Archive pour novembre, 2006

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE

29 novembre, 2006

texte original du site de la Saint-Siège: 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE
BENOÎT XVI
EN TURQUIE
(28 NOVEMBRE – 1er DÉCEMBRE 2006)

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE
AUPRÈS DE LA RÉPUBLIQUE DE TURQUIE

DISCOURS DU SAINT-PÈRE

Nonciature apostolique d’Ankara
Mardi 28 novembre 2006

Excellences,
Mesdames et Messieurs,

J’ai préparé mon discours en français, car c’est la langue de la diplomatie, espérant qu’il pourra être compris.

Je vous salue avec une grande joie, vous qui, en tant qu’Ambassadeurs, exercez la noble charge de représenter vos pays auprès de la République de Turquie et qui avez bien voulu rencontrer le Successeur de Pierre dans cette Nonciature, et je remercie votre Vice-Doyen, Monsieur l’Ambassadeur du Liban, pour les aimables paroles qu’il vient de m’adresser. Je suis heureux de vous redire l’estime que le Saint-Siège a maintes fois exprimé pour votre haute fonction qui assume aujourd’hui une dimension toujours plus «globale». En effet si votre mission vous conduit, avant tout, à protéger et à promouvoir les intérêts légitimes de chacune de vos nations, «l’inéluctable interdépendance qui aujourd’hui relie toujours davantage tous les peuples du monde invite tous les diplomates à être, dans un esprit toujours neuf et original, les artisans de l’entente entre les peuples, de la sécurité internationale et de la paix entre les nations» (Jean-Paul II, Discours au Corps diplomatique, Mexico, 26 janvier 1979).

Je tiens d’abord à évoquer devant vous le souvenir des visites mémorables de mes deux prédécesseurs en Turquie, le Pape Paul VI, en 1967, et le Pape Jean-Paul II, en 1979. Comment ne pas faire mémoire également du Pape Benoît XV, artisan infatigable de la paix au cours du premier conflit mondial, et du Bienheureux Jean XXIII, le Pape «ami des Turcs», qui fut Délégué apostolique en Turquie et Administrateur apostolique du Vicariat latin d’Istanbul, laissant à tous le souvenir d’un pasteur attentif et plein de charité, spécialement désireux de rencontrer et de connaître la population turque dont il était l’hôte reconnaissant ! Je suis heureux d’être aujourd’hui l’hôte de la Turquie, venu ici en ami et en apôtre du dialogue et de la paix.

Il y a plus de quarante ans, le Concile Vatican II écrivait que «la paix n’est pas une pure absence de guerre et qu’elle ne se borne pas seulement à assurer l’équilibre de forces adverses», mais qu’elle «est le fruit d’un ordre inscrit dans la société humaine par son divin Fondateur, et qui doit être réalisé par des hommes qui ne cessent d’accéder à une justice plus parfaite» (Gaudium et spes, n. 78). Nous avons en effet appris que la véritable paix a besoin de la justice, pour corriger les déséquilibres économiques et les désordres politiques qui sont toujours des facteurs de tensions et de menaces dans toute société. Le développement récent du terrorisme et l’évolution de certains conflits régionaux ont par ailleurs mis en évidence la nécessité de respecter les décisions des Institutions internationales et aussi de les soutenir, en leur donnant notamment des moyens efficaces pour prévenir les conflits et pour maintenir, grâce à des forces d’interposition, des zones de neutralité entre les belligérants. Tout cela reste pourtant inefficace si ce n’est pas le fruit d’un vrai dialogue, c’est-à-dire d’une sincère rencontre entre les exigences des parties concernées, afin de parvenir à des solutions politiques acceptables et durables, respectueuses des personnes et des peuples. Je pense tout particulièrement au conflit du Moyen-Orient, qui perdure de manière inquiétante en pesant sur toute la vie internationale, au risque de voir se généraliser des conflits périphériques et se diffuser les actions terroristes; je salue les efforts des nombreux pays, dont la Turquie, qui se sont engagés aujourd’hui dans la restauration de la paix au Liban, plus nécessaire que jamais. J’en appelle une fois de plus, devant vous, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, à la vigilance de la communauté internationale, pour qu’elle ne se dérobe pas à ses responsabilités et qu’elle déploie tous les efforts nécessaires pour promouvoir, entre toutes les parties en cause, le dialogue qui seul permet d’assurer le respect d’autrui, tout en sauvegardant les intérêts légitimes et en refusant le recours à la violence. Comme je l’ai écrit dans mon premier Message pour la Journée mondiale de la Paix, «la vérité de la paix appelle tous les hommes à entretenir des relations fécondes et sincères; elle les encourage à rechercher et à parcourir les voies du pardon et de la réconciliation, à être transparents dans les discussions et fidèles à la parole donnée» (1er janvier 2006, n. 6).

La Turquie a depuis toujours une situation de pont entre l’Orient et l’Occident, entre le continent asiatique et le continent européen, et de carrefour de cultures et de religions. Au siècle dernier, elle s’est donné les moyens de devenir un grand pays moderne, en faisant notamment le choix d’un État laïque, distinguant clairement la société civile et la religion, afin de permettre à chacune d’être autonome dans son domaine propre, tout en respectant la sphère de l’autre. Le fait que la majorité de la population de ce pays soit musulmane constitue une réalité marquante de la vie sociale dont l’État ne peut que tenir compte, mais la constitution turque reconnaît à tout citoyen les droits à la liberté de culte et à la liberté de conscience. C’est le devoir des Autorités civiles dans tout pays démocratique de garantir la liberté effective de tous les croyants et de leur permettre d’organiser librement la vie de leur communauté religieuse. Je souhaite bien sûr que les croyants, à quelque communauté religieuse qu’ils appartiennent, puissent toujours bénéficier de ces droits, certain que la liberté religieuse est une expression fondamentale de la liberté humaine et que la présence active des religions dans la société est un facteur de progrès et d’enrichissement pour tous. Cela implique bien sûr que les religions elles-mêmes ne recherchent pas à exercer directement un pouvoir politique, car elles n’ont pas vocation à cela, et, en particulier, qu’elles renoncent absolument à cautionner le recours à la violence comme expression légitime de la démarche religieuse. Je salue à cet égard la communauté catholique de Turquie, peu nombreuse mais très attachée à participer de son mieux au développement du pays, notamment par l’éducation de la jeunesse, ainsi qu’à la construction de la paix et à la concorde entre tous les citoyens.

Comme je l’ai rappelé récemment, «nous avons impérativement besoin d’un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse» (Discours lors de la rencontre avec les ambassadeurs des pays musulmans, Castel Gandolfo, 25 septembre 2006). Ce dialogue doit permettre aux diverses religions de mieux se connaître et de se respecter mutuellement, afin d’œuvrer toujours plus au service des aspirations les plus nobles de l’homme, en quête de Dieu et du bonheur. Je souhaite, pour ma part, redire à l’occasion de ce voyage en Turquie toute mon estime pour les croyants musulmans, les invitant à s’engager ensemble, grâce au respect mutuel, en faveur de la dignité de tout être humain et pour la croissance d’une société où liberté personnelle et attention à autrui permettent à chacun de vivre dans la paix et la sérénité. C’est ainsi que les religions pourront participer à relever les nombreux défis auxquels les sociétés sont actuellement confrontées. Assurément, la reconnaissance du rôle positif que rendent les religions au sein du corps social peut et doit inciter nos sociétés à approfondir toujours davantage leur connaissance de l’homme et à respecter toujours mieux sa dignité, en le plaçant au centre de l’action politique, économique, culturelle et sociale. Notre monde doit réaliser de plus en plus que tous les hommes sont profondément solidaires et les inviter à mettre en valeur leurs différences historiques et culturelles non pour s’affronter mais pour se respecter mutuellement.

L’Église, vous le savez, a reçu de son Fondateur une mission spirituelle et elle n’entend donc pas intervenir directement dans la vie politique ou économique. Cependant, au titre de sa mission et forte de sa longue expérience de l’histoire des sociétés et des cultures, elle souhaite faire entendre sa voix dans le concert des nations, afin que soit toujours honorée la dignité fondamentale de l’homme, et spécialement des plus faibles. Devant le développement récent du phénomène de la mondialisation des échanges, le Saint-Siège attend de la communauté internationale qu’elle s’organise davantage, afin de se donner des règles permettant de mieux maîtriser les évolutions économiques, de réguler les marchés, voire de susciter des ententes régionales entre les pays. Je ne doute pas, Mesdames et Messieurs, que vous ayez à cœur, dans votre mission de diplomates, de faire se rencontrer les intérêts particuliers de votre pays et les nécessités de s’entendre les uns avec les autres, et que vous puissiez ainsi contribuer grandement au service de tous.

La voix de l’Église sur la scène diplomatique se caractérise toujours par la volonté, inscrite dans l’Évangile, de servir la cause de l’homme, et je manquerais à cette obligation fondamentale si je ne rappelais pas devant vous la nécessité de mettre toujours davantage la dignité humaine au cœur de nos préoccupations. Le développement extraordinaire des sciences et des techniques que connaît le monde d’aujourd’hui, avec ses conséquences quasi immédiates sur la médecine, sur l’agriculture et la production des ressources alimentaires, mais également sur la communication des savoirs, ne doit pas se poursuivre sans finalité ni sans référence, alors qu’il est question de la naissance de l’homme, de son éducation, de sa manière de vivre et de travailler, de sa vieillesse et de sa mort. Il est plus que nécessaire de réinscrire le progrès d’aujourd’hui dans la continuité de notre histoire humaine et donc de le conduire, selon le projet qui nous habite tous de faire grandir l’humanité et que le livre de la Genèse exprimait déjà à sa manière : «Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la» (1, 28). Permettez-moi enfin, en pensant aux premières communautés chrétiennes qui ont grandi sur cette terre et tout particulièrement à l’apôtre Paul, qui en a fondé lui-même plusieurs, de citer son propos aux Galates : «Or vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour vivre de manière égoïste ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres» (5, 13). La liberté est un service les uns des autres. Je forme le vœu que l’entente entre les nations, que vous servez les uns et les autres, contribue toujours davantage à faire grandir l’humanité de l’homme, créé à l’image de Dieu. Un si noble objectif requiert le concours de tous. C’est pourquoi l’Église catholique entend renforcer la collaboration avec l’Église orthodoxe et je souhaite vivement que ma prochaine rencontre avec le Patriarche Bartholomaios Ier au Phanar y contribue largement. Comme le soulignait le Concile œcuménique Vatican II, l’Église cherche également à collaborer avec les croyants et les responsables de toutes les religions, et particulièrement avec les musulmans, pour «protéger et promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté» (Nostra Aetate, n. 3). J’espère que mon voyage en Turquie portera de nombreux fruits dans cette perspective.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, sur vos personnes, sur vos familles et sur tous vos collaborateurs, j’invoque de grand cœur les Bénédictions du Très-Haut.

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE  dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI attends a meeting with diplomatic mission chiefs at the Vatican Embassy in Ankara November 28, 2006. Pope Benedict sets off on Tuesday on one of the most delicate trips by a Pontiff, visiting Turkey, where resentment is seething over his comments on Islam. The visit by the leader of 1.1 billion Roman Catholics was originally intended to be a pre-eminently Christian event centred around a meeting with the Istanbul-based head of the world’s 250 million Orthodox Christians. REUTERS/Anatolian/Bulent Uzun/Pool (TURKEY)

SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D’ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE

29 novembre, 2006

 traduction (comme je peu, je n’ai pas trop du tremp, ‘est pour coir da directe in Turchia)

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT  XVI  EN TURQUIE (28 NOVEMBRE – 1° DÉCEMBRE 2006)  SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D’ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE 

 Efeso Mercredi, 29 novembre 2006 Chers frères et soeurs, Dans cette célébration eucharistique nous voulons rendre éloge aux Seigneur pour la divine maternité de Marie, mystère qui ici à Efeso, dans le « Concilio ecumenico » du 431, fut solennellement confessé et proclamé. Dans ce lieu, un plus des chers à
la Communauté chrétienne, ils sont venus en pèlerinage miens vénérés des prédécesseur les Esclaves de Dieu Paolo VI et Giovanni Paolo II, qui s’arrêta dans ce Sanctuaire le 30 novembre 1979, à peu plus qu’un an de j’entame de son pontificaux. Mais il y a autres mes prédécesseur qui dans ce Pays n’ont pas été de Pape, mais plutôt comme Représentant pontifical dal janvier 1935 al décembre du ’44, et la le souvenir de laquelle suscite encore tant de dévotion et sympathie : heureux Giovanni XXIII, Ange Roncalli. Il nourrissait de la grande estime et admiration pour je peuple turc. À cet égard il me plaît rappeler une expression que loi dans son Journal de l’âme : « J’aime les turcs, apprécie les qualités naturelles de ce le peuple qu’il a aussi sa place préparée dans le chemin des civilisation » (n° 741)., en outre, ai laissé en don à l’Église et au monde une attitude spirituelle d’optimisme chrétien, fondé sur une foi profonde et une constante union avec Dieu. Animé de tel esprit, on tourne cette nation et, particulièrement, à la « petite troupeau » de Christ qui vit en moyen à elle, pour l’encourager et lui manifester l’affection de l’Église entière. Avec grande affection il salue tous vous, ici présent, fidèle d’Izmir, de Mersin, d’Iskenderun et d’Antakia, et d’autres venus divergées des parties du monde ; comme pures combien n’ont pas pu participer à cette célébration mais ils sont spirituellement unis à nous. Il salue, en particulier, Mons. Ruggero Franceschini, Archevêque d’Izmir, Mons. Giuseppe Bernardini, Archevêque honoraire d’Izmir, Mons. Luigi Padovese, les prêtres et les religieuses. Merci pour votre présence, pour votre témoignage et votre service à l’Église, dans cette terre bénie où, aux origines, la communauté chrétienne a connu des grands développements, comme ils attestent même les nombreux pèlerinages qui s’apportent en Turquie. 

 Mère de Dieu – Mère de l’Église  Nous avons écouté le passage de l’Évangile de Giovanni qui invite à contempler l’instant des Rédemption, lorsque Marie, unie au Fils dans offerte du Sacrifice, étendues sa maternité à tous les hommes et, en particulier, aux disciples de Jésus. Témoin privilégié de tel évènement est le même auteur du quatrième Évangile, de Giovanni, unique des Apôtres à rester sur le « Golgota » ensemble à
la Mère de Jésus et aux autres femmes. La maternité de Marie, entamée avec le fiat de Nazareth, s’accomplit sous
la Croix. S’il est vrai – comme il observe sant’Anselmo – qui « de l’instant du fiat Marie commença à nous porter tous dans son sein », la vocation et mission maternelle des Vierge vis-à-vis des croyants en Christ entama effectivement lorsque Jésus lui dit : « Femme, voilà ton fils! » (Gv 19,26). En voyant de la haut de la croix Mère et là à côté le disciple aimé, le Christ mourant reconnut la primité de la nouvelle Famille qui était venue à former dans le monde, le germe de l’Église et de la nouvelle humanité. Pour ceci on tourna Marie en lui appelant « femme » et pas « mère » ; terme qui par contre utilisa en la confiant le disciple : « Voilà ta mère! » (Gv 19,27). Le Fils de Dieu accomplis ainsi sa mission : né des Vierge pour partager dans tout, sauf le péché, notre condition humaine, à l’instant de je reviens au Père laissa dans le monde le sacrement de l’unité du genre humain (cfr « Cost. Lumen gentium », 1) :
la Famille « rassemblée de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit Saint » (San Cipriano, De Orat. Dom. 23 : PL 4, 536), le noyau duquel primordiale est vraiment ce lien nouveau entre
la Mère et disciple. De telle manière elles restent soudée en manière indissoluble la maternité divine et la maternité ecclésiale. 

Mère de Dieu – Mère de l’unité La première Lecture il nous a présenté ce qu’on peut définir l’ »évangile » de l’Apôtre des gens : tous, même les païen, sont appelés en Christ à participer pleinement au mystère du salut. En particulier, je teste contient l’expression que j’ai choisie quelle devise de mon voyage apostolique : « Lui, Christ, est notre paix » (Ef 2,14). Inspiré de l’Esprit Saint, Paolo affirme pas seulement que Jésus Christ il nous a portés la paix, mais qu’il « est » notre paix. Et il justifie telle affirmation en se référant au mystère de
la Croix : en versant « son sang » – il dit -, en offrant en sacrifice « sa chair », Jésus a détruit l’inimitié « dans si même » et a créé « dans si même, des deux, un seul homme nouveau » (Ef 2.14-16). L’apôtre explique dans quel sens, vraiment imprévisible, la paix messianique se soit réalisée dans
la Personne même de Christ et dans son mystère salvifique. Il l’explique en écrivant, pendant qu’il se trouve prisonnier, à la communauté chrétienne qui habitait ici, à Efeso : « aux saints qui sont en Efeso, des croyants en Christ Jésus » (Ef 1,1), comme affirme dans l’adresse de
la Lettre. À eux l’Apôtre elle souhaite « grâce et paix de Dieu, Père les nôtre, et des Seigneur Jésus Christ » (Ef 1,2). « Grâce » est la force qui transforme l’homme et le monde ; « paix » est fruit mûris de telle transformation. Christ est la grâce ; Christ est la paix. Maintenant, Paul on sait envoyé annoncer un « mystère », c’est-à-dire je dessine divin qui seulement dans la plénitude des temps, en Christ, s’est réalisé et révélé : que c’est-à-dire « les Gentils sont appelés, en Christ Jésus, à participer au même héritage, à former le même corps et à être tu participes de la promesse pour moyen de l’évangile » (Ef 3,6). Ce « mystère » se réalise, sur la plan historique- salvifique, dans l’Église, cette Peuple nouveau dans laquelle, abattu le vieux je mure de séparation, on retrouve en unité des juif et païen. Comme Christ, l’Église n’est pas seulement moyen de l’unité, mais il est même en marque efficace. Et les Viège Marie, Mère de Christ et de l’Église, est
la Mère de ce mystère d’unité que Christ et l’Église inséparablement représentent et construisent dans le monde et long l’histoire. 

Nous demandons à paix pour Jérusalem et le monde entier marque l’Apôtre des gens qui Christ « a fait des deux un peuple seul » (Ef 2,14) : affirmation, celle-ci, qu’il se réfère en sens vraiment au rapport entre Juif et « Gentil= païen » en ordre au mystère du salut éternel ; affirmation, cependant, qu’il peut même s’étendre, sur plan analogique, aux relations entre des peuples et des civilisations présents dans le monde. Christ « est venu à annoncer de la paix » (Ef 2,17) pas seulement entre des hébreux et pas juifs, mais plutôt entre toutes les nations, parce que toutes proviennent du même Dieu, unique Créateur et Seigneur de l’univers. Réconfortés du Mot de Dieu, d’ici, d’Efeso, ville bénie de la présence de Marie très sainte – que nous savons être aimée et vénérée même des musulmans – nous élevons aux Seigneur une spéciale prière pour la paix entre les peuples. De ce bord de
la Péninsule anatolien, pont naturel entre des continents, de l’ invocation de la paix et de la réconciliation d’abord pour ceux qui ils habitent dans
la Terre que nous appelons « saint », et que tel il est retenue soit des chrétiens, que des hébreux et des musulmans : elle est la terre d’Abramo, d’Isacco et de Giacobbe, destinée à recevoir je peuple qu’elle devenait bénédiction pour toutes les gens (cfr Gn 12.1-3). Paix pour l’entière humanité ! Qu’il puisse vite se réaliser la prophétie d’Isaia : « Ils forgeront leurs épées en vomer,/leurs lances en faux ; / je peuple n’élèvera pas plus l’épée contre autre peuple,/ne s’exerceront pas plus dans l’art de la guerre « (Is 2,4). de cette paix universelle avons tout besoin ; de cette paix l’Église est appelée à être pas seulement speakerine prophétique mais, plus d’ancre, » je marque et moyen « . Vraiment dans cette perspectif d’universelle pacification, plus profonde et intense on fait à le désirer arde mme vers la pleine communion et la concorde entre tous les chrétiens. À la célébration d’aujourd’hui est des présents fidèles catholiques de différents Rites, et ceci est motive de joie et d’éloge à Dieu. Des tels Rites, en effet, sont expression de celle-là admirable variété dont elle est ornée la marié de Christ, pourvu que sachent converger dans l’unité et dans le commun témoignage. Exemplaire à tel fin devon ‘être l’unité entre les Ordinaires dans
la Conférence Episcopale, dans la communion et dans le partage des efforts pastoral. 

 Magnificat  La liturgie d’aujourd’hui nous a faits répéter, comme refrain au psaume  responsorial, le cantique d’éloge que
la Vierge de Nazareth proclamai dans la rencontre avec le âgée parent Elisabeth (cfr Lc 1,39). Consolante sont pures rejouer dans nos coeurs les mots de la psalmiste : « miséricorde et vérités se rencontreront,/justice et paix se baiseront » (Sal 84, v. 11). Chers frères et soeurs, avec cette visite ai voulu faire sentir la amour et proximité spirituelle pas seulement miennes, mais de l’Église universelle à la communauté chrétienne qui ici, en Turquie, est vraiment une petite minorité et affronte chaque giorno pas peu de défis et difficulté. Avec solide confiance nous chantons, ensemble à Marie, « magnificat » de l’éloge et du remerciement à Dieu, qui regarde l’humilité de son esclave (cfr Lc 1.47-48). Chantons l’avec joie même lorsque nous sommes éprouvés de difficulté et de dangers, comme atteste le beau témoignage du prêtre romain Don Andrea Santoro, qu’il me plaît rappeler même dans notre célébration. Marie nous enseigne qui source de notre joie et d’unique notre solide soutien est Christ, et nous répète ses mots : « Vous ne craignez pas » (Mc 6,50), « Je suis avec vous » (Mt 28,20). Et tu, Mère de l’Église, accompagne toujours les nôtre me promène ! Saint Maria Mère de Dieu prie pour nous ! Aziz Meryem Mesih’en Annesi bizim için Dua et « .
Amen. 
SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D'ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI leaves after celebrating a Mass at the House of the Virgin Mary at Ephesus, near Selcuk, Turkey, Wednesday, Nov. 29, 2006. It is believed that this house is the last residence of the Virgin Mary. The Pope is on the second day of his four-day trip to Turkey. (AP Photo/Patrick Hertzog, Pool)

Turquie: le voyage de Benoît XVI

28 novembre, 2006
Je vous propose cet article, parce que est le premier que j’ai trouvé avec en peu d’explication, toutefois je pense que pour l’interprétation de discours est  nécessaire en peu plus de réflexion, du site:

http://info.france2.fr/monde/26365263-fr.php

Turquie: le voyage de Benoît XVI 

 

Publié le 28/11 à 17:48 
Le pape a brièvement a rencontré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à l’aéroport d’Ankara 
     
    Celui-ci a affirmé avoir obtenu le soutien de Benoît XVI pour l’entrée de son pays dans l’UE.Le pape a entamé aujourd’hui une visite de quatre jours en Turquie sous haute surveillance policière, moins de 3 mois après la violente polémique déclenchée par ses propos, en Allemagne, sur l’islam dans le monde musulman.

 

« J’ai demandé [au pape] son soutien sur notre chemin vers l’Union européenne. Il a dit ‘nous voulons que
la Turquie fasse partie de l’Union européenne’ », a affirmé à la presse Recep Tayyip Erdogan. « C’est une recommandation honorable », a-t-il  ajouté alors qu’il venait d’accueillir le pape à l’aéroport d’Ankara.
En 2004, à l’époque du pontificat de Jean Paul II et alors qu’il était l’un des principaux personnages du Vatican, le cardinal Joseph Ratzinger avait  publiquement déclaré que l’admission de
la Turquie dans l’UE serait « une grande erreur ». Une opinion personnelle qui ne reflétait pas la position officielle du Vatican.
Le pape Benoît XVI a déposé une gerbe en début d’après-midi au mausolée d’Atatürk, le fondateur de
la Turquie moderne. « Sur cette terre, point de rencontre et carrefour de diverses religions et  cultures, charnière de l’Asie et de l’Europe, je fais volontiers miennes les  paroles du fondateur de
la République turque pour exprimer ce souhait: ‘paix dans la patrie, paix dans le monde’ », a-t-il écrit selon le texte diffusé à la presse en italien.Le pape Benoît XVI a entamé mardi vers 15H00 GMT  sa rencontre avec Ali Bardakoglu, directeur des affaires religieuses au sein du  gouvernement turc.
   
Les deux hommes, tous deux vétus de blanc étaient entourés de leurs  délégations.
   
M. Bardakoglu avait tenu des propos très durs contre le souverain pontife  après le discours de Ratisbonne.Un dispositif plus important que pour George Bush

Soucieux d’éviter tout incident et de donner une bonne image de
la Turquie  au moment où le pays négocie difficilement son entrée dans l’Union européenne,  le gouvernement a mis en place un dispositif de sécurité plus important que pour  la visite en 2004 du président américain George W. Bush qui pourrait mobiliser  jusqu’à 12.000 policiers à Istanbul.
 Les autres points forts du voyage devraient avoir lieu mercredi soir et  jeudi à Istanbul lors des entretiens de Benoît XVI avec le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er, représentant spirituel des orthodoxes, et la  visite du pape à
la Mosquée bleue. Benoît XVI a fait de la réconciliation avec les orthodoxes une des priorités  de son pontificat.


 

Turquie: le voyage de Benoît XVI dans Pape Benoit image_26341919

le programme du voyage du même site

La visite en Turchie – ce que j’ai vis

28 novembre, 2006

J’ai fini de regarder maintenant la visite de le Pape en Turquie, tout suis apparu pacifique et, au-delà des mots qui, naturellement, parlaient d’une meilleure connaissance réciproque et que paix il a semblé qu’on dépassait – dans la tentative de la compréhension – même les difficultés intervenues après le discours de Regensburg ; je n’ai pas réussi à comprendre tout le discours du Ministre pour les affaires religieuses parce que la traduction simultanée a résulté partiel, toutefois m’a semblé que le désir, d’une partie islamique, était cette de se faire comprendre comme religion et comme tradition de paix et que toutes les tempêtes dérivaient d’infiltrations politiques, mais, comme je répète, je ne suis pas sûr d’avoir compris ; 

ce que j’ai vu a été une grande simplicité et une tentative « sérieuse » de compréhension, ensuite nous verrons demain à Efeso qui est l’instant à nous chrétien plus cher et, après-demain, peut-être, plus important : avec Bartolomeo I, le rapprochement soit aussi graduel avec l’église orientale est un des instants plus voulus et désirés, presque dans l’espoir d’une définitive, même si difficile riunification ;

pour aujourd’hui, même parce que en n’étant pas là et n’y étant pas une traduction parfaite, plus que tant ne s’est comprise ;  le Pape semblait, comme toujours sûr, et, au même temps, il apparaissait accentuée sa timidité qui le sourire large de Bertone a soutenu, et aide même d’autres ; j’ils disaient de continuer à prier parce qu’il est ainsi important, cette rencontre sans s’oublier de la rencontre avec l’Église d’Orient parce que dans beaucoup maintenant de nous sentons l’exigence, presque physique, de vivre le christianisme unis, ainsi comme il a été pour mille ans depuis sa naissance de Christ  La visite en Turchie - ce que j'ai vis

Pope Benedict XVI speaks after his meeting with Ali Bardakoglu, Head of Turkey’s Religious Affairs Directorate, in Ankara November 28, 2006. Pope Benedict sets off on Tuesday on one of the most delicate trips by a Pontiff, visiting Turkey, where resentment is seething over his comments on Islam. The visit by the leader of 1.1 billion Roman Catholics was originally intended to be a pre-eminently Christian event centred around a meeting with the Istanbul-based head of the world’s 250 million Orthodox Christians. REUTERS/Patrick Hertzog/Pool (TURKEY)

La méthode Benoît XVI – du Figaro

27 novembre, 2006

cet article du « Figaro » c’est un approfondissement qu’il me sempble très interessant, je vous le propose, du site: 

http://www.lefigaro.fr -  voir actualité

La méthode Benoît XVI

PAR JEAN SÉVILLIA AVEC LAURE MARCHAND.    Publié le 24 novembre 2006  

Actualisé le 25 novembre 2006 : 14h39

Du 28 novembre au 1er décembre, pour son cinquième voyage depuis qu’il a été élu pape, Benoît XVI séjournera en Turquie : Ankara, Izmir, Ephèse et Istanbul. S’il répond à l’invitation du président de
la République, le souverain pontife ne rencontrera pas le Premier ministre turc. Selon la version officielle, Recep Tayyip Erdogan sera retenu en Lettonie par un sommet de l’Otan. Il semble que le chef du gouvernement veuille en réalité ménager l’opinion d’un pays qui est laïque, mais dont la population, à 99%, est musulmane. Or celle-ci jette un oeil suspicieux sur Benoît XVI depuis l’affaire de Ratisbonne.
 
Le 12 septembre, en visite pastorale en Bavière, le souverain pontife donnait une conférence magistrale, à l’université de Ratisbonne, sur les rapports entre la foi et la raison et sur l’apport de
la Grèce antique à la pensée chrétienne. Une heure de théologie et de philosophie : rien de polémique dans les propos du pape. Une citation extraite d’un dialogue entre un empereur byzantin du XIVe siècle et un érudit persan, critiquant une sourate du Coran légitimant la violence, allait pourtant déclencher une tempête, le point de vue de Manuel II Paléologue étant indûment attribué à Benoît XVI. Si la polémique gagnait tous les pays musulmans, elle n’avait pas moins été lancée par les médias occidentaux, avides de créer l’événement avec une petite phrase sortie de son contexte, et présentée comme une déclaration de guerre à l’Islam !
 
La semaine dernière, dans une interview publiée par le quotidien italien
La Stampa, le grand mufti de Turquie, Ali Bardakoglu, estimait que le voyage du pape «ne résoudra pas tous les problèmes, mais sera un bon pas dans la direction du dialogue». Un changement de ton par rapport à celui qui dominait il y a deux mois : à force d’explications, le Vatican est parvenu à faire comprendre que le sens du discours de Ratisbonne avait été déformé. Dès le 25 septembre, en recevant les ambassadeurs des pays musulmans accrédités auprès du Saint-Siège, le pape invitait chrétiens et musulmans à «travailler ensemble». Le 20 octobre, dans un message publié à l’occasion de la fin du ramadan, le cardinal Poupard, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, estimait que le monde «a besoin de chrétiens et de musulmans qui se respectent et s’estiment».
 Le 11 novembre, Benoît XVI recevait en tête-à-tête l’universitaire algérien Mustapha Cherif. Au printemps, celui-ci lui avait envoyé son livre paru aux Editions Odile Jacob : L’Islam, tolérant ou intolérant ? En guise de réponse, l’auteur avait été convié à venir discuter directement avec le souverain pontife. En sortant de l’entretien, à Rome, Cherif déclarait que le pape lui avait dit considérer l’islam comme «une grande religion», et «qu’il réfutait la logique du choc des civilisations». Ajoutant : «Il m’a écouté avec beaucoup d’attention, beaucoup de bonté, et il y a eu un véritable échange.»  
Ce rendez-vous privé, privilège rarement accordé, illustre la nature profonde de Benoît XVI. Loin de la caricature d’inquisiteur que dressaient ses adversaires au temps où il était préfet de
la Congrégation pour la doctrine de la foi, encore plus loin de l’image de prêcheur de croisade que certains voudraient lui coller, ce pape écoute, pose des questions, et prend le temps de la réflexion avant de prendre une décision. S’il est un pur intellectuel à qui on ne connaît qu’une détente, qui est de jouer du Mozart sur son piano demi-queue, s’il est un énorme travailleur, tôt couché et tôt levé, écrivant lui-même tous ses discours, s’il est d’une certaine manière un solitaire, Josef Ratzinger reste avant tout un pédagogue, amateur d’idées et de débats. Comme les théologiens de la grande époque qui pratiquaient l’art médiéval de la disputatio, Benoît XVI aime les controverses entre esprits cultivés, textes en main, argument contre argument.
 S’il se rend aujourd’hui en Turquie, ce n’est donc pas pour chercher la confrontation avec le monde musulman. Benoît XVI a été pendant vingt-quatre ans le plus proche collaborateur de Jean-Paul II, et il lui a succédé, avec son caractère propre et ses inflexions particulières, dans un souci de continuité. «Le chemin de la tolérance et du dialogue, que le concile Vatican II a heureusement engagé, doit être poursuivi avec constance», rappelait-il le 11 octobre dernier. Précisant néanmoins : «Cela ne doit pas faire oublier le permanent devoir de repenser et d’affirmer avec tout autant de force les lignes maîtresses, inaliénables, de notre identité chrétienne.» Le 3 novembre, à nouveau, visitant l’université pontificale grégorienne à Rome, Benoît XVI observait que «le rapport avec les autres religions n’est constructif que s’il évite toute ambiguïté, affaiblissant d’une manière ou d’une autre le contenu essentiel de la foi chrétienne».  
L’appel au réveil de l’identité chrétienne est une constante de l’enseignement du pape. S’il est un homme de dialogue, Benoît XVI pense que le dialogue, pour être fructueux, suppose que toutes les convictions ne soient pas noyées dans un syncrétisme où chacune perdrait son identité : dialoguer, c’est échanger, mais, pour échanger, encore faut-il avoir quelque chose à proposer. C’est pourquoi ce pape qui a 80 ans et qui sait que le temps lui est compté s’emploie, depuis le début de son pontificat, à expliquer, inlassablement, les fondamentaux de la foi chrétienne. Aux JMJ de Cologne en 2005, dans son encyclique Deus caritas est («Dieu est amour») parue au début de l’année, dans ses audiences du mercredi qui réunissent des foules considérables à Rome, le pape appelle les chrétiens à être d’abord, quoi qu’il leur en coûte dans une époque sécularisée, des disciples du Christ.  Ce recentrage sur l’essentiel, chez Benoît XVI, se traduit par une préoccupation déjà exprimée par Jean-Paul II : la crainte d’une déchristianisation de l’Europe, victime du matérialisme et du relativisme. Le 19 octobre, dans un discours prononcé à Vérone, le pape mettait en garde contre les dangers encourus par les sociétés qui se coupent de leurs racines, dès lors incapables «de dialoguer avec les autres cultures où la religion est fortement présente» comme de répondre aux attentes spirituelles de leurs habitants. En Turquie, le souverain pontife a rendez-vous avec Bartholomée Ier. C’est dans cette rencontre entre le chef de l’Eglise catholique et le patriarche orthodoxe de Constantinople que se situe sans doute le coeur secret du prochain voyage papal. L’Occident et l’Orient sont les deux poumons de l’Europe. Rapprocher leurs traditions spirituelles, pour Benoît XVI, c’est permettre au Vieux Continent de respirer un air puisé au sommet.

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau

27 novembre, 2006

Je désire rapporter articule d’une journaliste-vaticaniste italien qu’il me semble particulièrement intéressant, à articule fait suivi les recension de Père Cantalamessa comme il écrit le journaliste, ne traduis pas même ceci parce qu’il est très difficile pour moi, espère, cependant,, que cette partie que je rapporte soit intéressant pour vous comme a été pour moi, du site italien : 

 http://www.chiesa.espressonline.it/dettaglio.jsp?id=100081 

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau.

 Sortira dans le printemps de 2007 mais sa préface a déjà été répandue en avance. Entre temps, le théologien de la maison pontifical critique à fond un livre qui est à l’opposé de celui écrit de le Pape. 

 de Sandro Magister  – ROME, 27 novembre 2006 –

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Avec un décharné communiqué, le Saint-Siège a rendu connu qui « Bénit XVI a terminé d’écrire la première partie d’un livre dont je titre est : ` Jésus de Nazareth. Du Baptême dans le Giordano au Trasfigurazione’ ». Le livre sortira dans le printemps du 2007. Bénit XVI cependant a déjà autorisé la diffusion de la préface, dans laquelle il explique parce qu’il a décidé de l’écrire, beaucoup avant être élu papa. Il rappelle à Joseph Ratzinger que jusqu’à la moitié du siècle passé ils se lisaient des livres sur Jésus des « enthousiasmant », d’auteurs comme Karl Adam ou Romano Guardini. Ensuite cependant il y a eu « arrache entre le ` Jésus historique’ et le ` Christ du fede’ ». L’homme Jésus décrit des spécialistes apparaissait toujours plus divergé et lointain de l’homme-Dieu des Évangiles et de l’Église. Pas seulement. Les nouvelles descriptions de l’homme Jésus été entre elles contradictoires. Qui le présentait comme un révolutionnaire et qui comme une douce pacifiste. L’impression, à des légères telles reconstructions, était qu’elles étaient « beaucoup plus de photographies des auteurs et de leurs idéaux que pas la messe à nu d’une icône devenue confondue ». Le résultat est que « elle est pénétrée profondément dans la conscience commune de la chrétienté l’idée que de Jésus « nous savons bien peu de certes ». Et une semblable situation « est dramatique pour la foi parce qu’il rend incertain son authentifie point de référence. L’intime amitié avec Jésus, dont tout dépend, menace de se débattre dans le vide « . Il est vraiment pour combler ce fossé qui Ratzinger a voulu écrire un livre sur le « Jésus des Évangiles comme le vrai Jésus, comme le ` Jésus historique dans le vrai sens de l’expression ». La méthode qui Ratzinger adopte est oui de « légères les témoins avec la méthode historique », mais toujours « à partir de la foi ». Pour ceci elle est l’unique mode pour expliquer le mystère d’une christologie qui, dans la lettre de Paolo aux Filippesi, à peine vingt ans après les mortes de Jésus, élève à lui un hymne « dans lequel on dit de Jésus qui était égal à Dieu mais il déshabilla si même, on fit homme, se humilia jusqu’à la mort sur la croix et qu’à il lui revient l’hommage de créé, l’adoration que dans le prophète Isaia (45.23) Dieu avais  proclamé comme dû à lui seul ». Ratzinger a commencé à écrire son livre sur Jésus dans l’été de 2003. Un an après été prêts les premiers quatre chapitres. Il en a écrit autres es après son élection à papa, dans « tous les instants libres ». Et maintenant il a décidé de les publier vite, en renvoyant suivi à un futur en second lieu volume. Ce livre – il écrit la papa dans la préface – « n’est pas absolument un acte magisteriale, mais elle est uniquement expression de ma recherche personnelle du ` tourne du Seigneur (psaume 27,8). Donc chacun est libre de me contredire. Je demande seulement aux lecteures et aux lecteurs cette avance de sympathie sans laquelle il n’y a pas quelque compréhension « 

* * *   De la situation « dramatique pour la foi » qui a bougé Bénit XVI à écrire son livre est épreuve même un volume récemment sorti en Italie, avec grand passé de public, intitulé : « Enquête sur Jésus. Qui était l’homme qui a changé le monde « . Les auteurs du volume sont Corrado Augias, journaliste et écrivain, éditorialiste de la grande quotidien libéral  »
la République », agnostique, et Mauro Pesce, professeur d’histoire de l’Église à l’Université de Bologne, spécialiste des évangiles apocryphes, catholique, au moins pour formation. Ce livre n’a rien à diviser avec le tristement célèbre « Code de Vaincs ». Il a des auteurs compétents, s’est servi de la collaboration de spécialistes influents, je me fonde sur des solides sources et repousse l’idée que les Églises chrétiennes aient volontgariement contrefait le « vrai » Jésus. Toutefois il aboutit, sur Jésus, vraiment à ce hésite « dramatique pour la foi » dont Bénit XVI met en garde. Il est combien a mis en évidence une longue recension critique de ce livre écrite du cappuccino Raniero Cantalamessa, 72 ans, spécialiste en histoire des origines chrétiennes et de 1980 prêcheur de la maison pontifical, c’est-à-dire qui dicte aux sermons d’Venue et de Carême à la papa et à
la Curia vatican. Père Cantalamessa a publié sa recension sur deux pages entières « De se produire », la quotidien du conférence épiscopal italienne. Elle est donc une recension importante soit pour la personne qui l’a écrite soit pour le journal sur lequel elle est apparue.

image du même site: 

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau dans Approfondissement

ANGELUS – San Pietro – Dimanche, 26 novembre 2006

27 novembre, 2006

Traduction du site du Saint-Siège :

ANGELUS

San Pietro - Dimanche, 26 novembre 2006

Chers frères et soeurs ! Dans cette dernière dimanche de l’anné liturgique nous célébrons la solennité de Christ Roi de l’Univers. L’Évangile d’aujourd’hui il nous reproposé une partie de le dramatique interrogatif à laquelle Ponzio Pilato soumit Jésus, lorsque il lui fut délivré avec l’accusation d’avoir usurpé titre de « roi des juif ». Aux questions du gouverneur romain, Jésus répondit en affirmant d’être oui roi, mais de ce monde (cfr Gv 18,36). Il n’est pas venu à dominer sur des peuples et des territoires, mais à libérer les hommes de l’esclavage du péché et les réconcilier avec Dieu. Et il ajouta : « Pour ceci je suis né et pour ceci je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. N’importe qui est de la vérité, écoute ma voix « (Gv 18,37). Mais quel est-elle la « vérité » qui Christ est venue à témoigner dans le monde ? Entière son existence révèle que Dieu est amour : elle est celle-ci donc la vérité à laquelle Il a rendu plein témoignage avec le sacrifice de sa même vie sur le Calvaire.
La Croix est le « trône » dont il a manifesté la sublime majesté de Dieu Amour : en s’offrant en expiation du péché du monde, Il a vaincu la domination du « prince de ce monde » (Gv 12,31) et a instauré définitivement le Règne de Dieu. Règne qui on manifestera en plénitude à la fin des temps, après que tous les ennemis, et pour j’achève les mortes, auront été soumis (cfr 1 Cor 15.25-26). Alors le Fils délivrera le Règne au Père et finalement Dieu sera « tout dans tous » (1 Cor 15,28). Pour arriver à ce but il est long et il n’admet pas raccourci : il faut en effet que chaque personne librement accueille la vérité de l’amour de Dieu. Il est Amour et Vérité, et soit l’amour que la vérité ne s’impose jamais : ils frappent à la porte du coeur et des menthes et, où ils peuvent entrer, apportent de la paix et de la joie. Celle-ci est la mode de régner de Dieu ; ceci le sien je projette de salut, un « mystère » dans le sens biblique du terme, c’est-à-dire dessine qu’il se révèle à peu à peu dans l’histoire. À la majesté de Christ elle a été associée en mode très singulière les Vierge Marie. À Elle, humble fille de Nazareth, de Dieu demanda de devenir Mère de
la Messie, et Marie correspondit à cet appel avec toute si même, en unissant le sien « oui » inconditionnel à celui du Fils Jésus et en se faisant avec Lui obéissant jusqu’au sacrifice. Pour ce Dieu il l’a exalté au-dessus de chaque créature et Christ il l’a couronné Reine du Ciel et de la terre. À ses intercession nous confions l’Église et l’entière humanité, pour que l’amour de Dieu il puisse régner dans tous les coeurs et s’accomplisse le sien dessine de justice et de paix.

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Après l’Angelus : Chers frères et soeurs, comme vous savez, dans les jours qui suivent je m’apporterai en visite en Turquie. Dés maintenant je désire envoyer salue cordial au cher Peuple turc, riche d’histoire et de culture ; à telle Peuple et à ses représentants j’exprime des sentiments d’estime et de sincère amitié. Avec vivantes émotion j’attends de rencontrer la petite Communauté catholique, qui m’est toujours présente dans le coeur, et de m’unir fraternellement à l’Église Orthodoxe, en occasion de la fête de l’apôtre Saint Andrea. Avec confiance je me pose sur les traces de miennes vénérées des prédécesseur Paolo VOUS et Giovanni Paolo II ; et invoque la céleste protection du bienheureux  Giovanni XXIII, qui fut pour dix ans Délégué Apostolique en Turquie et nourrit pour cette Nation de l’affection et de l’estime. À tous vous je demande de m’accompagner avec la prière, parce que ce pèlerinage puisse porter tous les fruits qui Dieu désirent.

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Elle recourt le 1° décembre prochain
la Journée Mondiale contre le SIDA. Je souhaite vivement que telle circonstance favorise une augmentée responsabilité dans le soin de la maladie, ensemble à l’engagement éviter toute discrimination vis-à-vis de quel ils en sont frappés. Pendant qu’invoque sur les malades et sur leurs familles le réconforte du Seigneur, j’encourage les multiples initiatives qui l’Église soutiennent dans tel champ.

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Texte original

Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, en ce dernier dimanche de l’année liturgique, et je salue en particulier les membres de
la Conférence Olivaint. Que le Christ Jésus soit toujours au cur de votre voies de croyants, il que nous fêtons spécialement aujourd’hui alinéas l’Alpha et l’Oméga, Celui ici ests, ici était et ici vient ! Que son amour vous éclaire et vous inspire ! Bon séjour à Rome. I 

Pope Benedict XVI holds his weekly Angelus blessing from a window of his private apartments overlooking St. Peter’s Square at the Vatican November 26, 2006. Pope Benedict will visit Istanbul’s famous Blue Mosque on his trip to Turkey next week, the Vatican said on Sunday. REUTERS/Chris Helgren (VATICAN)

Mon Seigneur te je prie pour Pape Benoît – 26.11.06

26 novembre, 2006

J’ai écrit ce prière aujourd’hui avec le coeur plain de tendresse et d’Inquiétude, pour notre Pape Benoît ; je mets ce prière, aussi, in « pages – prière »  ensemble à les autres deux ; 

Mon Seigneur te je prie pour Pape Benoît pas y elle est une partie de mon corps qui ne souffre pas pour lui,  pas y est posé dans mon coeur si pas pour prière, humble, confiante, pendant que est gonflé de tendresse, pour ce « notre » Pierre, qui soit des témoin  comme toi as été, entre des amis et des ennemis, mais pour nous « ne lui savons qu’est-ce que demander », et l’Esprit Saint le suggère ; 

Je te prie que soit fort dans la foi, dans l’espoir et dans la charité, Et que Ta face soit toujours en présence de lui, visage douloureux et visage glorieuse du Roi de l’Univers ; cette sorte de « vertige d’amour » qu’il semble l’avoir pris,  embrasse le Lieu de la Demeure : Toi Seigneur, ses Parole soient Tes Parole et soient reconnues comme celle du « Deus Caritas », et sa mission portes « de fruit »  et, ensuite, tours à sa maison, entre nous, 

(signature: Nous Tous)

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« La visite du Pape en Turquie est un signe de courage »

25 novembre, 2006

du site: Zenith 

« La visite du Pape en Turquie est un signe de courage »

Entretien avec le frère Martin Kmetec, prêtre slovène en Turquie

ROME, Vendredi 24 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le frère Martin Kmetec, franciscain mineur conventuel, définit la prochaine visite de Benoît XVI en Turquie comme « un signe de courage ».

Dans cet entretien accordé à Zenit, le missionnaire offre un panorama de la Turquie que visitera le pape dans quelques jours et explique comment les catholiques (30.000 personnes dans un pays de 67.308.928 habitants) se préparent à cette rencontre.

Zenit : Le pape rencontrera le patriarcat œcuménique (orthodoxe) en Turquie, une nation à majorité musulmane, où les catholiques sont une petite minorité. Pensez-vous qu’il existe une ouverture au dialogue ?

Fr. Kmetec : Naturellement les contenus des discours du pape ne sont pas encore connus ; nous les connaîtrons quand il les prononcera sur place. Mais nous pouvons être certains – le pape lui-même l’a répété à plusieurs reprises dernièrement – que l’invitation au dialogue sera la note dominante de ses discussions et discours. Avant tout, l’intensification du dialogue avec le patriarcat œcuménique, qui, dans un certains sens, concernera non seulement l’Eglise orthodoxe en Turquie, mais aussi toute l’orthodoxie dans le monde.

Il est probable que le dialogue interreligieux et interculturel ainsi que le thème des droits de l’homme et de la liberté de conscience seront au cœur des discussions, lors des rencontres avec les autorités de l’Etat. Ce même thème du dialogue sera assurément au centre des débats lors de la rencontre avec les autorités religieuses musulmanes. Il existe toutefois des préjugés, qui à mon avis, rendront ce discours difficile.

Je me souviens que lorsque le cardinal Joseph Ratzinger a été élu pape, les mass media ont dénigré son image de manière déplorable, notamment la presse des deux courants extrémistes : nationaliste et islamiste. Ils ont mis en avant la question de la Deuxième Guerre mondiale, l’ont traité d’ancien nazi pour avoir fait partie de la jeunesse nazie. Mais leur aversion à son égard s’est surtout déchaînée à la suite de sa déclaration sur la non opportunité de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Le fait qu’un personnage public comme le pape ait exprimé une opinion en opposition avec les demandes de la Turquie, est un évènement que l’on n’oublie pas et que l’on ne pardonne pas. En outre, les évènements de Ratisbonne ont enflammé ultérieurement les esprits contraires à la venue du pape en Turquie.

Les journaux ont fait savoir que le Premier ministre turc, Tayyip Erdo an sera absent du pays lors de la visite du pape. Mehmet Ayd n, responsable pour les affaires religieuses du gouvernement sera également absent. Abdullah Gul, Ministre des Affaires étrangères ne sera pas là non plus. Ce sont quelques éléments qui nous aident à mieux comprendre le climat dans lequel se déroulera la visite, même si Benoît XVI cherche à juste titre à en minimiser la portée.

Le président Tayyip Erdo an ne veut pas se compromettre devant ses électeurs ? Cela reflète-t-il aussi sa ligne à l’égard du christianisme ? Le souvenir de l’assassinat de Yucel Ozbilgin (17 mai 2006) tué par une balle tirée par un fanatique dans la salle du tribunal de la Cour constitutionnelle de l’Etat (Dani tay) au cours d’une audition est encore très présent. La raison du geste de l’assassin : « La sentence de ce même tribunal sur la question du voile islamique ». A cette époque Tayyip Erdo an ne participa pas aux funérailles du juge, au cours desquelles des milliers de personnes laissèrent éclater leur colère pour ce crime atroce. Assisterons-nous à une réaction analogue et à la même ligne politique ? Le Professeur Ali Bardako lu, a déclaré que la Présidence de l’Etat pour les Affaires religieuses discutera avec le pape d’aspects religieux, non politiques, parce que nous le reconnaissons, dit-il, comme un Chef religieux, même si cette rencontre ne pourra effacer les perplexités sur les attitudes politiques négatives du passé.

On ne peut pas non plus ignorer le malaise d’une partie non indifférente de la population qui dernièrement a manifesté à Istanbul et à Ankara, qui est à l’origine d’incidents sporadiques tels que le détournement de l’avion de la Turkish Airlines, les coups de feu à l’extérieur du Consulat italien à Istanbul et, qui, selon moi, constitue un message indirect à la visite du pape : qu’en Turquie il ne sera pas le bienvenu et voire même, pour le faire changer d’avis en renonçant à sa visite.

Sa visite est un signe de courage ; prions afin qu’il réussisse à apporter à ce pays et à cette population le message de l’humilité et du grand sens d’humanité du Christ à tous les hommes de bonne volonté.

Zenit : Quelle est la situation des catholiques en Turquie ? Comment se préparent-ils à cette visite et qu’attendent-ils du pape ?

Fr. Kmetec : Les catholiques en Turquie, ceux qui y résident en permanence, sont environ 30.000. Ils se préparent spirituellement à cette visite à travers la prière. Au cours des Eucharisties dominicales on cherche à souligner combien les chrétiens ont un besoin urgent de renouveau spirituel dans leur vie, selon les principes de l’Evangile. Cela doit être le fruit de la visite du pape parmi nous. A cette occasion, Mgr Luigi Padovese a adressé à ses fidèles une lettre sur le thème de l’espérance, l’espérance qui est essentielle non seulement pour l’Eglise en Anatolie, mais pour tous les chrétiens de Turquie.

Nos communautés doivent affronter chaque jour d’importantes difficultés d’ordre économique, mais aussi et surtout, savoir réagir au complexe d’infériorité face à une majorité musulmane écrasante, qui les fait se sentir opprimés et peut leur faire croire qu’ils sont eux-mêmes les « infidèles ».

Zenit : Au vu des derniers événements, faut-il s’inquiéter pour la sécurité ou seuls quelques cas isolés d’intolérance sont-ils à craindre ?

Fr. Kmetec : Je suis sûr qu’il n’existe pas de problèmes de sécurité pour la personne du Souverain pontife. L’Etat turc fera le maximum pour que cette visite se déroule sans incidents. On ne peut pas exclure quelques petites manifestations ou quelques cas isolés de réaction, mais certainement pas sur l’itinéraire du pape.

Zenit : Pouvez-vous nous parler de l’islam en Turquie ?

Fr. Kmetec : Comme pour toutes les religions, l’islam est un élément qui imprègne toute la société turque, dans l’espace public (mosquée), dans la vie des personnes (observance du jeûne), et dans le prière commune. La religiosité s’exprime également dans des signes extérieurs, comme le voile des femmes, les grandes fêtes à la fin du ramadan et la fête du sacrifice.

Les grandes villes sont marquées par la sécularisation, même si personne ne renonce aux célébrations des fêtes religieuses. En revanche, dans les zones rurales et dans les petites localités, il y a une plus grande fidélité religieuse, également dans les expressions classiques de la pratique religieuse.

En Turquie l’islam majoritaire est le sunnite (75%). Les 25 % restants sont alévites, une branche des chiites.

Au niveau officiel, après 1923, avec Atatürk, la Turquie est devenue un Etat laïc. La période de progrès du pays commença ainsi.

Le kémalisme, c’est-à-dire les principes fondateurs de la République laïque voulue par Atatürk sont à la base d’un Etat moderne, la nouvelle Turquie. L’abolition du califat, des fraternités (tarikat) musulmanes et la limitation de l’islam au domaine privé, est toujours demeurée une question ouverte, que les mouvements et les institutions de l’islam populaire qui ont vécu dans le milieu du mysticisme, voulaient reconquérir. En effet, après 1950, certains chefs politiques voulaient profiter des masses encore attachées à l’islam populaire.

Cela marqua le retour de l’islam sur la scène politique, et fut la cause de coups d’Etat conduits par les militaires. Ce furent ensuite les mêmes militaires qui décidèrent de donner un peu de liberté à l’expression publique de l’islam. Aujourd’hui avec l’avènement au pouvoir de l’actuel parti AKP (Parti de la Justice et du Progrès) de Tayyip Erdo an, ils ont changé d’avis.

Le mouvement laïc en Turquie s’oppose à l’islam comme système politique, mais il semble que se soit seulement l’armée qui tente de maintenir la Turquie sur la ligne de la laïcité.

La question qui se pose est de savoir si l’islam est vraiment prêt à renoncer à son concept de la société et de l’Etat et à reconnaître les droits humains des minorités, surtout des alévites, qui ne sont pas reconnus comme adhérents à une religion avec ses institutions et son identité.

Zenit : Existe-il des domaines de travail communs avec les musulmans, et collaborez-vous vous-même avec eux ?

Fr. Kmetec : Les domaines de travail communs sont très restreints. En tant que communauté franciscaine, nous vivons en dialogue ouvert avec toutes les personnes que nous rencontrons. Il s’agit d’un mode de présence issue de la suite de saint François, une manière d’apporter l’espérance et le salut à tous les hommes.

En dehors des colloques islamo-chrétiens, il n’existe pas d’autre collaboration avec l’Eglise catholique. L’Eglise catholique n’est pas reconnue par l’Etat comme institution morale. Cela empêche la possibilité de coopération également dans l’apostolat de la charité, même si la Caritas en tant qu’organisation de l’Etat du Vatican, apporte une aide considérable dans le domaine social. La communauté chrétienne des fidèles qui sont nés en Turquie, sont heureux s’ils peuvent vivre leur vie quotidienne, l’espace de la vie ordinaire, les relations de travail et les simples relations interpersonnelles, en paix avec tous.

Zenit : L’Eglise catholique est-elle considérée comme un signe d’utilité publique ?

Fr. Kmetec : Les hommes politiques laïcs, surtout les intellectuels, respectent l’Eglise, la foi catholique, et les gens d’Eglise. Ils voient l’Eglise comme un signe positif dans la vie du monde. Mais pour la majorité, l’Eglise catholique n’a aucune contribution à apporter et n’a aucune utilité publique. Certains courants influents dans le journalisme nous regardent comme des intrus, porteurs d’idées étranges et perturbatrices dans la société turque ; des intrus dont il vaudrait mieux se libérer.

Zenit : Quel sens cette visite peut-elle revêtir pour la nation turque ?

Fr. Kmetec : Selon moi l’Etat comme la classe politique, veulent que tout se passe au mieux et voient dans la visite du pape une occasion unique de promotion sur la scène internationale et en particulier veulent montrer à l’Europe l’ouverture et la tolérance de la Turquie. Ils jouent cette visite comme une carte pour leur candidature à l’Union européenne. Il y aura bien sûr aussi ceux qui s’obstineront dans leur préjugés et poursuivront leur tentative de présenter le pape, l’Eglise et les catholiques de manière sombre et négative.

Liban : « Des forces obscures cherchent à détruire le pays », proteste Benoît XVI. Ferme condamnation de l’assassinat de Pierre Gemayel

25 novembre, 2006
du site: http://www.emploi-pac.com/article2475.html

Liban : « Des forces obscures cherchent à détruire le pays », proteste Benoît XVI. Ferme condamnation de l’assassinat de Pierre Gemayel

ROME, Mercredi 22 novembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI lance un appel à la « négociation » globale pour la paix et la justice au Moyen Orient et pour la reconstruction du Liban, tout en exprimant sa ferme condamnation de l’assassinat du ministre Pierre Gemayel et en protestant contre les « forces obscures » qui « cherchent à détruire le pays ».

Le pape Benoît XVI a lancé cet appel très vigoureux en italien, à l’issue de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre, en présence de dizaine de milliers de visiteurs et des media du monde entier qui suivent l’événement chaque mercredi. Les media accrédités au Vatican ont noté que le pape ne se contentait pas d’un télégramme de condoléances.

« Face aux forces obscures qui cherchent à détruire le pays, j’invite tous les Libanais à ne pas se laisser vaincre par la haine mais au contraire à fortifier l’unité nationale, la justice et la réconciliation, et à travailler ensemble pour construire un avenir de paix », a déclaré Benoît XVI.

Mais l’appel du pape s’adressait aussi à la responsabilité des autres nations : « J’invite enfin les responsables des pays qui ont à cœur le sort de cette région, à contribuer à une solution globale et négociée des différentes situations d’injustice qui la marquent désormais depuis de trop nombreuses années ».

« C’est avec une profonde douleur, confiait le pape, que j’ai appris la nouvelle de l’assassinat de l’Honorable Pierre Gemayel, Ministre de l’Industrie du gouvernement libanais ».

Et d’ajouter : « En condamnant fermement ce brutal attentat, j’assure sa famille en deuil et le bien-aimé peuple libanais de ma prière et de ma proximité spirituelle ».

Chrétien maronite, âgé de 34 ans, père de deux jeunes enfants, M. Pierre Gemayel, ministre de l’Industrie du gouvernement de M. Fouad Siniora, a en effet été assassiné à Jdeideh hier, mardi 21 novembre, alors qu’il venait de quitter l’église Sainte-Rita où il avait présenté ses condoléances à la famille d’un ami défunt.

Il était le petit-fils du fondateur de la Phalange libanaise, Pierre Gemayel (1905-1984) et le fils et le neveu de deux anciens présidents de la République : Amin Gemayel, 64 ans, président de 1982 à 1988, et Béchir Gemayel, assassiné après son élection (1947-1982).

Un quotidien italien lui rend aujourd’hui hommage en le décrivant comme « moderne, franc, ferme pour défendre la souveraineté du pays par rapport à l’influence syrienne ou d’autres forces étrangères, mais convaincu qu’il fallait utiliser les armes du dialogue et de la modération ». Il était, écrit la même source « le symbole du renouveau dans le camp chrétien maronite : il serait arrivé loin » (cf. www.corriere.it).

Amin Gemayel a appelé la foule saisie de colère, à ne pas faire usage de la violence et à renoncer à la vengeance. Il a demandé, hier soir, une nuit de prière pour « réfléchir au sens de ce martyre et sur la façon de protéger le pays ».

Il y a 63 ans, le 22 novembre, prenait fin le mandat français au Liban. A Rome, la réception de l’ambassadeur du Liban près le Saint-Siège, M. Naji Abi Assi, pour cette fête de l’Indépendance, a été transformée en trois jours de visites de condoléances. Via Veneto, le drapeau au grand cèdre était en berne. ZF06112201

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