Archive pour le 7 novembre, 2006

Des musulmanes represente la place des femme dans l’Islam

7 novembre, 2006

du:

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2285710&rubId=4078

Des musulmanes repensent la place des femmes dans l’islamDes fidèles de nombreux pays musulmans ont débattu durant trois jours des lois discriminatoires envers les femmes. Ce courant féministe, qui compte aussi des hommes, reste minoritaire

en Occident, on connaît le féminisme, on ignorait encore qu’il puisse exister un féminisme islamique. Et pourtant, c’est la deuxième année que des femmes de plusieurs pays musulmans se réunissent en Espagne pour un congrès international sur ce thème, à l’initiative de l’Association islamique de Catalogne.Des participants, femmes et hommes venus d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Malaisie, d’Algérie, de Tunisie, du Sénégal et d’Afrique du Sud se sont retrouvés à Barcelone pour partager leur expérience et débattre de la charia et des lois discriminatoires envers les femmes. « Le mouvement féministe islamique est né d’un mouvement intellectuel à l’intérieur de l’islam, critique à la fois de la modernité occidentale et de la tradition issue des textes, explique Abdennur Prado, espagnol, converti à l’islam et l’un des principaux organisateurs de cette rencontre.Ces dernières années des collectifs de femmes musulmanes se sont organisés pour lutter contre la discrimination et revendiquer leurs droits dans le cadre de l’islam dans des pays aussi différents que la Malaisie, le Nigeria ou le Pakistan. Tous ces mouvements avaient en commun le “féminisme islamique” qui peut se définir comme la revendication des droits de la femme musulmane dans le cadre de l’islam », poursuit Abdennur Prado.Des musulmanes represente la place des femme dans l'Islam dans FRANCE pix_trans« Aider à balayer les vieilles pratiques »

pix_trans dans FRANCECertes, ce mouvement est encore minoritaire dans le monde musulman. Les figures du mouvement sont toutes des intellectuelles, militantes, écrivains, enseignantes vivant à l’étranger ou ayant eu l’expérience de la vie dans un pays occidental. Margot Bardan, américaine, spécialiste du féminisme et de l’Égypte, insiste sur le fait que ce mouvement est un phénomène global, sans frontières, né dans des États nations. « C’est un nouveau mode de pensée qui doit aider à balayer les vieilles pratiques. » Ces femmes, dit-elle, revendiquent « une transformation de l’islam, une nouvelle façon de le penser ».Si les féministes islamiques admettent que la situation des femmes musulmanes est différente selon les pays, tout comme l’interprétation du Coran peut elle aussi varier selon les pays d’origine, toutes ont en commun de revendiquer la compatibilité de l’islam avec l’égalité des sexes et le respect des droits de l’homme. À condition que l’on cesse d’imposer une lecture machiste du Coran.« Il faut une nouvelle lecture des textes car ils n’ont pas été modernisés, explique Ndeye Andujar, espagnole convertie à l’islam. La solution est une lecture analytique du Coran qui montre que l’islam n’est pas une société patriarcale qui doit soumettre la femme à l’autorité de l’homme. C’est pourquoi nous dénonçons la lecture patriarcale qui en est faite et la manipulation d’un texte » qui, selon elle, porte en lui les fondements de l’égalité homme-femme.pix_trans« Tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique »

pix_trans« Il faut rendre l’islam à l’islam », ajoute Margot Badran. C’est ce que tente de faire Shaheen Sardar Ali, juriste pakistanaise, seule femme musulmane professeur de droit islamique en Grande-Bretagne. Après un long travail de recherche en tant que juriste, elle a dénoncé les lois Houdid, toujours en vigueur au Pakistan. Celles-ci exigent qu’une femme victime d’un viol produise les témoignages de quatre hommes qui corroborent les faits, donc doivent avoir été témoins. À l’opposé, une femme peut être accusée d’adultère, et même être condamnée, pour avoir dénoncé un viol qu’elle ne peut pas prouver !Ces lois n’ont, dit-elle, rien à voir avec l’islam, mais elles sont maintenues car présentées par les islamistes les plus fondamentalistes comme islamiques et, à ce titre, elles ne peuvent pas être changées. Dans ce cas, Shaheen Sardar Ali estime que l’islam est utilisé au Pakistan comme « un instrument de vengeance personnelle, une dynamique de pouvoir ». « De même, ajoute-t-elle, tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique. »Pour avoir contesté ces lois, alors qu’elle faisait partie du premier gouvernement du président Pervez Moucharraf, elle a été menacée, accusée d’apostat. « Si je n’avais pas mené mon argumentation dans le cadre de l’islam, je n’aurais jamais été capable de défendre mon point de vue, mon argumentation n’aurait pas été considérée comme légitime. » D’où la nécessité pour les femmes musulmanes de connaître le Coran. « Le comprendre nous place dans la position de pouvoir contre- attaquer », poursuit Shaheen Sardar Ali. Ce que les femmes iraniennes en Iran ont compris et qui leur a permis de contester des dispositions légales qu’elles jugent non conformes aux textes du Coran mais provenant d’une interprétation machiste et erronée de celui-ci.Reste aux féministes islamiques à convaincre leurs coreligionnaires. Un combat de longue haleine quand dans de nombreux pays musulmans les femmes sont confrontées à des difficultés économiques et sociales qui relèguent au second plan la lutte des féministes islamiques.

Agnès ROTIVEL, à Barcelone


tsunamipreghiere

femme musulmàne en prière, du site:

http://www.nigrizia.it/doc.asp?ID=6715

Pour vaincre la faim, « une stratégie de Développement global »

7 novembre, 2006

du Zenith: 

Pour vaincre la faim, « une stratégie de développement global »

Intervention de Mgr Mamberti

ROME, Lundi 6 novembre 2006 (ZENIT.org) – Pour vaincre la faim, il faut une « une stratégie de développement global à laquelle tous les pays acceptent de participer », déclare le Vatican.Le Secrétaire du Vatican pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, est intervenu dans ce sens, à l’occasion de la 32e session du Comité intergouvernemental de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui s’est tenue à Rome du 30 octobre au 4 novembre, et plus spécifiquement la session du Forum spécial pour un monde libéré de la Faim qui s’est tenue les 30 et 31 octobre.

« Le phénomène de la mondialisation, qui ne cesse de se développer, doit rendre la famille humaine encore plus consciente que le problème de la faim ne pourra être résolu que grâce à une stratégie de développement global à laquelle tous les pays acceptent de participer, pour le bien de l’humanité », déclarait Mgr Mamberti.

Le Vatican invitait ainsi à « répartir les ressources et les bénéfices des ressources naturelles et des biens produits, en plaçant l’homme comme critère central des décisions dans les questions économiques, en développant le transfert de technologies et les micro-réalisations dans lesquelles les populations locales sont partie prenante, en formant des élites locales dans tous les domaines et en éduquant les jeunes qui sont l’avenir et la première richesse de chaque nation ».

Mgr Mamberti rappelait : « Vous êtes aujourd’hui appelés à vous interroger, dix ans après, sur les suites données au Sommet mondial de l’Alimentation. Comment ne pas évoquer la participation de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à l’ouverture de ce sommet, le 13 novembre 1996, qui invitait à un changement des modes de vie de nos sociétés pour un partage plus équitable des ressources. Je souhaite exprimer ma vive gratitude à la FAO pour le travail accompli auprès des peuples les plus pauvres et pour le service qu’elle rend à l’humanité tout entière ».

A propos du rôle de l’Eglise, Mgr Mamberti disait : « Comme vous le savez, l’Église, pour sa part, apporte sa contribution sur tous les continents pour vaincre la faim dans le monde, et notamment en Afrique, que nos sociétés riches, qui bénéficient largement des ressources du continent africain, se doivent de ne pas oublier, s’attachant à redistribuer les biens selon les principes de la justice et de l’équité ».

« Les thèmes évoqués par votre réunion rappellent que la sécurité alimentaire – qu’il s’agisse de la quantité ou de la qualité de la nourriture – constitue un aspect fondamental dans la vie de tout individu, de tout groupe, de tout peuple de la terre », faisait observer Mgr Mamberti.

Il avertissait : « La réalité de foules dont le droit à la vie est mis en péril doit demeurer pour nous une inquiétude et doit toucher les consciences pour que chacun, là où il demeure, s’engage dans des comportements qui ne contribuent pas à aggraver les déséquilibres entre pays riches et pays pauvres. La faim et la malnutrition sont inacceptables dans un monde qui dispose de niveaux de production, de ressources et de connaissances capables de mettre fin à ce fléau et à ses conséquences dramatiques ».

« Il nous faut tendre chaque jour, insistait Mgr Mamberti, vers l’établissement, pour tout être humain sur la planète, de conditions de vie personnelles et communautaires permettant son développement intégral et lui assurant les ressources nécessaires à son alimentation et à l’ensemble des ses besoins fondamentaux ».

Pour le Vatican la sécurité alimentaire, la justice et la paix sont liées : « Dans de nombreux points du globe, l’absence de paix, les injustices patentes, la destruction de l’environnement naturel, le manque de soins pour la santé de base, sont parmi les causes premières qui exposent les populations au grave danger de ne pas pouvoir satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels ».

Pour ce qui est de l’attitude des pays riches, Mgr Mamberti ajoutait : « De même, les comportements des pays les plus riches qui exploitent de manière parfois inconsidérée les richesses des pays les plus pauvres, sans compensation aucune, le non-respect des équilibres écologiques, ont aussi, aujourd’hui et à long terme, des conséquences sur les populations les plus pauvres ».

« On ne doit pas oublier en particulier, ajoutait Mgr Mamberti, que la Déclaration et le Plan d’action du Sommet mettaient la cellule familiale au centre des programmes pour l’éducation et la formation, bien conscients que la famille constitue, spécialement dans les zones rurales, un instrument privilégié et souvent exclusif d’éducation, de transmission des valeurs, d’apprentissage et de qualification professionnelle. C’est en grande partie en s’appuyant sur l’institution familiale que des changements pourront s’opérer

du site:

http://www.globalgeografia.com/africa/mali_viaggio2.htm

Pour vaincre la faim,

Un geste de Benoît pour le déloppement des pays les plus pauvres

7 novembre, 2006

du Zenith:

2006-11-06

Un geste de Benoît XVI pour le développement des pays les plus pauvres

Prémière obligation de l’IFFImROME, Lundi 6 novembre 2006 (ZENIT.org) –

Le cardinal Renato Martino, président du conseil pontifical Justice et paix va acquérir au nom du pape la première des obligations de l’Aide financière internationale pour les vaccinations (International Financing Facility for Immunisation, IFFIm), une initiative garantie par différents gouvernements du monde.Il s’agit d’une suite donnée au projet du ministre britannique Gordon Brown, lors du congrès organisé en juillet 2004 par le conseil pontifical Justice et Paix « Pauvreté et globalisation : financement pour le développement ». Ces obligations seront mises en vente demain à Londres.

Un communiqué de Justice et Paix explique que « les obligations, qui peuvent être acquises par tout le monde – institutions, organisations, et particuliers – sont garanties par différents gouvernements – en premier le gouvernement britannique – qui payent les intérêts et remboursent le prix des obligations à échéance, alors que le prix des acquisitions ira directement aux populations les plus nécessiteuses, en particulier des enfants, et les vaccinations à grande échelle ».

« Le geste de Benoît XVI – réel et symbolique à la fois, précise encore le communiqué -, manifeste le plein soutien du Saint-Siège à cette initiative qui, avec une ample garantie internationale, produira des bénéfices immédiats et directs dans le domaine de l’aide au développement, en procurant de nouveaux financements avec des objectifs spécifiques et urgents : il suffit de penser à l’importance des vaccinations de masse pour la prévention des pandémies nouvelles et de celles qui semblaient désormais vaincues, et au contraire renaissent, comme la poliomyélite, la malaria, la tuberculose,etc.… Dans 72 pays, on sauvera ainsi 10 millions de vies dont 5 millions d’enfants, d’ici 2015 ».

Le communiqué fait observer que le IFFIm, qui engage les gouvernements qui garantissent l’opération financière, n’a rien à voir avec l’Assistance officielle au développement (Official Development Assistance, ODA), c’est-à-dire des 0,7 % du Produit intérieur brut (PIB) que les gouvernement ont eux-mêmes solennellement promis, il y a 36 ans, de destiner aux aides internationales au développement.

Le conseil pontifical déplore le manque de mise en application de cet engagement (une minorité de gouvernements a maintenu la promesse), mais espère stimuler ainsi les Etats à tenir parole, sinon les pauvres feront entendre leur colère, eux qui sont, comme le dit le pape, les « trop nombreux Lazare qui recueillent les miettes à la table des opulents

photo du site:

http://smart.tin.it/domsky/4/fotos-imagenes/immagini/1/2002_06_02_archive.html

Un geste de Benoît pour le déloppement des pays les plus pauvres dans Pape Benoît - écrit bimbi--550x342