le commentaire de Père Cantalamessa a l’Evangile de Dimanche
19 janvier, 2007du Zenit:
Donnée publication : 2007-01-19 le prédicateur de le Pape il explique la vérité historique des évangiles
Commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap., à la liturgie de dimanche
ROME, vendredi, 19 janvier 2007 (ZENIT.org). –
Nous publions commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap. – prédicateur de
la Casa Pontificia (Maison Pontifical ?) -, à la liturgie de dimanche prochaine, du III du Temps Ordinaire.
« Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.
Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de
la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout depuis les origines, d’en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter
la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
* * *
Commentaire de Cantalamessa :
LES ÉVANGILES SONT DES RÉCITS HISTORIQUES ?
Avant d’entamer le récit de la vie de Jésus, l’évangéliste Luc explique les critères qui l’ont guidée. Il assure de référer des faits attestés de témoins oculaires, vérifiés de lui même avec des « recherches soignées », parce que qui lit on puisse rendre compte de la solidité des enseignements contenus dans l’Évangile. Ceci nous donne l’occasion de nous occuper du problème de la historicité des Évangiles. Jusqu’à quelque siècle il fait, n’existait pas dans les gens le sens critique. On prenait historiquement arrivé tout ce qu’il était référé. Dans les derniers deux ou trois siècles, il est né le sens historique pour lequel, avant de croire à un fait du passé, il se soumet à un attentif examen critique pour en vérifier la véridicité. Cette exigence a été appliquée même aux Évangiles.
Nous reprenons les diverses étapes que la vie et l’enseignement de Jésus ont traversé avant d’arriver jusqu’à nous.
Première phase : vie terrestre de Jésus. Jésus n’écrivit rien, mais dans sa prédication il employa quelques perspicacités communes aux cultures anciennes, qui facilitaient beaucoup retenir teste à mémoire : phrases brèves, parallélismes et antithèse, répétitions rythmique, images, paraboles… Nous pensons à des phrases de l’Évangile comme : « Les derniers seront les premiers et les premiers la derniers », « Large en effet, et spacieux est le chemin qu’il mène à la perdition… mais étroite est la porte qui mène a
la Vie » (Mt 7.13-14). Des phrases comme celles-ci, une fois écoutées, même les gens d’aujourd’hui difficilement les oublie. Le fait donc que Jésus ne l’ait pas écrit même les Évangiles ne signifie pas que les mots dans vous eux référez ne soient pas le sien. En ne pouvant pas imprimer les mots sur le papier, les hommes anciens si elles les imprimaient dans les menthes.
Seconde phase : prédication orale des apôtres. Après les risurrezione, les apôtres commencèrent vite à annoncer à tous la vie et les mots de Christ, en tenant compte des besoins et des circonstances des différents auditeurs. Leur balai n’était pas celui de faire de l’histoire, mais de porter les personnes à la foi. Avec la compréhension plus claire que maintenant ils en avaient, ils furent en mesure de transmettre les autres ce qui Jésus avait dit et fait, en l’adaptant aux besoins de ceux aux quelle ils se tournaient.
Troisième phase : les Évangiles écrits. Une trentaine d’ans après les mortes de Jésus, quelques auteurs commencèrent à mettre pour inscrit cette prédication arrivée jusqu’à eux pour oral. Ils naquirent ainsi les quatre Évangiles que nous connaissons. Des beaucoup de choses des commissions jusqu’à elles, les évangéliste en choisirent certaines, en reprirent autres, autres finalement les expliquèrent, pour les adapter aux besoins de l’instant des communautés pour lesquelles ils écrivaient. Le besoin d’adapter les mots de Jésus à des exigences nouvelles et différentes influa sur les ordre avec lesquelles les faits sont recomptés dans les quatre Évangiles, sur la différente coloration et l’importance qu’ils revêtent, mais n’a pas altéré la vérité fondamentale d’eux. Que les évangéliste avaient, pour combien était possible dans ce temps, une préoccupation historique et pas seulement édifiante, il le montre la précision avec laquelle ils situent l’événement de Christ dans le temps et dans l’espace. Peu plus en avant, Luc nous fournit toutes les coordonnées politiques et géographiques de j’entame du ministère publie de Jésus (cfr. Lc 3.1-2). En conclusion, les Évangiles ne sont pas des livres historiques dans le sens moderne d’un récit le plus possible distancier et neutre des faits arrivés. Ils sont cependant historiques dans le sens qui ce qu’ils nous transmettent r3fléchit dans la substance arrivé. Mais j’argue plus de convaincant en faveur de la fondamentale vérité historique des Évangiles est ce que nous expérimentons dans de chaque nous tourne que nous sommes rejoints en profondeur d’un mot de Christ. Qu’autre mot, ancien ou nouveau, a-t-il eu jamais le même pouvoir ?