Archive pour le 5 décembre, 2006

Rencontre avec une Dame français, ancienne, très adorable

5 décembre, 2006

Rencontre avec une Dame français ancienne très adorable en se promenant sur la route où je habite – qu’il va de
la Basilique de Saint Jean in Laterano à
la Basilique de Saint Maria Majeure, j’ai rencontré une dame âgée, petite, petite, maigre au point juste:  une miniature, avec le mari, nous avons commencé à parler parce que dans un certain point de la route ils font les travaux de substitution du dallage routier, alors la dame a dit : « moins de mal, nous voulait vraiment », je, que j’étais voisin ai rebattu qu’on était juste maintenant de le faire ; l’accent de la dame était clairement français même si pas trop accentué, je ai demandé à elle : « est vous français? » et elle m’a répondue de oui et qu’il avait travaillé comme danseuse (peut-être primaire danseuse) à l’Opéra de Paris et le mari était danseur à la « Scala » de Milan ; il habite sur ma même route  ou j’ai ma maison mais à un super attique, c’est-à-dire avec la terrasse devant Saint Maria Majeure qui, donnée la hauteur, domine, comme vue, une bonne partie de Rome centre ; nous y sommes saluées, après avoir parlé un peu en disant : nous nous rencontrons de nouveau !  même parce qu’elle est une parcours que je fais souvent ; elle était une gentille dame, elle et le mari italien se ressemblaient, un peu comme toutes les personnes âgées qui vivent tant d’ans ensemble, m’a dit une union de 40 ans, beaucoup vraiment ; j’espère la revoir parce que, souvent dans les choses petites – c’est-à-dire dans une personne minuscule, pas voyante – se trouvent vraiment des perles précieuses ;

Rencontre avec une Dame français, ancienne, très adorable  dans nous viamerulanamodsydviamerulanamsmariamaggdec88 dans nous la rue ou j’abite (une par seulement parce que c’est très longe) e ou j’ai rencontré la dame français et son mari; Santa Marie Maggiore c’est la Basilique que vous vois

La question des « prêtres mariés » n’est pas celle du « mariage des prêtres ».

5 décembre, 2006

 du Zenith:

2006-12-04

La question des « prêtres mariés » n’est pas celle du « mariage des prêtres ». Déclaration du card. Hummes 

ROME, Lundi 4 décembre 2006 (ZENIT.org) – Le cardinal Humes évoque la question des « prêtres mariés » dans l’Eglise catholique orientale, et n’évoque en aucun cas de « mariage des prêtres ».A propos des échos suscités par les paroles du nouveau préfet de la congrégation pour le Clergé, le cardinal Claudio Hummes, dans le journal brésilien « Estado de Sâo Paulo » le cardinal a souhaité faire une mise au point dans le Bulletin de la salle de presse du Saint-Siège.

« Il a toujours été clair dans l’Eglise, écrit le cardinal Hummes, que l’obligation du célibat pour les prêtres n’est pas un dogme mais une norme disciplinaire ».

C’est ainsi, précise le communiqué, que « celle-ci vaut pour l’Eglise latine, mais non pour les rites orientaux, où, aussi dans les communautés unies à l’Eglise catholique, il est normal qu’il y ait des prêtres mariés ».

« Cependant, il est également clair, continue le cardinal brésilien, que la norme du célibat pour les prêtres de l’Eglise latine est très antique, et s’appuie sur une tradition consolidée, et sur de fortes motivations, de caractère théologique et spirituel, pratique et pastoral, et rappelées par les papes ».

« Lors du récent synode des évêques à propos des prêtres (octobre 2005, ndlr), ajoutait le cardinal, l’opinion la plus répandue parmi les pères était qu’un élargissement de la règle du célibat n’aurait pas été une solution, même du fait du problème de la rareté des vocations, qui est plutôt à relier à d’autres causes, à commencer par la culture moderne de la sécularisation, comme le démontre aussi l’expérience des autres confessions chrétiennes qui ont des prêtres et des pasteurs mariés ».

« Une telle question n’est donc pas actuellement à l’ordre du jour des autorités ecclésiastiques, comme l’a récemment rappelé la réunion des chefs des dicastères avec le Saint-Père ».

La réunion à laquelle le cardinal Hummes fait allusion s’est tenue au Vatican, à la demande du pape, le 16 novembre dernier, pour évoquer notamment le cas de l’archevêque émérite de Lusaka, Mgr Emmanuel Milingo, qui a épousé une sud-coréenne, selon le rite du Rév. Moon, de la secte du même nom. Il s’agit du mariage d’un évêque. Or l’on sait que la tradition catholique comme orthodoxe n’admet pas de prêtres mariés à l’épiscopat.

La réunion a été l’occasion pour l’Eglise catholique de réaffirmer la « valeur » du célibat sacerdotal (cf. Entretien ci-dessous avec le P. Cochini).

A son arrivée à Rome, ce lundi, le cardinal Hummes, ancien archevêque de Sao Paulo, a confié à l’agence italienne « Ansa » : « Ce que je dis est ce que dit la doctrine de l’Eglise ». 

La question des « prêtres mariés » n’est pas celle du « mariage des prêtres ».   dans Approfondissement

Brazilian Cardinal Claudio Hummes, Archbishop of Sao Paolo, talks to a journalist during an interview in St. Peter’s Square at the Vatican, in this Oct. 16, 2003 file photo. Pope Benedict XVI on Tuesday named Cardinal Claudio Hummes, who heads Brazil’s largest Roman Catholic diocese, to head the Vatican office in charge of priests around the world. Hummes, 72, succeeds another South American, Cardinal Dario Castrillon Hoyos as prefect of the Congregation for the Clergy. The Vatican said Hoyos, a 77-year-old Colombian, was retiring. (AP Photo/Luca Bruno, File)

Rome : Le card. Poupard inaugurera Saint-Nicolas des Lorrains, confiée à « Saint-Jean »

5 décembre, 2006

du Zenith:

2006-12-04 

Rome : Le card. Poupard inaugurera Saint-Nicolas des Lorrains, confiée à « Saint-Jean »

 Après 14 ans de travaux ROME, Lundi 4 décembre 2006 (ZENIT.org) –

 Le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de
la Culture et du conseil pour le Dialogue interreligieux présidera, mercredi 6 décembre, la messe pour la réouverture de l’église romaine de Saint-Nicolas-des-Lorrains (
www.stjean.com).L’inauguration du prieuré des frères de Saint Jean se fera, lors de vêpres solennelles, vendredi 8 décembre, également sous la présidence du cardinal Poupard, et dans le cadre des festivités qui marquent la réouverture, après 14 ans de travaux de restauration, de l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains.Les activités cultuelles et apostoliques de l’église Saint-Nicolas sont en effet confiées aux frères de Saint Jean, par une convention signée avec M. l’Ambassadeur de France près le Saint-Siège, président de
la Congrégation des Pieux Établissements de France à Rome et à Lorette.
Dépendent également de cette congrégation les églises romaines de Saint-Louis-des-Français et de
la Trinité-des-Monts, récemment confiée aux Fraternités monastiques de Jérusalem.

Dès demain, 6 décembre, en la fête de saint Nicolas, l’église rénovée sera rouverte officiellement, et la messe solennelle sera présidée par le cardinal Poupard et concélébrée par les quatre évêques de Lorraine, par le RP Bernard Ardura, administrateur des Pieux Etablissements et les recteurs de Saint-Louis- des-Français et Saint-Nicolas-des-Lorrains, en présence de SAIR l’Archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, de l’ambassadeur de France auprès du Saint Siège, M. Bernard Kessedjian, de toutes les autorités civiles et religieuses, des élus de Lorraine, de M. Bernard Guerrier de Dumast, président de l’Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome et de M. Denis Schaming, chancelier, ainsi que des membres du Bureau de l’association.

La messe sera animée par
la Maîtrise de
la Cathédrale de Metz placée sous la direction de Christophe Bergossi, maître de chapelle.

Un peu d’histoire…

C’est en 1622 que le pape donna à
la Lorraine l’église Saint Nicolas in Agone, à proximité de la place Navone. L’église fût reconstruite par l’architecte François Desjardins et fut achevée en 1632 sous le nom de Saint Nicolas des Lorrains.

Sobre édifice de style classique, l’édifice présente de nombreuses fresques et peintures d’artistes lorrains de l’époque. Les voûtes de la nef ainsi que la coupole sont également ornées de fresques.
Le cardinal Poupard le décrit ainsi dans la préface du livre « Chronique d’une renaissance » dédié à St Nicolas des Lorrains: « Au cœur de
la Cité éternelle, parmi la multitude d’églises de
la Rome Baroque, il en est une, petite et pourtant si belle, qui, tel un bijou discrètement gardé dans son écrin, se cache aux grandes foules comme pour réserver sa paix au pèlerin Lorrain en quête de beauté et de fraîcheur spirituelle. C’est Saint-Nicolas des Lorrains, comme blottie sur les épaules de la majestueuse Place Navone, discrètement en retrait du spectacle éblouissant des fontaines du Bernin. Sa petite façade de travertin où se lit fièrement inscrit sur le linteau : in honorem S Nicolai natio lotharingorum, ne laisse pas deviner au passant curieux la ruisselante beauté des marbres de l’intérieur, les riches peintures de Nicolas de Bar et les fresques vivantes de Giaquinto d’où semble jaillir l’eau, chanter les anges et dialoguer le Christ,
la Vierge et les Saints avec saint Nicolas, le patron de
la Nation lorraine. Sur les côtés doucement éclairés, les hauts-reliefs en stuc d’un blanc immaculé de Giovan Baltesta Frossi, s’insèrent habilement dans la symphonie de couleur de cet édifice où il fait bon se recueillir. La fresque de la voûte en berceau où Saint Nicolas fait jaillir l’eau d’un rocher, est comme une parabole de ce havre de paix : dans l’agitation du Campo Marzio, le pèlerin vient se rafraîchir pour passer sans heurt du cœur de la ville au cœur de Dieu, du monde turbulent des hommes à la source vivifiante de l’agapè trinitaire, tendre et miséricordieux. Et Nicolas apaisant la tempête dans la grande toile du maître-autel vient comme le confirmer : dans un doux commerce avec le Christ et sa Mère, l’âme en quête de vérité, de bonté et de beauté trouve paix et joie, comme en témoignent les saints et les anges, habitants de Saint-Nicolas in Agone depuis bientôt quatre siècles.»

En 1992 des travaux de restauration importants ont débuté. Il s’agissait d’assainir l’église, de restaurer la coupole, le maître autel, les décors intérieurs ainsi que les façades extérieures. Ces travaux ont été financés notamment par : le Ministère français de
la Culture, le Conseil régional de Lorraine, l’association des amis de Saint Nicolas.

L’église Saint Nicolas est la propriété de
la Congrégation des Pieux établissements de France à Rome et à Lorette, dont l’ambassadeur de France près le saint Siège est le président. A cette Congrégation, outre l’église Saint Nicolas, appartiennent les églises : Saint Louis des français,
la Trinité des Monts, Saint Yves des Bretons et Saint Claude des Bourguignons.

L’ouverture officielle du prieuré des frères de Saint Jean à Rome aura lieu le 8 décembre à 18h30 lors de vêpres solennelles en l’église St Nicolas, en présence notamment du Cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour
la Culture et du Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux, du père Jean-Pierre-Marie, prieur général des frères de St Jean et de M. Monsieur Bernard Kessedjian, ambassadeur de France auprès du Saint Siège (voir plus bas le programme des festivités ).

Présence des frères de Saint-Jean

A ses débuts la communauté sera composée de 4 frères. Le supérieur est le frère Jean-Marie-Laurent, qui travaille à
la Curie vaticane. Il est également le recteur de l’église St Nicolas. Deux frères poursuivent leurs études à Rome.

Dans le cadre d’une convention signée par l’Ambassadeur de France, président de
la Congrégation des Pieux Etablissements, et en accord avec le Cardinal Ruini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, les frères sont en charge de l’animation cultuelle et apostolique du lieu, en coordination avec le recteur de Saint Louis des Français. L’animation spirituelle de l’église Saint-Nicolas comprendra habituellement la célébration quotidienne de l’Eucharistie ainsi que les offices des Laudes et des Vêpres, et l’adoration du Saint-Sacrement. Elle comprendra également l’accueil des groupes de pèlerins et des touristes, ainsi que des permanences de confession et des activités spirituelles (enseignement, prédication…).

Pour leur vie conventuelle, les frères logeront dans un appartement situé au-dessus de l’église St Nicolas. Le fondateur de
la Communauté Saint Jean, le père Marie-Dominique Philippe op, est décédé le 26 août dernier. Ses obsèques ont été présidées par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, le 2 septembre à Lyon. A cette occasion le nonce apostolique en France avait lu un message de condoléances du pape Benoît XVI. 

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San Nicola in Agone au Saint-Nicolas des Lorrains, chez Piazza Navona

Le pape en Turquie est le même de Regensburg, de Samir Khalil Samir, sj

5 décembre, 2006

du site Asia News (traduction): 

ISLAM – VATICAN

Le pape en Turquie est le même de Regensburg 

de Samir Khalil Samir, sj 

Dans le sien rencontres en Turquie, Benoît XVI a relancé les idées de Regensburg, en construisant possibilité de rencontre et dialogue entre occident et orient. Il est urgent condamner la violence, en sauvant une laïcité « ouverte », contre la tentation de la politique qui néglige la religion et de la religion qui monopolise la politique. Beirut (AsiaNews) – l’enthousiasme avec lequel les turcs ont salué Bénit XVI et i jugements positifs des media locale ont cueilli tous de surprise. À la veille du voyage en Turquie ils dominaient des craintes (de la papa même, qu’on a dit « préoccupé ») et même des peurs, liées aux menaces sanguinaires de l’al-qaeda du Irak. Mais surtout il dominait un préjugé vers Benoît XVI – « anti- turc », « anti -anti-islam », « inquisitoire », « conservateur » – et une lecture partielle et idéologique du discours de Regensburg, définie « les gaffes », les « chute » du Pape, qui a fait risquer la guerre entre l’Islam l’occident, avec cette phrase de « Michele II Paleologo » et de cette « prétention » d’unir Religion et Raison, en excluant la violence et en faisant entendre par contre qu’islam et violence vont trop souvent ensemble. Mais maintenant, les commentaires plus diffus sont que « finalement » Regensburg est oublié, rayé, tué et que la papa en Turquie a changé « politique », au contraire est devenu un rusé politicien qui est attentif plus aux opportunité qu’alla vérité. La réalité, le message de la papa en Turquie est une continuation de celui de Regensburg. Le message essentiel de Regensburg était double. D’abord vers le monde occidental, pour dire que les scolarisation n’est pas une chose positive et il ne permet pas dialogue universel. Au contraire,
la Raison permet dialogue universel à condition que elle ne soit pas détachée de la religiosité et des principes moraux. Celle-ci était une critique à l’occident. Il y il avait même une critique au monde islamique, trop tenté de la violence. Cette double critique avait comme balai final une affirmation positive : si nous voulons une paix universelle et je dialogue global, ceux-ci sont les deux principaux dangers pour l’occident et l’orient. La papa est donc en cherchant de construire j’installe philosophique- théologique dans laquelle mettre à je centre une rationalité, mais une rationalité ouverte sur la dimension transcendantale. Nel je voyage en Turquie, Bénit XVI a concrétisé cette vision en l’appliquant à une situation concrète, mais sa pensée reste le même de Regensburg. En parlant aux musulmans, il s’est rappelle avec discrétion de la question de la violence, mais en évitant le mal interprété produit avec ses mots à Regensburg. Là les media ont dit que le pape identifiait Islam et violence. En réalité il visait le doigt sur une réalité existante et dangereuse, cet de la violence dans le monde islamique, sans établir une équivalence totale entre Islam et une violence. L’épreuve de ceci, nous le savons, est dans le fait qui le Pape à Regensburg a cité un unique verset du « Coran », le plus positif, cela pour lequel dans l’Islam, en matière de foi « il n’y a pas contrainte ». La papa a suggéré donc que pour l’Islam j’authentifie on ne peut pas employer pour rien né la violence, né la pression morale. Et en citant le beaucoup discuté je teste de « Manuele II Paleologo » – les « nouveautés de l’islam sont seulement violence et mal » – il a pris les distances de lui, même si il n’a pas dit qu’il était faux. Ère faux dans sa généralisation, mais pas dans avertir d’un danger. La papa a mis en clair qui celle-là n’est pas une accusation à l’Islam en genre, mais un risque qui existe dans l’Islam. Et qui pourrait le nier ? De ce point de vue il me semble d’absurde combien dicton du président des affaires religieuses en Turquie, Ailes Bardakoglu. Il a dit que scientifiquement il est impossible soutenir cette thèse, selon lequel l’Islam dans l’histoire s’est répandu avec la violence. Qu’il est absurde. Beaucoup de historiens musulmans ont écrit que la diffusion de l’Islam, surtout dans la première phase, en le Moyen Orient et en Afrique du Nord, s’est produite à travers la guerre. Dans autres parties, en Indonésie, Malaysia, Inde, etc… s’est produite par contre à travers commerce et les sufi (mystiques) Souvent l’Islam n’a pas obligé les gens à devenir musulman, mais il a réalisé un système social et politique pour lequel, pour influer sur cette société et nous jouer un rôle politique tu devais devenir musulman. Le système social prévu de l’islam – et déjà prévu en partie du Coran – pousse les pas musulmans à devenir des musulmans s’ils veulent avoir un rôle dans la société. Ainsi en faisant l’islam a écrémé les communautés chrétiennes, réduites toujours plus de à des minorités faible intellectuellement, socialement et politiquement. Dans ceci il y a contrainte, contrairement à ce qui dit le verset coranique dont sur. Vraiment à Bardakoglu Bénit XVI s’est rappelé de que la collaboration entre des chrétiens et des musulmans doit être faite en mettant à la de base « l’attention sur la vérité du caractère sacré et de la dignité de la personne », dans un « respect pour les choix responsables qui chaque personne accomplit, spécialement celles qui conforment… aux personnelles convictions religieuses ». Le discours vers l’occident – affronté dans la rencontre des pontife avec le corps diplomatique à Ankara – est celui de la laïcité ouverte au spirituel. Ceci craint – déjà présent à Regensburg – la papa l’a repris en l’appliquant à la laïcité du gouvernement turc, en demandant liberté religieuse et de conscience. En théorie, l’occident reconnaît la liberté religieuse. Le point est que la laïcité occidentale arrive jusqu’à exclure tout ce qu’est religieux, en le mettant dans le champ privé. La laïcité de
la Turquie est une laïcité islamique : qui n’est pas nationaliste et islamique, est limité puisqu’il attaque l’identité nationale. Dans la semaine passée 2 turcs, convertis de l’Islam ont été condamnés au nom de la loi sur l’identité nationale (art. 301 du code pénal). Elle est la même accusation (et la condamnation) qu’on tourne vers ceux qui ils osent parler et reconnaître le génocide arméno. Cette laïcité nationaliste il est même elle irrationnel et doit être corrigée pour donner espace à la liberté religieuse. Le pape il a insisté beaucoup sur la liberté de conscience. Et il a fait une appel au monde islamique en faisant vante de la laïcité turque, qui permet une distinction entre état et de la religion. Il a souligné ce attend, en se rappelant de que les religions doivent sont hors de la politique, parce que « à ce [ à la politique directe - NDR ] ne sont pas appelés ». Bénit XVI tente donc de trouver une moyenne pour toute humanité pour permettre le rapport entre religion, la spiritualité, la raison, la laïcité, l’état. En se trouvant dans un monde musulman, il insiste sur la nécessaire laïcité, pas nationaliste et religieuse. En se trouvant dans un monde occidental, il insiste sur une laïcité « ouverte » au spirituel. Dans les discours de
la Papa en Turquie il existe donc une continuité avec combien de dicton à Regensburg, en cherchant une de communication entre politique et religion, contre le monopole de la religion sur la politique et contre le monopole de la politique qui exclut la religion envoie à un ami visualise pour la presse 

 

 

Marie « Salus Infirmorum » pourquoi « Immaculée

5 décembre, 2006

du site:

http://www.healthpastoral.org/text.php?cid=328&sec=4&docid=1&lang=

Marie « Salus Infirmorum » pourquoi « Immaculée

Conception »

« En la Fête de Notre-Dame de Lourdes, dont le Sanctuaire au pied des Pyrénées est devenu le temple de la souffrance humaine —comme Elle, au Calvaire où se dresse la Croix de son Fils— nous nous approchons des croix, faites de la douleur et de la solitude de tant de frères et sccurs que nous voulons réconforter, dont nous voulons partager la souffrance pour la présenter au Seigneur de la vie, en communion avec toute l’Église.

Que la Vierge Marie « Salut des Infirmes » et « Mère des Vivants » soit notre secours et notre espérance… »[1]

La décision du Saint-Père de fixer la célébration de la Journée Mondiale du Malade en la fête de Notre-Dame de Lourdes, n’est pas à chercher au plan sentimental, nous sommes invités à en découvrir le fondement théologique.

La confiance en Marie « Salus Infirmorum » et « Mère des Vivants » nous révèle que pour le Saint-Père, Lourdes est le signe constant de l’irruption dans notre histoire de Peuple en marche, de Marie dans son Immaculée Conception. La Vierge Immaculée a été voulue par Dieu dans son infinie Bonté, afin « …que de même qu’une femme avait contribué à donner la mort, une femme servit à donner la vie… (Marie) a donné au monde la Vie meme qui renouvelle tout et elle a été enrichie par Dieu de dons correspondant à une si haute fonction ».[2]

« Si la Mère de Jésus, déjà glorifiée en son corps et en son âme, est l’image et le commencement de ce que sera l’Eglise, en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu’à l’avènement du Jour du Seigneur, Elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche comme un signe d’espérance certaine et de consolation » [.3].

Marie est « Salus Infirmorum » parce que, Immaculée dans sa Conception.

Ainsi, depuis touieurs

Dans la communauté des croyants, la Vierge Immaculée a été vénérée et aimée depuis les époques les plus reculées, même si ce titre ne lui a été décerné que dans les siècles qui suivirent.

A Rome, dès la seconde moitié du 3 siècle, la Vierge Marie est saluée ainsi: « Auxilium et solamen nostrae infirmitatis » [4]. Le Pape Etienne l.er, écrivant en 256, à l’éveque de Leòn et Astorga, Mgr Basilide, souligne que « ante lavacrum salutare lapsi omnes sunt et quidem primum fideles absolvuntur Passione Cristi, dei meritis beatae Deiparae: illead unitatem filiorum Dei reduci, haec vero sanitatem ac uniuscuisque sanctitatem redonat ».[5] C’est ainsi que certains Pontifes s’exprimèrent dans les siècles suivants. [6]

Chez les Pères de l’Eglise Latine et de l’Eglise Orientale, sans que la doctrine de l’Immaculée Conception [7] soit encore bien approfondie, nous trouvons Marie, Mère de Dieu, « pleine de grace » (Lc 1, 28), veillant sur la santé de l’homme. [8]

Pierre Chrysologue affirme que « …la Vierge est devenue vraiment la Mère des vivants par grace, Elle qui fut la mère de ceux qui par nature étaient voués à la mort » [9].

Au 5 siècle, Sedulius écrit ceci: « Une seule femme a suffi pour ouvrir la porte d’entrée dans la mort; mais aussi c’est grace à une seule femme que s’est ouverte la voie qui mène à la vie ». [10]

Et dans une de ses hymnes, Venance Fortunato célèbre Marie: « O beauté merveilleuse, o femme, toi qui es l’image du salut, toute puissante, en raison du fruit que tu as engendré, toi qui nous ravis par ta virginité; par toi le salut du monde nous a été donné, il est venu restaurer le genre humain qu’Eve la superbe, avait mis au monde ». [11]

Et avec Fulgence de Ruspe, un des Pères Latins: « …la bonté de Dieu a mis en oeuvre ce plan pour racheter le genre humain: par un homme, né de la femme, la vie a été restituée au genre humain ». [12]

Quelle abondance de textes dans les écrits des Pères de l’Eglise Orientale et dans la Liturgie! Ecoutons Cyrille de Jérusalem: « Par Eve nous est venue la mort; il fallait que d’une Vierge, et d’une vierge seule, nous vienne aussi la vie… ». [13]

Puis du Pseudo Grégoire de Nysse: « …par la Vierge très Sainte a fleuri l’arbre de la vie et de la grâce… La Sainte Vierge est. en effet, devenue source de vie pour nous tous… En Marie seule, Immaculée et toujours Vierge, fleurit pour nous le bourgeon de la vie, car elle seule, fut si pure dans son corps et dans son ame, qu’elle put répondre en toute sérénité à l’ange… ».[14]

Et avec Romain le Mélode: « Joachim et Anne furent délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Eve, de la corruption de la mort, o Immaculée, par ta nativité. C’est elle que ton peuple fête aujourd’hui, lui qui, racheté de l’esclavage du péché, t’acclame ainsi « La stérile engendre la Mère de Dieu, mère nourricière de notre vie »". [15]

Procole de Constantinople s’exclame: « Eve a été restituée… Aussi nous te disons « Bénie es-tu entre toutes les femmes » (Lc 1, 42), toi seule qui as su guérir la douleur d’Eve, toi seule, qui as essuyé les larmes de la tourmentée ». [16]

La Liturgie de l’Eglise Orientale du l.er au 4 siècle est riche en textes, en voici quelquesuns: « Avec Eve, la corruption, avec Toi, l’incorruptibilité; par Eve, la mort, par toi, au contraire, la vie… Le Médecin, Jésus, par toi, nous a été donné pour nous guérir tous et nous sauver, lui, le Seigneur!… Salve, Immaculée et Sainte, salve rempart du monde… ». [17]

« Immaculée, Mère du Christ, gloire des orthodoxes, nous te magnifions… Tu es la Vie, o toute Chaste, toi qui as donné la vie à ceux qui te louent… » [18]. « Ave, par toi la souffrance disparait.. Ave, trésor inépuisable et vie… Ave, toi le remède de mon corps… Ave, salut de mon ame » [19]. « …0 Vierge, jeune fille immaculée, sauve ceux qui cherchent en toi leur refuge » [20].

« Immaculée, Mère du Christ (…) toi qui nous accordes ta protection, toi qui nous libères par ton intercession des périls, nous qui sommes protégés en tout temps par la croix de ton Fils, nous te magnifions comme il se doit, en toute piété… Notre refuge et notre force, c’est toi, 0 Mère de Dieu, secours tout puissant pour le monde. Par ta prière, protège tes serviteurs de tout danger, o toi seule la bénie! » [21].

Concluons notre tour d’horizon sur ces témoignages des premiers siècles de l’Eglise, par un tropaire du recueil des hymnes grecques: « Très Sainte Mère de Dieu, ne m’abandonne pas durant ma vie, ne me confie à aucune protection humaine, toi seule, prends soin de moi et aie pitié de moi » [22].

A Lourdes aujourd’hui

Jeudi ll Février 1858, à Lourdes, la Vierge Marie confie à la petite Bernadette Soubirous, un message d’espérance et de lumière pour l’humanité souffrante et malade dans son esprit et dans son corps. Jeudi 11 Février 1993 —c’est aussi un jeudi— le Pape envoie à Lourdes son Représentant Spécial, le Cardinal Fiorenzo Angelini, pour la célébration de la Première Journée Mondiale du Malade. Coincidence?… non! Délicatesse de Dieu qui ponctue ses choix. Signe qui nous invite à remarquer combien la parole inspirée du Saint-Père est en conformité avec le Message de la Belle Dame de la Grotte de Massabielle.

Des conversations de Bernadette avec la céleste apparition, ce qui nous touche davantage est le mode de relation de la Vierge Marie avec l’enfant: « Elle me regardait comme une personne. Elle me vonvoyait. Elle me parlait en dialecte » [23]. Quelle leçon étonnante, venue du Paradis! Toutes les créatures humaines, même les plus simples et le plus incultes, ont droit au respect dû à la personne. Et c’est précisément ce leitmotiv que le Saint-Père reprend dans la Lettre institutionnelle de la Journée Mondiale du Malade [24] et dans le Message en vue de sa Première Célébration [25].

Le Pape, qui dès le premier instant de son ministère de Pasteur a mis l’Homme au coeur de son enseignement, prête sa voix aux isolés et aux souffrants, exigeant pour chacun le respect et la considération due à la personne, intouchable dans ses droits inaliénables.

Pénitence et prière pour les pécheurs, c’est le message de la Vierge à Bernadette. Elle lui fait éprouver tout le poids de la Passion de son Fils. Durant l’apparition du 25 février, elle en ressent les effets. Marie Paihles, qui était à ses cotés, confiera ceci: « Il semblait qu’elle portait toutes les souffrances du monde! » [26]. Bernadette porta dans son corps, jusqu’à sa mort, les souffrances de la Passion, invisibles mais lancinantes. « Je suis moulue comme un grain de blé » dira-t-elle, un jour, à la fin de sa vie [27].

Et Jean-Paul II déclare dans la Lettre institutionnelle: « Lourdes (…) est à la fois le lieu et le symbole de l’espérance et de la grâce sous le signe de l’acceptation et de l’offrande de la souffrance salvifique ». Elle est le lieu où retentit ce message de « L’amour plus fort que la mort » comme le proclame la XV station du Chemin de la Croix, lorsque la pierre fut renversée au matin de la Résurrection.

Au cours de son homélie, en la Basilique Saint Pie X, le 11 février au matin, en présence de 25.000 pèlerins, le Cardinal Représentant Spécial du Pape demandait « que cette Journée soit celle du renouvellement de nos promesses baptismales, qui se résument en la volonté réaffirmée de suivre le Christ en toute fidélité « Lui qui est venu pour servir et non pour être servi » (Mc 20, 28) e pour guérir toute maladie du corps et de l’esprit ».

L’eau qui jaillit du rocher de Massabielle, indiquée par la belle Dame à Bernadette, est « signe du Christ, du coté duquel, jaillirent l’eau et le sang qui nous purifient de notre péché. C’est dans le rappel de notre Baptême et dans la célébration de la Réconciliation que cette eau acquiert son sens plénier » [28]. Le Missel Paroissial de Lourdes proposait pour la Célébration eucharistique de ce jour, la lecture de ce passage de la Passion, Bernadette l’ignorait. La Très Sainte Vierge l’avait amenée à représenter et à vivre la Passion de son Fils pour les pécheurs.

Ce sera au jour de l’Annonciation, le jeudi 25 Mars, que la Dame vêtue de blanc avec une ceinture bleue et une rose jaune sur les pieds, de la meme couleur que son chapelet, révélera son nom « QUE SOY ERA IMACOLADA CONCEPCIOU ».

Comment ne pas penser à un choix déterminé en vue d’établir une relation entre le moment de l’Incarnation en son etre « rempli de grace » et sa venue à Lourdes au milieu d’un Peuple en marche, épuisé, découragé, malade, en déroute?

Des foules immenses de pèlerins sont venues, au cours de ces 135 années, en cette « Cité du oui à la volonté de Dieu » pour implorer la lumière, l’espérance, la santé du corps et de l’âme.

A Lourdes, nous avons reçu la confirmation que Marie est Santé des Infirmes parce qu’Immaculée Conception.

P. Felice Ruffini, M.I.
Sous-Secrétaire du Conseil Pontifical
pour la Pastorale des Services de la Santé.

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NOTE

[1] JEAN-PAUL II, Message pour la célébration de la Première Journée Mondiale du Malade, Vatican, 21-101992.

[2] CONCILE VATICAN II, Costit. Dogmatica Lumen Gentium, n. 56.

[3] Idem, n 68

[4] Card. FIORENZO ANGELINI, Maria Salus Infirmorum nel mistero e nella storia della salvezza, Ed. Orizzonte Medico, Rome 1970, p. 134, n. 37.

[5] Ibidem.

[6] Cf. idem, pp. 134-140.

[7] V. DE FIORES S., Immaculée, in Noureau Dictionnaire de Mariologie, aux soins de De Fiores S. – Meo S., Ed. Paoline 1986, pp. 679-708.

[8] Pour cette partie voir Oeuvre: Textes Marials du Premier Millénaire, aux soins de Gharib G., Toniolo M. E. Città Nuova 1988-1991, 4 volumes.

[9] Sermon 140, 4; PL 52, 557 B.

[10] Hymne 1, 5-8; CSEL 10, 153; PL 19, 753.

[11] In Laudem Sanctue Marioe; PL 88, 276-284.

[12] La foi, au diacre Pierre, 18, CCL 91,716-752; PL 65, 675-700.

[13] Catéchèse, XII, 15; PG 33, 741.

[14] Homélie sur l’Annonciation; La Piana, 548-563.

[15] Hymne de la Nativité de Marie; Maas-Trypanis I, 276-280.

[16] Homélie V sur la Mère de Dieu; PG 65, 715-727.

[17] Kondakza à la Vierge Mère de Dieu; BZ 58,329-332.

[18] Hymne en honneur de la Vierge Marie; BZ 18, 345-346.

[19] Akathiste, 1. 1’Annonciation; Horologion, 887.900.

[20] Megalinénires festifs – Hymne pour Noel; BZ 18,347.

[21] Tropaires, cycle hebdomadaire – Theotokia férials; Horologion, 787-815.

[22] Tropaires, cycle quotidien; Horologion, 270.

[23] BORDES I., Lourdes, Sur les pas de Bernadette, MSM 1991, p.ló.

[24] V. Dolentium hominum, revue du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Services de Santé, n. 20, 1992, pp. 3-6.

[25] Idem, n. 21, 1992.

[26] BORDES I., op. cit., p. 23. 27 Idem, p. 55.

[27] Idem, p. 84

[28] Idem, p. 15.

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