Archive pour le 14 novembre, 2006

L’icône de la Trinité,

14 novembre, 2006

du site:

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L’icône de la Trinité, dans sujets interessants aujourd'hui Trinite

L’icône de la trinité,

oeuvre de l’Eglise d’Orient

Après l’interrogation sur le Fils, sur l’Esprit et sur le Père, le Pape invite les fidèles à méditer sur le mystère de la Trinité, qui est un mystère d’amour et de communion. Depuis des siècles la tradition chrétienne a contemplé ce mystère dans l’icône célèbre de Roublev qui représente les trois anges invités à table par Abraham.

« On ne trouve la vérité qu’en pratiquant l’hospitalité », aimait à répéter Louis Massignon. En invitant les pauvres à notre table, c’est le Christ que nous accueillons. L’icône de la Trinité de Roublev, qui illustre une scène d’hospitalité, traduit de façon originale une approche intuitive du mystère de la paternité de Dieu. Les artistes plus que les théologiens ont parfois des éclairs de génie. L’art est capable de mettre en musique la note unique avec une éloquence invincible. Une image vaut dix mille mots. L’assortiment des couleurs et la vivacité des regards font de l’icône de Roublev plus qu’une oeuvre d’art qui illustrerait le mystère de l’hospitalité. L’icône nous introduit au seuil du mystère de Dieu.

Roublev est un artiste du silence intense. Après de nombreuses années de méditation de la Bible, son univers s’est chargé de symboles. La Bible se souvient qu’Abraham était assis à l’entrée de sa tente, sous le chêne de Mambré. Il vit passer trois hommes et se prosterna devant eux pour les inviter à se reposer et à prendre un peu de nourriture. « Mon Seigneur », dit-il au singulier, comme s’il avait vu Dieu sur leurs visages exténuées. ‘Tres vidit, unum adoravit », commente St Augustin. Le livre de la Genèse note que c’étaient des anges qui étaient venus visiter Abraham Dieu engagea par leur intermédiaire avec Abraham une tractation qui aurait sauvé Sodome si dix justes avaient intercédé pour la ville. Abraham, en vrai sémite, sut accueillir ses hôtes selon le faste des coutumes orientales. « Ils faisaient semblant de manger », commente la version synagogale de l’Ecriture. Par contre, les villes voisines perverties et débauchées ne pensaient qu’à violer les anges. Curieux paradoxe des situations. Cependant là où le mal abonde, la grâce surabonde.

Les trois personnages furent hébergés, mais ils étaient pour Abraham un seul Seigneur. Très tôt l’Eglise vit dans cette scène une annonce prophétique de la Trinité. Derrière chacun des trois personnages Roublev a placé un symbole qui permet de l’identifier. A gauche la Maison du Père, au centre un arbre, où la croix se métamorphose en nouvel arbre de vie, et à droite un rocher d’où jaillit l’eau du désert préfigurant le don de l’Esprit. Le plat offert par Abraham à ses hôtes ressemble à la coupe de Pâque, qui annonce la coupe eucharistique. En effet, la version synagogale situait la rencontre d’Abraham avec ses hôtes à Pâque, puisque Sara préparait des pains azymes.

Pour Roublev la rencontre d’Abraham avec les trois anges révèle Dieu, son conseil divin où s’élabore le plan du salut. L’ange du milieu, associé à l’arbre, symbolise le Christ, le vrai fruit de l’arbre de vie. Ses vêtements bleu céleste et brun terrestre suggèrent l’union du divin et de l’humain. Son regard d’amour obéissant est tourné vers le Père, tandis qu’il bénit la coupe de son sacrifice qu’il s’apprête à boire pour faire la volonté du Père. L’étole qu’il porte sur son épaule droite est le signe distinctif de son sacerdoce. Ses deux doigts posés sur la table signifient sa double nature.

L’ange de gauche incarne le Père au-dessus duquel figure la maison: « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père ». Le Père est celui qui accueille ses enfants dans sa maison. Son manteau transparent d’un bleu lumineux mêlé d’or pâle traduit la source inaccessible de la divinité. C’est par amour que le Père se révèle et se donne dans l’incarnation de son Fils. Le Père aussi bénit la coupe, manifestant la communion d’amour qui existe entre lui et le Fils. A cette double bénédiction correspond celle de l’Eglise: « Béni soit Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ ». Le Père regarde l’ange de droite, dont le manteau vert anticipe la Résurrection. Ce troisième ange symbolise l’Esprit vivifiant dans lequel le Père ressuscitera le Christ et communiquera au monde la vie. Son vêtement bleu est l’expression de la sagesse, tandis que son manteau vert traduit la nature humaine appelée à renaître. L’ange qui incarne la force de Dieu traduit aussi son inaltérable jeunesse. L’eau vive de l’Esprit qui jaillit du rocher est capable de renouveler le monde. L’ange pointe le doigt à côté de la coupe, puisqu’il est le doigt de Dieu, la force de Dieu. Son regard se reflète dans la coupe, car c’est par la puissance de l’Esprit que le vin est transformé au sang du Christ.

Les trois symboles qui permettent d’identifier les anges renvoient également à l’Ancien Testament et constituent une grande inclusion dans l’histoire du salut. La maison renvoie à l’oracle de Nathan: Ce n’est pas David qui construira une maison à Dieu, mais c’est Dieu qui lui fera une maison. L’arbre incarne le Paradis au milieu duquel se trouvait l’arbre de vie. Enfin le rocher évoque la scène du désert où Moïse frappa avec son bâton le rocher. Le message des trois symboles pourrait se résumer ainsi: du Paradis à l’annonce de la venue du Messie. L’étape centrale est celle de la bénédiction de la coupe de Pâque.

Une communication paisible d’amour passe par les regards des trois personnages. Le regard circulaire crée un mouvement d’unité entre eux. Un jeu subtil de courbes qui se correspondent souligne que cette harmonie consiste dans la communion divine que reflète l’hospitalité d’Abraham. Bien plus les regards sont baissés pour mieux exprimer la kénose de Dieu qui se révèle. Toute la Trinité est kénose: le Père se donne à son Fils, le Fils s’abaisse et l’Esprit est l’humilité de Dieu.

Dans la table, sous la coupe de l’eucharistie, un petit rectangle symbolise le monde avec ses quatre dimensions, monde qui ne peut subsister sans le sacrifice de l’agneau. Sans la Pâque la souffrance du monde est absurde. Le sang de l’agneau enlève le péché du monde. L’espace de la table laissé libre par les anges esquisse le pied d’une coupe. Il est facile de continuer à tracer la coupe qui rejoint les épaules de l’ange de droite et de l’ange de gauche. C’est comme si une grande coupe, délimitée par les anges de droite et de gauche, se dessinait au centre du tableau. La coupe de bénédiction est donnée aux hommes parce que le Fils a bu la coupe de la volonté du Père. L’humanité est invitée à boire le vin de la fête, à accepter l’hospitalité de Dieu.

Le message de l’icône est clair: en Dieu le moi est don total, la personnalité jaillit éternellement comme un clair regard vers l’autre ou comme une pure relation à l’autre. Le Père n’est qu’un regard aimant vers le Fils, le Fils n’est qu’un regard obéissant tendu vers le Père et l’Esprit Saint n’est qu’une respiration d’amour entre le Père et le Fils. En Dieu la personnalité se révèle comme une puissance de libération de soi. Dieu est entièrement personnel. Sa nature passe dans des relations intra-divines sans aucune possibilité de retomber dans un fond possessif capable de susciter la moindre complaisance en soi. Tout son être est don, amour et dépossession. C’est dans la kénose que la transcendance de Dieu devient manifeste.

La tradition juive soulignait qu’Abraham fut récompensé pour son geste d’hospitalité. Parce qu’il avait dit: ‘Cherchez de l’eau et vous vous laverez les pieds’, Dieu donnera de l’eau à boire aux fils d’Abraham lorsqu’ils seront assoiffés dans le désert pendant quarante ans. La version synagogale ira jusqu’à dire qu’Abraham lava lui-même les pieds de ses hôtes, anticipant de façon prophétique le geste de Jésus avant sa mort. Parce qu’Abraham avait dit: ‘Je vais chercher du pain’, Dieu donnera la manne à ses fils. Parce qu’il prit un veau tendre pour l’offrir à ses hôtes, Dieu nourrira ses fils avec des cailles dans le désert. Cette récompense se prolongera sur la terre jusqu’aux temps eschatologiques. Dieu fera sortir une source de Jérusalem et il nourrira son peuple comme un Père ses enfants. En d’autres termes, la visite des trois anges n’appartient plus au temps, elle ouvre une dimension d’éternité.

La récompense la plus belle fut réservée cependant à Sara qui est absente du tableau. Dieu révéla à Sara et à Abraham que, malgré leur vieillesse, un fils allait leur être donné, principe d’une descendance plus nombreuse que les étoiles du ciel. Dieu ne pouvait pas oublier son alliance avec Abraham et son descendant. Rien n’est impossible à Dieu. L’oracle de Nathan allait trouver sa réalisation.

La fonction de l’image est d’introduire dans le monde du rêve et de la méditation. La contemplation de l’icône de la Trinité de Roublev indique l’itinéraire à suivre pour approfondir le mystère du Père qui est inséparable de celui du Fils et de l’Esprit. C’est l’Ancien Testament qui communique la première annonce du mystère du Père. Sa lecture juive permet de vérifier comment Jésus lui-même et les évangélistes ont lu la Parole de Dieu. Car Jésus est resté ancré dans la tradition de son peuple. Il est l’héritier de la grande tradition monothéiste qui avait célébré la paternité de Dieu. L’exégèse faite par Jésus lui-même apporte la grande nouveauté: « Moi et le Père nous sommes un ». C’est le Christ qui achève de révéler les secrets de la paternité de Dieu. Enfin, puisque le mystère du Christ se prolonge par l’Esprit dans l’Eglise, il faut interroger les Pères de l’Eglise, en particulier leurs commentaires de la prière du Seigneur. Nous retrouverons ainsi la sereine circulation d’amour caractérisant l’icône de Roublev qui enveloppe toute l’histoire de l’Eglise. La tendresse du Père et son ineffable proximité embrassent la terre entière et continuent à donner aujourd’hui la manne eucharistique et l’eau de l’Esprit. La souffrance de Dieu exprimée dans le regard des trois personnages prend son origine dans l’amour. C’est l’amour qui a créé la souffrance. Nous sommes à mille lieux du dieu des philosophes.

La contemplation de l’icône de la Trinité se transforme ainsi en méditation de toute l’histoire du salut. Celle-ci trouve son achèvement dans le mystère du Père, du Fils et de l’Esprit. L’aventure humaine n’est pas le fruit du hasard. Elle est orientée par l’Amour vers la communion trinitaire.

« Trois: celui qui aime, celui qui est aimé, l’Amour »
Saint Augustin

« L’unité prend son origine dans le Père,
la pluralité commence dans le Fils,
la Trinité s’achève dans l’Esprit Saint »
Richard de Saint Victor

« Je le dirai encore: la porte, c’est le Fils,
la clé de la porte c’est l’Esprit Saint;
la maison, c’est le Père.

Fais donc attention au sens spirituel de la parole. A moins que la clé n’ouvre, la porte n’est pas ouverte; mais si la maison n’est pas ouverte, personne n’entre dans la maison du Père ».
Siméon, le nouveau théologien

Frédéric Manns (je j’ai connu a Rome, mais peu)

Created / Updated Tuesday, March 07, 2000 at 18:38:03

Le pape Benoît XVI réclame la dignité pour les migrants

14 novembre, 2006

du site: 

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=7254734&cKey=1163509883000 

Le pape Benoît XVI réclame la dignité pour les migrants

Le pape Benoît XVI réclame la dignité pour les migrants dans Pape Benoit spacer

14.11.2006 10:21

spacer dans Pape Benoit

BAGDAD – Benoît XVI a réclamé des garanties pour « les droits et la dignité » des migrants, en particulier dans les camps de réfugiés. Le pape a dénoncé « le risque d’une exploitation sexuelle des femmes et des enfants » dans cette situation, selon un texte diffusé par le Vatican. »Je ressens le devoir d’attirer l’attention sur les familles des réfugiés dont les conditions semblent avoir empiré. Dans les camps qui leur sont destinés vient parfois s’ajouter (…) le risque de l’implication des femmes et des enfants dans l’exploitation sexuelle », souligne le pape dans ce message diffusé en prévision de la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés.

Le pape souhaite enfin que les étudiants migrants soient considérés d’ »une façon spéciale », soulignant que « leur venir en aide représente pour l’Eglise un domaine d’action pastorale important ». (ATS)

emigranti-italiani

migrantes italiens à N.Y. 1905, photo:

http://galloste.giovani.it/tags/economia/

EUROPE/ITALIE – “Il y a plus d’esclaves aujourd’hui que dans toute la période de la traite africaine qui a duré de 1450 à 1900”

14 novembre, 2006

 du « Agenzia Fides-Francia: 

EUROPE/ITALIE – “Il y a plus d’esclaves aujourd’hui que dans toute la période de la traite africaine qui a duré de 1450 à 1900”

dit le Procurateur Général des Mercédaires, dans son exposé au Congrès sur les nouveaux esclavages

Rome (Agence Fides)- “Paradoxalement peu savent que l’esclavage existe encore. Peu sont informés de l’existence d’un Comité des Nations Unies qui se réunit chaque année à Genève pour discuter des formes modernes de l’esclavage » affirme le P. Damaso Masabo, Procurateur Général de l’Ordre des Mercédaires, dans son exposé au congrès « Les esclavages du IIIe Millénaire et la réponse des Mercédaires » qui s’est ouvert aujourd’hui, 10 novembre, à Rome.
« L’esclavage est un business en expansion et le nombre des esclaves augmente » rappelle le P. Masabo, citant une étude récente. « On utilise des esclaves pour devenir riches, et, une fois qu’on a fini de les utiliser, on ne fait pas autre chose que les éliminer. Tel est le nouvel esclavage, fondé sur les hauts profits et des vies de peu de prix ».
Le religieux en décrivant cette triste réalité affirme que « l’esclavage aujourd’hui n’est pas exprimé dans les mêmes termes qu’autrefois : l’esclave ne doit pas nécessairement être d’une certaine couleur pour être vendu ou acheté. Actuellement la question se formule dans les termes suivants : « est-il suffisamment vulnérable pour être réduit à l’état d’esclavage ? ». L’esclavage moderne est donc intrinsèquement lié aux migrations qui concernent des dizaines de millions de personnes dans le monde entier. Le P. Masabo rappelle en effet que « les migrations ont sensiblement augmenté durant les 40 dernières années. Elles tendent à être temporaires, suscitant ainsi des mouvements répétés ; ce qui constitue un marché fructueux pour les agences de recrutement. Les flux migratoires, avec le trafic des êtres humains, prennent un aspect qui peut être défini par un seul mot : le profit. On suppose que 15/30% des immigrés dépourvus de papiers ont recours aux services des trafiquants”.
Le religieux note d’autre part que « le manque de structures économiques, politiques, et sociales pour garantir aux femmes les mêmes opportunités dans le monde du travail qu’aux hommes a contribué certainement à la féminisation de la pauvreté, qui a provoqué à son tour une féminisation des migrations, obligeant les femmes à abandonner leurs maisons à la recherche de solutions économiques vitales ». Sont donc sujets aux nouvelles formes d’esclavage surtout les femmes et les enfants. Les chiffres rapportés par le P. Masabo sont impressionnants : actuellement plus de 27 millions de personnes sont dominées dans le monde, chiffre supérieur aux 11.698.000 déportés capturés en Afrique entre 1450 et 1900. Selon les données de l’ONU, 4 millions de femmes sont vendues chaque année pour être obligées de se prostituées et réduites à l’état d’esclaves ou soumises au mariage forcé, 2 millions d’enfants entre 5 et 15 ans sont introduits chaque année dans le commerce sexuel. On calcule que durant les 30 dernières années, plus de 30 millions de femmes asiatiques sont tombées dans des réseaux d’exploitation.
« En réponse à ces situations, les Mercédaires créent des espaces de liberté et de réalisation personnelle pour ces masses de gens que la société post-moderne continue à abandonner à leur sort » affirme le P. Masabo. « Dans les paroisses, dans les écoles et dans d’autres institutions les Mercédaires apportent une forte dose de cet esprit rédempteur et constituent un cadre privilégié de formation pour rendre témoignage par des paroles, des faits et des signes vivants, à l’action de l’Esprit de Dieu qui agit dans le monde contemporain à travers le charisme libérateur de la Mercedes ».
En plein 21ème siècle, les Mercédaires gardent ainsi vivant l’esprit de leur Congrégation religieuse née au 13ème siècle pour libérer les esclaves chrétiens. (L.M.) (Agence Fides 10/11/2006 lignes 46 mots 590)

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du site de la Photo:

Bataille globale aux esclavages le criminologue Gabrio Fortes :  »Aucun résultat sans une politique de prévention et la coopération internationale ». L’esclavage n’est pas seulement un triste souvenir du passé, mais une plaie qui se fait présent même aujourd’hui. Aiguisée du procès de globalisation. Une large partie des victimes du trafic des êtres humains est constituée de jeunes femmes et de mineurs destinés à alimenter au business de l’exploitation sexuelle. Les données sur l’implication féminine dans le marché du sex parlent clair. Dans la seule Europe les activités sexuelles à paiement impliqueraient environ 500.000 filles. 

Esclaves, vieilles et nouvelles chaînes Beatrice Nicolini :  »En Afrique l’esclavage n’est jamais terminé : elle est une parcours sans fin, se transforme mais permane « . Relire un passé d’esclavage pour construire un futur de liberté. Elle est la objectif des gens de l’Afrique sub-saharienne – et pas seulement – que, avec l’aide des experts internationaux convenus en Mars à Maputo (Mozambique) sous l’égide de l’Unesco, il cherche à retrouver son identité dans l’an international pour la bataille et l’abolition de l’esclavage. Beatrice Nicolini, professeur d’Histoire et d’Institutions de l’Afrique dans Catholique, elle est l’unique italienne invitée aux travaux. 

quelche meditation dans la nuit

14 novembre, 2006

je suis en train de penser beaucoup de choses et je ne réussis pas à dormir, belles choses – au moins maintenant – specialemente la nuit, le Seigneur se fait près de moi et il me rappelle les belles choses, qu’Il fait pour moi, malgré les souffrances qui me procure la vie, vous je veux lui dire, parce que je crois que vous compreniez;

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