hommes la « grammaire » du coeur

2 janvier, 2007

Article du journal italienne « Avvenire » d’aujourd’hui (traduction), lien :

http://www.avvenire.it/ 

MOTS À ENVOYER à MÉMOIRE  Dans le Discours de Pape Déchiffrées et écoutées, hommes la « grammaire »   

du coeur

Hélium Maraone 

Nous espérons que les Seigneur aides et elle nous donne paix « . Après l’Angelus, sur le point de se congédier des fidèles, Benoît XVI on abandonne à des invocation spontanée, presque un soulagement récapitulative médité et passionné de sentir de qu’on est déjà exprimé dans le Message pour la Journée mondiale (« la personne humaine, coeur de la paix ») et dans l’Homélie prononcée – peu avant l’Angelus même – dans la basilique vatican. Paix pour tout ! il est le souhait de le Pape, dans l’espoir qui, merci même aux intercession de Marie très sainte, « la lumière de Christ…. éclaire le chemin » de chacun. Le souhait n’a pas de l’échéance, il vaudra jusqu’à à la fin à des temps, mais le calendrier nous rappelle, comme il s’observait dans l’homélie, qui le nouvel an est « une ultérieure période…. offerte nous de la Providence dans conteste du salut inauguré de Christ ». Comme dire que les douze mois qui nous attendent sont l’occasion définie, concentrée, « pour contribuer à réaliser le Règne de Dieu ». Il revient, dans les mots de Jour de l’an de
le Pape, un des thèmes du Message, où on dit que « la paix est ensemble un don et j’épelle ». Et donc tous les hommes, mais spécialement les croyants, sont appelés à être, dans la gratitude, infatigable constructeurs de paix. Mais, et ici il est le point central de la réflexion, est « en respectant la personne humaine » qui « se promeut la paix, et en construisant la paix on pose les prémisses pour authentifie humanisme intégral ». Encore : « Vraiment parce que créé à image et à ressemblance de Dieu, chaque individu humain, sans distinction de race, de culture et de religion, il est revêtu de la même dignité de personne. Pour ceci il doit être respecté, né quelque raison peut jamais justifier qu’il se dispose de lui à propre goût, presque était un objet « . En somme, tout « doit poser sur le respect de la dignité et des droits de chaque personne » ; donc, « pour être durable », même cet éventuel accord de paix, imploré « avec insistante prière », dans la « Terre où il naquit Jésus ». Rien, pour faire triompher la paix, doit alors l’être laissé d’actionner, mais ne pas être laissé dans le vague, de la communauté internationale à laquelle Benoît XVI se tourne pour qu’il joigne ses efforts, parce qu’au nom de Dieu on construise un monde dans lequel « les essentiels droits de l’homme » soient de tous respectés. Cependant « parce que cela se produise il est nécessaire que la fondation de tels droits soit reconnue pas en simples négociation humaines, mais dans
la nature même de l’homme et de sa inaliénable dignité de personne créée de Dieu. Si en effet les éléments constitutifs de la dignité humaine sont confiés aux changeantes opinions humaines, même ses droits aussi solennellement proclamé finissent pour devenir des faibles et d’une manière différente interprétables. Il est important par conséquent que les Organismes internationaux ne perdent pas de vue la fondation naturelle des droits de l’homme. Cela les soustraira au risque, malheureusement toujours latent, de glisser vers les interprétations seule positiviste « .  
Ils sont, celles du Pape, mots forts et nets, qu’elle devrait être envoyée en tous les sièges politiques par coeur. Il en bien cueilli a l’importance le président de la République Giorgio Napolitano, que dans un message au Pape il écrit entre autre: « je Partage le centralité assigné complètement…. à la personne humaine, à sa dignité, aux siens droits inaliénables et aux siennes et à ses exigences » justes. Celui-ci est temps de bilans et d’intentions:  il serait beau que tous, à commencer par les gouvernants, ils pesassent leurs fautes et omissions, enfin en respectant, pour lui dire ancre avec le Pape, l’inscription « grammaticale » dans le propre coeur du début des temps.     Il feuillette les pages Une Italie peu écoutée dans les mots de et à ses exigences justes. Celui-ci est temps de bilans et d’intentions:  il serait beau que tous, à commencer par les gouvernants, ils pesassent leurs fautes et omissions, enfin en respectant, pour lui dire ancre avec le Pape, l’inscription « grammaticale » dans le propre coeur du début des temps. 

La venue du Messie, « moment » culminant de l’histoire universelle

2 janvier, 2007

du Zenith:

La venue du Messie, « moment » culminant de l’histoire universelle  Premières vêpres de Marie Mère de Dieu et Te Deum d’action de grâce 

ROME, Lundi 1er janvier 2007 (ZENIT.org) – La venue du Messie constitue le « moment » culminant de l’histoire universelle, souligne Benoît XVI. Le pape a présidé, dimanche soir, en la basilique Saint-Pierre, la prière des premières vêpres de Marie, Mère de Dieu, et le « Te Deum » d’action de grâce pour l’année civile écoulée. Au terme de la célébration, le pape s’est rendu auprès de la crèche dressée place Saint-Pierre.

Benoît XVI a mis l’accent sur deux dimensions du temps : l’une quantitative, et l’autre qualitative.

Il s’agit, diagnostiquait le pape, d’une part, du temps « séculier » lié aux « rites mondains » de la fin de l’année, marqués par le « divertissement », et le temps « chrétien », vécu comme une évasion de la réalité, comme pour en exorciser les moments difficiles.

L’autre temps est celui de la venue du Messie, moment culminant de l’histoire universelle, c’est ce que saint Paul, expliquait encore le pape appelle « la plénitude du temps », celui de la naissance de Jésus, où Dieu s’est fait « petit » pour conduire l’humanité à sa pleine maturité.

« La venue du Messie, annoncée par les prophètes, est l’événement qualitatif le plus important de toute l’histoire, à laquelle il confère son sens ultime et plénier. Ce ne sont pas les coordonnées historiques et politiques qui conditionnent les choix de Dieu, mais au contraire, c’est l’événement de l’Incarnation qui ‘emplit’ l’histoire de valeur et de signification ».

Benoît XVI a par ailleurs exprimé sa « filiale gratitude » à
la Sainte Mère de Dieu pour sa protection spéciale pendant son voyage apostolique en Turquie.

Enfin, le pape s’est arrêté à la signification de la maternité de Marie, en rappelant que Jésus n’est pas seulement né « par » une femme, mais « d’une » femme, en prenant chair d’elle.

« La maternité de Marie est donc, disait le pape, vraie et pleinement humaine. Dans l’expression « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme » se trouve condensée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui et en même temps, il est le fils d’une femme, Marie. Il vient de Lui. Il est de Dieu et de Marie. C’est pour cela que
la Mère de Jésus peut et doit être appelée Mère de Dieu ».

Pour le nouvel an, Benoît XVI a demandé à Marie le don d’une foi « mûre, humble et courageuse » en même temps, tissée « d’espérance et d’enthousiasme » pour le Royaume de Dieu, libre de tout « fatalisme », et tendue à « coopérer à la pleine et joyeuse obéissance à la divine volonté dans la certitude absolue que Dieu ne veut rien d’autre qu’amour et vie, toujours, et pour tous ». 

« Tragique nouvelle » : Réaction du Saint-Siège à l’exécution de Saddam Hussein

2 janvier, 2007

du Zenith: 

« Tragique nouvelle » : Réaction du Saint-Siège à l’exécution de Saddam Hussein 

Déclaration du P. Lombardi, sj ROME, Lundi 1er janvier 2007 (ZENIT.org) – « Tragique nouvelle » qui ne reconstruit pas la justice et risque de provoquer de nouvelles vengeances : le Saint-Siège réagit en ces termes à l’exécution de Saddam Hussein, dans un communiqué du P. Federico Lombardi, sj, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le 30 décembre.« Une exécution capitale est toujours une nouvelle tragique, un motif de tristesse, même lorsqu’il s’agit d’une personne qui s’est rendue coupable de graves délits », déclare le P. Lombardi. « La position de l’Eglise catholique, contraire à la peine de mort, a été répétée à plusieurs reprises. Le fait de tuer le coupable n’est pas la voie pour reconstruire la justice et pour réconcilier la société. Il y a au contraire le risque d’alimenter l’esprit de vengeance et que l’on sème une nouvelle violence », fait observer la même note. « En cette époque sombre de la vie du peuple irakien, on ne peut que souhaiter que tous les responsables fassent vraiment tous les efforts possibles afin que dans une situation dramatique il y ait enfin des ouvertures vers la réconciliation et la paix ». 

SAINT MESSA DANS LA SOLENNITÉ DE MARIE SS. MÈRE DE DIEU – XL JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX – HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT XVI – Basilique Vatican Lundi, 1° janvier 2007

1 janvier, 2007

j’ai traduit le texte de l’homélie du Pape, elle est environ arrivé sur le sité Vatican seul, environ, il y a 30 minutes

SAINT MESSA DANS
LA SOLENNITÉ DE MARIE SS. MÈRE DE DIEU

XL JOURNÉE MONDIALE DE
LA PAIX 


HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT XVI

Basilique Vatican Lundi, 1° janvier 2007

Chers frères et soeurs !

La liturgie d’aujourd’hui contemple, comme dans une mosaïque, différents faits et réalité messianique, mais l’attention se concentre particulièrement sur Marie, Mère de Dieu. Huit jours après la naissance de Jésus, nous nous rappelons de
la Mère, le Theotókos, celle qui « a donné à la lumière le Roi qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles en éternel » (Antifona d’entrée ; cfr Sedulio). La liturgie médite aujourd’hui sur le Verbe fait homme, et répète qu’il est né dalla Vierge. Il refléchit sur les circoncision de Jésus comme rite d’association à la communauté, et contemple Dieu qui a donné son Uni- engendré Fils comme chef du « nouveau peuple » pour moyen de Marie. Il rappelle le nom donné à
la Messie, et il l’écoute prononcé avec tendre dolcezza de sa Mère. Invoca pour le monde la paix, la paix de Christ, et il fait à travers Marie, médiatrice et coopératrice de Christ (cfr Lumen gentium, 60-61). Nous entamons un nouvel an solaire, qui est une ultérieure période de temps offert nous de
la Providence divine dans conteste du salut inauguré de Christ. Mais le Verbe éternel n’est-il pas entré dans le temps vraiment pour moyen de Marie ? De lui il se rappelle dans la seconde Lecture il y à, que nous avons peu écouté, l’apôtre Paolo, en affirmant que Jésus est né « d’une femme » (cfr Gal 4,4). Dans la liturgie d’aujourd’hui domine la figure de Marie, de vraie Mère de Jésus, d’homme Dieu. La solennité d’aujourd’hui ne célèbre pas par conséquent une idée abstraite, mais plutôt un mystère et un évènement historique : Jésus Christ, personne divine, est né de Marie Vierge, qui est, dans le sens plus vrai, sa mère. Outre la maternité aujourd’hui elle est mise en évidence même la virginité de Marie. Il s’agit de deux prérogatives qui viennent toujours proclamée ensemble et en manière indissociable, parce qu’ils se complètent et se qualifient réciproquement. Marie est mère, mais mère vierge; Marie est une vierge, mais une vierge mère. Si on omet l’un ou autre j’attends on ne comprend pas pleinement le mystère de Marie, comme les Évangiles nous le présentent. Mère de Christ, Marie est même Mère de l’Église, comme mien vénéré prédécesseur, l’Esclave de Dieu Paolo il fallut proclamer le 21 novembre de 1964, pendant Concilio Vatican II. Marie est, finalement, Mère spirituelle de l’entière humanité, parce que pour tout Jésus elle a donné son sang sur la croix, et toute dalla croix a confié ses maternelles prévenance. Nous entamons donc en regardant à Marie cet nouvel an, que nous recevons des mains de Dieu comme un « talent » précieux à faire proportionner, comme une occasion providentielle pour contribuer à réaliser le Règne de Dieu. Dans ce climat de prière et de gratitude aux Seigneur pour le don d’un nouvel an, ils sont heureux de tourner mien déférant pensée aux illustres Monsieur Ambassadeurs du Corps Diplomatique crédité prés du Saint Siége, qu’ils ont voulus prendre une partie à la solennelle Célébration d’aujourd’hui. Il salue cordialement le Cardinal Tarcisio Bertone, mon Secrétaire d’État. Il salue le Cardinal Renato Raffaele Martino et les composantes du Pontificio Consiglio de
la Justice et de
la Paix, en les exprimant tu mienne la vis reconnaissance pour l’engagement avec lequel quotidiennement ils promeuvent ces valeurs ainsi fondamentales pour la vie de la société. En occasion de la présent Journée Mondiale de
la Paix, j’ai dirigé aux Gouvernantes et aux Responsables des Nations, comme même à tous les hommes et les femmes de bonne volonté, le habituel Message, qui cet an a pour craint : « La personne humaine, le coeur de la paix ». Je suis profondément auto convaincu que « en respectant la personne on promeut la paix, et en construisant la paix on pose les prémisses pour authentifie humanisme intégral » (Message, n. 1) Est un engagement ceci qui rivalise en mode particulière au chrétien, appelé « à être d’infatigable opérateur de paix et vaillant défenseuse de la dignité de la personne humaine et de ses inaliénables droits » (Message, de n. 16). Vraiment parce que créé à image et de ressemblance de Dieu (cfr Gn 1,27), chaque individu humain, sans distinction de race, de culture et religion, est revêtue de la même dignité de personne. Pour ceci il doit être respecté, né quelque raison peut jamais justifier qu’il se dispose de lui à volonté, presque était un objet. Face aux menaces à la paix, malheureusement toujours présentes, devant les situations d’injustice et de violence, qui continuent à persister en différentes régions de la terre, devant le restent de conflits armés, souvent oubliés de la vaste opinion publique, et au danger du terrorisme qui trouble la sérénité des peuples, il devient plus que jamais nécessaire d’actionner ensemble pour la paix. Celle-ci, je me suis rappelé dans le Message, est « ensemble un don et j’épelle » (n. 3) : don de l’invocation avec la prière, j’épelle à réaliser avec courage sans jamais se fatiguer. Le récit évangélique que nous avons écouté montre la scène des bergers de Bethléem qu’on apporte à la grotte pour adorer l’Enfant, après avoir reçu l’annonce de l’Ange (cfr Lc 2,16). Comment ne pas tourner le regard encore une fois à la dramatique situation qui caractérise vraiment cette Terre où naquit Jésus ? Comment pas implorer avec insistante prière qui même dans cette région arrive combien première le jour de la paix, le jour dans lequel on résolve définitivement le conflit en acte qui dure maintenant trop de temps ? Un accord de paix, pour être durable, doit poser sur le respect de la dignité et des droits de chaque personne. L’auspice que je formule devant les représentants des Nations ici présentes est que
la Communauté internationale joigne ses efforts, parce qu’au nom de Dieu se construise un monde dans lequel les essentiels droits de l’homme soient de tous respectés. Parce que cela se produise est cependant nécessaire que la fondation de tels droits soit reconnue pas en simples le négocier humaines, mais « dans la nature même de l’homme et dans sa inaliénable dignité de personne créée de Dieu » (Message, n. 13). Si en effet les éléments constitutifs de la dignité humaine sont confiés aux changeantes opinions humaines, même ses droits, aussi solennellement proclamé, 
finissent pour devenir des faibles et d’une manière différente interprétables. « Il est important, par conséquent, que les Organismes internationaux ne perdent pas de vue la fondation naturelle des droits de l’homme. Cela les soustraira au risque, malheureusement toujours latent, de glisser vers elle interprétation seule positiviste « (ibid.). « Que Yahvé te bénisse et te garde… Que Yahvé te découvre sa face et t’apporte la paix » (traduit par
la BJ) (Nm 6,24.26). Est celle-ci la formule de bénédiction que nous avons écouté dans la première Lecture. Elle est tirée du livre des Nombres : il se vous répète trois fois le nom des Seigneur. Cela signifie l’intensité et la force de la bénédiction, le dernier mot de laquelle est « paix ». Le terme biblique shalom, que nous traduisons de la « paix », indique cet ensemble de biens dans laquelle il consiste « le salut » porté de Christ,
la Messie annoncé des prophètes. Pour ceci nous chrétiens reconnaissons dans Lui le Prince de la paix. Il s’est fait homme et est né dans une grotte à Bethléem pour porter sa paix aux hommes de bonne volonté, à lequel ils l’accueillent avec foi et amour. La paix est ainsi vraiment le don et l’engagement des Noël : le don, qui doit être accueilli avec humble docilité et constamment invocable avec orante confiance ; l’engagement, qui fait de chaque personne de bonne volonté un « canal de paix ». Nous demandons à Marie, à Mère de Dieu, de nous aider à accueillir le Fils le sien et, dans Lui, la vraie paix. Demandons les d’éclairer nos yeux, parce que nous savons reconnaître
la Face de Christ dans la face de chaque personne humaine, coeur de la paix ! 

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Pope Benedict XVI blesses a faithful during the New Year’s Day Mass in St. Peter’s Basilica, at the Vatican Monday, Jan. 1, 2007. The Pontiff called in New Year’s appeals Monday for nations to champion world peace, and urged people to repudiate war and violence. (AP Photo/Gregorio Borgia)

Un Américain à Florence réécrit l’art sacré italien

1 janvier, 2007

sur le site « La Chiesa it. », autre notice sous l’article, 

Un Américain à Florence réécrit l’art sacré italien

Deux mille ans d’art chrétien sont racontés en trois gros volumes pour la première fois dans leur contexte d’origine, celui de la liturgie. L’auteur de l’œuvre s’appelle Timothy Vernon et il est l’historien de l’art que Benoît XVI a voulu à ses côtés lors du dernier Synode des évêquespar Sandro Magister

Un Américain à Florence réécrit l’art sacré italien dans article

ROMA, le 30 décembre 2006 – Le magnifique volume que l’on voit ci-dessus (avec en couverture le “Le Saint-François en extase » de Giovanni Bellini, 1470-1480) est le deuxième de trois tomes qui illustrent l’art chrétien en Italie des origines jusqu’à aujourd’hui. Le premier tome inclut tout le Moyen Âge; le deuxième va de 1400 à 1600; le troisième, dont la sortie est prévue pour 2007, arrive jusqu’à nos jours. À une époque où on a peur de construire une crèche ou d’élever une croix, où beaucoup d’églises sont bâties sans images, une œuvre comme celle-ci était plus que nécessaire.

L’Italie, le pays de Rome et de la papauté, est le plus extraordinaire coffre-fort de l’art chrétien qui existe au monde. Mais c’est comme si on avait perdu la clé pour accéder à ses merveilleux trésors.

Et ces trois volumes veulent précisément offrir la clé pour découvrir, comprendre, vivre l’art chrétien, dans sa lumière authentique.

Une analyse qui est seulement esthétique de l’art chrétien est trompeuse. L’art chrétien n’est pas fait pour les musées mais pour la liturgie. On peut comprendre une tableau d’autel seulement si on le voit ensemble à l’Eucharistie célébrée sur l’autel lui-même.

Par exemple, pourquoi dans de nombreuses églises anciennes on retrouve d’un côté de l’autel l’archange Gabriel qui annonce et, de l’autre, Marie qui répond, avec la divine colombe en haut au milieu?

La réponse est simple: sur l’autel qui est au centre des trois figures, on fait ce que les images montrent chaque fois que la messe est célébrée. Le Fils de Dieu est annoncé de nouveau et devient réellement présent parmi les hommes « par œuvre du Saint-Esprit ».

Grâce à la célébration de l’Eucharistie, les trois images deviennent vivantes d’une façon impensable pour ceux qui les regarderaient faisant abstraction du rite sacramental.

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L’auteur de cette trilogie révolutionnaire, la première qui introduit avec force la liturgie comme critère de compréhension de l’art chrétien, est un Américain qui vit en Italie, Timothy Verdon.
Verdon, 60 ans, a reçu sa formation d’historien de l’art à la Yale University. Il a été ordonné prêtre en 1994 dans le diocèse de Florence où il dirige l’Office de la catéchèse à travers l’art. Il enseigne à la Stanford University et à la Faculté de Théologie de l’Italie centrale.

Il est l’auteur de nombreux livres et essais sur l’art chrétien que www.chiesa a recensé dans plusieurs reportages. Pour en savoir plus, cliquez sur les hyperliens en bas.

Au dernier Synode des évêques célébré à Rome en octobre 2005 sur l’Eucharistie, Verdon était parmi les invités de Benoît XVI.

Le pape Joseph Ratzinger et lui sont sur la même longueur d’onde au regard de l’art chrétien. Tous les deux veulent le proposer aux fidèles autant qu’aux hommes et aux femmes de notre temps.

Ce n’est pas par hasard si Benoît XVI a voulu faire accompagner le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique, publié au début de son pontificat, par des images d’art sacré qu’il a lui-même choisies.

Les trois volumes dont Verdon est le créateur et l’auteur principal – surtout celui consacré à la Renaissance, période qu’il connaît en expert – ont été publiés seulement en italien, mais ils mériteraient d’être traduits dans d’autres langues dès que possible.

Leur importance dépasse le contexte strictement artistique. Verdon écrit dans l’introduction au premier volume :

« Dans l’Europe de l’avortement légalisé, qui s’interroge sur l’admissibilité de l’euthanasie, des images typiques de la tradition chrétienne comme la ‘Madone avec enfant’ ou le ‘Christ sur la Croix’ secouent les consciences, insistant avec une calme force sur la valeur unique de la vie et même de la vie souffrante ».

L’objectif de ces volumes est aussi de former de futurs commettants d’églises, de peintures, de sculptures, bref de générer une nouvelle époque féconde d’art chrétien.

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Benoît XVI à oeuvrer pour la paix

1 janvier, 2007

«Le pape Benoît XVI a appelé aujourd’hui, durant la messe du Nouvel An, à « oeuvrer pour la paix », du site :

http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/international/209.aspx?articleid=68049

Benoît XVI à oeuvrer pour la paix


Mise en ligne le 1-1-2007 12:00

Le pape Benoît XVI a appelé aujourd’hui, durant la messe du Nouvel An, à « oeuvrer pour la paix » afin de combattre « terrorisme » et « conflits armés », souhaitant notamment « un accord de paix » au Moyen-Orient qui vit « une situation dramatique ». « Face aux menaces contre la paix malheureusement toujours présentes, face aux situations d’injustice et de violence qui continuent de persister dans plusieurs régions de
la Terre, face à la permanence des conflits armés souvent oubliés par l’opinion publique, face au danger du terrorisme qui trouble la sérénité des peuples, il devient plus que jamais nécessaire d’œuvrer ensemble pour la paix », a souligné le pape.

Lors de cette première messe de l’année traditionnellement consacrée au thème de la paix et célébrée dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a notamment fait référence au conflit israélo-palestinien. Evoquant « la scène des bergers de Bethléem qui se rendent à la grotte pour admirer l’enfant » Jésus, il s’est demandé « comment ne pas diriger encore une fois le regard vers la dramatique situation qui caractérise justement cette terre où est né Jésus? ». « Comment ne pas implorer avec une prière insistante que dans cette région arrive aussi vite que possible le jour de la paix, le jour où se résoudra le conflit qui dure désormais depuis trop longtemps? », a poursuivi Benoît XVI. « Un accord de paix, pour être durable, doit s’appuyer sur le respect de la dignité et des droits de chaque personne », a indiqué le souverain pontife.

S’adressant aux représentants du corps diplomatique auprès du Saint-Siège présents à la messe, il a souhaité que « la communauté internationale conjugue ses efforts, pour qu’au nom de Dieu se construise un monde dans lequel les droits essentiels de l’Homme soient respectés par tous ».

Le pape avait adressé un message le 12 décembre aux catholiques du monde entier en prévision de la « journée mondiale pour la paix » célébrée par l’Eglise le 1er janvier. Le pape allemand avait passé en revue les facteurs « d’une mentalité et d’une culture négatives pour la paix »: « attentats à la vie », violations de la liberté religieuse, inégalités (notamment entre hommes et femmes), « attitudes irrespectueuses envers l’environnement », religion transformée en « idéologie », terrorisme, course à l’armement nucléaire, violation des droits de l’Homme… Il avait également cité « les morts silencieuses provoquées par la faim, l’avortement, l’expérimentation sur les embryons et l’euthanasie », alors que l’Italie et d’autres pays occidentaux débattent

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Pope Benedict XVI kisses a child at the end of the New Year’s Day Mass in St. Peter’s Basilica, at the Vatican Monday, Jan. 1, 2007. The Pontiff called in New Year’s appeals Monday for nations to champion world peace, and urged people to repudiate war and violence. (AP Photo/Gregorio Borgia)

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