Archive pour novembre, 2006

…mais je ce soir pense à mon papa’

20 novembre, 2006

j’ai trouvé ce récit en cherchant des images d’oiseaux, vous le poste, ne réussis pas à dormir, a été une belle journée, mais je ce nuit je pense à mon papa’

...mais je ce soir pense à mon papa' sauvetage.des.hirondelles

LE SAUVETAGE DES HIRONDELLES
(Le petit journal ; n°1196 dimanche 19 octobre 1913)

Surpris par une tempête de neige dans la traversée des Alpes, un vol considérable d’hirondelles est recueilli au monastère du Saint-Bernard.
Les moines du Grand-Saint-Bernard ne s’occupent pas seulement de retrouver, grâce à leurs chiens célèbres, comme nous le montrions dans notre dernier numéro, et de secourir :et d’héberger ies voyageurs égarés dans les neiges, il leur arrive aussi de donner l’hospitalité à des oiseaux.
Il y a quelques jours, tandis que la bourrasque faisait rage, ils aperçurent, venant du nord, une nuée d’hirondelles qui se dirigeait vers l’hospice pour trouver un abri. Aussitôt portes et fenêtres furent ouvertes. Déjà la neige tombait à gros flocons. En un instant toutes les salles furent remplies par les petits oiseaux, exténués de faim et de fatigue, grelottant de froid. Il y en avait dans la chapelle et dans le réfectoire, il y en avait jusque dans les cellules des moines qui allumèrent de grands feux pour permettre aux pauvres animaux de se réchauffer.
Le lendemain, après une nuit de repos, le temps s’étant remis au beau, le cortège des hirondelles reprit son vol vers midi. Mais il paraît que le secours n’avait pas été assez prompt, car les moines retrouvé-rent aux environs du couvent des centaines de cadavres de ces oiseaux migrateurs qui, la veille, n’avaient pu s’abriter assez tôt.

je n’ai pris pas l’adresse de ce site, je vous mets le link de l’image:

http://www.oiseaux.net/hirondelle/images/sauvetage.des.hirondelles.jpg

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité », a affirmé le pape Benoît XVI

19 novembre, 2006

 du Zenith: 

2006-11-17

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité »Assemblée du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens

ROME, Vendredi 17 novembre 2006 (ZENIT.org) –

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité », a affirmé le pape Benoît XVI qui a reçu ce matin au Vatican les membres de l’assemblée plénière du conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens.L’assemblée avait pour thème « Les changements dans la situation œcuménique ».

Pour que le dialogue œcuménique se déroule « dans la vérité », la « charité » est indispensable, a observé Benoît XVI.

Benoît XVI a évoqué l’indispensable avenir œcuménique de l’Eglise en disant : « Ce qui, de toute façon, doit être promu avant tout est l’œcuménisme de l’amour qui descend directement du commandement nouveau de l’amour laissé par Jésus à ses disciples. L’amour accompagné de gestes cohérents créé la confiance, fait s’ouvrir les cœurs et les yeux. Le dialogue de la charité promeut par nature et éclaire le dialogue de la vérité : c’est en effet dans la pleine vérité qu’aura lieu la rencontre définitive à laquelle conduit l’Esprit du Christ. Ce ne sont certainement pas le relativisme facile et le faux irénisme qui résolvent la recherche œcuménique. Ils la déforment et la désorientent. Il faut ensuite intensifier la formation œcuménique en partant des fondements de la foi chrétienne, c’est-à-dire de l’annonce de l’amour de Dieu qui s’est révélé dans le visage de Jésus Christ, et de façon contemporaine, dans le Christ, a dévoilé l’homme à lui-même et lui a fait comprendre sa très haute vocation ».

Benoît XVI a examiné, à partir de ce principe, les lumières et les ombres sur la route de l’œcuménisme.

De la présence silencieuse au dialogue :
« En vérité, disait Benoît XVI, en italien, du Concile Vatican II à aujourd’hui, de nombreux pas ont été faits vers la pleine communion. J’ai devant les yeux l’image de la salle du Concile, où les Observateurs délégués des autres Eglises et des communautés ecclésiales étaient attentifs mais silencieux. Cette image a été remplacée aux cours des décennies successives à la réalité du dialogue avec toutes les Eglises et les communautés ecclésiales d’Orient et d’Occident. Le silence s’est transformé en parole de communion ».

« La fraternité entre tous les chrétiens a été redécouverte et rétablie comme condition du dialogue, de la coopération, de la prière commune, de la solidarité », s’est réjouit Benoît XVI.

Le pape a répété ce qu’il a déclaré l’an dernier au début de son pontificat : « Mon intention », a-t-il dit, est la même que celle du Concile : arriver « à l’unité visible de l’Eglise ».

Mais sur ce chemin, ajoutait-il, il reste « beaucoup » à faire, surtout dans un monde qui, avec ses « rapides bouleversements » conditionne d’une certaine façon aussi le domaine œcuménique.

Parmi ces bouleversements, le pape mentionnait les Eglises d’Orient qui « ont retrouvé la liberté et se sont engagées dans un vaste processus de réorganisation et de retour à la vie ». « Nous leurs sommes proches, ajoutait le pape, par nos sentiments et notre prière. La partie orientale et la partie occidentale de l’Europe se rapprochent : cela incite les Eglises à coordonner leurs efforts pour la préservation de la tradition chrétienne et pour l’annonce de l’Evangile aux nouvelles générations ».

Benoît XVI a salué le « nouvel élan » du dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes, qui a repris en Serbie en septembre dernier.

Benoît XVI évoquait également son « imminente » visite à Sa Sainteté Bartholomaios Ier et au patriarcat œcuménique comme « un nouveau signe de considération pour les Eglises orthodoxes » qui, espère le pape, sera « un stimulant pour hâter le pas vers le rétablissement de la pleine communion ».

Côté occidental, Benoît XVI a défini comme « ouverts et amicaux » les dialogues bilatéraux en cours spécialement avec les Eglises luthérienne et méthodiste.

Le pape a rappelé l’accord du 31 octobre 1999, relatif à la « Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification » qui a obtenu entre temps aussi l’assentiment des méthodistes.

« Reste cependant, notait le pape, la difficulté de trouver une conception commune du rapport entre l’Evangile et l’Eglise », entre « le mystère de l’Eglise et de son unité », sur la question du « ministère dans l’Eglise ».

De nouvelles difficultés ont en outre surgi dans le « domaine éthique », ajoutait le pape, et les « différentes positions adoptées par les confessions chrétiennes sur le problématiques actuelles en ont réduit leur force d’orientation dans l’opinion publique ».
« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité », a affirmé le pape Benoît XVI dans Pape Benoit Eglise%20bizantine Une église Byzantine au pied de l’Acropole, site français:

 http://www3.ac-clermont.fr/etabliss/st-dominique-vichy/nosplus.htm

 

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité », a affirmé le pape Benoît XVI

19 novembre, 2006

 du Zenith: 

2006-11-17

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité »Assemblée du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens

ROME, Vendredi 17 novembre 2006 (ZENIT.org) –

« L’œcuménisme de l’amour » éclaire « le dialogue de la vérité », a affirmé le pape Benoît XVI qui a reçu ce matin au Vatican les membres de l’assemblée plénière du conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens.

L’assemblée avait pour thème « Les changements dans la situation œcuménique ».

Pour que le dialogue œcuménique se déroule « dans la vérité », la « charité » est indispensable, a observé Benoît XVI.

Benoît XVI a évoqué l’indispensable avenir œcuménique de l’Eglise en disant : « Ce qui, de toute façon, doit être promu avant tout est l’œcuménisme de l’amour qui descend directement du commandement nouveau de l’amour laissé par Jésus à ses disciples. L’amour accompagné de gestes cohérents créé la confiance, fait s’ouvrir les cœurs et les yeux. Le dialogue de la charité promeut par nature et éclaire le dialogue de la vérité : c’est en effet dans la pleine vérité qu’aura lieu la rencontre définitive à laquelle conduit l’Esprit du Christ. Ce ne sont certainement pas le relativisme facile et le faux irénisme qui résolvent la recherche œcuménique. Ils la déforment et la désorientent. Il faut ensuite intensifier la formation œcuménique en partant des fondements de la foi chrétienne, c’est-à-dire de l’annonce de l’amour de Dieu qui s’est révélé dans le visage de Jésus Christ, et de façon contemporaine, dans le Christ, a dévoilé l’homme à lui-même et lui a fait comprendre sa très haute vocation ».

Benoît XVI a examiné, à partir de ce principe, les lumières et les ombres sur la route de l’œcuménisme.

De la présence silencieuse au dialogue :
« En vérité, disait Benoît XVI, en italien, du Concile Vatican II à aujourd’hui, de nombreux pas ont été faits vers la pleine communion. J’ai devant les yeux l’image de la salle du Concile, où les Observateurs délégués des autres Eglises et des communautés ecclésiales étaient attentifs mais silencieux. Cette image a été remplacée aux cours des décennies successives à la réalité du dialogue avec toutes les Eglises et les communautés ecclésiales d’Orient et d’Occident. Le silence s’est transformé en parole de communion ».

« La fraternité entre tous les chrétiens a été redécouverte et rétablie comme condition du dialogue, de la coopération, de la prière commune, de la solidarité », s’est réjouit Benoît XVI.

Le pape a répété ce qu’il a déclaré l’an dernier au début de son pontificat : « Mon intention », a-t-il dit, est la même que celle du Concile : arriver « à l’unité visible de l’Eglise ».

Mais sur ce chemin, ajoutait-il, il reste « beaucoup » à faire, surtout dans un monde qui, avec ses « rapides bouleversements » conditionne d’une certaine façon aussi le domaine œcuménique.

Parmi ces bouleversements, le pape mentionnait les Eglises d’Orient qui « ont retrouvé la liberté et se sont engagées dans un vaste processus de réorganisation et de retour à la vie ». « Nous leurs sommes proches, ajoutait le pape, par nos sentiments et notre prière. La partie orientale et la partie occidentale de l’Europe se rapprochent : cela incite les Eglises à coordonner leurs efforts pour la préservation de la tradition chrétienne et pour l’annonce de l’Evangile aux nouvelles générations ».

Benoît XVI a salué le « nouvel élan » du dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes, qui a repris en Serbie en septembre dernier.

Benoît XVI évoquait également son « imminente » visite à Sa Sainteté Bartholomaios Ier et au patriarcat œcuménique comme « un nouveau signe de considération pour les Eglises orthodoxes » qui, espère le pape, sera « un stimulant pour hâter le pas vers le rétablissement de la pleine communion ».

Côté occidental, Benoît XVI a défini comme « ouverts et amicaux » les dialogues bilatéraux en cours spécialement avec les Eglises luthérienne et méthodiste.

Le pape a rappelé l’accord du 31 octobre 1999, relatif à la « Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification » qui a obtenu entre temps aussi l’assentiment des méthodistes.

« Reste cependant, notait le pape, la difficulté de trouver une conception commune du rapport entre l’Evangile et l’Eglise », entre « le mystère de l’Eglise et de son unité », sur la question du « ministère dans l’Eglise ».

De nouvelles difficultés ont en outre surgi dans le « domaine éthique », ajoutait le pape, et les « différentes positions adoptées par les confessions chrétiennes sur le problématiques actuelles en ont réduit leur force d’orientation dans l’opinion publique ».

Le pape : les monastère de clôture, les poumons verts de l’Esprit

19 novembre, 2006

 du site italien Korazym, traduction on line (et moi emoticone)

Ce matin aux Angelus 

Le pape : les monastère de clôture, les poumons verts de l’Esprit

d’Alexandre Renzo –  de Mattia Blancs/  19/11/2006 

Le choix de la clôture à je centre de l’Angelus d’aujourd’hui. Quel sens a s’enfermer entre les mure d’un monastère ? Ces lieux, dit la papa, sont indispensables, comme les « poumons » verts d’une ville, pour découvrir que Dieu est l’unique soutien qui jamais vacille. Les mots du Saint Père à l’Angelus Domini dans
la XXXIII Dimanche du Temps Ordinaire, 19 novembre 2006 Les monastère de clôture comme  »poumons verts  », dans lesquels  »l’homme peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et les se désalterérer long le « chemin  ». À l’Angelus d’aujourd’hui, Bénit XVI se rappelle du choix du soeur et des moine de clôture, en répondant à l’objection commune sur l’inutilité de ce choix. Pourtant, il explique la papa, l’explication est dans l’avoir découvert que  »le Règne des cieux est un trésor pour lequel il vaut vraiment peine abandonner « tout  ».  »Nos frères et soeurs – il continue – témoignent silencieusement qu’au milieu des événements quotidiens, parfois beaucoup convulse, unique soutien qui jamais vacille est Dieu, roche inébranlable de fidélité et « amour de  ». Nous rapportons de suivi teste intégral des mots du Saint Père avant récite de l’Angelus des Domini : Chers frères et soeurs ! Après-demain, 21 novembre, en occasion de la mémoire liturgique de
la Présentation de Marie très sainte au Temple, nous célébrerons
la Journée au profit d’ » Orantibus », dédiée au souvenir des communautés religieuses de clôture. Elle est une occasion combien jamais opportune pour remercier les Seigneur pour le don de tant de personnes qui, dans les monastère et dans les ermitages, se dédient totalement à Dieu dans la prière, dans silence et dans le leur cacher pour Dieu . Quelqu’un se demande que sens et que valeur puisse avoir leur présence dans notre temps, en lequel nombreuse et urgence est les situations de pauvreté et de besoin auquel faire front. Pourquoi « s’enfermer » toujours entre les mure d’un monastère et priver ainsi autres de la contribution de ses capacités et expériences ? Quelle efficacité peut avoir leur prière pour la solution des tant de problèmes concrets qui continuent à affliger l’humanité ? De fait toutefois, même aujourd’hui, en suscitant souvent la surprise d’amis et connaissants, peu de personnes n’abandonnent pas de carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser l’austère règle d’un monastère de clôture. Que les pousse à un pas tant d’absorbant si le ne pas avoir compris, comme enseigne l’Évangile, qui le Règne des cieux est « un trésor » pour lequel il vaut vraiment peine abandonner tout (cfr. Mt 13, 44) ? En effets, nos frères et soeurs témoignent silencieusement qu’au milieu des événements quotidiens, parfois beaucoup convulse, unique soutien qui jamais vacille est Dieu, roche inébranlable de fidélité et d’amour. « Todo si pasa, Dios non si muda », écrivait la grande de maître spirituel sainte Teresa d’Avila dans le sien célèbre teste. Et devant la diffuse exigence que beaucoup avertissent de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines dans cherche d’espaces propices à silence et au méditation, les monastère de vie contemplative s’offrent comme « oasis » dans laquelle l’homme pèlerin sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et se désaltérer long le chemin. Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont par contre indispensables, comme les « poumons » verts d’une ville : ils font bien à tous, même à quel ils ne les fréquentent pas et peut-être ils en ignorent l’existence. Chers frères et soeurs, nous rendons des merci aux Seigneur, qui dans sa providence, ont voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Nous ne faisons pas les manquer notre soutien spirituel et même matériel, pour qu’ils puissent accomplir leur mission, cette de maintenir tu vis dans l’Église l’ardent attendu de reviens de Christ. Invoquons pour ceci les intercession de Marie, que, dans la mémoire de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l’Église, qui réunit dans elle toutes les deux les vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à celle-là active. 

Le pape : les monastère de clôture, les poumons verts de l'Esprit  dans Angelus Domini - Regina Coelis s-imerio

Santa Teresa D’Avila in preghiera by Angelo Massarotti, du site:

http://www.rccr.cremona.it/doc_comu/info/chiese/engl_info_s_imerio.shtm

Bonne Nuit

19 novembre, 2006

avec les anges

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Comme un simple chapeau (17.11.06) –

17 novembre, 2006

cette poésie je l’ai écrite ce matin, je ne sais pas comme elle est venue la traduction française, mais suis moi que je cherche à voler en haut et reposer dans la maison de Dieu:

 

Comme un simple chapeau (17.11.06)

 °°°

 Comme un simple chapeau

D’un vieux coquin

Qu’elle vole dans le vent

°°°

Ainsi l’âme mienne

Troublée et d’une fatiguée

bouge vers de Toi

 °°°

Je rêve de saler

Au-delà du réel

Et trouve la vie vraie

°°°

 Comme simple chapeau

Mon  âme imparfaite

se pose dans Ta demeure

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Eucharistie de fondation…à Trinité-des-Monts (Roma)

17 novembre, 2006

du site:

http://jerusalem.cef.fr/pages/51rome1.html 

Eucharistie de fondation

Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 



Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 

Eucharistie de fondation...à Trinité-des-Monts (Roma) dans sujets interessants aujourd'hui RomeTrinitaDeiMontiChruchY

Trinità dei monti – Église et place

du site:

http://www.aboutromania.com/rome9.html

img_1158 dans sujets interessants aujourd'hui

intérieur, du site: 

http://www.fssp-roma.org/images/img_1158.jpg

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

17 novembre, 2006

du Zenith: 

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

Réunion de la curie romaine sur le cas soulevé par Mgr Milingo

ROME, Jeudi 16 novembre 2006 (ZENIT.org) –

 Benoît XVI et la curie romaine réaffirment la « valeur » du choix du célibat sacerdotal.Le pape Benoît XVI a présidé jeudi matin à 10 heures, et pendant 2 heures, une réunion des responsables de la curie romaine pour examiner la situation créée, annonçait un communiqué du Vatican, lundi dernier, « par la désobéissance » de l’archevêque émérite de Lusaka (en Zambie), Mgr Emmanuel Milingo (cf. Zenit du 13 novembre).

L’archevêque a épousé, selon le rite de la secte Moon, en 2001, Maria Sung, un médecin sud-coréen, de trente ans plus jeune que lui. Il l’a rejointe à Washington en septembre dernier, après plusieurs années d’éloignement. Surtout, il a été excommunié après avoir ordonné quatre évêques mariés sans mandat du pape, à Washington, en octobre dernier.

En fin d’après midi, un communiqué de la salle de presse du saint-Siège a expliqué que « ce matin, 6 novembre, au palais apostolique, le saint-Père a présidé une des réunions périodiques des chefs des dicastères de la curie romaine, pour une réflexion commune ».

« Les participants à la réunion, précise la note, en italien, ont eu une information très précise sur les demandes de dispense de l’obligation du célibat de ces dernières années, et sur la possibilité de réadmettre à l’exercice du ministère des prêtres qui actuellement se trouvent dans la situation prévue par l’Eglise » [pour que ce soit possible, ndlr].

« On a réaffirmé, conclut la note, la valeur du choix du célibat sacerdotal selon la tradition catholique et l’on a répété l’exigence d’une solide formation humaine et chrétienne pour les séminaristes comme pour les prêtres déjà ordonnés ».

Le site de la congrégation romaine pour le Clergé (www.clerus.org) publie (cf. Zenit du 31 octobre 2006) les statistiques des défections de prêtres catholiques mais aussi de réintégration.Evêques, prêtres, diacres étaient près de 440 000 en 2001, en majorité des prêtres séculiers, et les séminaristes plus de 112 000.

Une statistique moins connue fait état des réintégrations de prêtres qui avaient abandonné le sacerdoce : ils ont été près de 10 000 entre 1970 et 1995.

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a demain, bonne nuit e bon jour

17 novembre, 2006

a demain, bonne nuit e bon jour dans nous bonjour

Benoît XVI propose saint Albert Le Grand en exemple aux jeunes

16 novembre, 2006

 du Zenith: 

2006-11-15

Benoît XVI propose saint Albert Le Grand en exemple aux jeunes

Un artisan de paix du XIIIes

ROME, Mercredi 15 novembre 2006 (ZENIT.org) –

 Saluant les jeunes, les malades et les jeunes mariés à la fin de l’audience générale, le pape Benoît XVI leur a offert le modèle du saint dominicain, Albert le Grand, qui s’est sans cesse efforcé, disait le pape, « d’établir la paix entre les peuples de son époque ». Le grand théologien a été évêque de Ratisbonne.« Que son exemple vous stimule, chers jeunes, disait le pape, à être ouvriers et de justice et des artisans de réconciliation. Qu’ils soit pour vous, chers malades, un encouragement à avoir confiance dans le Seigneur, qui ne nous abandonne jamais au moment de l’épreuve. Qu’il soit pour vous, chers jeunes mariés, un stimulant pour trouver dans l’Evangile la joie d’accueillir et de servir généreusement la vie, don incommensurable de Dieu ».

Rappelons que saint Albert le Grand est né en Allemagne entre 1193 et 1206, aux environs d’Augsbourg, de parents fortunés. Doué dès l’enfance pour les études, il abandonna la tradition familiale chevaleresque et partit étudier à l’université de Padoue.

A 30 ans, il supplia la Vierge Marie de lui indiquer sa vocation et entendit cette réponse intérieure: « Quitte le monde et entre dans l’Ordre de Saint-Dominique ».

Non sans susciter des résistances chez les siens, il entra ainsi au noviciat des Dominicains.

Devenu docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où il attira de nombreux disciples, dont un géant : saint Thomas d’Aquin.

De Cologne, il fut appelé à l’Université de Paris, où il partit avec saint Thomas et où il rédigea de nombreux ouvrages.

Puis il fut élu provincial de son Ordre en Allemagne. Il voyagea alors sans argent et à pied pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction.

A 67 ans, le pape lui demanda d’accepter la responsabilité d’évêque de Ratisbonne, où il traversa de rudes épreuves.

Il est mort le 15 novembre 1280. Il fut enseveli à Cologne dans l’église des Dominicains.

Il laissait 21 volumes in-folio d’œuvres concernant les sciences, la philosophie et la théologie.

Il a été canonisé le 16 décembre 1931, par le pape Pie XI qui le proclama docteur de l’Église.

Benoît XVI propose saint Albert Le Grand en exemple aux jeunes dans Pape Benoit 250px-AlbertusMagnus

saint Albert Le Grand

image du:

http://it.wikipedia.org/wiki/Alberto_Magno

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