un commentaire sur 12 Corinthiens 12,13-13 du Père Cantalamessa

du site Zenith un commentaire sur 12 Corinthiens 12,13-13:

Donnée publication : 2007-01-26 Le prédicateur de le Pape sur le plus célèbre et sublime hymne à l’amour –  Le commente de père Raniero Cantalamessa, OFM cap, à la liturgie de dimanche prochaine 

SI JE N’AI PAS CHARITÉ… 

IV Dimanche du Temps Ordinaire Jérémie 1, 4-5.17-19 ; Les Corinthiens 12, 31-13.13 ; Luc 4, 21-30 

Nous dédions notre réflexion à la seconde lecture, où nous trouvons un message très important. Il s’agit de le célèbre hymne de Saint Paul à la charité. Charité est le terme religieux pour dire amour. Ceci donc est un hymne à l’amour, peut-être plus célèbre et sublime que soit jamais écrit. Lorsque il apparut sur la scène du monde le christianisme, l’amour il avait eu déjà divergés des chantres. La plus illustre était Platon qui avaient écrit sur elle un entier traité. Le nom commun de l’amour était alors éros (dont notre érotico et érotisme). Le christianisme sentit que ceci amour passionnel de recherche et de désir ne suffisait pas d’exprimer la nouveauté du concept biblique. Donc il évita entièrement le terme éros et à lui il substitua celui de agape, qu’on devrait traduire avec des dilection ou avec de la charité, si ce terme n’avait pas acquis maintenant un sens trop serré (faire la charité, oeuvres de charité). La différence principale entre les deux amours est celle-ci. L’amour de désir, ou érotico, est exclusif ; il se consomme entre deux personnes ; l’interférence d’une troisième personne signifierait le sien fine, le trahison. Parfois même l’arrivée d’un fils réussit à mettre en crise ce type de amour. L’amour de donation, ou agape, au contraire, il embrasse tous, ne peut pas exclure personne, même pas l’ennemi. La formule classique du premier amour est celle que nous sentons sur les lèvres de Violetta dans
la Traviata de Verdi :  » aime-moi Alfredo,
aime-moi combien je t’aime « . La formule classique de la charité est cette de Jésus qui dit : « Comme je vous ai aimés, ainsi vous aimées vous les uns les autres ». Ceci est un amour fait circulaire, pour s’étendre. Une autre différence est celle-ci. L’amour érotique, dans la forme plus typique qui est fait de tomber amoureux, pour sa nature pas dure à le long de, ou dure seulement en changeant objet, c’est-à-dire en se tombant amoureux successivement divergées de personnes. De la charité par contre Saint Paul dit que « il reste », au contraire est l’unique chose qui reste dans éternel, même après que seront cessé la foi et l’espoir. Entre les deux amours cependant – celui de recherche et celui de donation, il n’y a pas séparation nette et contraposition, mais plus plutôt je développe, croissance. Le premier, l’éros, est pour nous le point de départ, la seconde, la charité, le point d’arrivée. Entre les deux il y il a tout l’espace pour une éducation à une amour et croissance dans elle. Nous prenons le cas plus commun qu’il est l’amour de couple. Dans l’amour entre deux époux, au debout il prévaudra l’éros, l’attrait, le désir réciproque, la conquête de l’autre, et donc un certain égoïsme. Si ceci amour ne force pas de s’enrichir, chemin en faisant, d’une dimension nouvelle, faite de gratuité, de tendresse réciproque, de capacité de s’oublier pour l’autre et se projeter dans les fils, tous nous savons comme il finira. Le message de Paul est de grande actualité. Tout le monde du spectacle et de la publicité semble engagé aujourd’hui à inculquer aux jeunes qui l’amour se réduisent à l’éros et à l’éros au sex. Que la vie est un idyllique continu, dans un monde où tout est beau, jeune, j’assainis ; où il n’y a pas vieillesse, maladie, et tous peuvent dépenser combien veulent. Mais celle-ci est une colossale mensonge qui engendre des attentes disproportionnées, que, déçues, provoquent de la frustration, de la rébellion contre la famille et la société, et ouvrent souvent la porte au crime. Le mot de Dieu nous aide à faire en sorte qu’on n’éteigne pas entièrement dans les gens le sens critique face à ce qui quotidiennement vient refiler. 

Laisser un commentaire