Archive pour le 17 novembre, 2006

Comme un simple chapeau (17.11.06) –

17 novembre, 2006

cette poésie je l’ai écrite ce matin, je ne sais pas comme elle est venue la traduction française, mais suis moi que je cherche à voler en haut et reposer dans la maison de Dieu:

 

Comme un simple chapeau (17.11.06)

 °°°

 Comme un simple chapeau

D’un vieux coquin

Qu’elle vole dans le vent

°°°

Ainsi l’âme mienne

Troublée et d’une fatiguée

bouge vers de Toi

 °°°

Je rêve de saler

Au-delà du réel

Et trouve la vie vraie

°°°

 Comme simple chapeau

Mon  âme imparfaite

se pose dans Ta demeure

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Eucharistie de fondation…à Trinité-des-Monts (Roma)

17 novembre, 2006

du site:

http://jerusalem.cef.fr/pages/51rome1.html 

Eucharistie de fondation

Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 



Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 

Eucharistie de fondation...à Trinité-des-Monts (Roma) dans sujets interessants aujourd'hui RomeTrinitaDeiMontiChruchY

Trinità dei monti – Église et place

du site:

http://www.aboutromania.com/rome9.html

img_1158 dans sujets interessants aujourd'hui

intérieur, du site: 

http://www.fssp-roma.org/images/img_1158.jpg

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

17 novembre, 2006

du Zenith: 

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

Réunion de la curie romaine sur le cas soulevé par Mgr Milingo

ROME, Jeudi 16 novembre 2006 (ZENIT.org) –

 Benoît XVI et la curie romaine réaffirment la « valeur » du choix du célibat sacerdotal.Le pape Benoît XVI a présidé jeudi matin à 10 heures, et pendant 2 heures, une réunion des responsables de la curie romaine pour examiner la situation créée, annonçait un communiqué du Vatican, lundi dernier, « par la désobéissance » de l’archevêque émérite de Lusaka (en Zambie), Mgr Emmanuel Milingo (cf. Zenit du 13 novembre).

L’archevêque a épousé, selon le rite de la secte Moon, en 2001, Maria Sung, un médecin sud-coréen, de trente ans plus jeune que lui. Il l’a rejointe à Washington en septembre dernier, après plusieurs années d’éloignement. Surtout, il a été excommunié après avoir ordonné quatre évêques mariés sans mandat du pape, à Washington, en octobre dernier.

En fin d’après midi, un communiqué de la salle de presse du saint-Siège a expliqué que « ce matin, 6 novembre, au palais apostolique, le saint-Père a présidé une des réunions périodiques des chefs des dicastères de la curie romaine, pour une réflexion commune ».

« Les participants à la réunion, précise la note, en italien, ont eu une information très précise sur les demandes de dispense de l’obligation du célibat de ces dernières années, et sur la possibilité de réadmettre à l’exercice du ministère des prêtres qui actuellement se trouvent dans la situation prévue par l’Eglise » [pour que ce soit possible, ndlr].

« On a réaffirmé, conclut la note, la valeur du choix du célibat sacerdotal selon la tradition catholique et l’on a répété l’exigence d’une solide formation humaine et chrétienne pour les séminaristes comme pour les prêtres déjà ordonnés ».

Le site de la congrégation romaine pour le Clergé (www.clerus.org) publie (cf. Zenit du 31 octobre 2006) les statistiques des défections de prêtres catholiques mais aussi de réintégration.Evêques, prêtres, diacres étaient près de 440 000 en 2001, en majorité des prêtres séculiers, et les séminaristes plus de 112 000.

Une statistique moins connue fait état des réintégrations de prêtres qui avaient abandonné le sacerdoce : ils ont été près de 10 000 entre 1970 et 1995.

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a demain, bonne nuit e bon jour

17 novembre, 2006

a demain, bonne nuit e bon jour dans nous bonjour