Le lecture d’aujourd’hui 4.1.07 et les Saints
4 janvier, 2007du site Chemin d’Amour vers le Père, voir le lien:
Nous sommes le : 4/1/2007
Aujourd’hui :
Sainte Angèle de Foligno (+ 1309) , Saint Odilon de Cluny (962-1048)
Première lettre de saint Jean 3,7-10.
Mes petits enfants, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les oeuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu.
L’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n’appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
Psaume 98,1.7-9.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire.
Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie,
à la face du Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,35-42.
Le lendemain, Jean Baptiste se trouvait de nouveau avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c’est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
- Service offert par l’Evangile au Quotidien -Pour recevoir tous les matins l’Evangile par courriel,
toujour da le site EAQ le Saint du Jour
SAINTE ANGÈLE de FOLIGNO
(1245-1309)
Sainte Angèle naquit à Foligno, à trois lieues d’Assise. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d’épouse et de mère, et elle connut trop, avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres. Mais soudain, au milieu du tourbillon qui l’emportait, Angèle sentit l’aiguillon de la grâce, vit l’inutilité de sa vie mondaine et dissipée, et comprit les dangers que courait son salut. L’ennemi des âmes tenta en vain d’entraver sa conversion; une fois sa confession faite, elle s’élança généreusement dans la voie de la perfection.
Devenue libre par la mort de son mari, elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François. Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d’austérités. Un jour qu’elle était tentée de découragement: « Quand il serait vrai, Seigneur, dit-elle, que Vous m’auriez condamnée à l’enfer que je mérite, je ne cesserais de faire pénitence et de demeurer, s’il Vous plaît, à Votre service. » Une fois, après avoir lavé les pieds d’un lépreux, elle proposa à sa compagne de boire l’eau qui leur avait servi. Surmontant toute délicatesse, elle avala toute cette eau fétide: « Je n’ai jamais, disait-elle, trouvé meilleur goût à aucune liqueur, et cependant j’avais bien senti dans ma bouche les écailles qui étaient tombées des mains de ce pauvre. »
Sa grande grâce fut l’amour de Jésus crucifié. La contemplation des souffrances du Sauveur lui devint si familière, que la vue d’un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes: « Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la Compassion; j’éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j’avais été transpercée corps et âme. » Cette grande pénitente ne fut pas moins admirable par ses visions, ses écrits et ses extases que par ses vertus.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.
———————————
Saint Odilon de Cluny,
Cinquième abbé de Cluny
(962-1048)
« Il est, en l’an mil, l’abbé de l’abbaye de Cluny, qui avait alors un rayonnement sur toute l’Europe. Il est considéré comme le « »pape »" des bénédictins et possède une grande influence sur le Pape et l’Empereur.Lors de la grande famine de 1006, il vendit tous ses biens et mendia avec les mendiants. C’est lui qui instaura la fête des défunts le 2 novembre. »