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MESSA EN LA SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL – Jeudi 29 juin 2006

12 janvier, 2007

  je mets la catéchèse du Pape pour la solennité de Pierre et Paul du 29.6.06, parce qu’il, à novembre, premier du Noël et de la visite en Turquie il était en train de faire ses catéchèse sur Saint Paul et, précédemment il avait longtemps parlé de Saint Pierre, la pensée de Pape Benoît recourt souvent en outre aux deux apôtres, du site Vatican, texte original: 

 MESSA EN
LA SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL 
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI   Autel de
la Confession de la Basilique Saint-Pierre
Jeudi 29 juin 2006 
 

 « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » (Mt 16, 18). Que dit précisément le Seigneur à Pierre à travers ces paroles? Quelle promesse lui fait-il à travers elles et quel devoir lui confie-t-il? Et que nous dit-il à nous – à l’Evêque de Rome qui siège sur
la Chaire de Pierre, et à l’Eglise d’aujourd’hui? Si nous voulons comprendre la signification des paroles de Jésus, il est utile de se rappeler que les Evangiles nous rapportent trois situations diverses dans lesquelles le Seigneur, chaque fois de façon particulière, transmet à Pierre le devoir qui sera le sien. Il s’agit toujours du même devoir, mais de la diversité des situations et des images utilisées, nous percevons plus clairement ce qui intéressait et interesse le Seigneur dans ce devoir. 
Dans l’Evangile de saint Matthieu que nous venons d’écouter, Pierre rend sa confession à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu. Sur cette base lui est conféré son devoir particulier à travers trois images: celle du roc qui devient pierre de fondation ou pierre angulaire, celle des clés et celle de lier et de délier. Je n’entend pas ici interpréter une fois de plus ces trois images que l’Eglise, au cours des siècles, a expliquées toujours à nouveau; je voudrais plutôt rappeler l’attention sur le cadre géographique et sur le contexte chronologique de ces paroles. La promesse a lieu dans les environs des sources du Jourdain, à la frontière de la terre juive, à la limite du monde païen. Le moment de la promesse marque un tournant décisif sur le chemin de Jésus: à présent, le Seigneur marche vers Jérusalem et, pour la première fois, il dit aux disciples que ce chemin vers
la Ville Sainte est le Chemin vers
la Croix: « A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter » (Mt 16, 21). Les deux choses vont de pair et déterminent le lieu intérieur du Primat, et même de l’Eglise en général: le Seigneur est continuellement en chemin vers
la Croix, vers l’humiliation du serviteur de Dieu souffrant et tué, mais dans le même temps, il est toujours également en chemin vers la vaste étendue du monde, dans laquelle Il nous précède comme Ressuscité, afin que resplendissent dans le monde la lumière de sa parole et la présence de son amour; il est en chemin afin qu’à travers Lui, le Christ crucifié et ressuscité, Dieu lui-même arrive dans le monde. En ce sens, Pierre, dans sa Première Lettre, se qualifie de « témoin des souffrances du Christ et [devant] participer à la gloire qui va être révélée » (5, 1). Pour l’Eglise, le Vendredi Saint et
la Pâque existent toujours ensemble; celle-ci représente toujours tant le grain de sénevé que l’arbre dans les branches duquel les oiseaux du ciel font leur nid. 
L’Eglise – et en elle le Christ – souffre également aujourd’hui. En elle, le Christ est toujours à nouveau bafoué et frappé; on cherche toujours à nouveau à le pousser en dehors du monde. Et toujours à nouveau, la petite barque de Pierre est secouée par le vent des idéologies, dont les eaux la pénètrent et semblent la condamner à couler. Et pourtant, précisément dans l’Eglise souffrante, le Christ est victorieux. En dépit de tout, la foi en Lui reprend toujours à nouveau ses forces.  Aujourd’hui aussi, le Seigneur commande les eaux et se révèle Maître des éléments. Il demeure sur sa barque, sur le navire de l’Eglise. Ainsi, dans le ministère de Pierre également, se révèle, d’une part, la faiblesse qui est propre à l’homme, mais également la force de Dieu: c’est précisément dans la faiblesse des hommes que le Seigneur manifeste sa force; il démontre que c’est Lui-même qui construit, à travers les hommes faibles, son Eglise. Tournons-nous à présent vers l’Evangile de saint Luc, qui nous raconte comment le Seigneur, au cours de
la Dernière Cène, confère à nouveau un devoir spécial à Pierre (cf. Lc 22, 31-33). Cette fois, les paroles de Jésus adressées à Simon se trouvent immédiatement après l’institution de
la Très Sainte Eucharistie. Le Seigneur vient de se donner aux siens, sous les espèces du pain et du vin. Nous pouvons voir dans l’institution de l’Eucharistie le véritable acte fondateur de l’Eglise. A travers l’Eucharistie, le Seigneur donne aux siens non seulement lui-même, mais également la réalité d’une nouvelle communion entre eux qui se prolonge dans le temps « jusqu’à ce qu’il vienne » (cf. 1 Co 11, 26). A travers l’Eucharistie, les disciples deviennent sa maison vivante qui, tout au long de l’histoire, croît comme le temple nouveau et vivant de Dieu dans ce monde. Et ainsi, Jésus, immédiatement après l’institution du Sacrement, parle de ce que signifie, dans la nouvelle communauté, la condition de disciples et le « ministère »: il dit qu’il s’agit d’un engagement de service, tout comme Lui-même se trouve au milieu d’eux comme Celui qui sert. Il s’adresse alors à Pierre. Il dit que Satan a demandé de pouvoir cribler les disciples comme le blé. Cela évoque le passage du Livre de Job, dans lequel Satan demande à Dieu la faculté de frapper Job. Le diable – le calomniateur de Dieu et des hommes – veut, à travers cela, prouver qu’il n’existe pas de véritable religiosité, mais que dans l’homme, tout vise toujours et seulement à l’utilité. Dans le cas de Job, Dieu accorde à Satan la liberté requise précisément pour pouvoir défendre par cela sa créature, l’homme, et lui-même. Et c’est ce qui a lieu également avec les disciples de Jésus – Dieu donne une certaine liberté à Satan en tout temps. Il nous semble souvent que Dieu laisse trop de liberté à Satan; qu’il lui accorde la faculté de nous secouer de façon trop terrible; et que cela dépasse nos forces et nous opprime trop. Nous crierons toujours à nouveau à Dieu: hélas, vois la misère de tes disciples, de grâce, protège-nous! En effet, Jésus poursuit: « Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32). La prière de Jésus est la limite placée au pouvoir du malin. La prière de Jésus est la protection de l’Eglise. Nous pouvons nous réfugier sous cette protection, nous y agripper et placer notre certitude en elle. Mais, comme nous le dit l’Evangile: – Jésus prie de façon particulière pour Pierre: « … afin que ta foi ne défaille pas ». Cette prière de Jésus est à la fois une promesse et un devoir. La prière de Jésus protège la foi de Pierre; cette foi qu’il a confessée à Césarée de Philippe: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Voilà, ne laisse jamais cette foi devenir muette, affermis-la toujours à nouveau, précisément et même face à la croix et à toutes les contradictions du monde: tel est le devoir de Pierre. C’est pourquoi précisément le Seigneur ne prie pas seulement pour la foi personnelle de Pierre, mais pour sa foi comme service aux autres. C’est précisément cela qu’Il veut dire à travers les paroles: « Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères » (Lc 22, 32). 
« Toi donc, quand tu seras revenu » – cette parole est à la foi une prophétie et une promesse. Elle prophétise la faiblesse de Simon qui, devant une servante et un serviteur, niera connaître Jésus. A travers cette chute, Pierre – et avec lui chacun de ses successeurs – doit apprendre que sa propre force ne suffit pas à elle seule à édifier et à guider l’Eglise du Seigneur. Personne n’y réussit seul. Pour autant que Pierre semble capable et bon – dès le premier instant de l’épreuve, il échoue. « Toi donc, quand tu seras revenu » – le Seigneur, qui prédit sa chute, lui promet également la conversion: « Le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre… » (Lc 22, 61). Le regard de Jésus réalise la transformation et devient le salut de Pierre: Lui, « sortant dehors [...] pleura amèrement » (22, 62). Nous voulons implorer toujours à nouveau ce regard sauveur de Jésus: pour tous ceux qui, dans l’Eglise, ont une respon-sabilité; pour tous ceux qui souffrent des confusions de notre temps; pour les grands et les petits: Seigneur, regarde-nous toujours à nouveau et relève-nous de toutes nos chutes et prends-nous entre tes mains bienveillantes. 
Le Seigneur confie à Pierre le devoir à l’égard de ses frères à travers la promesse de sa prière. Le devoir de Pierre est ancré à la prière de Jésus. C’est ce qui lui donne la certitude de sa persévérance à travers toutes les misères humaines. Et le Seigneur lui confie cette fonction dans le contexte de
la Cène, en relation avec le don de
la Très Sainte Eucharistie. L’Eglise, fondée sur l’institution de l’Eucharistie, au plus profond d’elle-même, est une communauté eucharistique et ainsi, une communion dans le Corps du Seigneur. Le devoir de Pierre est de présider à cette communion universelle; de la maintenir présente dans le monde comme unité également visible, incarnée. Avec toute l’Eglise de Rome, il doit – comme le dit saint Ignace d’Antioche – présider à la charité: présider à la communauté de cet amour qui provient du Christ et dépasse toujours à nouveau les limites du privé pour apporter l’amour du Christ jusqu’aux extrémités de la terre. 
La troisième référence au Primat se trouve dans l’Evangile de saint Jean (21, 15-19). Le Seigneur est ressuscité, et, en tant que Ressuscité, confie à Pierre son troupeau. Ici aussi s’entremêlent
la Croix et
la Résurrection. Jésus prédit à Pierre que son chemin conduira à
la Croix. Dans cette basilique, érigée sur la tombe de Pierre – une tombe de pauvres – nous voyons que le Seigneur, précisément ainsi, à travers
la Croix, vainc toujours. Son pouvoir n’est pas un pouvoir selon les modalités de ce monde. C’est le pouvoir du bien – de la vérité et de l’amour, qui est plus fort que la mort. Oui, sa promesse est vraie: les pouvoirs de la mort, les portes de l’enfer ne tiendront pas contre l’Eglise qu’il a édifiée sur Pierre (cf. Mt 16, 18) et que, précisément de cette façon, Il continue d’édifier personnellement. 
En cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, je m’adresse à vous de façon particulière, chers Archevêques métropolitains, venus de nombreux pays du monde pour recevoir le Pallium des mains du Successeur de Pierre. Je vous salue cordialement ainsi que tous ceux qui vous ont accompagnés. Je salue en outre avec une joie particulière la délégation du Patriarcat oecuménique, présidée par Son Eminence Johannis Zizioulias, Métropolite de Pergame, Président de
la Commission mixte internationale pour le Dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes. Je suis reconnaissant au Patriarche Bartholomaios I et au Saint-Synode pour ce signe de fraternité, qui manifeste le désir et l’engagement de progresser plus rapidement sur le chemin de la pleine unité que le Christ a invoquée pour tous ses disciples. Nous sentons que nous partageons l’ardent désir exprimé un jour par le Patriarche Athénagoras et par le Pape Paul VI: de boire ensemble à la même Coupe et de manger ensemble le pain qui est le Seigneur lui-même. En cette occasion, nous implorons à nouveau que ce don nous soit bientôt accordé. Et nous rendons grâce au Seigneur de nous trouver unis dans la confession que Pierre, à Césarée de Philippe, fit pour tous les disciples: « Tu est le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Nous voulons apporter ensemble cette confession dans le monde d’aujourd’hui. Que le Seigneur nous aide à être, précisément en cette heure de notre histoire, de véritables témoins de ses souffrances et qu’il nous fasse participer à la gloire qui doit se manifester (1 P 5, 1). Amen! 

VATICAN – AVE MARIA par l’Abbé Luciano Alimandi – “Marie: la Mère qui veille sur notre coeur”

12 janvier, 2007

de « Agence Fides »: 

http://www.christicity.com/actualite/eglise_universelle/vatican_-_ave_maria_par_l_abbeluciano_alimandi_-_“marie_la_mere_qui_veille_sur_notre_coeur”.asp?page=2

VATICAN – AVE MARIA par l’Abbé Luciano Alimandi – “Marie:
la Mère qui veille sur notre coeur”

le lundi 8 janvier 2007 

Source : Agence Fides 

 

L’année 2007 commence par une marée de vœux, en oubliant que l’Eglise invite le monde entier à fixer son regard sur un horizon qui,un jour, sera éternel. Sur cet horizon, se dresse Marie,
la Mère de Dieu. Comme un phare,
la Sainte Vierge éclaire l’espace et le temps où se déroule le chemin de chaque chrétien, qui tend, même si c’est avec peine, à devenir une seule chose avec le Christ :

la Sainteté Incarnée.
Le dogme de la « Theotokos » (Mère de Dieu) rappelé lors de
la Solennité du 1°janvier , nous définit précisément cette vérité centrale de foi : le Christ est Dieu le Fils depuis toujours, et il est le Fils de Marie, en vertu de la génération humaine… On ne peut compter les expressions d’admiration, de louange… qui, à chaque siècle et de tous les endroits de la terre ont souligné, présenté, chanté et représenté la vérité de foi de
la Maternité Divine de Marie, qui a rempli d’amour des foules innombrables de chrétiens.
Aujourd’hui, cette réalité de vie éternelle, nous remplit-elle d’amour ? Trouve-t-elle une réponse dans notre vie concrète de chrétiens ?
Les vérités de foi doivent toujours avoir nécessairement une incidence dans la vie de ceux qui la professent ; autrement, le christianisme se transformerait seulement en une philosophie, en une idée élevée, en une conviction certainement bien enracinée, mais incapable de donner le sens de l’éternité de la vie. Le christianisme est une vérité qui s’incarne, parce que sa Vérité est le Christ, Dieu le Fils qui s’est incarné en Marie par l’œuvre de l’Esprit Saint. Le Verbe est devenu l’un d’entre nous pour que nous devenions semblables à Lui. Voilà pourquoi parler de « foi », dans la religion chrétienne veut dire « union transformante » : en croyant au Christ, nous sommes assimilés par Lui et nous ne sommes plus les mêmes qu’auparavant. Comme à saint Paul, le Saint-Esprit nous fait dire à nous aussi : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal 2,  

20).
Par la dynamique même de la foi chrétienne, il n’est pas possible de rester « en dehors » des vérités de foi, comme si elles pouvaient seulement concerner notre intellect et non pas notre vie ; les dogmes, pour être véritablement crus, doivent devenir « chair de notre chair » ; alors, oui, nous serons alors disciples de Jésus.
La tâche de
la Mère de Dieu est de faire incarner en nous la vérité de l’Evangile ; tout comme, par Elle, le Christ est venu au monde, et toujours grâce à Elle, le Christ vient en nous, s’incarne en nous, comme nous le trouvons merveilleusement énoncé dans la doctrine de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Le Pape Benoît XVI a utilisé la parole forte « d’incarnation spirituelle » pour décrire ce projet divin sur chaque chrétien qui, dans le cadre de sa vie terrestre, s’ouvre à la venue intermédiaire du Christ en lui. Le Saint-Père l’a fait, dans la ligne de ce qu’écrit Saint Bernard, Docteur de l’Eglise sur la « venue intermédiaire du Christ », quand, le premier Dimanche de l’Avent, il déclara : « Pour cette venue du Christ, que nous pourrions appeler « incarnation spirituelle », l’archétype est toujours Marie. De même que
la Vierge Mère conserva dans son coeur le Verbe fait chair, aujourd’hui aussi, chaque âme et l’Eglise tout entière sont appelées, dans leur pèlerinage terrestre, à attendre le Christ qui vient et à l’accueillir avec une foi et un amour toujours renouvelés ». (Benoît XVI, 1° Vêpres, 2 décembre 2006).
Des mystiques ont parlé de cette grâce exceptionnelle de l’incarnation spirituelle comme, par exemple,
la Vénérable Concepcion Cabrera de Armida (1862-1937), une mystique mexicaine qui a été tout d’abord épouse, puis mère et enfin veuve, et fondatrice de deux ordres religieux : cette femme a parlé de la grâce de « l’incarnation mystique » que le Christ veut donner à chacun de ses disciples, à commencer par ses prêtres. Comme Saint Grignion de Montfort, 
la Vénérable Concepcion a souligné le fait que Marie avait un rôle irremplaçable pour rendre possible une telle union. Si nous l’aimons et si nous l’imitons sincèrement, Elle nous conduira, infailliblement, à cette union transformante avec Jésus, qui est, en d’autres termes, la véritable sainteté de vie, la nature intime du christianisme : « à tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu : à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jn 1, 12-13) 

 

commente de Père Raniero Cantalamessa à l’évangile du dimanche 14.1.07

12 janvier, 2007

du Zenith, texte en italien, traduction:

Donnée publication : 2007-01-12  les avantages d’avoir Jésus comme « ami de famille », selon le prédicateur de le Pape Commentaire de père Raniero Cantalamessa, OFM cap, à la liturgie de dimanche 

ROME vendredi, 12 janvier 2007 (ZENIT.org). – 

Nous publions commente de père Raniero Cantalamessa, OFM cap. – prédicateur dela Casa Pontificia à la liturgie de dimanche prochaine, II du Temps Ordinaire. 

ILS INVITÈRENT GESU’ AUX NOCES   

II Dimanche du Temps Ordinaire : Isaïe 62, 1-5 ; Les Corinthien 12, 4-11 ; Jean 2, 1-11

 L’Évangile de
la II Dimanche du Temps Ordinaire est l’épisode des noces de Cana. Qu’a-t-il voulu nous dire Jésus, en acceptant de participer à une fête de noces ? D’abord, de cette manière il a honoré, de fait, les noces entre l’homme et la femme, en réaffirmant, implicitement, qu’elles sont une chose belle, voulue du créateur et de lui bénie. Mais il a voulu
nous enseigner même une autre chose. Avec le sien venue, il se réalisait dans le monde cela noces mystique entre Dieu et l’humanité qui avait été promise à travers les prophètes, sous le nom « nouvelle et d’éternelle alliance ». À Cana, symbole et réalités se rencontrent : les noces humaines de deux jeunes sont l’occasion pour parler nous d’un autre mariage, celui entre Christ et l’Église que accomplira dans « maintenant le sien », sur la croix. Si nous voulons découvrir comme ils devraient être, en second lieu
la Bible, les rapports entre l’homme et la femme dans le mariage, nous devons regarder comme ils sont ceux-là entre Christ et l’Église. Nous éprouvons à le faire, en suivant la pensée Saint Paul sur ce argue, comme il est exprimé en Ephésien 5, 25-33. aux origine et à je centre de chaque mariage, selon cette vision, vous doit être l’amour : « Vous, maris, aimées vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et a donné si même pour elle ». Cette affirmation – que le mariage se fonde sur l’amour – aujourd’hui semble à nous escomptée. Par contre seulement de peu plus qu’un siècle on est des joints à une reconnaissance de cela, et encore pas partout. Pour siècles et millénaires, le mariage était une transaction entre des familles, une mode de pourvoir à la conservation du patrimoine ou à la main d’oeuvre pour le travail des chefs, ou une obligation sociale. Les parents et les familles était les protagonistes, pas les époux qui souvent se connaissaient seul le jour des noces. Jésus, dit encore Paul dans teste d’Ephésien, a donné si même « au fin de se faire paraître devant son Église toute glorieuse, sans tache né ride ou quelque chose de semblable ». Est-il possible, pour un mari humain, émuler, même dans ceci, épouse Christ ? Peut enlever les rides à sa femme ? Oui qu’il le peut ! Il y a des rides produites de pas amour, de l’être laissés seuls. Qui se sent encore important pour le conjoint, il n’a pas de rides, ou, s’il les a, elles sont des rides divergées, qui augmentent, ne diminuent pas la beauté. Et les femmes, qu’est-ce que peuvent apprendre de leur modèle qui est l’Église ? L’Église se fait belle uniquement pour le sien épouse, pour ne plaît pas à autres. Il est fier et enthousiaste de le sien j’épouse Christ et on fatiguée de ne pas en tisser les éloges. Traduit sur le plan humain, ceci rappelle aux fiancés et aux femmes qui leur estime et admiration sont une chose très importante pour le fiancé ou au mari. Parfois, elle est pour eux la chose qui compte de plus le monde. Il serait grave la lui faire manquer, ne pas avoir jamais un mot d’appréciation pour son travail, sa capacité d’organisation, son courage, dévouement à la famille ; pour ce qui dit, s’il est un homme politique, qui écrit s’il est un écrivain, que crée s’il est un artiste. L’amour se nourrit d’estime et meurt sans d’elle. Mais il y a une chose qui le modèle divin rappelle surtout aux époux : la fidélité. Dieu est fidèle, toujours, malgré tout. Aujourd’hui, ce de la fidélité il est devenu un discours scabreux qui personne ose faire plus. Pourtant le facteur principal de s’effriter de tant de mariages est vraiment ici, dans l’infidélité. Quelqu’un le nie, en disant que l’adultère est l’effet, pas la cause, des crises matrimoniales. Il se trahit, dans autres mots, parce qu’il n’existe plus rien avec son conjoint. Parfois ceci sera même vrai ; mais très souvent il s’agit de circule vicieux. Il se trahit parce que le mariage est mort, mais le mariage est mort vraiment parce qu’on a commencé à trahir, peut-être. aiment seulement avec le coeur. La chose plus odieuse est qu’il y à souvent vraiment celui trahit retomber sur l’autre la faute de tout et se donne des airs victime. Mais nous revenons à l’épisode évangélique parce qu’il contient une espoir pour toutes les couples humains, même les meilleures. Il se produit dans chaque mariage ce qui se produisit aux noces de Cana. Il commence dans l’enthousiasme et dans la joie (de cela est symbole le vin) ; mais cet enthousiasme initial, comme le vin à Cana, avec passer du temps se consomme et vient à manquer. Alors on fait les choses pas plus pour amour et avec joie, mais pour habitude. Il baisse sur la famille, si on n’est pas attentif, comme un nuage de
grisaille et de ennui. Même de ceux-ci époux, on doit dire tristement : « Ils n’ont plus du vin! ». L’épisode évangélique indique les conjoints pour ne pas tomber dans cette situation, ou en sortir s’il y on a dans : inviter Jésus à ses noces ! S’il est présent, on peut toujours demander de répéter le miracle de Cana : transformer l’eau en vin. L’eau de l’habitude, de la routine, de la froideur, dans le vin de un amour et d’une joie meilleure que ceux initiaux, comme il était le vin multiplié à Cana. « Inviter Jésus à ses noces », il signifie tendres en honneur l’Évangile dans sa maison, prier ensemble, s’accoster aux sacrement, prendre partie à la vie de l’Église. Pas toujours tous et les deux les époux sont religieusement sur la même ligne. Peut-être un des deux est croyant et l’autre non, ou au moins pas de la même manière. Dans ce cas, tu invites Jésus aux noces celui des deux qui le connaît, et visages en mode – avec sa gentillesse, respect pour l’autre, amour et cohérence de la vie – qui devienne vite l’ami de tous et deux. Un « ami de famille » !