Archive pour janvier, 2007

BENOIT XVI BETE DE SOMME

22 janvier, 2007

BENOIT XVI BETE DE SOMME

du site:

http://www.france-catholique.fr/archi/articles/article2005ben7.html

par le Père Jean-François THOMAS, s.j. Comme le cardinal Josef Ratzinger le raconte, en conclusion de son ouvrage “Ma Vie, Souvenirs ( 1927-1977) » (1), parmi les symboles de ses armoiries épiscopales, figure l’ours que l’évêque saint Corbinien força à porter la charge de son cheval, que la bête avait tué, jusqu’à Rome. Le cardinal théologien explique alors, dans son attachement à saint Augustin, comment ce dernier se considérait comme un « iumentum », une bête de somme, ployant sous la charge épiscopale. Comme le célèbre Père de l’Eglise, et comme l’ours de saint Corbinien, le cardinal allemand se considère comme le mulet chargé du joug de Dieu, près de son Maître, et ceci pour toujours. Il terminait en ignorant non seulement quand il obtiendrait son congé de
la Ville éternelle, mais que, jusqu’à la fin de sa mission, il resterait la bête de somme du Seigneur.
Le Saint-Esprit et le collège des cardinaux, en le conduisant sur la chaire de saint Pierre, le confirme dans cette tâche de portefaix. L’humble génie du cardinal Ratzinger, sa persévérance à porter des poids que ses plus acharnés critiques auraient bien du mal à soulever même à plusieurs, continueront à habiter le pape Benoît XVI. Les attaques mesquines et injurieuses dont il est sans cesse l’objet, au sein même d’une partie du clergé, des « intellectuels » et de la presse catholique, n’ébranleront point ce roc institué par le Christ. Comme cela fut aussi le cas durant le pontificat du pape Jean-Paul II, les essais, manipulateurs ou naïfs, de classer le Souverain Pontife, l’ancien et le nouveau, dans le parti des conservateurs rigides (l’adjectif suivant nécessairement le substantif), risquent bien d’être aussi vides que des bulles de savon éclatant au soleil de la vérité. Vouloir expliquer le parcours de la « Bête de somme », du progressisme de l’époque conciliaire à une attitude réactionnaire de plus en plus marquée à partir des années soixante-dix, serait vain. Le même reproche avait atteint d’autres théologiens éminents, comme les cardinaux Henri de Lubac et Hans Urs von Balthasar. Les revirements ne sont pas le pain quotidien d’esprits aussi éminents. Il serait plus fructueux de déceler en quoi la continuité, éclairée en permanence par de nouveaux acquis et par une connaissance de plus en plus approfondie de l’héritage du passé, est en fait la lame de fond.Ceci transparaît constamment dans les divers écrits du cardinal Ratzinger, d’abord comme théologien professeur, puis comme archevêque, et puis enfin comme préfet de
la Congrégation de
la Doctrine de
la Foi. Une preuve, parmi beaucoup d’autres, en est le chapitre sur le bilan de l’époque post Vatican II dans l’ouvrage « Les Principes de
la Théologie Catholique. Esquisses et Matériaux ». (2) Seule une vue macroscopique de l’Histoire peut conduire à une analyse objective des résultats d’un concile. En attendant, la vision microscopique, lorsque l’événement est encore trop proche de nous, est seule possible. Et le Cardinal de citer, par exemple, la réaction de saint Grégoire de Nazianze appelé par l’empereur à participer à une seconde session du Concile de Constantinople en 382 :  » Pour dire la vérité, je considère qu’on devrait fuir toute assemblée d’évêques, car je n’ai jamais vu aucun Concile avoir une issue heureuse ni mettre fin aux maux », ou encore saint Basile de Césarée, ami du précédent, parlant de façon encore plus sévère du  » vacarme indistinct et confus », et de la « clameur ininterrompue qui remplissait toute l’église » lors du même Concile. Et à y regarder de près, le constat est valable pour tous les conciles sans exception. Ce qui importe est le bilan dans une vision large et distante, bilan qui subsiste malgré les manifestations inévitables de crise, mais bilan qui n’est rendu possible que par l’analyse critique et sans complaisance des « facteurs négatifs incontestables très graves et dans une grande mesure inquiétants ». Celui qui essaie de mettre à plat de telles conclusions « est vite taxé de pessimisme et exclu par là du dialogue. Mais il s’agit ici tout simplement de faits empiriques, et se trouver dans la nécessité de le nier dénote déjà non plus un simple pessimisme mais un désepoir secret. »
A chaque fois qu’il aborde un problème théologique dans la crise contemporaine, le cardinal Ratzinger l’éclaire par l’histoire passée, analyse les causes de l’évolution et propose toujours une vraie réponse à apporter dans la lumière de
la Tradition. Lorsque par exemple il souligne que sur le Concile Vatican II « a soufflé quelque chose de l’ère-Kennedy, quelque chose de l’optimisme naïf du concept de la grande société », ce n’est point pour le rejeter mais pour en purifier l’application. Ce qui est lumière ne peut être approché et appréhendé que par la vision macroscopique : « Il est nécessaire, écrit-il, de redécouvrir la voie de lumière qu’est l’histoire des saints, l’histoire de cette réalité magnifique où s’est exprimée victorieusement au long des siècles la joie de l’Evangile ». Il n’est donc pas étonnant qu’il ait tellement souligné la présence des saints dans l’homélie de
la Messe de son intronisation, invitant ainsi à une foi non pas triomphaliste mais rayonnante et courageuse, bien loin des peureux et lâches repliements que certains attribuent à tort au Concile Vatican II. Aussi refuse-t-il les enthousiasmes simplificateurs qui trahissent la réalité en refusant de la regarder en face et qui font fi de l’histoire et de
la Tradition. Rien n’est donné a priori comme lumière sans effort de notre part. Tout dépend « des hommes qui transforment la parole en vie ». Nous ne sommes plus ici au sein d’une lutte de chapelles entre dits progressistes et conservateurs. Ce qui importe est qu’il y ait des bêtes de somme fidèles, non récalcitrantes, qui se donnent totalement dans l’humble tâche, sans peur des coups et des mauvais traitements.
Benoît XVI a crié, dés le début de son pontificat sur la place Saint Pierre, que « l’Eglise est vivante ». Il vaut la peine d’être à sa suite, un mulet, un ours, une bête de somme, pour maintenir cette vie, l’enrichir et la transmettre au monde en état de déréliction. 

Jean-François Thomas S.J, Manille 
(1) Fayard, 1998 p.142-144
(2) Téqui, 1982, p.410 et suivant 
www.monde-catholique.com/forum   www.tousenligne.com  http://leclerc.gerard.free.fr 

La mort de l’abbé Pierre, l’insurgé de Dieu

22 janvier, 2007

Il me semble juste et bon commémorer la personne de l’Abbé Pierre, je report l’article qui me plaît de plus et qu’il le reporte avec plus tendresse, sur le journal on line vous pouvez découvrir de autre, ancre se je pense que vous avez déjà écouté en télévision ou dans les journaux quotidiennes la notice et le commentaire (e la memoire), du site:    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2292700&rubId=788 La mort de l’abbé Pierre, l’insurgé de Dieu

L’abbé Pierre est décédé, lundi 22 janvier, à l’âge de 94 ans, à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce où il était hospitalisé depuis le 14 janvier. Fondateur de la première communauté Emmaüs, l’auteur de l’appel de l’hiver 1954 a consacré sa vie au combat contre les souffrances et les exclusions


 

L’abbé Pierre en août 2005, alors qu’il fêtait ses 93 ans (photo Laban-Mattei/AFP).

Pour entrer dans la minuscule cellule de l’abbé Pierre, mieux valait se faire mince. Depuis qu’il était venu se retirer à l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille le fondateur des chiffonniers d’Emmaüs avait tant entassé de livres, de dossiers et d’objets de récupération que sa porte ne pouvait plus que s’entrebâiller. «Je suis l’inventeur du style Louis-caisse !» avait-il coutume de lancer, malicieux, à ses visiteurs éberlués par ce capharnaüm. Puis il se recueillait quelques minutes avant de parler de sa voix sonore, celle-là même qui, au cours de l’hiver 1954, avait lancé «l’insurrection de la bonté» contre le scandale des sans-logis.À cette époque-là, celui qui de son vrai nom s’appelle Henri Grouès n’est déjà plus tout à fait un inconnu. La guerre, et surtout
la Résistance, lui ont forgé une renommée. Nous sommes dans l’Isère, en 1942. Les juifs sont pourchassés et l’abbé Grouès leur ouvre la porte de son presbytère.
Un jour, il rencontre le frère du général de Gaulle, paralysé, qu’il aide à gagner
la Suisse en le portant sur son dos.
La Gestapo le pourchasse. Il «monte» alors à Paris où il participe au Conseil national de
la Résistance. Début d’un destin exceptionnel que rien ne laissait présager.
 

Il entre chez les capucins  Qui aurait dit que cet enfant chétif, né en 1912 à Lyon, deviendrait ce batailleur têtu, toujours prêt à sonner aux portes des puissants pour faire reculer un peu plus la misère ? À 19 ans, il découvre saint François et prend une décision radicale : sa part du patrimoine familial offerte à diverses œuvres de charité, ce fils de bourgeois entre chez les capucins. « Aujourd’hui, Dieu doit rire dans sa barbe du tour qu’il m’a joué : je voulais la tranquillité et le silence des moines et il m’a propulsé dans le monde pour y vivre avec passion les choses les plus extravagantes. »L’abbé Pierre, en effet, aura été servi ! Des ors du Parlement où il sera, de 1945 à 1951, député MRP de Meurthe-et-Moselle, aux manifestations en tout genre où il usera ses brodequins, il mènera avec ferveur son combat, celui de la dignité de l’homme. En 1949, il fonde la première communauté Emmaüs. Deux ans plus tard, il construit des maisons d’urgence sur des terrains qu’il achète en Île-de-France. Sous sa pression, le gouvernement autorise les Caisses d’allocations familiales à consentir aux familles modestes des prêts pour financer leur logement.  

« Mes amis, au secours ! » Les compagnons, eux, fouillent les poubelles, ratissent les « décharges », à la recherche d’objets monnayables. L’abbé multiplie démarches et réunions pour alerter l’opinion publique. La lutte quotidienne pour le pain et le toit s’organise. Le déclic : ces funérailles de « honte nationale », en 1954, d’un enfant de 3 mois, mort de froid dans une carcasse de voiture, la nuit même où fut éludée la discussion au Sénat autour du projet présenté par l’abbé député. Un milliard, demandait-il, pour des logements d’urgence.L’hiver est rude : – 15°C à Paris. Le 1er février, une femme meurt boulevard de Sébastopol, au cœur de Paris. Dans sa main, elle tenait serrée une lettre d’expulsion de son logement. Alors, l’abbé Pierre lance sur les ondes de RTL son célèbre appel : «Mes amis, au secours ! Chaque nuit, ils sont plus de 200 recroquevillés sous le gel dans la rue, sans toit, sans pain ; beaucoup sont presque nus. Devant cette horreur, les « cités d’urgence », ce n’est plus assez urgent… »

L’Histoire retiendra cet appel du 1er février 1954 qui aussitôt déclenche une mobilisation générale, culminant en un gigantesque mouvement national de solidarité. Quelques jours plus tard, le Parlement vote pour le logement populaire des crédits dix fois supérieurs à ceux qu’il refusait un mois plus tôt. Avec ces 10 milliards, 12 000 logements seront bâtis dont la moitié existe toujours.  

Impossible de dresser la liste des luttes qu’il aura menées Le nom de l’abbé Pierre, jusque-là quasiment inconnu, franchit les frontières. Sollicité de partout, il s’épuise vite et doit être opéré à plusieurs reprises. Après un temps de convalescence, il entreprend une tournée de conférences au cours de laquelle il entre en contact avec les plus grands. Impossible de dresser la liste des luttes qu’il aura menées. Le petit homme à la cape et au béret ne doutait pas de son charisme. Et si les médias ne venaient à lui, c’est lui qui venait à eux…En 1984, il participe, au côté du Secours catholique et de l’Armée du salut, à la création de
la Banque alimentaire. «Nous réclamons plus que les surplus alimentaires, crie-t-il lors de la soirée de lancement, à Paris. Nous réclamons des paniers-repas de tous les restaurants de luxe qui sont pleins à craquer. Nous réclamons tous ces aliments qui doivent être légalement jetés aux ordures… »
Son combat pour la justice l’amène à défendre les immigrés sans papiers. Perclus de rhumatismes, il n’hésite pas à coucher sur l’esplanade du château de Vincennes, en 1993, au milieu de familles africaines réclamant d’être relogées dans Paris. En 1996, il est aux côtés des Africains grévistes de la faim dans les églises parisiennes de Saint-Ambroise et de Saint-Bernard.  

Il « incarnait le message et les valeurs de Jésus-Christ » Parce qu’un ami, Roger Garaudy, ancien député comme lui, est accusé d’antisémitisme et de révisionnisme à la suite de la publication, en 1995, de son ouvrage «Les Mythes fondateurs de la politique israélienne », l’abbé Pierre, sans avoir lu le livre incriminé, lui écrit son soutien. Les médias titrent aussitôt sur « la faute » de l’abbé Pierre. En juillet 1996, depuis l’abbaye bénédictine italienne où il se repose, l’abbé Pierre retire tout ce qu’il a dit et demande pardon à ceux qu’il a pu blesser. Dans une lettre «aux inconnus qui lui ont écrit pendant le cyclone», il évoque les haines qui se sont abattues sur lui : «Après avoir fait de moi presque une idole, soudain on me lynchait comme un suppôt de Satan.» Malgré cela, la majorité des Français lui maintenaient leur confiance : selon un sondage, en décembre 1996, pour 80 % des Français « l’abbé Pierre incarnait bien le message et les valeurs de Jésus-Christ ». Autre consécration à laquelle il avait longtemps résisté : le 19 avril 2001, il acceptait finalement les insignes de grand officier de
la Légion d’honneur, remis par le président Chirac à l’Élysée.
Mais s’il a reçu tous les honneurs, les vrais échanges, c’est avec ses compagnons d’Emmaüs qu’Henri Grouès les partage. « Si je deviens invalide, j’irai à la communauté qui se trouve à Esteville où vivent nos compagnons âgés ou infirmes. Et après ma mort, je rejoindrai Georges, le premier d’entre eux, et Mlle Coutaz, une sainte, qui a passé trente-neuf ans avec moi. Je serai enterré à leurs côtés, sous ce grand Christ, très beau, allongé sur les tombes, où l’on m’a gardé une place. »  Confidences inédites Ces dernières années, au fil de nombreux ouvrages, présentés à chaque fois comme « le » testament de l’Abbé , le vieil homme n’hésite pas à se livrer intimement, estimant sans doute qu’à 90 ans passés, il peut parler de tout. Ainsi en 2002, dans ‘‘Je voulais être marin, missionnaire ou brigand’’, il livre des confidences inédites, extraites de ses carnets d’adolescent et de novice. Notamment le tourment de son cœur, fasciné par un jeune garçon de son âge et qui « préfère souffrir consciemment d’un amour idéal qui lui est refusé », plutôt que « chercher une solution dans une amitié charnelle ». C’est surtout en 2005, dans ‘‘Mon Dieu… pourquoi ?’’ (Plon) que l’homme le plus aimé des Français provoque la surprise en confiant qu’il a « connu l’expérience du désir sexuel et de sa très rare satisfaction, mais cette satisfaction fut une vraie source d’insatisfaction car je sentais que je n’étais pas vrai ». Il aborde divers sujets polémiques, qu’il s’agisse de la sexualité des prêtres, de l’ordination des femmes, du mariage entre personnes du même sexe, de la papauté.Ces sujets croustillants volent alors la vedette à ce que l’abbé Pierre dit d’essentiel sur l’Eucharistie (« Je crois, sans chercher à me l’expliquer, que le Christ est mystérieusement présent dans l’hostie consacrée »), l’œcuménisme (« Que l’Église redevienne pleinement évangélique pour la réconciliation de tous les chrétiens dans l’unité ») ou sur Dieu : « Père, je vous aime plus que tout. Je ne supporte de vivre si longtemps que par cette certitude en moi : mourir est, qu’on le croit ou non, Rencontre. Trop de mes frères humains restent au bord de vous aimer. Pitié pour eux et pitié pour l’Univers. Père, j’attends depuis si longtemps de vivre dans votre totale présence qui est, malgré tout, Amour. » Claire LESEGRETAIN et Bertrand REVILLION

Retrouvez l’intégralité de l’article dans l’édition de
La Croix du mardi 23 janvier

A lire aussi sur la-croix.com : L’Abbé Pierre en dates (1912-2007) 

La mort de l'abbé Pierre, l'insurgé de Dieu dans Approfondissement abbepierre1

L’abbé Pierre en août 2005, alors qu’il fêtait ses 93 ans (photo Laban-Mattei/AFP). photo da le site

Acte d’amour du Saint Curé d’Ars

21 janvier, 2007

ce matin pendant la messe le prêtre a parlé du Curé d’Ars, il m’a beaucoup ému, je suis ainsi allée chercher le site, je vous écris une prière, j’ai mis la lettre ecyclique du Pape Jean XXIII: « à l’occasion du centenaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, si vous voulez lire:

Acte d’amour du Saint Curé

Je vous aime, ô mon Dieu,
et mon seul désir est de vous aimer
jusqu’au dernier soupir de ma vie.

Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
la douce consolation de vous aimer.

Ô mon Dieu,
si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
du moins je veux que mon cœur
vous le répète autant de fois que je respire.

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant,
et d’expirer un jour en vous aimant
et en sentant que je vous aime.

Et plus j’approche de ma fin,
plus je vous conjure d’accroître mon amour
et de le perfectionner.

Ainsi soit-il.

Le teste intégral des mots du Saint Père avant récite de l’Angelus Domini

21 janvier, 2007

du site « Korazym » italien, traduction, 

Nous rapportons de suivi Nous rapportons de suivi teste intégral des mots du Saint Père avant récite de l’Angelus Domini   Chers frères et soeurs ! Ce dimanche tombe pendant la « Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens », que, comme est connu, on célèbre chaque an, dans notre hémisphère, entre le 18 et le 25 janvier. Pour 2007 le thème est une expression traite de l’Évangile de Marc, et réfère l’étonnement des gens pour les guérison du sourd-muet actionnées de Jésus : « …Il fait entendre les sourds et parler le muets! » (Mc 7,37). J’ai intention de commenter plus diffusément ce thème biblique le 25 prochain janvier, fête liturgique de

la Conversion Saint Paul, lorsque, en occasion de la conclusion de la « Semaine de prière », je présiderai aux heures 17.30 la célébration des Vespre dans
la Basilique de Saint Paulo « fuori le Mura » (hors les murailles ) . je vous attends nombreux à telle rencontre liturgique, puisque l’unité se fait surtout en priant, et plus la prière est chorale, plus est aimée aux Seigneur. Cet an le projette initial pour la « Semaine », adapté ensuite du Comité Mixte international, a été préparé des fidèles de l’Umlazi, en Sud Afrique, ville très pauvre, où le sida a assumé des proportions de pandémie et où bien peu sont les espoirs humaines. Mais Christ rené est espoir pour tous. Il est spécialement pour les chrétiens. Héritiers de divisions produites en époques passées, ils ont voulu dans cette circonstance lancer une appel : Christ peut tout, il « fait entendre il y à les sourdes et parler le muets » (Mc 7,37), est capable d’inspirer dans les chrétiens le désir ardent d’écouter l’autre, de communiquer avec l’autre et y de lui parler ensemble le langage de l’amour réciproque.
La Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens nous rappelle ainsi que l’œcuménisme est une expérience dialogique profonde, s’écouter et se parler, se connaître meilleure ; il est épelle que tous peuvent dérouler, spécialement en ce qui concerne l’oecuménisme spirituel, basé sur la prière et le partage pour l’instant possible entre les chrétiens. Je souhaite que l’ halètement pour l’unité, traduit en prière et fraternelle collaboration pour soulager les souffrances de l’homme, puisse se répandre toujours plus au niveau des paroisses et des mouvements ecclésial et entre les Instituts religieux. Je cueille l’occasion pour remercier
la Commission oecuménique du Vicariat de Rome et les curée de la ville qui encouragent les fidèles à célébrer la « Semaine ». Plus en général je suis reconnaissant à lequel, dans chaque partie du monde, avec conviction et constance, ils prient et actionnent pour l’unité. Marie, Mère de l’Église, aides tous les fidèles à se laisser intimement ouvrir de Christ à la communication réciproque dans la charité et dans la vérité, pour devenir dans Lui un coeur une seule et âme seul (cfr Ac 4,32).
 

Angelus Domini (in latino)Angelus Domini nuntiavit Marìae,
et concepit de Spiritu Sancto.
Ave Maria …

Ecce Ancilla Domini,
fiat mihi secundum verbum tuum
Ave Maria …

Et Verbum caro factum est,
et habitavit in nobis.
Ave Maria …

Ora pro nobis, sancta Dei Genitrix.
Ut digni efficiamur promissionibus Christi.
Gratiam tuam, quaesumus, Domine,
mentibus nostris infunde;
ut qui, angelo nuntiante,
Christi Filii tui incarnationem cognovimus,
per passionem eius et crucem,
ad resurrectionis gloriam perducamur.
Per eundem Christum Dominum nostrum.
Amen.
Gloria Patri …
 

Pope Benedict XVI holds his weekly Angelus blessing from a window of his private apartment overlooking St. Peter’s square at the Vatican January 21, 2007. The Vatican urged China’s communist government on Saturday to engage in constructive dialogue to ease tension and achieve full diplomatic relations and a normal life for the Roman Catholic Church there. REUTERS/Alessandro Bianchi (VATICAN)

Homélie du dimanche 21 janvier 2007

20 janvier, 2007

Homélie du dimanche 21 janvier 2007 Par le Père Jacques Fournier (Infocatho)

du site:

http://www.cef.fr/catho/prier/homelie.php 

Références bibliques :
Lecture du livre de Néhémie : 8. 1 à 10 : “Ce jour est consacré à notre Dieu ! la joie du Seigneur est votre rempart.”
Psaume 18 : “ Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon coeur.”
Saint Paul. 1ère lettre aux Corinthiens : 12. 12 à 30 : “ Tous nous avons été désaltérés par l’Unique Esprit.”
Evangile selon saint Luc : 1. 1 à 4 : “ Les témoins oculaires devenus les serviteurs de
la Parole.” 
*** 

Le choix des lectures de ce dimanche semble ne pas relever pas d’une logique rationnelle. Pourtant ce choix n’est pas arbitraire. Nous pouvons les relier entre elles par la vision de l’Eglise, qui se dégage des trois textes, en particulier celui de saint Paul, en ce dimanche au cœur de la « Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens ». - Edification de la communauté juive au retour de l’exil, axée sur les paroles de
la Loi.
- Unité de l’Esprit dans les différences non seulement entre chaque baptisé, mais aussi entre chaque Eglise qui donnent forme et vie « l’oikuménè » de Dieu :” Ceux que Dieu a placés dans l’Eglise”.
- Enfin les témoins de
la Parole dont le Christ est “le prototype” à la synagogue de Nazareth car “l’Esprit repose sur Lui.” 

Ce dimanche nous invite à fêter
la Parole vivante issue du Livre dont la communauté accueille l’expression une et diverse selon le charisme et la vocation de chacun des fidèles. 

LA LITURGIE DE
LA PAROLE 

Le contexte historique Le livre de Néhémie nous place dans un des moments “fondateurs” du judaïsme. Néhémie est un laïc juif, échanson à la cour du roi de Perse au temps de l’exil. Il obtient une première mission officielle pour se rendre à Jérusalem. Nommé gouverneur de la région de Juda, il relève les murs de la ville, veille à la justice sociale entre les habitants et organise son repeuplement par le retour des exilés. 

Dix ans plus tard, si l’on accepte une certaine chronologie, il revient et procède avec autorité au rétablissement du sabbat, au respect des lévites, à la réglementation cultuelle. Et c’est là que se situe l’épisode que la liturgie de ce dimanche relate. Au terme d’un travail dont Esdras est la cheville ouvrière, les traditions orales sont recueillies et transmises par écrit pour qu’elles ne se perdent pas comme ce fut le risque au cours de l’exil. Esdras est “un scribe versé dans
la Loi de Moïse” (Esdras 7. 1 à 5), “interprète des commandements de Yahvé et de ses lois concernant Israël” (Esdras 7. 10 et 11). Il était d’ailleurs secrétaire pour les affaires juives à la cour du roi de Perse. La lecture solennelle de
la Loi qu’il introduit dans la communauté, prend le relais des “ Tables de
la Loi” qui ont été détruites. Pendant l’exil, les Juifs dispersés se sont regroupés non plus au Temple, centre de leur ancien petit royaume, mais dans des synagogues pour rester fidèles à
la Parole de Dieu reçue au Sinaï et transmise par Moïse et ses successeurs. 

Le sens de cette liturgie Le fait de lire selon un certain rituel confère au Livre de
la Parole de Dieu une valeur symbolique. Le Livre de l’Exode et le Livre des Nombres rattachaient toute la constitution du Peuple d’Israël à la révélation sur le Sinaï. Esdras constitue le Peuple Juif également autour de
la Parole de Dieu, non pas nouvelle, mais permanente. 

Comme Moïse a présenté les tables du Décalogue, nous retrouvons ici une présentation du Livre, une mise en valeur du lecteur, un accueil préalable par la prière qui est bénédiction du Seigneur et enfin une attitude spirituelle et corporelle (“amen”, debout, prosterné) du peuple qui écoute et ratifie. 
LA LITURGIE DE NAZARETH 

Le début de l’évangile selon saint Luc explique ses motivations. L’épisode de Nazareth situe les paroles de Jésus dans ce cadre, avec une insistance particulière sur la puissance de l’Esprit qui est en oeuvre. Le livre ancien que le Christ reçoit pour faire la lecture du prophète Isaïe a été écrit pour être lu à l’office synagogal. Il a été écrit jadis. Et Jésus le referme. Le livre neuf que saint Luc vient d’écrire est destiné lui aussi à être “lu” dans l’Eglise, par ceux qui sont devenus les serviteurs de
la Parole. Luc ne veut ni réaliser une oeuvre littéraire, ni rédiger une histoire chronologique, même si les premiers chapitres comportent des repères qui attestent cet aspect de l’oeuvre. Sa visée est d’affermir la foi. 

Saint Jean dira de même au terme de son évangile. Il a écrit “pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom.” (Jean 20. 31) Les premiers versets de saint Luc nous donnent les signes distinctifs des apôtres et de ceux qu’ils associent à leur tâche. Quand il faudra remplacer Judas, Pierre cherchera parmi ceux qui les “ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a marché à leur tête” (Actes 1. 21), parce que la tâche de l’apôtre est d’être le témoin de
la Résurrection et le messager de
la Parole. Les premiers chapitres des Actes nous montrent d’ailleurs les apôtres prêchant, enseignant, expliquant, appelant à la conversion. (Actes 4. 29 à 31) 

C’est à sa manière ce que saint Paul rappelle aux Corinthiens, chacun, selon sa vocation spécifique annonce l’Evangile. Pour lui comme pour les rédacteurs des quatre évangiles, les écrits ne sont pas des “outils” de propagande, mais plutôt des soutiens de la catéchèse. C’est ce terme qui est utilisé ici : “catéchètès”, non pas avec la précision technique qu’il a maintenant, mais au sens “tu as reçu”. (Luc. 1. 4), la transmission présente d’un enseignement. Dans le prologue des Actes, saint Luc dira : “ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner”, “poïev kai didaskeiv”. (Actes 1. 1) L’Evangile n’est pas d’abord dans l’écrit, mais dans “l’agir” de Dieu qui ressuscite Jésus comme Christ et Seigneur et, par Lui, nous donne l’Esprit-Saint. Certes cet agir de Dieu s’est inscrit dans l’histoire. Mais il n’appartient pas qu’au seul passé. Cet agir est présentement. Quand
la Parole est annoncée et que les sacrements sont célébrés, l’Esprit nous communique aujourd’hui la vie du Christ, la vie du Fils, la vie de fils. 

Quand l’Ecriture est lue, plus encore quand elle est proclamée en Eglise, les événements de la vie de Jésus prennent pour nous leur pleine actualité. Ils sont actuels. Ils s’accomplissent pour nous qui sommes son corps. (Saint Paul aux Corinthiens) Jésus le dit à Nazareth. Après avoir replié le rouleau du prophète de l’Ancien Testament, nous pouvons entendre en vérité
la Parole du Christ dans le Nouveau Testament. “Cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.” (Luc 1. 21) 


LA PORTEE DE L’EVANGILE DE LUC 
L’introduction que saint Luc a jugé utile d’inscrire dès les premières lignes de son évangile, peut être aussi l’objet d’une réflexion sur la place de l’Ecriture dans l’Eglise actuelle, tout particulièrement en cette semaine de l’Unité. 

Saint Luc ne mentionne pas son nom, mais depuis toujours la tradition des premiers écrivains chrétiens lui attribue le troisième évangile et les Actes des Apôtres. Il est nommé trois fois parmi les collaborateurs de saint Paul, l’apôtre des païens. (Colossiens 4. 14 – 2ème à Timothée 4. 11 – Lettre à Philémon 25). Il est grec et la langue grecque est sa langue maternelle. Il est dans la situation de tout païen du monde hellénique, qui n’avaient pas la possibilité de rencontrer des témoins directs du ministère de Jésus. Les chrétiens d’origine juive qui habitaient en Palestine pouvaient le faire auprès des auditeurs de Jésus en Judée ou Galilée. Il s’adresse à Théophile, “un ami de Dieu” et lui précise qu’il n’est pas un apôtre, qu’il n’est même pas un témoin immédiat. Pourtant son oeuvre est “apostolique” par la source principale qu’il cite : ceux qui, dès le début, furent témoins oculaires et sont devenus serviteurs de
la Parole. Il le fait avec rigueur, avec soin (Luc 1. 3) 

Nous voyons qu’entre ces témoins privilégiés et lui-même, une activité, que nous appellerions “littéraire”, avait commencé de se déployer. Les mots employés ne permettent pas de préjuger de la nature orale ou écrite de ces documents. Fait-il référence aux autres évangiles que nous connaissons, dans leur état actuel ou dans leur état antérieur ? Fait-il référence à d’autres textes que nous ignorons aujourd’hui parce qu’ils n’ont pas été retenus par l’Eglise comme inspirés ? Il est impossible de le dire. En tout cas, il a rencontré les témoins. Il suggère même un témoin privilégié :”Marie retenait avec toutes ces choses en son coeur.” (Luc 2. 19) 

Saint Luc témoigne ainsi de cet entre-deux qui trouble souvent le chrétien aujourd’hui : que s’est-il passé entre les événements et la rédaction des évangiles tels que nous les possédons ? Thème que les medias contemporains aiment à remettre à l’ordre du jour. Cela nous renseigne aussi sur les premiers écrivains sacrés. Luc ne prétend pas avoir reçu la révélation directe de ce qu’il devait mettre par écrit et de la manière dont il devait composer son oeuvre. Il a mené une enquête d’une rigoureuse authenticité. Il a choisi les faits et gestes du Christ significatifs de la révélation divine et non pas pour le pittoresque anecdotique. ”Pour que tu te rendes bien compte de la solidité des paroles que tu as reçues.” (Luc 1. 4) Il prend ses responsabilités par rapport au choix qu’il fait en nous donne le sens de sa liberté. Il insiste sur le sérieux de son travail. 


La Bible a Dieu pour auteur, ce qui n’empêche pas chaque auteur sacré d’agir aussi en véritable auteur. Dieu n’a pas dicté. Il a inspiré, laissant à chaque auteur sa personnalité. Ceci demanderait une longue réflexion et un long développement, car cela distingue la révélation judéo-chrétienne de la transmission du message coranique. 
*** 

C’est à l’homme d’entendre ce que Dieu lui inspire dans
la Parole qui est lu ou entendu. “Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon coeur.” (Psaume 18) C’est aussi à cet homme de parler et de révéler ce qui le fait vivre. Jésus nous le dit à Nazareth; saint Luc nous le suggère dans son introduction. 

L’Osservatore Romano désormais distribué en France par « L’Homme Nouveau »

20 janvier, 2007

du Zenith: 

2007-01-19

L’Osservatore Romano désormais distribué en France par « L’Homme Nouveau »

ROME, Vendredi 19 janvier 2007 (ZENIT.org) – L’Osservatore Romano vient de confier la promotion en France de son édition hebdomadaire en langue française, aux Editions de L’Homme Nouveau.

L’Homme Nouveau est chargé de la recherche, de la promotion et de la gestion des abonnements de l’édition française du journal du Saint-Siège, en France.

« La mission qui nous est confiée honore L’Homme Nouveau. Fiers d’être catholiques romains, nous sommes heureux de nous mettre ainsi au service du porte-parole du Saint-Père », précisent les Editions de l’Homme Nouveau dans un communiqué.

L’Osservatore Romano a été créé par des laïcs en 1861 pour défendre Rome et le pape. A partir de 1885, le journal est devenu l’organe d’information du Saint-Siège. Créée en 1949, l’édition hebdomadaire en langue française assure la fonction de pont entre Rome et l’Eglise dans le monde francophone et francophile. Elle offre une mine de documents et d’informations sur le pape, les évêques et la vie de l’Eglise universelle. Son directeur est Jean-Michel Coulet.

Les Editions de L’Homme Nouveau, créées en 1946 sous forme de société coopérative indépendante (un millier d’associés) et dirigées par Denis Sureau depuis six ans, publient le journal bimensuel L’Homme Nouveau (12 000 abonnés), dont le rédacteur en chef est Philippe Maxence. Elles éditent également des livres, dont « L’Enquête sur l’Esprit de la liturgie », publié en 2002 à la demande expresse du cardinal Joseph Ratzinger, qui lui a donné une préface.

Contact presse : Denis Sureau 01 48 76 72 91,
osservatore-romano@hommenouveau.fr

Discours du Pape Benoît à la comunnauté de Collège Capranica de Rome

20 janvier, 2007

Ce discours est important parce que (il est du Pape) mais pour la préoccupation Pastoral de Benoît pour le séminariste e le prêtre, ce préoccupation est comme un amour à Dieu e a le peuple chrétienne, Il fait tout ce qu’il peu pour aider l’Église, je crois, 

DISCOURS DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI À LA COMUNNAUTÉ DE L’ALMO COLLÈGE CAPRANICA DE ROME – 

SALLE DU CONCISTORO – VENDREDI, 19 JANVIER 2007 -

 Monsieur Cardinale, Vénérés des Frères, Monsignor Recteur, chers Élèves du Collège Capranica ! (Je) suis heureux d’accueillir vous dans l’imminence de la fête de votre Patronne, sant’Agnese. (Je) vous salue tous avec affection, à partir du Cardinal Vicario Camillo Ruini et de l’Archevêque Pieux Vigo qui forment
la Commission Episcopale préposée au Collège. Il salue le Recteur, Monsignor Ermenegildo Manicardi. Je vous donne un spécial bienvenu, chers Élèves, que des fées partent de la communauté du plus ancien collège ecclésiastique romain. Ils sont passés en effet 550 ans de ce 5 janvier 1457, lorsque le Cardinal Domenico Capranica, l’Archevêque d’Arrêt, fonda le Collège que de lui il prîmes nom, en destinant à lui tous ses biens et son palais prés de Saint Maria en Aquiro (il est une église très belle au centre de Roma), parce qu’il pouvait accueillir des jeunes étudiant appelés au sacerdoce. Le naissant institution était la première dans son genre à Rome ; initialement réservée aux jeunes romains et aux fermani  (de la ville de Fermo), étendus en suite l’hospitalité à des élèves d’autres régions italiennes et de différentes nationalités. Le Cardinal Capranica mourut moins que deux ans après, mais sa fondation avait maintenant entamé son chemin, qui est poursuivi jusqu’à aujourd’hui, en subissant seulement une décennie de fermeture de 1798 à 1807, pendant la soi-disante République Romaine. Deux Papi furent des élèves de
la Capranica : pour presque quatre ans Pape Benoît XV, que justement vous considérez « Parens alter » pour la spéciale affection qui toujours nourrit pour votre casa, et ensuite, pour une période plus brève, l’Esclave de Dieu Pio XII. À votre Collège ils ont toujours montré leur bienveillance miens vénérés Prédécesseur, dont quelques il
s sont venus à vous visiter en particulières circonstances. Même le notre rencontre d’aujourd’hui se déroule, au-delà la mémoire de sant’Agnese, dans le conteste d’un significatif anniversaire du votre institution. Dans cette perspectif historique et spirituelle il est utile se demander quelles motivations aient poussé le Cardinal Capranica à fonder cette providentielle actionne, et quelle valeur elles conservent pour vous, aujourd’hui. Il faut avant tout se rappeler de que le fondateur avait eu expérience directe des collèges des Universités de Padoue et de Bologne, où il avait été étudiante, ainsi que de ceux de Sienne, de Florence et de Pérouse. On traitait d’institutions levées pour recevoir des jeunes versés dans les études et pas appartenants à des familles aisées. En empruntant quelques éléments de tels modèles, en inventa un qui était exclusivement destiné à la formation des futurs prêtres, avec attention préférentielle pour les candidats moins aisés. De cette manière il devancée, au-delà d’un siècle, de l’institution des « séminaires » réalisée de Concilio de Trente. Mais nous n’avons pas encore mis à feu la motivation de fond de la providentielle initiative : elle consiste dans la conviction que la qualité du clergé dépend du sérieux de sa formation. Maintenant, aux temps du Cardinal Capranica, il manquait des soignée sélection des aspirants aux sacrés Ordres : parfois ils étaient examinés sur la littérature et sur chante, mais pas sur la théologie, sur le morale et sur le droit canonique, avec des imaginables répercussions négatives sur
la Communauté ecclésiale. Voilà parce que, dans les Constitutions de son Collège, le Cardinal imposa aux étudiants de théologie le rapprochement à meilleurs auteurs, spécialement à Tommaso d’Aquino ; à ceux de droit la doctrine de
la Papa Innocenzo III, et pour tous l’étique aristotélicienne. En ne se contentant pas ensuite des leçons du « Studium Urbis », il assura des répétitions supplémentaires fournies de spécialistes directement à l’intérieur du Collège. Cette position des études était insérée dans un cadre de formation intégrale, centrée sur la dimension spirituelle, qui avait comme piliers les Sacrement de l’Eucharistie – quotidienne – et de
la Pénitence – au moins mensuel – et était soutenue des pratiques de pitiés prescrites ou suggérées de l’Église. Grande importance avait même l’éducation caritatif, soit dans la vie fraternelle ordinaire que dans l’assistance aux malades ; comme pures celle qu’aujourd’hui nous appelons « expérience pastorale ». Il était prévu en effet que dans les jours fériés les élèves déroulaient service en Cathédrale ou dans les autres églises du lieu. Un valide apport formatif il le donnait finalement le même style communautaire, caractérisé de fortes
coparticipation  dans les décisions concernant la vie du Collège. Nous trouvons ici la même choisie de fond qui en suite auront les Séminaires diocésain, naturellement avec plus accompli sens de l’appartenance à l’Église détail, le choix c’est-à-dire d’une sérieuse formation humaine, culturelle et spirituelle, ouverte aux exigences ses des temps et des lieux. Chers amis, nous demandons aux Seigneur, pour des intercession de Marie très sainte et de sant’Agnese, qui l’ almo Collège Capranica poursuive dans son chemin, fidèle à sa longue tradition et à enseignements de Concilio Vatican II. À vous, chers Élèves, je souhaite de rénover chaque jour du profond du coeur vos offerte à Dieu et au saint Église en vous conformant toujours plus à Christ des Bonnes Bergères, qui vous ont appelé à le suivre et à travailler dans sa vigne. Je vous remercie pour celle aimée visite et, pendant que je vous assure ma prière, je donne avec affection à vous tous et aux personnes à vous chères, une spéciale Bénédiction Apostolique. 

le commentaire de Père Cantalamessa a l’Evangile de Dimanche

19 janvier, 2007

 du Zenit:

Donnée publication : 2007-01-19  le prédicateur de le Pape il explique la vérité historique des évangiles 

Commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap., à la liturgie de dimanche 

ROME, vendredi, 19 janvier 2007 (ZENIT.org). – 

Nous publions commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap. – prédicateur de
la Casa Pontificia (Maison Pontifical ?) -, à la liturgie de dimanche prochaine, du III du Temps Ordinaire.
 

« Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.

Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de

la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout depuis les origines, d’en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter
la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
 

* * * 

Commentaire de Cantalamessa : 

LES ÉVANGILES SONT DES RÉCITS HISTORIQUES ? 

Avant d’entamer le récit de la vie de Jésus, l’évangéliste  Luc explique les critères qui l’ont guidée. Il assure de référer des faits attestés de témoins oculaires, vérifiés de lui même avec des « recherches soignées », parce que qui lit on puisse rendre compte de la solidité des enseignements contenus dans l’Évangile. Ceci nous donne l’occasion de nous occuper du problème de la historicité des Évangiles. Jusqu’à quelque siècle il fait, n’existait pas dans les gens le sens critique. On prenait historiquement arrivé tout ce qu’il était référé. Dans les derniers deux ou trois siècles, il est né le sens historique pour lequel, avant de croire à un fait du passé, il se soumet à un attentif examen critique pour en vérifier la véridicité. Cette exigence a été appliquée même aux Évangiles. 

Nous reprenons les diverses étapes que la vie et l’enseignement de Jésus ont traversé avant d’arriver jusqu’à nous. 

Première phase : vie terrestre de Jésus. Jésus n’écrivit rien, mais dans sa prédication il employa quelques perspicacités communes aux cultures anciennes, qui facilitaient beaucoup retenir teste à mémoire : phrases brèves, parallélismes et antithèse, répétitions rythmique, images, paraboles… Nous pensons à des phrases de l’Évangile comme : « Les derniers seront les premiers et les premiers la derniers », « Large en effet, et spacieux est le chemin qu’il mène à la perdition…  mais étroite est la porte qui mène a
la Vie » (Mt 7.13-14). Des phrases comme celles-ci, une fois écoutées, même les gens d’aujourd’hui difficilement les oublie. Le fait donc que Jésus ne l’ait pas écrit même les Évangiles ne signifie pas que les mots dans vous eux référez ne soient pas le sien. En ne pouvant pas imprimer les mots sur le papier, les hommes anciens si elles les imprimaient dans les menthes. 

Seconde phase : prédication orale des apôtres. Après les risurrezione, les apôtres commencèrent vite à annoncer à tous la vie et les mots de Christ, en tenant compte des besoins et des circonstances des différents auditeurs. Leur balai n’était pas celui de faire de l’histoire, mais de porter les personnes à la foi. Avec la compréhension plus claire que maintenant ils en avaient, ils furent en mesure de transmettre les autres ce qui Jésus avait dit et fait, en l’adaptant aux besoins de ceux aux quelle ils se tournaient. 

Troisième phase : les Évangiles écrits. Une trentaine d’ans après les mortes de Jésus, quelques auteurs commencèrent à mettre pour inscrit cette prédication arrivée jusqu’à eux pour oral. Ils naquirent ainsi les quatre Évangiles que nous connaissons. Des beaucoup de choses des commissions jusqu’à elles, les évangéliste en choisirent certaines, en reprirent autres, autres finalement les expliquèrent, pour les adapter aux besoins de l’instant des communautés pour lesquelles ils écrivaient. Le besoin d’adapter les mots de Jésus à des exigences nouvelles et différentes influa sur les ordre avec lesquelles les faits sont recomptés dans les quatre Évangiles, sur la différente coloration et l’importance qu’ils revêtent, mais n’a pas altéré la vérité fondamentale d’eux. Que les évangéliste avaient, pour combien était possible dans ce temps, une préoccupation historique et pas seulement édifiante, il le montre la précision avec laquelle ils situent l’événement de Christ dans le temps et dans l’espace. Peu plus en avant, Luc nous fournit toutes les coordonnées politiques et géographiques de j’entame du ministère publie de Jésus (cfr. Lc 3.1-2). En conclusion, les Évangiles ne sont pas des livres historiques dans le sens moderne d’un récit le plus possible distancier et neutre des faits arrivés. Ils sont cependant historiques dans le sens qui ce qu’ils nous transmettent r3fléchit dans la substance arrivé. Mais j’argue plus de convaincant en faveur de la fondamentale vérité historique des Évangiles est ce que nous expérimentons dans de chaque nous tourne que nous sommes rejoints en profondeur d’un mot de Christ. Qu’autre mot, ancien ou nouveau, a-t-il eu jamais le même pouvoir ? 

une prière pour Pape Benoît – moi – d’aujourd’hui

19 janvier, 2007

j’ai écrit une prière pour Papa Benoît en italien et ai cherché de la traduire comme il m’est réussi mieux en français, la mets entre le post et sur la «Pages » des prières a Pape Benoît ;

il est belle pouvoir participer nos sentiments

————– 

Je Te prie Seigneur, encore et en tremblant, 

pour Pape Benoît, ils sont arrivés tant de faits, 

de beaucoup nous avons souffert, qui l’aime : 

incompréhensions, mots mauvais, insultes, 

semble de regarder au « Crucifié » que - 

volontairement désarmé – il aime et pardonne 

et cherche à faire mieux pour qui il ne l’aime pas, 

 

il a déjà fait beaucoup, a convaincu de
la Vérité, 

a corrigé les erreurs, a redressé le chemin qui 

mène aux joyeux pâture, à Toi Seigneur; 

aujourd’hui je regardais un Tabernacle blanc transparent 

et l’hostie belle, blanche et pure, j’ai pensé à lui 

à l’homme vêtu de blanc et le coeur lumineux 

 

que du haut de sa fenêtre à San Pierre 

il offre, presque comme j’achève don, la prière 

de l’Ange Gabriel, les « Nuntiante » à Marie, 

la « Mère, et à sa pensée et son soin 

de Bergères à nous que – comme infini nombre 

de brebis égarées – nous élevons le regard vers 

la fenêtre ainsi en haut et voisine au ciel ; 

 

quoi Te demande-je pour notre blanche-vêtu-amour ? 

d’être e de devenir comme ce tabernacle : 

transparent et pur et qu’il Te contient, 

transparence et pureté que qu’ils se font «Charité » 

celle que : est longanime, est serviable, n’est pas envieuse 

ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas, ne fait pas d’inconvénient, 

ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, 

 

ne tient pas compte du mal, 

ne se réjouit pas de l’injustice, 

mais elle met sa joie dans la vérité, 

comme, savamment, l’aimé Apôtre des gens 

il avait compris de Toi et il nous offrait Ton image 

parce que nous réformions la nôtre – 

déchue et bouleversée ; 

aide-Toi  nos bergères, nos petit amour : 

Pape Benoît . 

 

une prière pour Pape Benoît - moi - d'aujourd'hui dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI blesses the faithful gathered in St.Peter’s square for the Angelus prayer at the Vatican, Sunday, Jan. 14, 2007. The Pontiff told Polish pilgrims on Sunday that he hoped God would encourage those in difficulty and searching for truth, but he made no mention of the scandal besetting the Polish Church after accusations that a Warsaw prelate collaborated with the former Communist regime. (AP Photo/Plinio Lepri)

ma présentation suis fini pour dernière

18 janvier, 2007

j’avais fait une présentation pour le post que j’ai mis aujourd’hui mais suis fini pour dernière, en voulant faut aller au fond de la date d’aujourd’hui et relire d’eux, si vous voulez;

Je craint d’avoir mets trop de chose aujourd’hui, Scelle

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