Archive pour novembre, 2006

Lumière eternelle – Siméon Le Nouveau Théologien

9 novembre, 2006

du site:

Famille Saint Charbel :

Lumière éternelle 

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Quelle route pourrais-je suivre,

Quel chemin faut-il éviter ?

Sur quelle montagne faut-il monter et de quel côté ?

Et quelle grotte y faudra-t-il à tâtons explorer ?

Ou bien quel marais faudra-t-il traverser pour être digne

De voir et de retenir,

Malheureux,

Celui qui est présent partout,

Celui qui est insaisissable,

Celui qui est invisible ?

Dans quel enfer descendre ?

Jusqu’à quel ciel monter ?

Jusqu’aux extrémités de quelle mer

Faudrait-il parvenir pour trouver

Celui qui est totalement inaccessible,

Celui qui est absolument illimité,

Tout entier impalpable ?

Comment trouver, dis-moi, l’Immatériel

Parmi les êtres matériels,

Le Créateur dans sa création,

L’Incorruptible parmi les êtres corruptibles ?

Comment sortir du monde,

Moi qui suis dans le monde ?

Moi qui suis tout entier herbe sèche,

Comment oser toucher au fer ?

Et pourtant maintenant

Écoute l’explication de ces mystères !

Avant que ne soit le ciel,

Avant que ne soit créée la terre,

Il y avait Dieu, la Trinité, l’Unique, et Lui seul,

Lumière éternelle,

Lumière incréée,

Lumière totalement inexprimable,

À la fois Dieu immortel, sans terme, unique,

Éternel, Perpétuel, plus que très bon

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Siméon Le Nouveau Théologien

la catéchèse de ce matin – 8.11.06

8 novembre, 2006

traduit avec un traducteur on line + un dictionaire italien-françois – je vous prie de lire -  dès que possible - le texte original du site Vatican J’ai trouvé, aussi, des différences dans le texte d’italien à l’italien, je vous avertis éventuellement 

BÉNIT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE

Place San Pierre, Mercredi, 8 novembre 2006,

Paul de Tarse

Chers frères et soeurs, dans les catéchèse précédent, il y à quinze jours, j’ai cherché de tracer les lignes essentielles de la biographie de l’apôtre Paolo. Nous avons vu comme la rencontre avec Christ sur la route de Damas ait littéralement révolutionné sa vie. Christ était devenu son raison d’être et je motive profond de tout son travail apostolique. Dans ses lettres, après le nom de Dieu, qui apparaît plus que 500 fois, le nom qui sont mentionnées plus souvent il est cela que Christ (380 fois). Il est donc important qu’on rend compte de ce que Jésus Christ puisse peser dans la vie d’un homme et donc même dans notre même vie. En réalité, Christ Jésus est le sommet de l’histoire du salut et donc le vrai point discriminant même dans je dialogue avec les autres religions. En regardant à Paolo, nous pourrions formuler ainsi l’interrogatif de fond : comment se produit la rencontre d’un être humain avec Christ ? Et dans qu’il consiste le rapport qui en dérive ? Répondue donnée de Paolo il peut être compris en deux instants. En premier lieu, Paolo nous aide à comprendre la valeur absolument fondante et irremplaçable de la foi. Voilà ce qu’il écrit dans
la Lettre les Romains : « Nous retenons que l’homme justifié pour la foi, indépendamment des oeuvres de
la Loi » (3.28). Et ainsi aussi dans
la Lettre aux Galati : « L’homme n’est pas justifié des oeuvres de
la Loi, mais seulement pour du moyen de la foi en Jésus Christ ; donc nous nous avons crus même en Jésus Christ pour être justifiés de la foi en Christ et pas des oeuvres de
la Loi, puisque des oeuvres de
la Loi il ne sera jamais justifié non aucun « (2.16). « Être justifié » il signifie être rendus juste, c’est-à-dire être accueilli de la justice miséricordieuse de Dieu, et entrer en communion avec Lui, et par conséquent pouvoir établir un rapport beaucoup plus j’authentifie avec tous nos frères : et celui sur la de base d’un total je pardonne de nos péchés. Eh bien Paolo dit avec toute clarté qui cette condition de vie ne dépend pas de nos éventuelles oeuvres bonnes, mais d’une pure grâce de Dieu : « Nous sommes justifiés gratuitement pour sa grâce, en vertu des rédemption réalisée de Christ Jésus » (Rm 3,24). Avec ces mots San Paolo exprime le contenu fondamental de sa conversion, la nouvelle direction de sa vie résultante de sa rencontre avec le Christ rené. Paolo, avant la conversion, n’avait pas été un homme lointain de Dieu et de sa Loi. Au contraire, il était observant, avec une observance fidèle jusqu’au fanatisme Dans la lumière de la rencontre avec Christ il comprit, cependant, qu’avec ceci il avait cherché de construire si même, sa justice, et qu’avec toute cette justice il avait vécu pour si même. Il comprit qu’un nouvel orientement de sa vie était absolument nécessaire. Et cet nouvel orientation nous le trouvons exprimé dans ses mots : « Cette vie que je vis dans la chair je la  vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé et a donné si même pour moi » (Gal 2, 20). Paolo, donc, il ne vit plus pour lui, pour sa justice. Il vit de Christ et avec Christ : en donnant si même, plus en ne cherchant pas et en construisant si même. Celle-ci est la nouvelle justice, le nouvel orientement offert nous des Seigneur nous de la foi. Devant la croix du Christ, expression extrême de ses auto donation il n’y a personne qui puisse vanter si même, sa justice faite d’elle, pour elle ! Ailleurs Paolo, retentissant Geremia explicite  cette pensée en écrivant : « Qui se vante des orgueils dans les Seigneur 1.31 = Ger 9,22s) ; ou bien : « Quant à il n’y ait pas autre vante que dans la croix des Seigneur Jésus Christ, pour moyen dont le monde pour est été crucifié et moi pour le monde » (Gal 6,14). En réfléchissant sur qu’il veut dire justification pas pour les oeuvres mais pour la foi, nous sommes ainsi arrivés à la deuxième composante qui définit l’identité chrétienne décrite San Paul dans sa vie. Identité chrétienne qui se compose vraiment de deux éléments : ceci ne pas se chercher de soi, mais se recevoir Christ et à s’offrir avec Christ, et ainsi participer personnellement à l’événement de Christ même, jusqu’à se plonger dans Lui et à partager aussi bien ses mortes combien sa vie. Il est ce qui Paolo écrit dans
la Lettre les Romains : « Nous avons été baptisés dans ses mortes… avons été enterrés avec lui… avons été complètement unis à lui… Ainsi même vous considérez vous morts au péché, mais en vivant pour Dieu en Christ Jésus « (Rm 6,3.4.5.11). Vraiment cette dernière expression est symptomatique: pour Paolo, en effet, ne suffit pas de dire que les chrétiens sont des baptisés ou des croyants ; pour il est aussi important dire qu’ils sont » en Christ Jésus « (cfr même Rm 8,1.2.39 ; 12.5 ; 16,3.7.10 ; 1 Cor 1.2,3, etc). Autres fois il renverse les termes et écrit que « Christ il est dans nous/vous » (Rm 8.10 ; 2 Cor 13,5) ou « dans moi » (Gal 2,20). Ces mutuelle pénétrer (con) entre Christ et la chrétien, caractéristique de l’enseignement de Paolo, complète son discours sur la foi. La foi, en effet, aussi en nous unissant intimement à Christ, souligne la distinction entre nous et Lui. Mais, en second lieu Paolo, la vie du chrétien a aussi une composante que nous pourrions dire ` mystique puisqu’il comporte des identification de nous avec le  Christ et de Christ avec nous. En ce sens, l’Apôtre arrive même à qualifier nos souffrances comme les « souffrances de Christ dans nous » (2 Cor 1,5), ainsi que nous « portons toujours et partout dans notre corps les mortes de Jésus, parce que même la vie de Jésus se manifeste dans notre corps » (2 Cor 4,10). Tout ceci nous devons le baisser dans notre vie quotidienne en suivant l’exemple de Paolo qui a vécu toujours avec ce grand respire spirituel. D’une partie, la foi doit nous maintenir dans une constante attitude d’humilité face à Dieu, au contraire d’adoration et d’éloge dans le sien tu confrontes. En effet, ce que nous sommes puisque chrétiens nous le lui devons seulement et à sa grâce. Puisque rien et personne ne peut prendre sa place, faut donc que rien à autre et à aucun autre nous rendons l’hommage que le rendons Nous. Aucun idolo doit contaminer notre univers spirituel, autrement au lieu de jouir de la liberté acquise retomberions dans une forme de humiliant de l’esclavage. De l’autre partie, de notre radicale appartenance à Christ et de fait que « nous sommes dans Lui » il doit nous inspirer une attitude de totale confiance et d’immense joie. En définitive, en effet, nous devons exclamer avec San Paolo : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre de nous? » (Rm 8,31). Et répondue il est que rien et personne « ne pourra jamais nous séparer de l’amour
De Dieu est en Christ Jésus, notre Seigneur » (Rm 8,39). Notre vie chrétienne, donc, pose sur la roche plus stable et sûre qu’il puisse s’imaginer. Et d’elle nous tirons toute notre énergie, comme il écrit justement l’Apôtre : « Tout je peux dans celui qui il me donne la force » (Fi1 4,13). nous affrontons donc notre existence, avec ses joies et ses douleurs, soutenus de ces grands sentiments que Paolo nous offre. En faisant l’expérience nous pourrons comprendre combien soit vrai ce que le même Apôtre écrit : « Je sais à quel j’ai cru, et suis auto convaincu qu’il est capable de conserver mien dépose jusqu’à ce giorno », c’est-à-dire jusqu’au giorno définitif (2 Tm 1,12) de les nôtre je rencontre avec Christ Juge, Salvatore du monde et les nôtre. ________________________________________  

Saluti:

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les lecteurs du magazine «Pèlerin». Puisse l’exemple de Paul vous inviter à demeurer toujours plus «dans le Christ», louant Dieu, qui, par sa seule grâce, a fait de vous ce que vous êtes.

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Des musulmanes represente la place des femme dans l’Islam

7 novembre, 2006

du:

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2285710&rubId=4078

Des musulmanes repensent la place des femmes dans l’islamDes fidèles de nombreux pays musulmans ont débattu durant trois jours des lois discriminatoires envers les femmes. Ce courant féministe, qui compte aussi des hommes, reste minoritaire

en Occident, on connaît le féminisme, on ignorait encore qu’il puisse exister un féminisme islamique. Et pourtant, c’est la deuxième année que des femmes de plusieurs pays musulmans se réunissent en Espagne pour un congrès international sur ce thème, à l’initiative de l’Association islamique de Catalogne.Des participants, femmes et hommes venus d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Malaisie, d’Algérie, de Tunisie, du Sénégal et d’Afrique du Sud se sont retrouvés à Barcelone pour partager leur expérience et débattre de la charia et des lois discriminatoires envers les femmes. « Le mouvement féministe islamique est né d’un mouvement intellectuel à l’intérieur de l’islam, critique à la fois de la modernité occidentale et de la tradition issue des textes, explique Abdennur Prado, espagnol, converti à l’islam et l’un des principaux organisateurs de cette rencontre.Ces dernières années des collectifs de femmes musulmanes se sont organisés pour lutter contre la discrimination et revendiquer leurs droits dans le cadre de l’islam dans des pays aussi différents que la Malaisie, le Nigeria ou le Pakistan. Tous ces mouvements avaient en commun le “féminisme islamique” qui peut se définir comme la revendication des droits de la femme musulmane dans le cadre de l’islam », poursuit Abdennur Prado.Des musulmanes represente la place des femme dans l'Islam dans FRANCE pix_trans« Aider à balayer les vieilles pratiques »

pix_trans dans FRANCECertes, ce mouvement est encore minoritaire dans le monde musulman. Les figures du mouvement sont toutes des intellectuelles, militantes, écrivains, enseignantes vivant à l’étranger ou ayant eu l’expérience de la vie dans un pays occidental. Margot Bardan, américaine, spécialiste du féminisme et de l’Égypte, insiste sur le fait que ce mouvement est un phénomène global, sans frontières, né dans des États nations. « C’est un nouveau mode de pensée qui doit aider à balayer les vieilles pratiques. » Ces femmes, dit-elle, revendiquent « une transformation de l’islam, une nouvelle façon de le penser ».Si les féministes islamiques admettent que la situation des femmes musulmanes est différente selon les pays, tout comme l’interprétation du Coran peut elle aussi varier selon les pays d’origine, toutes ont en commun de revendiquer la compatibilité de l’islam avec l’égalité des sexes et le respect des droits de l’homme. À condition que l’on cesse d’imposer une lecture machiste du Coran.« Il faut une nouvelle lecture des textes car ils n’ont pas été modernisés, explique Ndeye Andujar, espagnole convertie à l’islam. La solution est une lecture analytique du Coran qui montre que l’islam n’est pas une société patriarcale qui doit soumettre la femme à l’autorité de l’homme. C’est pourquoi nous dénonçons la lecture patriarcale qui en est faite et la manipulation d’un texte » qui, selon elle, porte en lui les fondements de l’égalité homme-femme.pix_trans« Tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique »

pix_trans« Il faut rendre l’islam à l’islam », ajoute Margot Badran. C’est ce que tente de faire Shaheen Sardar Ali, juriste pakistanaise, seule femme musulmane professeur de droit islamique en Grande-Bretagne. Après un long travail de recherche en tant que juriste, elle a dénoncé les lois Houdid, toujours en vigueur au Pakistan. Celles-ci exigent qu’une femme victime d’un viol produise les témoignages de quatre hommes qui corroborent les faits, donc doivent avoir été témoins. À l’opposé, une femme peut être accusée d’adultère, et même être condamnée, pour avoir dénoncé un viol qu’elle ne peut pas prouver !Ces lois n’ont, dit-elle, rien à voir avec l’islam, mais elles sont maintenues car présentées par les islamistes les plus fondamentalistes comme islamiques et, à ce titre, elles ne peuvent pas être changées. Dans ce cas, Shaheen Sardar Ali estime que l’islam est utilisé au Pakistan comme « un instrument de vengeance personnelle, une dynamique de pouvoir ». « De même, ajoute-t-elle, tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique. »Pour avoir contesté ces lois, alors qu’elle faisait partie du premier gouvernement du président Pervez Moucharraf, elle a été menacée, accusée d’apostat. « Si je n’avais pas mené mon argumentation dans le cadre de l’islam, je n’aurais jamais été capable de défendre mon point de vue, mon argumentation n’aurait pas été considérée comme légitime. » D’où la nécessité pour les femmes musulmanes de connaître le Coran. « Le comprendre nous place dans la position de pouvoir contre- attaquer », poursuit Shaheen Sardar Ali. Ce que les femmes iraniennes en Iran ont compris et qui leur a permis de contester des dispositions légales qu’elles jugent non conformes aux textes du Coran mais provenant d’une interprétation machiste et erronée de celui-ci.Reste aux féministes islamiques à convaincre leurs coreligionnaires. Un combat de longue haleine quand dans de nombreux pays musulmans les femmes sont confrontées à des difficultés économiques et sociales qui relèguent au second plan la lutte des féministes islamiques.

Agnès ROTIVEL, à Barcelone


tsunamipreghiere

femme musulmàne en prière, du site:

http://www.nigrizia.it/doc.asp?ID=6715

Pour vaincre la faim, « une stratégie de Développement global »

7 novembre, 2006

du Zenith: 

Pour vaincre la faim, « une stratégie de développement global »

Intervention de Mgr Mamberti

ROME, Lundi 6 novembre 2006 (ZENIT.org) – Pour vaincre la faim, il faut une « une stratégie de développement global à laquelle tous les pays acceptent de participer », déclare le Vatican.Le Secrétaire du Vatican pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, est intervenu dans ce sens, à l’occasion de la 32e session du Comité intergouvernemental de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui s’est tenue à Rome du 30 octobre au 4 novembre, et plus spécifiquement la session du Forum spécial pour un monde libéré de la Faim qui s’est tenue les 30 et 31 octobre.

« Le phénomène de la mondialisation, qui ne cesse de se développer, doit rendre la famille humaine encore plus consciente que le problème de la faim ne pourra être résolu que grâce à une stratégie de développement global à laquelle tous les pays acceptent de participer, pour le bien de l’humanité », déclarait Mgr Mamberti.

Le Vatican invitait ainsi à « répartir les ressources et les bénéfices des ressources naturelles et des biens produits, en plaçant l’homme comme critère central des décisions dans les questions économiques, en développant le transfert de technologies et les micro-réalisations dans lesquelles les populations locales sont partie prenante, en formant des élites locales dans tous les domaines et en éduquant les jeunes qui sont l’avenir et la première richesse de chaque nation ».

Mgr Mamberti rappelait : « Vous êtes aujourd’hui appelés à vous interroger, dix ans après, sur les suites données au Sommet mondial de l’Alimentation. Comment ne pas évoquer la participation de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à l’ouverture de ce sommet, le 13 novembre 1996, qui invitait à un changement des modes de vie de nos sociétés pour un partage plus équitable des ressources. Je souhaite exprimer ma vive gratitude à la FAO pour le travail accompli auprès des peuples les plus pauvres et pour le service qu’elle rend à l’humanité tout entière ».

A propos du rôle de l’Eglise, Mgr Mamberti disait : « Comme vous le savez, l’Église, pour sa part, apporte sa contribution sur tous les continents pour vaincre la faim dans le monde, et notamment en Afrique, que nos sociétés riches, qui bénéficient largement des ressources du continent africain, se doivent de ne pas oublier, s’attachant à redistribuer les biens selon les principes de la justice et de l’équité ».

« Les thèmes évoqués par votre réunion rappellent que la sécurité alimentaire – qu’il s’agisse de la quantité ou de la qualité de la nourriture – constitue un aspect fondamental dans la vie de tout individu, de tout groupe, de tout peuple de la terre », faisait observer Mgr Mamberti.

Il avertissait : « La réalité de foules dont le droit à la vie est mis en péril doit demeurer pour nous une inquiétude et doit toucher les consciences pour que chacun, là où il demeure, s’engage dans des comportements qui ne contribuent pas à aggraver les déséquilibres entre pays riches et pays pauvres. La faim et la malnutrition sont inacceptables dans un monde qui dispose de niveaux de production, de ressources et de connaissances capables de mettre fin à ce fléau et à ses conséquences dramatiques ».

« Il nous faut tendre chaque jour, insistait Mgr Mamberti, vers l’établissement, pour tout être humain sur la planète, de conditions de vie personnelles et communautaires permettant son développement intégral et lui assurant les ressources nécessaires à son alimentation et à l’ensemble des ses besoins fondamentaux ».

Pour le Vatican la sécurité alimentaire, la justice et la paix sont liées : « Dans de nombreux points du globe, l’absence de paix, les injustices patentes, la destruction de l’environnement naturel, le manque de soins pour la santé de base, sont parmi les causes premières qui exposent les populations au grave danger de ne pas pouvoir satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels ».

Pour ce qui est de l’attitude des pays riches, Mgr Mamberti ajoutait : « De même, les comportements des pays les plus riches qui exploitent de manière parfois inconsidérée les richesses des pays les plus pauvres, sans compensation aucune, le non-respect des équilibres écologiques, ont aussi, aujourd’hui et à long terme, des conséquences sur les populations les plus pauvres ».

« On ne doit pas oublier en particulier, ajoutait Mgr Mamberti, que la Déclaration et le Plan d’action du Sommet mettaient la cellule familiale au centre des programmes pour l’éducation et la formation, bien conscients que la famille constitue, spécialement dans les zones rurales, un instrument privilégié et souvent exclusif d’éducation, de transmission des valeurs, d’apprentissage et de qualification professionnelle. C’est en grande partie en s’appuyant sur l’institution familiale que des changements pourront s’opérer

du site:

http://www.globalgeografia.com/africa/mali_viaggio2.htm

Pour vaincre la faim,

Un geste de Benoît pour le déloppement des pays les plus pauvres

7 novembre, 2006

du Zenith:

2006-11-06

Un geste de Benoît XVI pour le développement des pays les plus pauvres

Prémière obligation de l’IFFImROME, Lundi 6 novembre 2006 (ZENIT.org) –

Le cardinal Renato Martino, président du conseil pontifical Justice et paix va acquérir au nom du pape la première des obligations de l’Aide financière internationale pour les vaccinations (International Financing Facility for Immunisation, IFFIm), une initiative garantie par différents gouvernements du monde.Il s’agit d’une suite donnée au projet du ministre britannique Gordon Brown, lors du congrès organisé en juillet 2004 par le conseil pontifical Justice et Paix « Pauvreté et globalisation : financement pour le développement ». Ces obligations seront mises en vente demain à Londres.

Un communiqué de Justice et Paix explique que « les obligations, qui peuvent être acquises par tout le monde – institutions, organisations, et particuliers – sont garanties par différents gouvernements – en premier le gouvernement britannique – qui payent les intérêts et remboursent le prix des obligations à échéance, alors que le prix des acquisitions ira directement aux populations les plus nécessiteuses, en particulier des enfants, et les vaccinations à grande échelle ».

« Le geste de Benoît XVI – réel et symbolique à la fois, précise encore le communiqué -, manifeste le plein soutien du Saint-Siège à cette initiative qui, avec une ample garantie internationale, produira des bénéfices immédiats et directs dans le domaine de l’aide au développement, en procurant de nouveaux financements avec des objectifs spécifiques et urgents : il suffit de penser à l’importance des vaccinations de masse pour la prévention des pandémies nouvelles et de celles qui semblaient désormais vaincues, et au contraire renaissent, comme la poliomyélite, la malaria, la tuberculose,etc.… Dans 72 pays, on sauvera ainsi 10 millions de vies dont 5 millions d’enfants, d’ici 2015 ».

Le communiqué fait observer que le IFFIm, qui engage les gouvernements qui garantissent l’opération financière, n’a rien à voir avec l’Assistance officielle au développement (Official Development Assistance, ODA), c’est-à-dire des 0,7 % du Produit intérieur brut (PIB) que les gouvernement ont eux-mêmes solennellement promis, il y a 36 ans, de destiner aux aides internationales au développement.

Le conseil pontifical déplore le manque de mise en application de cet engagement (une minorité de gouvernements a maintenu la promesse), mais espère stimuler ainsi les Etats à tenir parole, sinon les pauvres feront entendre leur colère, eux qui sont, comme le dit le pape, les « trop nombreux Lazare qui recueillent les miettes à la table des opulents

photo du site:

http://smart.tin.it/domsky/4/fotos-imagenes/immagini/1/2002_06_02_archive.html

Un geste de Benoît pour le déloppement des pays les plus pauvres dans Pape Benoît - écrit bimbi--550x342

Une interview avec le Vicaire Apostolique en Anatolia – interessant (je pense)

6 novembre, 2006

J’ai déjà mis sur le Blog italienne cette interview et j’ai traduis en français parce que est intéressant e, après vous lierai ce que je ai déjà mis sur le Blog italienne 

La pensée de Père Padovese sur la visite de le Pape en Turquie – personne que je connais – je le propose parce que d’un certain temps je n’ai pas posté les diverses nouvelles qui arrivaient de
la Turquie, refus de la visite de le Pape etc.; le fait est que, en étant ici à Rome, il ne se perçoit pas bien quelle valeur qu’ils aient les faits que les « media » justement mettent en relief, je pense que la réalité est difficilement interprétable pour nous; Père Padovese, Père franciscain cappuccino, a été mon professeur de Patrologie et très vite il commença à fréquenter les lieux des communautés fondées de San Paolo, à un certain point commença à avoir des contacts d’une certaine importance à Antiochia, peut-être de cette activité la fonction de Vicaire Apostolique, ceci cependant est ce que je me rappelle personnellement, ce de qu’il est arrivé, c’est-à-dire ce qu’il a fait doit être beaucoup de plus ; il est une personne concrète et fort, beaucoup de voisine aux Seigneur et affable, je me souvent de lui avec affection ; en ce qui concerne les nouvelles qui proviennent de
la Turquie je préfère me remettre à ses interprétation parce que j’ai confiance en lui, ensuite les Seigneur connaît tous ;
 

Publication: 2006-09-22 la visite des Pape en Turquie « une opportunité unique » pour les rapports avec l’Islam – entrevue avec monsignor Luigi Padovese, Vicaire Apostolique de l’Anatolie ROME, vendredis, 22 septembre 2006 (ZENIT.org). – 

Quoique délicate et contrastée la visite de Bénit XVI en Turquie « il pourrait devenir une occasion irremplaçable, une opportunité unique » pour éclaircir les rapports avec l’Islam, a expliqué monsignor Luigi Padovese, Évêque titrer de Monteverde (Monteverde il est en réalité un quartier de Rome) et Vicaire Apostolique en Anatolie. Ainsi il a dit dans interviewe concédée à ZÉNITH ce vendredi, monsignor Padovese, grand studieux de l’Église en Turquie, déjà Préside de l’Institut Franciscain de Spiritualité et que pour des ans il a organisé des symposiums et des rencontres sur San Paul et San Jean. De récent il est sorti un volume de lui soigné contenant les Actes du IX Symposium su Saint Paul sur « Paul entre Tarso et Antiochia » (Institut Franciscain de Spiritualité, Pontifical Université « Antonianum », édité d’Éditions Eteria Association de Parme). En qualité de Vicaire Apostolique de l’Anatolie, monsignor Padovese a été objet de menaces et il y à quatre mois même d’une tentative d’investissement de la part d’un mouvement. Pour ceci on bouge avec un policier d’escorte demandé de l’Ambassadeur italien au gouverneur de l’Antiochia. 

Comment est-elle la situation en Turquie ? 

 Monsignor Padovese :
La Turquie est une réalité hétéroclite, où la présence de groupes des nationalistes et le croissant phénomène d’islamisation produite d’une situation économique qui est allée en dégénérant, a fait mûrir une attitude de fermeture soient vis-à-vis du christianisme que vis-à-vis de l’Europe. Peut-être nous pensons que là ils soient tous favorables à l’éventuelle entrée de
la Turquie en Europe, mais je par contre me rends compte qui n’est pas ainsi. Il y ils ont des groupes des islamiques qui pensent que le rapprochement de
la Turquie à l’Europe puisse faire égarer l’identité musulmane. En Turquie être un bon turc équivaut aujourd’hui à être un bon musulman. Pour ces personnes l’entrée de
la Turquie en Europe pourrait signifier être un bon turc et pas plus bon musulman.
 

Selon elle les musulmans craignent la modernité ? 

Monsignor Padovese : Ils utilisent des moyens de modernité, mais ils ont crainte qu’il perde identité national fruit de travail de conquête de Ata Turk [ Mustafà Kemal Kemal Ata Turk), dans 1924 abolit dans Turquie califat, qui était le système de Gouvernement islamique qui caractérisait l'empire ottoman, et fonda le Parti Républicain Populaire, NDR ]. Parce qu’en fond la démocratie turque, à mon j’avertis, n’accepte pas autres voix, il est démocratique mais à l’unisson. Ceci explique parce que tout sommé les minorités aient du mal à être accepté et reconnu. 

 Et avec les Orthodoxes, comme il va ?  

Monsignor Padovese : Avec les Orthodoxes le rapport est assez bon parce que nous vivons les mêmes problèmes. Il y a une certaine syntonie liée à des problèmes communs, même si je dois dire qu’en occasion de la visite de
la Papa, il y a eu des mise ou point de la part du Patriarcat Oecuménique et du Patriarcat Arméno qui semblait presque une prise de distance. Action justifiée de raisons de prudence, parce qu’en Turquie on ne va pas beaucoup pour le subtil et ne se distingue pas entre Orthodoxes, Catholiques et des Protestants. Vue de l’extérieur semblait vouloir se laver les mains, vue de l’intérieur elle est une mode pour défendre sa communauté de dangers et menaces.
 

Que nous peut dire de la communauté catholique en Turquie ?  

Monsignor Padovese. La présence catholique est très limée et est concentrée dans les grands centres Istanbul, Smirne et Merse, et à Ankara, surtout entre les diplômés nous. Ici et il y a des paroisses mais fréquentées de peu de centaines de fidèles. Il y a un christianisme latin, arméno- catholique, chaldéen- catholique et siro- catholique. Elles appartiennent alla tradition et les expressions déesses différents rites sont maintenues, même si en termes numériques ils sont peu.  

Quel est son évaluation au sujet de la visite prochaine du Saint Père Benoît XVI ?  

Monsignor Padovese : La visite du Saint Père est délicate, pas problématique pour les questions de caractère œcuménique, parce que de ce point de vue on a déjà rejoint une syntonie, ensuite il y aura une déclaration commune de la part de l’Évêque de Rome et du Patriarche d’Istanbul. Les questions plus complexes concernent le rapport entre christianisme et Islam, et qu’est-ce que pense les Pape  de l’éventuelle entrée en Europe de
la Turquie. Les media turcs critiquèrent le alors Cardinal Ratzinger parce qu’en second lieu ils défavorable à l’entrée de
la Turquie en Europe
.
 

Que pense des réactions à la leçon qui
la Papa Bénit XVI a déroulé à l’Université de Regensburg ?
 

Monsignor Padovese. Je crains que quelqu’un en Turquie ait intérêt à monter la protestation jusqu’à l’arrivée des Pape. Pour les fondamentalistes elle est une occasion trop gourmand. J’ai lu une déclaration du responsable des affaires religieuses turcs, qui a précisé que
la Turquie recevra les Pape mais comme Chef d’État. La qu’il signifie que figure de leader religieux passe en seconde plane. À quelqu’un il plairait que les Pape ne aille pas en Turquie, mais on ne traite maintenant pas d’ouvrir une fenêtre sur le monde islamique, mais un balcon, pour faire un discours clair sur les rapports entre Islam et christianisme. Je suis auto convaincu que ce qu’a été un problème pourrait devenir une occasion irremplaçable, une opportunité unique, parce que tous les media des Pays arabes seront visés sur ce qui dira
la Pape. Certains ne seront pas contents, mais au moins il sera rapporté combien le Saint Père affirmera.
 

Dans quelle mode la communauté chrétienne occidentale peut aider la petite troupeau turque ?  

Monsignor Padovese. Nous sommes une réalité sans voix. Le problème, que même j’ai exprimé aux Pape en occasion des mortes don de Santoro, est qu’en Turquie nous sommes sans moyens de communication sociale. Les Protestants ont un Tv et deux ou trois radios. Nous n’avons rien. Ceci signifie que nous ne réussissons pas à prendre des positions et nous ne réussissons à ne pas rectifier combien de faux est écrit et dit contre de nous. Pour faire rectification j’ai dû assumer un avocat à temps plein. J’ai demandé rectification à deux journaux et ils l’ont fait et un autre pour éviter le procès me rencontrera pour me faire les excuses. 

Comment procède-il dialogue avec l’Islam ? 

 Monsignor Padovese. La situation est compliquée parce que l’Islam a une conception de la réalité totalisante et absorbant. Et l’absolutisme avec lequel on pose les musulmans n’admet aucune forme de dialogue né de compromis. Le rapport il y a avec quelques personnes du monde islamique. Le problème plus grand est lié à la difficulté du divergé niveau de préparation culturelle et théologique. Il y ils ont des écoles des islamiques de théologie, mais j’ai l’impression qu’ils ne soient pas au niveau de ces les nôtre, ne nous trouvons pas sur le même doucement. Le fait est que l’Islam n’admet pas les exégèse du Corano, pendant que le Christianisme admet les exégèse de
la Sacrée Écriture. Ainsi il se produit que y il n’est pas un vrai dialogue, seulement connaissance réciproque. Une recueilli d’informations de l’une et de l’autre partie, ce que nous nous faisons et ce que fées vous, mais ceci n’est pas vrai je dialogue. Il y a dialogue et collaboration sur les oeuvres de miséricorde, d’oeuvres sociales, mais lorsque on entre en questions théologiques alors nous sommes très en arrière. Nous avons organisé des rencontres sur les images de Jésus et Maria dans l’Islam, mais les participants musulmans été peu, seulement personnes d’une certaine formation culturelle. Ils n’ont pas participé cet Imam qui ont une insuffisante préparation théologique. Celui-ci est un des gros problèmes. Dans l’Islam il y a très peu d’activité théologique qui est seulement de diversité de la part des diverses écoles. La différence est que nous chrétiens avons un Magistère d’orientation et là par contre il n’y a pas et est les individuels théologien qui décident.
 

Père Luigi Padovese, ofc;

Une interview avec le Vicaire Apostolique en Anatolia - interessant (je pense) dans sujets interessants aujourd'hui Padovese-175

Une interview avec le Vicaire Apostolique en Anatolia – interessant (je pense)

6 novembre, 2006

J’ai déjà mis sur le Blog italienne cette interview et j’ai traduis en français parce que est intéressant e, après vous lierai ce que je ai déjà mis sur le Blog italienne 

La pensée de Père Padovese sur la visite de le Pape en Turquie – personne que je connais – je le propose parce que d’un certain temps je n’ai pas posté les diverses nouvelles qui arrivaient de
la Turquie, refus de la visite de le Pape etc.; le fait est que, en étant ici à Rome, il ne se perçoit pas bien quelle valeur qu’ils aient les faits que les « media » justement mettent en relief, je pense que la réalité est difficilement interprétable pour nous; Père Padovese, Père franciscain cappuccino, a été mon professeur de Patrologie et très vite il commença à fréquenter les lieux des communautés fondées de San Paolo, à un certain point commença à avoir des contacts d’une certaine importance à Antiochia, peut-être de cette activité la fonction de Vicaire Apostolique, ceci cependant est ce que je me rappelle personnellement, ce de qu’il est arrivé, c’est-à-dire ce qu’il a fait doit être beaucoup de plus ; il est une personne concrète et fort, beaucoup de voisine aux Seigneur et affable, je me souvent de lui avec affection ; en ce qui concerne les nouvelles qui proviennent de
la Turquie je préfère me remettre à ses interprétation parce que j’ai confiance en lui, ensuite les Seigneur connaît tous ;
 

Publication: 2006-09-22 la visite des Pape en Turquie « une opportunité unique » pour les rapports avec l’Islam – entrevue avec monsignor Luigi Padovese, Vicaire Apostolique de l’Anatolie ROME, vendredis, 22 septembre 2006 (ZENIT.org). – 

Quoique délicate et contrastée la visite de Bénit XVI en Turquie « il pourrait devenir une occasion irremplaçable, une opportunité unique » pour éclaircir les rapports avec l’Islam, a expliqué monsignor Luigi Padovese, Évêque titrer de Monteverde (Monteverde il est en réalité un quartier de Rome) et Vicaire Apostolique en Anatolie. Ainsi il a dit dans interviewe concédée à ZÉNITH ce vendredi, monsignor Padovese, grand studieux de l’Église en Turquie, déjà Préside de l’Institut Franciscain de Spiritualité et que pour des ans il a organisé des symposiums et des rencontres sur San Paul et San Jean. De récent il est sorti un volume de lui soigné contenant les Actes du IX Symposium su Saint Paul sur « Paul entre Tarso et Antiochia » (Institut Franciscain de Spiritualité, Pontifical Université « Antonianum », édité d’Éditions Eteria Association de Parme). En qualité de Vicaire Apostolique de l’Anatolie, monsignor Padovese a été objet de menaces et il y à quatre mois même d’une tentative d’investissement de la part d’un mouvement. Pour ceci on bouge avec un policier d’escorte demandé de l’Ambassadeur italien au gouverneur de l’Antiochia. 

Comment est-elle la situation en Turquie ? 

 Monsignor Padovese :
La Turquie est une réalité hétéroclite, où la présence de groupes des nationalistes et le croissant phénomène d’islamisation produite d’une situation économique qui est allée en dégénérant, a fait mûrir une attitude de fermeture soient vis-à-vis du christianisme que vis-à-vis de l’Europe. Peut-être nous pensons que là ils soient tous favorables à l’éventuelle entrée de
la Turquie en Europe, mais je par contre me rends compte qui n’est pas ainsi. Il y ils ont des groupes des islamiques qui pensent que le rapprochement de
la Turquie à l’Europe puisse faire égarer l’identité musulmane. En Turquie être un bon turc équivaut aujourd’hui à être un bon musulman. Pour ces personnes l’entrée de
la Turquie en Europe pourrait signifier être un bon turc et pas plus bon musulman.
 

Selon elle les musulmans craignent la modernité ? 

Monsignor Padovese : Ils utilisent des moyens de modernité, mais ils ont crainte qu’il perde identité national fruit de travail de conquête de Ata Turk [ Mustafà Kemal Kemal Ata Turk), dans 1924 abolit dans Turquie califat, qui était le système de Gouvernement islamique qui caractérisait l'empire ottoman, et fonda le Parti Républicain Populaire, NDR ]. Parce qu’en fond la démocratie turque, à mon j’avertis, n’accepte pas autres voix, il est démocratique mais à l’unisson. Ceci explique parce que tout sommé les minorités aient du mal à être accepté et reconnu. 

 Et avec les Orthodoxes, comme il va ?  

Monsignor Padovese : Avec les Orthodoxes le rapport est assez bon parce que nous vivons les mêmes problèmes. Il y a une certaine syntonie liée à des problèmes communs, même si je dois dire qu’en occasion de la visite de
la Papa, il y a eu des mise ou point de la part du Patriarcat Oecuménique et du Patriarcat Arméno qui semblait presque une prise de distance. Action justifiée de raisons de prudence, parce qu’en Turquie on ne va pas beaucoup pour le subtil et ne se distingue pas entre Orthodoxes, Catholiques et des Protestants. Vue de l’extérieur semblait vouloir se laver les mains, vue de l’intérieur elle est une mode pour défendre sa communauté de dangers et menaces.
 

Que nous peut dire de la communauté catholique en Turquie ?  

Monsignor Padovese. La présence catholique est très limée et est concentrée dans les grands centres Istanbul, Smirne et Merse, et à Ankara, surtout entre les diplômés nous. Ici et il y a des paroisses mais fréquentées de peu de centaines de fidèles. Il y a un christianisme latin, arméno- catholique, chaldéen- catholique et siro- catholique. Elles appartiennent alla tradition et les expressions déesses différents rites sont maintenues, même si en termes numériques ils sont peu.  

Quel est son évaluation au sujet de la visite prochaine du Saint Père Benoît XVI ?  

Monsignor Padovese : La visite du Saint Père est délicate, pas problématique pour les questions de caractère œcuménique, parce que de ce point de vue on a déjà rejoint une syntonie, ensuite il y aura une déclaration commune de la part de l’Évêque de Rome et du Patriarche d’Istanbul. Les questions plus complexes concernent le rapport entre christianisme et Islam, et qu’est-ce que pense les Pape  de l’éventuelle entrée en Europe de
la Turquie. Les media turcs critiquèrent le alors Cardinal Ratzinger parce qu’en second lieu ils défavorable à l’entrée de
la Turquie en Europe
.
 

Que pense des réactions à la leçon qui
la Papa Bénit XVI a déroulé à l’Université de Regensburg ?
 

Monsignor Padovese. Je crains que quelqu’un en Turquie ait intérêt à monter la protestation jusqu’à l’arrivée des Pape. Pour les fondamentalistes elle est une occasion trop gourmand. J’ai lu une déclaration du responsable des affaires religieuses turcs, qui a précisé que
la Turquie recevra les Pape mais comme Chef d’État. La qu’il signifie que figure de leader religieux passe en seconde plane. À quelqu’un il plairait que les Pape ne aille pas en Turquie, mais on ne traite maintenant pas d’ouvrir une fenêtre sur le monde islamique, mais un balcon, pour faire un discours clair sur les rapports entre Islam et christianisme. Je suis auto convaincu que ce qu’a été un problème pourrait devenir une occasion irremplaçable, une opportunité unique, parce que tous les media des Pays arabes seront visés sur ce qui dira
la Pape. Certains ne seront pas contents, mais au moins il sera rapporté combien le Saint Père affirmera.
 

Dans quelle mode la communauté chrétienne occidentale peut aider la petite troupeau turque ?  

Monsignor Padovese. Nous sommes une réalité sans voix. Le problème, que même j’ai exprimé aux Pape en occasion des mortes don de Santoro, est qu’en Turquie nous sommes sans moyens de communication sociale. Les Protestants ont un Tv et deux ou trois radios. Nous n’avons rien. Ceci signifie que nous ne réussissons pas à prendre des positions et nous ne réussissons à ne pas rectifier combien de faux est écrit et dit contre de nous. Pour faire rectification j’ai dû assumer un avocat à temps plein. J’ai demandé rectification à deux journaux et ils l’ont fait et un autre pour éviter le procès me rencontrera pour me faire les excuses. 

Comment procède-il dialogue avec l’Islam ? 

 Monsignor Padovese. La situation est compliquée parce que l’Islam a une conception de la réalité totalisante et absorbant. Et l’absolutisme avec lequel on pose les musulmans n’admet aucune forme de dialogue né de compromis. Le rapport il y a avec quelques personnes du monde islamique. Le problème plus grand est lié à la difficulté du divergé niveau de préparation culturelle et théologique. Il y ils ont des écoles des islamiques de théologie, mais j’ai l’impression qu’ils ne soient pas au niveau de ces les nôtre, ne nous trouvons pas sur le même doucement. Le fait est que l’Islam n’admet pas les exégèse du Corano, pendant que le Christianisme admet les exégèse de
la Sacrée Écriture. Ainsi il se produit que y il n’est pas un vrai dialogue, seulement connaissance réciproque. Une recueilli d’informations de l’une et de l’autre partie, ce que nous nous faisons et ce que fées vous, mais ceci n’est pas vrai je dialogue. Il y a dialogue et collaboration sur les oeuvres de miséricorde, d’oeuvres sociales, mais lorsque on entre en questions théologiques alors nous sommes très en arrière. Nous avons organisé des rencontres sur les images de Jésus et Maria dans l’Islam, mais les participants musulmans été peu, seulement personnes d’une certaine formation culturelle. Ils n’ont pas participé cet Imam qui ont une insuffisante préparation théologique. Celui-ci est un des gros problèmes. Dans l’Islam il y a très peu d’activité théologique qui est seulement de diversité de la part des diverses écoles. La différence est que nous chrétiens avons un Magistère d’orientation et là par contre il n’y a pas et est les individuels théologien qui décident.
 

Le projet de « Motu proprio » du Pape concernant le missel de 1962

6 novembre, 2006

2006-11-05

 du Zenith: 

Motu proprio pour la libéralisation de la messe d’avant le concile : Phase de consultations

Déclaration du cardinal Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de FranceROME, Dimanche 5 novembre 2006 (ZENIT.org) –

Le projet de Motu proprio du pape Benoît XVI concernant « la décision de libéraliser la possibilité de dire la messe selon le missel de 1962 » doit encore « faire l’objet de consultations diverses ». C’est ce qu’a déclaré le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France, dans son discours inaugurant l’Assemblée des évêques de France, hier samedi, à Lourdes.

Répondant à la presse qui avait annoncé que le pape prépare un Motu proprio concernant la célébration de la messe selon le rite d’avant le concile, le cardinal Ricard a déclaré : « la décision de libéraliser pour les prêtres la possibilité de dire la messe selon le missel de 1962 n’a pas encore été prise. Le Motu proprio annoncé n’a pas été signé. Son projet va faire l’objet de consultations diverses. Nous pouvons faire part, dès maintenant, de nos craintes et de nos souhaits ».

« Ce projet ne s’inscrit pas dans une volonté de critiquer le missel dit de ‘Paul VI’ ni de procéder à une réforme de la réforme liturgique », a ajouté le cardinal.

« Les livres liturgiques rédigés et promulgués à la suite du Concile sont la forme ordinaire et donc habituelle du rite romain. Ce projet s’origine plutôt dans le désir de Benoît XVI de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin au schisme lefevbriste », a-t-il poursuivi.

« Il sait que plus les années passent, plus les relations se distendent et les positions se durcissent. Devant l’histoire des grands schismes, on peut toujours se demander s’il n’y a pas eu des occasions manquées de rapprochement. Le Pape souhaite faire son possible pour que la main soit tendue et qu’un accueil soit manifesté, au moins à ceux qui sont de bonne volonté et qui manifestent un profond désir de communion. C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre ce projet de Motu proprio », a précisé le président de la Conférence des évêques de France.

« L’accueil de quelques-uns dans la communion ecclésiale ne saurait remettre en question le travail pastoral de l’ensemble. Non, l’Eglise ne change pas de cap. Contrairement aux intentions que certains lui prêtent, le pape Benoît XVI n’entend pas revenir sur le cap que le Concile Vatican II a donné à l’Eglise. Il s’y est engagé solennellement », a déclaré le cardinal Ricard.

Il Santo Sepolcro:

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le texte integral del mots du Pape pour l’Angelus Domini de ce matin

5 novembre, 2006

je mets l’Angelus Domini de ce matin, il est traduit avec en traducteur on line, le mot italienne je l’ai traduis avec mon dictionnaire, du site Korazym: 

Nous rapportons de suivi teste intégral des mots du Pape avant récite de l’Angelus Domini:

Chers frères et soeurs, dans ces jours, qui suivent la commémoration liturgique des fidèles défunts, on célèbre dans beaucoup de paroisses l’ottavario (huit jour de prière) des défunts. Une occasion propice pour se rappeler dans la prière de nos chers et méditer sur la réalité des mortes, qui la soi-disant « civilisation du bien-être » cherche souvent à ôter de la conscience des gens, toute prise des préoccupations de la vie quotidienne. Mourir, en réalité, fait une partie des vies, et ceci pas seulement à la fin, mais, bien à voir, à tout instant. Malgré toutes les distractions, cependant, la perte d’une personne chère nous fait redécouvrir le « problème », en nous faisant sentir les mortes comme une présence radicalement hostile et contraire à notre naturelle vocation à la vie et au bonheur. Jésus a révolutionné le sens des mortes. Il l’a fait avec son enseignement, mais surtout en l’affrontant même les mortes. « En mourant il a détruit les mortes », répète la Liturgie dans le temps pascal. « Avec l’Esprit qui ne pouvait pas mourir – il écrit un Père de l’Église – Christ a tué les mortes qui tuaient l’homme » (Melitone de Sardes, Sur la Pâques, 66). Le Fils de Dieu a voulu de cette manière partager jusqu’en fond à notre condition humaine, pour la rouvrir à l’espoir. En derniers essayer, Il est né pour pouvoir nous mourir, et ainsi libérer de l’esclavage des mortes. Il dit la Lettre aux Hébreux : « Il a éprouvé les mortes à avantage de tous » (Eb 2,9). d’alors, les mortes n’est pas plus la même : elle a été privée, pour ainsi dire, de son « poison ». L’amour de Dieu, opérant en Jésus, il a donné en effet un sens nouveau à l’entière existence de l’homme, et ainsi il en a transformé même mourir. Si en Christ la vie humaine est « passage de ce monde au Père » (Gv 13,1), maintenant des mortes il est l’instant où ceci se réalise en mode concrétise et définitif. Qui s’engage à vivre comme Lui, est libéré de la peur des mortes, qui ne montre plus le ricanement railleur qu’une ennemie mais, comme il écrit San Francesco dans le « Cantico » des créatures, la face ami d’une « soeur », pour laquelle on peut même bénir les Signeur : « Laudato si’, mi’Signore, pour sora nostra morte corporale » (Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre soeur la mort corporelle, A qui nul homme vivant ne peut échapper!). Des mortes du corps il n’y a pas d’avoir de la peur, nous rappelle la foi, parce qu’il est un sommeil dont nous serons un giorno réveillée. Les vraie mortes, que par contre il faut craindre, est cette de l’âme, qui l’Apocalypse appelle « secondes des mortes » (cfr Ap 20.14-15 ; 21,8). En effet qui meurt en péché mortel, sans repentir, fermé dans l’orgueilleux refuse de l’amour de Dieu, auto exclure du règne de la vie. Pour des intercession de Marie très sainte et de San Giuseppe, invoquons des Seigneur la grâce de nous préparer sereinement à partir de ce monde, lorsque Il voudra nous appeler, dans l’espoir de pouvoir demeurer éternellement avec Lui, en compagnie des saints et de nos chers défunts

le texte integral del mots du Pape pour l'Angelus Domini de ce matin dans Pape Benoit toussaint

« Au service des Mystère du Christ »

5 novembre, 2006

J’ai lu, plusieurs fois, cet article et je pense que il est bon de le re-publier sur ce Blog, le discours sur la liturgie est, sûrement, très important, est je cerce, continuellement de le suivir et approfondir ; je sais – mais je ne comprends bien – que en France est une thème vivement en discussion ; je, en réalité, suis sûre surtout de notre Pape Benoît qu-il connait bien la liturgie et le  fondement théologique de la liturgie ; Je mis, maintenant, une texte que regarde , vraiment nous tout, mais que est  débattu surtout en France, votre histoire cet en peu divers da celle italien ; a vous de lire et de réfléchir sur ce texte, du site:

 http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article-1720

Au service des Mystères du Christ
Cardinal Francis Arinze*

[Discours d'ouverture du colloque organisé à l'occasion de la Célébration du Jubilé d'or de l'Institut supérieur de liturgie, Institut catholique de Paris, 26 octobre 2006]1. Bienheureuse célébration. Temps de grâceDieu soit loué pour la célébration de ce cinquantième anniversaire de la vie et du service de l’Institut supérieur de liturgie. Durant ces cinquante ans, l’Institut a offert à l’Église une contribution importante et significative à la réflexion, à la vie et à la formation dans le domaine de la liturgie. Nous prions le Seigneur Jésus de bien vouloir bénir et récompenser tous ceux qui, dans le passé, ou de nos jours, ont prêté ou prêtent encore leur concours à cette section importante de l’Institut catholique de Paris. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements adresse ses plus chaleureuses félicitations à cet Institut.La célébration d’un jubilé comme celui-ci n’est pas seulement une occasion pour rendre grâce, mais elle nous offre aussi l’opportunité de mener une réflexion, en vue d’un réexamen des orientations, afin de tracer clairement la route qu’il convient de suivre, et prendre des résolutions pour le futur. Nous aborderons quelques thèmes au sujet desquels on peut penser qu’un Institut supérieur de liturgie semblable à celui-ci pourrait s’efforcer de rendre certains services. Il est important de montrer un chemin de lumière dans les différents domaines qui constituent la liturgie. À ce titre, comme nous le verrons, l’ars celebrandi et l’homélie méritent qu’on y prête une attention particulière. De même, dans le cadre de l’ecclésiologie de communion, il importe de souligner avec clarté les rôles assumés par le prêtre et l’évêque diocésain. Après avoir évoqué ces différents points, nous serons en mesure de présenter, en conclusion, une liste des principaux services qu’on pourrait attendre d’un Institut de liturgie.

2. Montrer un chemin de lumière dans le domaine de la liturgie

Tout d’abord, l’un des devoirs d’un Institut supérieur de liturgie est d’être comme un phare qui désigne un chemin de lumière en matière de liturgie. Assumer une telle fonction permet à la fois d’informer et aussi de former des responsables, qui soient capables d’apprécier à leur juste valeur les richesses contenues dans le culte public de l’Église, et qui, de surcroît, soient prêts à les partager avec les autres. Cela permet d’éclairer et de mieux expliciter le lien étroit qui existe entre la théologie et la liturgie, entre la foi de l’Église et la célébration des Mystères du Christ, entre la lex credendi et la lex orandi.

Il est vrai qu’un Institut supérieur de liturgie doit promouvoir la recherche. Toutefois, avant tout, il convient qu’il établisse ses travaux sur les bases solides et durables de la foi, de la Tradition de l’Église et sur l’héritage, qui est présent dans les textes, les gestes et les attitudes liturgiques. Un tel Institut doit donc être heureux de considérer que la sainte liturgie est un don que nous recevons du Christ par l’Église. De fait, la sainte liturgie n’est pas une chose que l’on invente. Elle comprend, en effet, des éléments immuables, qui proviennent de notre Sauveur Jésus Christ, comme les éléments essentiels des Sacrements, et aussi des éléments variables, qui ont été soigneusement transmis et conservés par l’Église.

Beaucoup d’abus, dans le domaine de la liturgie, ont pour origine, non pas la mauvaise volonté, mais l’ignorance, «puisqu’on rejette généralement ce dont on ne perçoit pas le sens plus profond, et dont on ne connaît pas l’ancienneté» (Redemptionis Sacramentum, 9). Ainsi, certains abus ont-ils pour origine la place indue qui est accordée à la spontanéité, ou à la créativité, ou bien à une fausse idée de la liberté, ou encore à cette erreur qui a pour nom «horizontalisme», qui consiste à placer l’homme au centre de la célébration liturgique au lieu de porter son attention vers le haut, c’est-à-dire vers le Christ et ses Mystères.

On dissipe les ténèbres grâce à la lumière, et non par des condamnations verbales. C’est pourquoi, notamment, un Institut supérieur de liturgie doit avoir le souci de former des experts dans la meilleure et authentique tradition théologico-liturgique de l’Église. Il les forme donc à l’amour de l’Église et de son culte public, et il leur enseigne à suivre les normes et les orientations données par le Magistère. De même, un tel Institut prévoit aussi des cours appropriés pour ceux qui veulent promouvoir la formation permanente des clercs, des personnes consacrées et des fidèles laïcs. Comme le pape Jean-Paul Il l’écrivait à l’assemblée plénière de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, un mois avant sa mort: «Il est urgent que dans les communautés paroissiales, dans les associations et dans les mouvements ecclésiaux on assure des cours appropriés de formation, afin que la liturgie soit mieux connue dans toute la richesse de son langage et qu’elle soit vécue dans toute sa plénitude. Dans la mesure où cela sera fait, le résultat en sera des bienfaits qui se révéleront dans la vie personnelle et communautaire » (Lettre du pape Jean-Paul Il au cardinal Arinze, 3 mars 2005, n. 5).

3. La promotion de l’ars celebrandi

Une solide base théologico-liturgique, une formation de qualité dans le domaine de la foi, et le respect du caractère propre de la liturgie ont pour conséquence de favoriser cette réalité qui a pour nom «l’ars celebrandi» ; de fait, celui-ci sera promu non seulement par le prêtre célébrant, mais aussi par tous ceux qui prennent part aux actions liturgiques: tout d’abord, le diacre, mais aussi les servants d’autel, les lecteurs, ceux qui dirigent le chant et toute l’assemblée qui participe à l’action liturgique.

L’ars celebrandi est fondée sur la vérité théologique que le concile Vatican Il exprime en ces termes : «La liturgie est considérée à juste titre comme l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ, exercice dans lequel la sanctification de l’homme est signifiée par signes sensibles, est réalisée d’une manière propre à chacun d’eux, et dans lequel le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus Christ, c’est-à-dire par le Chef et par ses membres » (Sacrosanctum concilium, 7).

Un Institut de liturgie devrait aider chaque personne, qui participe à une célébration liturgique, à apprécier cette vérité. Cela concerne en tout premier lieu le prêtre célébrant ou l’évêque. Si ces derniers sont suffisamment insérés dans la compréhension des célébrations liturgiques qui ont pour Tête le Christ, s’ils respectent l’Écriture, la Tradition, les fondements historiques des textes sacrés et les richesses théologiques des expressions liturgiques, alors tout cela aura pour résultat bénéfique de manifester d’une manière admirable l’ars celebrandi. Les célébrations liturgiques manifesteront la splendeur de la foi de l’Église ; elles nourriront la foi des participants ; elles écarteront de cette foi la torpeur et l’indifférence ; et elles enverront les fidèles à la maison avec la résolution ardente de vivre une vie vraiment chrétienne et de répandre partout la Parole de Dieu. Nous sommes alors bien loin de cette froideur, de cet horizontalisme qui met l’homme au centre de l’action liturgique, et aussi parfois de ce maniérisme ouvertement égocentrique que nos assemblées du dimanche sont parfois obligées de subir. La Lettre du pape Jean-Paul ll, déjà mentionnée (n. 3), de même que le Synode des évêques d’octobre 2005 (Prop. 25) ont tous les deux souligné l’import ce de l’ars celebrandi.

4. L’homélie

Le Concile Vatican II dit que «l’homélie est fortement recommandée comme faisant partie de la liturgie elle-même» (Sacrosanctum concilium, 52). Dans l’homélie, le pain de la Parole de Dieu est distribué aux fidèles. Les Saintes Écritures sont mises en relation avec les réalités de la vie dans le monde d’aujourd’hui. Et il est vrai qu’une bonne homélie, bien préparée, remplit d’ardeur les cœurs des fidèles qui l’ont écoutée, c’est-à-dire de ce « feu» dont parle l’Évangile des deux disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 32).

Malheureusement, beaucoup d’homélies, prononcées par des prêtres ou des diacres, n’atteignent pas ce but tant désiré. Certaines d’entre elles ressemblent pour une bonne part à des discours marqués par des considérations d’ordre sociologique, psychologique, ou, dans un style encore pire, politique. Ces homélies ne sont pas assez enracinées dans la Sainte Écriture, les textes liturgiques, la Tradition de l’Église et une théologie solide. Dans certains pays, il y a des gens qui n’apprécient pas le fait que l’homélie, durant la célébration du Sacrifice eucharistique, soit un ministère pastoral réservé aux seuls ministres ordonnés : le diacre, le prêtre et l’évêque. Or, il est vrai que les fidèles laïcs, s’ils peuvent très bien assurer la catéchèse en dehors de la Messe, ne sont néanmoins pas habilités à prononcer l’homélie, pour laquelle il est requis de recevoir l’ordination.

Un Institut supérieur de liturgie peut donc aider à diffuser de justes convictions au sujet de l’homélie. Il peut aider à créer un climat d’opinion pour des homélies où le Peuple de Dieu pourrait trouver une nourriture spirituelle plus substantielle. À ce sujet, il convient de rappeler que, pour de nombreux catholiques, l’homélie est probablement la seule formation permanente religieuse et catéchétique qu’ils reçoivent durant la semaine (cf. Lettre du Pape Jean-Paul II, n. 4; Synode des évêques d’octobre 2005, Prop. 19).

5. Le rôle liturgique du prêtre

Il est essentiel pour un Institut supérieur de liturgie de préciser clairement quel est exactement le rôle du prêtre dans la sainte liturgie. Le Concile Vatican Il dit, en effet, que « le renouveau de l’Église entière dépend pour une grande part du ministère des prêtres animé par l’Esprit du Christ » (Optatam totius, préambule).

Le sacerdoce commun de tous les baptisés et le sacerdoce ministériel des prêtres ordonnés proviennent du Christ lui-même. Or, si dans la constitution hiérarchique de l’Église, on confond les rôles des uns et des autres, cela provoque toujours des dommages. De plus, une telle position ne contribue pas à promouvoir le témoignage rendu au Christ, ni la sainteté du clergé et des fidèles laïcs. Enfin, ni les tentatives de cléricalisation des laïcs, ni les efforts en vue d’une laïcisation du clergé ne peuvent être porteurs des grâces divines. Le concile Vatican II dit que « dans les célébrations liturgiques, chacun, ministre et fidèle, en s’acquittant de sa fonction, fera seulement et totalement ce qui lui revient en vertu de la nature des choses et des normes liturgiques » (Sacrosanctum concilium, 28). C’est donc faire preuve de fausse humilité et d’une conception inadmissible de la démocratie ou de la fraternité, pour un prêtre, que d’essayer de partager le rôle qu’il exerce dans la liturgie en tant que prêtre, et qui lui est donc strictement réservé, avec les fidèles laïcs.

Ainsi, il n’est pas superflu d’affirmer qu’un Institut supérieur de liturgie, comme toute faculté de théologie, devrait aider le peuple à comprendre que le sacerdoce ministériel est une partie intégrale et constitutive de la structure de l’Église, et que, par conséquent, nous avons absolument besoin de prêtres ordonnés pour célébrer la sainte messe, pour absoudre les fidèles de leurs péchés au moyen du sacrement de pénitence, et pour donner l’onction des malades à ceux qui en ont besoin (cf. Tc 5, 14-15). De plus, étant donné que l’on constate que les gens, qui viennent nombreux aux célébrations des mariages et des funérailles, peuvent en tirer de grands bienfaits sur le plan spirituel, il faut donc affirmer que, notamment dans ces cas, nous avons besoin de prêtres pour célébrer le sacrifice eucharistique, pour adresser des paroles empreintes de spiritualité dans des homélies de qualité à des personnes, dont un certain -nombre participe rarement à la messe, pour les bénir, et donc, pour être un signe montrant que l’Église est près d’eux comme une pierre milliaire posée sur le chemin de leur vie. De plus, et sans aucun doute, il est nécessaire que le sacerdoce du prêtre ne se borne pas à l’exercice de simples fonctions liturgiques, mais que ses activités ministérielles proviennent de son cœur de père spirituel et que, par conséquent, sa présence pastorale constitue une nourriture spirituelle pour le peuple.

Si l’on affaiblit le rôle du prêtre ou si on ne l’apprécie pas, une communauté locale catholique peut dangereusement sombrer dans l’idée qu’il est possible d’envisager une communauté sans prêtre. Or une telle pensée n’est pas conforme avec la conception authentique de l’Église instituée parle Christ. Si un diocèse ne dispose pas d’un nombre suffisant de prêtres, des initiatives devraient être prises pour les faire venir d’ailleurs, pour encourager les vocations sacerdotales locales, et pour maintenir vive, dans le peuple, cette «faim» authentique d’avoir des prêtres à son service (cf Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, 32). Les membres non-ordonnés du Peuple de Dieu, à qui on assigne certaines fonctions en l’absence d’un prêtre, doivent faire un effort tout particulier pour conserver une telle « faim». Et ils devraient résister à la tentation qui consiste à essayer de persuader les fidèles qu’ils doivent s’habituer à les considérer comme des substituts des prêtres (cf. op. cit., 33). Il n’y a pas de place dans l’Église catholique pour la création d’une sorte de «laïc cléricalisé» parallèle (cf. Redemptionis sacramentum, 149-153, 165).

De leur côté, les prêtres devraient montrer explicitement qu’ils sont heureux dans leur vocation, ce qui va de pair avec une conscience très claire de leur identité dans le cadre de leurs fonctions liturgiques. Si les prêtres célèbrent les saints mystères avec foi et dévotion, et conformément aux livres approuvés, leur témoignage constitue alors une vraie prédication en faveur des vocations au sacerdoce, D’un autre côté, les jeunes ne désireront pas se joindre à un groupe de clercs qui semblent incertains de leur mission, qui critiquent leur Église et lui désobéissent, et qui célèbrent leurs propres «liturgies» conformes à leurs choix personnels et à leurs théories.

En conclusion, un Institut supérieur de liturgie et une faculté de théologie sont des instruments précieux dont l’Église dispose pour la diffusion d’une théologie correcte sur le prêtre en tant qu’instrument du Christ dans la sainte Liturgie.

6. Le rôle de l’évêque

Il est évident que la communion ecclésiale doit signifier communio avec l’évêque diocésain et entre les évêques et le pape. Dans le diocèse, l’évêque est le premier dispensateur des Mystères du Christ. Il est le modérateur, le promoteur et le gardien de toute la vie liturgique de l’Église diocésaine (cf. Christus Dominus, 15 ; CIC, can. 387 ; Redemptionis sacramentum, 19). L’évêque dirige l’administration des sacrements, en particulier celle de la sainte eucharistie. Quand il concélèbre dans sa cathédrale en compagnie de ses prêtres, avec l’assistance des diacres et des ministres de rang inférieur, et avec la participation du saint Peuple de Dieu, on est alors en présence de « la principale manifestation de l’Église » (Sacrosanctum concilium, 41).

Les facultés catholiques de théologie, les instituts liturgiques et les centres pastoraux ont pour vocation d’aider l’évêque, en tant que pasteur du diocèse. Ils coopèrent aussi d’une manière appropriée avec la Conférence des évêques et le Siège apostolique, et ils aident à expliquer et à diffuser les documents et les instructions émis par ces différentes instances. Ils constituent évidemment de précieux conseillers pour l’évêque diocésain, les conférences des évêques et le Saint-Siège. Du fait de leurs compétences, ils aident le peuple à comprendre que la sainte liturgie n’est pas un domaine où règne la libre recherche mais qu’elle est bien la prière officielle et publique de l’Église dont le pape et les évêgues sont en premier lieu les responsables. Un institut catholique ou une faculté de théologie idéale comprend alors qu’il ne convient pas d’emprunter une voie parallèle à celle de l’évêque ou du Saint-Siège, ou bien de se considérer comme un observateur indépendant ou critique.

À ce sujet, nous devons remercier l’Institut supérieur de liturgie pour le rôle positif qu’il a joué durant un demi-siècle dans l’Église, en vue de la promotion de la sainte Liturgie et de la communion ecclésiale. Ces propos nous conduisent à la conclusion, qui comportera une liste des quelques services qu’on pourrait attendre de la part d’un Institut supérieur de liturgie.

7. Les quelques services qu’on peut attendre de la part d’un Institut supérieur de liturgie

À partir de ce qui vient d’être dit, on peut en conclure qu’un Institut supérieur de liturgie devrait être une maison où règnent la lumière et l’amour. Il devrait donc préparer des experts aptes à informer et à donner eux-mêmes une formation en matière liturgique. Par conséquent, il lui revient de susciter auprès du peuple la foi et l’amour de l’Église, de telle sorte qu’il puisse apprécier que « les normes liturgiques sont une expression concrète du caractère ecclésial authentique de l’Eucharistie ; tel est leur sens profond. La liturgie n’est jamais la propriété de quelqu’un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés » (Ecclesia de Eucharistia, 52).

Cela signifie que les instituts d’études liturgiques devraient mettre à la disposition des fidèles les moyens nécessaires pour qu’ils soient capables de rejeter la banalisation, la désacralisation et sécularisation. L’horizontalisme, qui conduit le peuple à se célébrer lui-même au lieu de célébrer les Mystères du Christ, a des conséquences néfastes pour la foi catholique et le culte, et c’est pourquoi il doit absolument être évité. Les instituts liturgiques devraient aussi aider le peuple à mieux apprécier le lien existant entre, d’une part, la célébration du sacrifice eucharistique et, d’autre part, le respect et l’adoration envers la sainte eucharistie en dehors de la messe, en favorisant des pratiques telles que la visite du Saint-Sacrement, la bénédiction eucharistique, l’adoration eucharistique, les processions ou les congrès eucharistiques (cf. Redemptionis sacramentum, n. 129-145).

Un Institut tel que le vôtre exerce une grande influence, du fait de l’orientation et de l’esprit de ceux qui y étudient, de ses publications, et aussi à cause de son autorité morale lorsqu’il transmet ses idées et ses réflexions aux centres liturgiques et pastoraux diocésains, ainsi qu’aux maisons d’éditions. Cette influence s’étend au-delà de la France, et atteint les villages de l’Afrique, de l’Asie et du Pacifique.

Un Institut supérieur de liturgie doit constituer une aide efficace pour l’évêque, pour la Conférence des évêques et pour le Saint-Siège, en ce qui concerne la formulation des directives en matière de liturgie et l’articulation de la théologie sous-jacente aux rites liturgiques. Puisque « la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum concilium, 10), personne ne peut manquer de considérer l’importance de l’apostolat d’un institut d’études liturgiques.

Cher « Institut supérieur de liturgie », je t’adresse tout mes meilleurs veux à l’occasion de tes cinquante ans ! Par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Notre- Seigneur, dont nous célébrons les mystères dans la liturgie, puisse cet institut et tous ceux qui, semblables à lui, sont répandus dans le monde entier, croître en efficacité et dans son amour de l’Église, dans l’accomplissement de sa haute vocation et de sa noble mission.

+ Francis Card. Arinze,
Paris, 26 octobre 2006

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