Archive pour le 17 décembre, 2006

Les crèches de Noël, une tradition toujours vivante

17 décembre, 2006

du:

Radio Praga, regardez le photo!; 

Les crèches de Noël, une tradition toujours vivante

[09-12-2005] Par Vaclav Richter

Noël arrive et avec lui revient aussi la vielle tradition des crèches populaire. Jadis on les exposait surtout dans les églises, aujourd’hui on les voit dans beaucoup d’autres endroits. Rien qu’à Prague on peut voir ces jours-ci plusieurs expositions évoquant cette tradition qui se montre étonnement vivante. Vaclav Richter a visité l’exposition des crèches au Musée municipal de Prague. Frantisek ValenaDans la grande salle du musée il y a des crèches petites et simples, mais aussi des grandes représentations de la Nativité avec d’innombrables figurines dans une mise en scène somptueuse. Le thème biblique semble être une inépuisable source d’inspiration. Le commissaire de l’exposition Frantisek Valena, plasticien, scénographe et marionnettiste, est lui même, auteur et collectionneur de crèches. Il connaît bien son sujet et évoque les traits spécifiques des crèches tchèques. « Ce qui est intéressant dans les crèches tchèques c’est la multitude de technologies utilisée pour leur fabrication. Par exemple dans la ville de Trest on créait des crèches en bois sculpté avec des figurines de 12 centimètres, tandis que à Trebic on découpait les figurines dans le carton et on les peignait. A Pribram, ville de Bohême centrale, où les fabricants de crèches n’arrivaient pas à satisfaire la demande, ils ont inventé une nouvelle technologie. Ils préparaient une pâte de farine de seigle, de craie en poudre, de colle forte etc., et ils coulaient cette matière dans des moules en céramique. Ensuite ils faisaient sécher les figurines et les peignaient. Malheureusement, peu de ces figurines se sont conservées jusqu’à notre temps, parce que le ver de farine raffole de cette pâte et ils les a tout simplement dévoré. » Ce qui est typique pour les crèches tchèques, c’est la façon dont la réalité quotidienne se reflète dans l’imagerie populaire. Les artisans qui les fabriquaient y mettaient beaucoup de leur propre vie. Le thème biblique est transformé et actualisé, l’Enfant Jesus n’est pas entouré de bergers de Palestine mais de paysans de Bohême accourus pour le saluer et s’incliner devant lui. Ils sont tous là dans leurs costumes de fête, avec leurs animaux domestiques et leurs ustensiles de travail. La vie de la campagne et parfois aussi celle de la ville, les coutumes de simples gens renaissent dans ces images naïves et charmantes. Frantisek Velena souligne cet aspect des crèches tchèques: « Quand vous regardez une telle crèche vous êtes pris de joie parce que c’est un heureux événement. Au milieu, on voit un bébé qui vient de naître, sa maman, son père, des angelots nus, et ils sont entourés d’une foule de petits bonhommes qui apportent à l’Enfant Jésus leurs cadeaux, tout ce qu’ils sont capables de fabriquer eux-mêmes ou ce qu’ils considèrent comme le plus précieux – un berceau, un gâteau de Noël, des langes, une oie… »

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Relations entre l’Eglise orthodoxe de Grèce et l’Eglise catholique : Analyse d’un évêque orthodoxe

17 décembre, 2006

 du site Zenith:

Relations entre l’Eglise orthodoxe de Grèce et l’Eglise catholique : Analyse d’un évêque orthodoxe

« Si nos intentions sont bonnes, le Seigneur nous bénira », affirme Mgr Agathangelos

ROME, Vendredi 15 décembre 2006 (ZENIT.org) – « Nous avons vécu 1000 ans ensemble ; puis 1000 autres années nous ont séparés. Notre histoire a connu des moments tragiques. Nous nous sentions souvent blessés. Mais cela ne veut pas dire qu’aujourd’hui nous ne puissions pas vivre comme des frères », affirme Mgr Agathangelos, évêque grec orthodoxe, dans cet entretien accordé à Zenit.Mgr Agathangelos est évêque de Fanarion, recteur du Collège théologique « Apostoliki Diakonia ». Il est chargé, dans l’Eglise orthodoxe de Grèce, des missions, de la formation des séminaristes et des activités éditoriales. Au printemps dernier Mgr Agathanghelos a conduit à Rome une délégation grecque orthodoxe soucieuse de mieux connaître la tradition et la culture de l’Eglise catholique. Il estime en effet qu’« il est important de découvrir tout ce qui unissait nos Eglises au premier millénaire avant qu’elles ne se séparent ; tout comme il est important de se connaître mutuellement et de discuter sans préjugés. Mais cela n’est faisable qu’à travers la prière et cet amour réciproque capables d’abattre les barrières de la crainte »

Zenit : Comment évaluez-vous l’état des relations entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe de Grèce ?

Mgr Agathanghelos : La visite de Jean-Paul II en Grèce en 2001 a marqué une étape décisive dans le processus de normalisation des relations entre nos Eglises. Le pape a rencontré à l’aréopage l’Archevêque d’Athènes et de toute la Grèce S.B Christodoulos. Au cours des années successives, c’est-à-dire depuis que je dirige l’Apostoliki Diakonia, nous avons noué des relations avec l’Eglise catholique, en particulier avec le Conseil pour l’Unité des Chrétiens. L’un des fruits de notre collaboration est la préparation d’un fac-similé de l’ancien et richement décoré, Code sur la vie des saints, « Ménologue de Basile II », conservé dans la Bibliothèque vaticane. Cette œuvre est une œuvre très importante car elle fut réalisée à l’époque post-iconoclaste. Elle marque un tournant décisif dans l’histoire de l’Eglise d’orient qui recommencera à vénérer des icônes, découvrant l’importance de la beauté.

A l’occasion de la publication de ce Code nous avons invité à Athènes le cardinal Jean-Louis Tauran, bibliothécaire et archiviste de la Sainte Eglise Romaine, qui nous a transmis les salutations de Benoît XVI. C’est à ce moment-là que S.B. Christodoulos fut invité à se rendre au Vatican.

L’année dernière nous avons offert, par le biais de la Nonciature apostolique à Athènes, des bourses d’études à 30 catholiques afin qu’ils viennent visiter notre pays, apprennent notre langue, et connaissent notre culture et la tradition orthodoxe. Une manière pour les catholiques de se rapprocher de « l’autre partie » de l’Eglise. Cette Eglise qui, 1000 ans auparavant, ne formait qu’« une seule Eglise ».

Zenit : Dans quelle mesure le dialogue œcuménique, tel qu’il est perçu par l’Eglise orthodoxe grecque, peut-il, selon vous, servir d’exemple pour les autres Eglises orthodoxes ?

Mgr Agathanghelos : Je pense que tout homme de bonne volonté est en mesure de découvrir le sens de ce dialogue et d’apprendre à dialoguer. La collaboration entre les Eglises ne peut être comparée aux relations entre les Etats. Cette collaboration revêt plusieurs aspects et l’un de ses aspects est lié à toutes ces visites qui permettent de surmonter nos préjugés. Cela est très important, surtout maintenant, au moment où nos Eglises sont entrées dans une nouvelle phase de dialogue. Je voudrais souligner une chose: de nombreuses Eglises et Patriarcats (Patriarcat œcuménique de Constantinople, Patriarcat d’Alexandrie, Patriarcat de Jérusalem, Eglise de Chypre, Eglise d’Albanie) collaborent avec nous, et nomment des professeurs de théologie grecs pour qu’ils travaillent à l’amélioration de ces contacts œcuméniques.

Zenit : L’Eglise catholique s’inquiète de cette nouvelle vision de l’homme et de la famille qui contredit toujours davantage l’anthropologie chrétienne. L’Eglise orthodoxe grecque partage-t-elle cette inquiétude ?

Mgr Agathanghelos : Nous avons les mêmes inquiétudes que vous. Nous constatons avec tristesse que l’Europe, l’Europe occidentale surtout, s’éloigne du christianisme. Les politiciens ne reconnaissent pas l’identité de notre continent qui est fruit de notre histoire et que l’on ne peut renier. C’est un grave problème, et nous devons l’affronter en collaborant ensemble.

Zenit : Comment peut-on selon vous influencer les politiques familiales des gouvernements… en sachant par exemple que certaines Eglises protestantes reconnaissent les unions homosexuelles ?

Mgr Agathanghelos : C’est pour cela que le dialogue entre les Eglises catholique et orthodoxe est si important. Nous sommes unis par une tradition commune, la théologie, la succession apostolique, nos opinons sur la bioéthique, les droits de l’hommes, la paix dans le monde. Nous avons vécu 1000 ans ensemble ; puis 1000 autres années nous ont séparés. Notre histoire a connu des moments tragiques. Nous nous sentions souvent blessés. Mais cela ne veut pas dire qu’aujourd’hui nous ne puissions pas vivre comme des frères.

Zenit : De quelle manière nos Eglises peuvent-elles s’opposer ensemble à la politique anti-chrétienne et au processus de sécularisation dans le monde occidental ?

Mgr Agathanghelos : La seule réflexion que je voudrais faire, c’est que notre dialogue théologique rend témoignage à Jésus Christ. Aujourd’hui, les personnes qui sont en quête de vérité nous demandent : pourquoi êtes-vous divisés ? Comment, en étant divisés, pouvons-nous convaincre nos fidèles de l’amour du Christ ?

Zenit : Avez-vous déjà rencontré Benoît XVI ?

Mgr Agathanghelos : Avoir pu rencontrer le pape Benoît XVI et avoir pu l’écouter personnellement fut pour moi un très grand moment. Après la visite, nous sommes repartis l’esprit fort, disposés à renforcer notre travail en faveur d’une réunification de nos Eglises. Ce sont nos projets d’hommes. Mais si nos intentions sont bonnes et si nos cœurs sont ouverts, le Seigneur nous bénira : l’histoire du monde et de l’Eglise repose entre Ses mains.

du site italien Korazym la traduction du texte de l’ »Angelus »

17 décembre, 2006

du site italien Korazym la traduction du texte de l’ »Angelus »

Korazym

Nous rapportons de suivi teste intégral des mots du Saint Père avant récite de l’Angelus Domini

Chers frères et soeurs ! Aujourd’hui, la liturgie de la troisième Dimanche d’Venue, nous invite à la joie de l’esprit. Il fait avec la76 célèbre antienne qui reprend des exhortation de l’apôtre Paul : « Gaudete in Domino », « Réjouissez-vous san cesse dans le Seigneur toujours…les Seigneur est proche »1 (cfr Fil 4,4.5b). Même la première lecture biblique de la Messe est une invitation à la joie. Le prophète Sophonie, à la fin du VII siècle a.C., se tourne à la ville de Jérusalem et à sa population avec ces mots : « Pousse de cris de joie, fille de Sion !, une clameur d’allégresse, Israël,/Réjouis-toi, triomphe de tout ton cœur, fille de Jérusalem ! /… Yahvé ton Dieu est au milieu de toi héros sauveur » 2(Sof 3,14.17). Dieu même est représenté avec des analogues sentiments : » Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour ;/ils dansera pour toi avec des cris de joie comme aux jour de fète3(Sof 3,17-18a). Cette promesse s’est pleinement réalisée dans le mystère des Noël, que nous célébrerons entre une semaine, et qu’il demande de se rénover dans l’ »aujourd’hui » de notre vie et de l’histoire. La joie qui la liturgie réveille dans les coeurs des chrétiens, n’est pas réservée à eux seuls : il est une annonce prophétique destiné à l’humanité entière, particulièrement aux plus pauvres, dans ce cas à des plus pauvres de joie ! Nous pensons à nos frères et à soeurs qui, spécialement en Moyen Orient, dans quelques zones de l’Afrique et dans autres parties du monde vivent le drame de la guerre : que joie peuvent vivre ? Comment sera leurs Noël ? Nous pensons à tant de malades et de personnes seules qui, au-delà de être éprouvées dans le physique, sont même dans l’esprit, parce que pas rarement on sent abandonné : comment partager avec eux la joie sans manquer de par rapport à de leur souffrance ? Mais nous pensons même ceux – spécialement aux jeunes – qui ont égaré le sens de la vraie joie, et ils la cherchent en vain là où il est impossible la trouver : dans exaspérée courue vers l’affirmation de soi et passé, dans les faux amusements,, dans la tendance à la consommation , dans les instants d’ivresse, dans les paradis artificiels drogue et de chaque forme d’aliénation. Nous ne pouvons pas ne pas mettre à comparaison la liturgie d’aujourd’hui et son « Réjouissez-vous! » avec ces dramatiques réalités. Comme aux temps du prophète Sophonie, il est vraiment à quel est dans l’épreuve, aux « blessés de la vie et des « orphelins de la joie » qui se tourne en mode privilégiée le Mot des Seigneur. L’invitation à la joie n’est pas un message aliénateur, né un stérile palliatif, mais, au contraire, est prophétie de salut, appel à je rachète qu’il partent du renouvellement intérieur. Pour transformer le monde, Dieu a choisi une humble fillette d’un village de la Galilée, Marie de Nazareth, et il l’a interpellée avec ceci salue : « Réjouis-toi comblée de grâce, les Seigneur est avec toi »4. Dans ces mots il est le secret de authentifie Noël. Dieu les répète à l’Église, à chaque de nous : Réjouissez vous, les Seigneur est voisin ! Avec l’aide de Marie, nous nous offrons mêmes, avec humilité et courage, parce que le monde accueille Christ, qui est la source de la vraie joie.

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1;2;3;4; je traduit tous le texte biblique avec la « Bible de Jérusalem »
2 comme déjà dit traduction BJ, tout le verset 18
3 traduction de BJ