Archive pour le 21 novembre, 2006

une belle image – un article que je traduirai

21 novembre, 2006

j’ai trouvé cette très belle image – j’ai cherché un image d’un enfant pour un article sur mon Blog italien – l’article  que je présente, très intéressant -  écrit d’un journaliste que je estime - est sur la pedophilie (je ne trouve pas la traduction en français – du grec : pâis-paidós enfant- petit enfant)  de prêtre e la position di Pape Benoît, il est difficile à traduire (mais peut être…je le ferai); photo du site: 

http://www.ucm.es/info/genetica/grupod/Genetica%20evolutiva/Especiacion/Especiacion.htm

une belle image - un article que je traduirai dans sujets interessants aujourd'hui

P. F. Manns: Formation au dialogue

21 novembre, 2006

 du SBF Jerusalem:

16.11.2006 @ 17:15
Formation au dialogue

SBF Dialogue
Les nouvelles des journaux ne sont pas toujours réjouissantes. C’est avec un grand plaisir que j’ai trouvé deux informations positives.
La première annonce que la technique tchèque d’animation de marionnettes a accepté de se mettre au service de l’histoire des trois religions monothéistes pour les raconter aux enfants. “Le Temps des Fondations” est le titre de cette série qui sort en novembre en trois DVD.
L’idée a pris forme après les attentats du 11 septembre 2001, lorsque l’urgence d’une meilleure connaissance réciproque des uns et des autres a semblé de plus en plus nécessaire. Mais elle était déjà née lors de plusieurs rencontres d’experts sur le thème des Routes de la foi à Rabat.
Il est important de donner des informations non seulement sur le récit mais aussi sur l’esprit des fondations des religions. Au départ il n’y avait aucune idée belliqueuse dans les religions. Les fondateurs étaient souvent de gens exclus, comme les Hébreux en Egypte, Jésus de Nazareth rejeté par les prêtres, ou le prophète Muhamad chassé à Médine”.
La série raconte les débuts du judaïsme, du christianisme et de l’islam vus à travers les yeux d’enfants, héros de neuf épisodes de sept minutes chacun consacrés à chacune des trois religions.
Les responsables religieux tchèques ont approuvé le scénario : le grand rabbin de Prague, un pasteur protestant et le chef du Centre islamique de Prague.
Le dialogue des religions est devenu incontournable dans la société postmoderne. Les trois monothéismes restent trop souvent rivés au passé: le judaïsme orthodoxe avec son étroit système halachique ; le catholicisme avec son droit canon; l’islam avec sa charia. Lorsque ces religions accepteront le paradigme de l’âge moderne, beaucoup de problèmes seront résolus. Les grandes réconciliations de l’histoire qui ont marqué le siècle dernier – France et Allemagne, Afrique du Sud – doivent se poursuivre au niveau des religions. Des esprits ouverts, comme celui de Ghandi, de Jean XXIII et de Desmond Tutu, ont fait craquer de l’intérieur des systèmes clos.
Une autre nouvelle réjouissante s’ajoute à la première. L’Espagne de Cordoue, et la Turquie d’Istanbul, pont naturel entre deux cultures, viennent de soutenir l’alliance des civilisations, initiative des Nations Unies née en 2004 pour rapprocher les cultures.
Mais pour arriver à ce but, de grandes déclarations d’intention sur l’éducation ou la jeunesse ne suffisent pas. La dimension politique du problème n’échapppe à personne. Le caractère urgent d’une solution au conflit du Proche-Orient crève les yeux. Et les armées occidentales n’ont pas pour vocation de s’installer définitivement dans les pays musulmans pour assurer l’acheminement du pétrole vers les pays riches.

Frédéric Manns

P. F. Manns: Formation au dialogue dans sujets interessants aujourd'hui temple_jerusalem_model

image du site:

http://lexicorient.com/e.o/templej.htm

du « Le Figaro »: Les propos de Benoit XVI sur la liturgie

21 novembre, 2006

du  »Le Figaro »:

Les propos de Benoit XVI sur la liturgie  Publié le 10 novembre 2006      

Avant de devenir pape, Joseph Ratzinger a exprimé à de multiples reprises sa conception de la liturgie et son opinion sur les conséquences de la réforme initiée par le Concile Vatican II. Extraits de différents discours et ouvrages.                   

- « Le Concile a été tout simplement dépassé, lui qui, par exemple, avait dit que la langue du rite romain restait le latin, mais qu’il fallait accorder aux langues nationales la place qui convenait. » (La célébration de
la Foi
, éditions Téqui, Paris 1981.) 
    - « L’effrayant appauvrissement qui se manifeste là où l’on chasse la beauté et où l’on assujettit [la liturgie] seulement à l’utile, est devenu de plus en plus évident. L’expérience a montré que le fait de s’en tenir àla seule notion d’ »accessible à tous » n’a pas rendu les liturgies véritablement plus compréhensibles ou plus ouvertes, mais seulement plus indigentes. Liturgie « simple » ne signifie pas misérable ou à bon marché; il y a une simplicité qui vient du banal, et une autre qui découle de la richesse spirituelle, culturelle et historique. » (Entretien sur la foi, éditions. Fayard, Paris 1985.)    - « Bien qu’il y ait de nombreux motifs qui peuvent avoir poussé un grand nombre de fidèles à trouver refuge dans la liturgie traditionnelle, le plus important d’entre eux est qu’ils y trouvent préservée la dignité du sacré. Après le Concile, de nombreux prêtres ont délibérément érigé la désacralisation au niveau d’un programme d’action. (…) Animés par de telles idées, ils ont rejeté les vêtements sacrés; autant qu’ils ont pu, ils ont dépouillé les églises de leurs splendeurs qui rappelaient le sacré et ils ont réduit la liturgie au langage et aux gestes de la vie de tous les jours par le moyen de salutations, de signes d’amitié et autres éléments. » (Conférence faite aux Evêques du Chili en juillet 1988. )    - « On aurait besoin pour le moins d’une nouvelle conscience liturgique, pour faire disparaître cet esprit de bricolage. On en est arrivé à ce que des cercles liturgiques se bricolent eux-mêmes une liturgie du dimanche (…) Je m’aperçois que ce n’est pas cela que je cherche. C’est trop peu, c’est autre chose. Ce qu’il y a de plus important aujourd’hui, c’est le respect de la liturgie et du fait qu’on ne peut pas la manipuler. C’est de réapprendre à la considérer comme un organisme vivant et offert, par lequel nous participons à la liturgie céleste. C’est de ne pas y chercher notre propre accomplissement, mais le don qui nous advient. Je crois que ce qui est prioritaire c’est que cette manière de faire personnelle et arbitraire disparaisse et que s’éveille le sens intérieur pour le sacré. Dans une deuxième étape, on pourrait voir dans quel domaine on a supprimé trop de choses, et que la cohérence avec toute l’histoire puisse redevenir plus évidente et plus vivante. » (dans Voici quel est notre Dieu, édition Plon-Marne, 2001)  - « Il est nécessaire de restaurer non pas certaines cérémonies, mais l’idée fondamentale de la liturgie. Car dans la liturgie, ce n’est pas nous-mêmes qui nous représentons, mais le Christ et son Eglise (…). De manière plus générale, je pense que la traduction de la liturgie dans les langues parlées a été une bonne chose pour faire que les célébrations soient comprises et pour que les fidèles puissent y participer; mais je pense aussi que l’on peut participer autrement: par l’esprit. Certains temps forts en latin me sembleraient utiles pour restituer cette dimension universelle de la liturgie (…) Si le langage populaire est une solution, le maintien du latin pourrait l’accompagner pour retrouver cette dimension. » (Au cours d’une interview télévisée à la chaîne catholique Eternal World Television Network, le 5 septembre 2003.)          

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La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI

21 novembre, 2006

j’espère d’avoir resolu le probleme avec mon Blog italien;

du Zenith: 

2006-11-20

La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI

Visite du président Napolitano au Vatican

ROME, Lundi 20 novembre 2006 (ZENIT.org) – La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, a souligné le pape Benoît XVI qui a reçu ce matin au Vatican le président de la République italienne, M. Giorgio Napolitano. Celui-ci a dit pour sa part apprécier le rôle social et public de la religion.Il s’agissait de la première visite du président italien au Vatican depuis son élection le 11 mai dernier : elle a duré environ deux heures. C’était aussi la première fois qu’un président de la République italienne issu du Parti communiste franchissait la Porte de bronze. M. Napolitano était accompagné de sa femme, Mme Clio Napolitano, et du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, M. Massimo d’Alema, – et son épouse Linda – lui aussi naguère premier Président du conseil ex-communiste à se rendre au Vatican.

Le président de la République a eu un entretien privé de 25 minutes en la bibliothèque du pape, avant les discours officiels et la rencontre avec le cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et le ministre des affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti.

Benoît XVI a saisi l’occasion pour redire sa gratitude au peuple italien qui le soutient, disait-il, « avec chaleur et enthousiasme », depuis le début de son pontificat. Il souhaite que « la Nation italienne sache avancer sur la voie de l’authentique progrès et puisse offrir à la communauté internationale sa précieuse contribution en promouvant toujours plus ces valeurs humaines et chrétiennes qui nourrissent son histoire, sa culture, son patrimoine d’idées, de droit et d’art, et qui sont aujourd’hui encore au fondement de l’existence et de l’engagement de ses citoyens ».

Faisant allusion à la prochaine visite ad limina des évêques italiens, Benoît XVI a souligné la « contribution loyale et généreuse de l’Eglise catholique à travers l’enseignement de ses évêques ».

Benoît XVI a cité à ce propos la constitution conciliaire Gaudium et Spes, pour rappeler que la communauté politique et l’Eglise, tout en étant « indépendantes et autonomes, chacune dans son domaine », sont toutes les deux « au service de la vocation personnelle et sociale des personnes humaines ».

C’est dans ce contexte que le pape souhaitait une saine collaboration : « Tout en étant distincts, l’Eglise et l’Etat sont tous deux appelés, disait Benoît XVI, selon leurs missions respectives et avec leurs fins et leurs moyens propres, à servir l’homme qui est en même temps destinataire et participant de la mission salvifique de l’Eglise et citoyen de l’Etat. C’est dans l’homme que ces deux sociétés se rencontrent et collaborent pour mieux en promouvoir le bien intégral ».

Benoît XVI faisait observer que cette vision a inspiré également l’accord qui a apporté des modifications au concordat de 1929. Le pape a ainsi souligné la dimension religieuse de la personne humaine, qui, selon les enseignements du concile Vatican II, doit être respectée et promue par l’autorité humaine.

D’autre part, faisait observer le pape, on ne peut pas considérer que ce droit est garanti seulement « lorsque l’on ne se fait pas violence ou que l’on n’intervient pas sur les convictions personnelles » : la liberté religieuse « est un droit non seulement de l’individu, mais aussi de la famille, des groupes religieux et de l’Eglise même », ajoutait le pape.

C’est pourquoi, précisait Benoît XVI, le pouvoir civil doit créer « des conditions propices au développement de la vie religieuse », dans l’intérêt de la société elle-même.

« La liberté que l’Eglise et les chrétiens revendiquent, ne nuit pas aux intérêts de l’Etat ou d’autres groupes sociaux et ne vise pas de suprématie autoritaire sur eux, mais est plutôt la condition pour que, comme je l’ai dit au cours du récent congrès national ecclésial qui a eu lieu à Vérone, l’on puisse remplir ce service précieux de l’Eglise offre à l’Italie, et à chaque pays où elle est présente ».

Un tel service rendu à la société s’exprime, continuait le pape, dans les domaines civil et politique, puisque, ne prétendant pas être un agent politique, l’Eglise a cependant un « intérêt profond pour le bien de la communauté politique ».

Le pape a également mis l’accent sur l’engagement des fidèles laïcs, et leur « apport spécifique », « en agissant avec pleine responsabilité et en faisant usage du droit de participation à la vie publique, qu’ils ont à égalité avec les autres citoyens, en s’engageant avec les autres membres de la société, à construire un ordre juste dans cette société ».

Et de préciser que lorsque les fidèles s’engagent pour faire face aux grands défis actuels, comme la guerre, le terrorisme, la faim, la pauvreté, mais aussi la protection de la vie humaines à toutes ses phases, « ils n’agissent pas pour un intérêt particulier, ou au nom de principes perceptibles uniquement par qui professe un credo religieux déterminé ». Ils le font, continuait le pape, « selon les règles de la coexistence démocratique » et « pour le bien de toute la société », « au nom de valeurs que chaque personne qui pense avec droiture peut partager ». Ces valeurs, a ajouté le pape, sont, en majeure partie proclamées par la Constitution italienne.

Le pape a offert au président une mosaïque et une médaille de la seconde année du pontificat, et le président a offert au pape un bas-relief en argent intitulé « Paix » (Pace) et signé par le sculpteur italien Antonio Nocera.

Après la rencontre avec le cardinal Bertone et Mgr Mamberti, le président Napolitano a achevé sa visite au Vatican par la basilique Saint-Pierre, et il s’est recueilli près de la tombe de saint Pierre.

Il y a six mois, le pape Benoît XVI avait adressé un message de félicitations au président Napolitano à l’occasion de son élection : le président l’avait accueilli comme « un motif d’encouragement ».
La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI dans sujets interessants aujourd'hui

Pope Benedict XVI (L) meets Italian President Giorgio Napolitano in his private apartments at the Vatican November 20, 2006. REUTERS/Plinio Lepri/Pool (VATICAN)

Le matin, priez avec Grégoire de Nazianze

21 novembre, 2006

Le matin, priez avec Grégoire de Nazianze

Pour s’éveiller en beauté…

Grégoire de Nazianze († 390) était un auteur prolixe. Son oeuvre compte non seulement nombre de discours théologiques mais encore plusieurs centaines de poèmes dogmatiques, moraux, historiques et autobiographiques. La prière du matin que nous publions est extraite des Poèmes sur sa vie.

Voici l’aurore
Voici mes mains
Ô mon Dieu
Je te les donne.

Les oeuvres de la nuit
Ne pas les faire miennes
Ne pas y consentir.

Mon désir, cette journée
Te l’offrir sans réserve
Rester inébranlable
Libre de tout péché.

Je rougis, à mon âge
Être encore mauvais
Et partager ta table.

Vois mon désir
Ô mon Christ
Avec toi
Le chemin est aisé.

Extrait des Poèmes sur sa vie (PG 37, 1284, trad. L. Fritz).

du site:

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=35

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