Archive pour octobre, 2006

Sainte Margerite-Marie Alacoque

16 octobre, 2006

du site Wikipedia:

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque

 (Verosvres 22 juillet 1647Paray-le-Monial le 17 octobre 1690), religieuse mystique de l’Ordre de la Visitation, initiatrice avec Jean Eudes du culte du Sacré-Cœur, canonisée en 1920.

Biographie [modifier]

Marguerite est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, qui jouissaient d’une bonne position sociale. Dès sa première enfance, Marguerite fit preuve d’une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement et elle préférait le silence et la prière aux jeux des enfants. À cinq ans, lors d’un séjour chez sa marraine, dont la fille était religieuse, elle entendit parler des vœux religieux, et fit, à l’insu de tous, sa première consécration à la messe ou elle prononçait ces mots : « Ô mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté ». Après sa première communion, à l’âge de neuf ans, elle pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans.

À la fin de cette période, ayant fait le vœu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ. Par reconnaissance, elle ajouta, le jour de sa confirmation, le nom de Marie à son nom de baptême. Devenue orpheline de père, elle fut recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentaient, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes. Marguerite trouva alors son réconfort dans la prière, et c’est alors qu’elle aurait eu ses premières visions de Jésus Christ. Il lui apparaissait d’habitude sur la croix ou lors de l’épisode de l’Ecce Homo et elle ne s’en étonnait pas, pensant que d’autres recevaient aussi ces visons.

Quand elle eut dix-sept ans, sa famille put récupérer son bien et sa mère lui confia son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’imposait, elle commença à participer aux activités mondaines. Une nuit alors qu’elle était revenue d’un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant une flagellation : il lui reprochait son infidélité après qu’il lui avait donné tant de preuves d’amour. Pendant le reste de sa vie Marguerite pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.

Elle visita plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, une voix intérieure lui aurait dit : « C’est ici que je te veux ». Le 25 mai, 1671, elle entra au monastère et en novembre 1672, elle prononça ses vœux perpétuels. De santé fragile elle n’en continuait pas moins ses flagellations, ainsi que les macérations les plus extrêmes tandis que le Christ continuait de lui apparaître.

La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675. Jésus lui aurait alors montré son cœur en disant : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, [...] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour, et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes… ». Une autre fois, il lui aurait dit : « Mon divin Cœur est [...] passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier ». Dès lors, Marie a été investie de la mission d’établir une dévotion particulière envers son Sacré-Cœur.

Ces manifestations lui valurent d’être mal vue par le reste de la communauté, qui la traitait de visionnaire, à ce point que sa supérieure lui intima l’ordre de se plier à la vie commune. Cependant son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l’emporter et sa mission vint à être reconnue par ceux-là même qui lui avaient montré la plus cruelle opposition. Avec l’aide du Père Claude de La Colombière, que Jésus lui aurait présenté comme son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui aurait adressé. C’est le début du culte du Sacré-Cœur. Inspirée par le Christ, Marguerite Marie établit la pratique de l’Heure Sainte qui consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’Il avait supportée , quand abandonné par Ses Apôtres dans Son Agonie, et à recevoir le lendemain la Communion. Il choisit pour fête du Sacré Cœur le vendredi qui suit l’octave de la fête du Corps du Christ; il appela la sainte « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière de tous Ses trésors. Au cours de sa dernière maladie elle refusa tout soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j’ai dans le ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu » et elle mourut en prononçant le nom de Jésus.

Le procès en canonisation [modifier]

La discussion au sujet de la mission et les vertus de Marguerite Marie continua pendant des années. On soumit à l’examen la totalité de ses actions, de ses révélations, de ses maximes spirituelles et de son enseignement concernant la dévotion au Sacré Cœur, qu’elle avait exposé et dont elle était l’apôtre, et finalement la Sacrée Congrégation des Rites émit un vote favorable. En mars 1824, Léon XII la proclama Vénérable et le 18 septembre 1864, Pie IX la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Benoît XV le 13 mai 1920. Quand son tombeau fut canoniquement ouvert en juillet 1830, deux guérisons instantanées eurent lieu. Ses restes reposent sous l’autel de la chapelle à Paray-le-Monial et des grâces nombreuses remarquables ont été obtenues par les pèlerins qui y viennent du monde entier.

image du:

http://dieu-sauve.chez-alice.fr/apparitions/paray/paray.htm

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aujourd’hui les nouvelles

16 octobre, 2006

aujourd’hui les nouvelles aujourd’hui se répètent sur les journaux et sur le site quelques nouvelles suite à l’Islam et leur réaction au discours de Pape Benoît;

y a les premières nouvelles, encore pas propres nouvelles, sur le Congrès de Verona;

il y a quelque nouvelle avance, mais on ne sait pas combien vraie, sur une visite possible du Pape à Moscou;

il y a, naturellement, quelques nouvelles sur la visite du Pape en Turquie;

il ancre il se parle des saints canonisés hier par le Pape, naturellement;

je peux mettre quelques  lien français sur ce Blog même si je pense que vous les connaissez mieux de moi;

je voudrais poster l’histoire de Margerite-Marie Alacoque

evangile l’aujourd’hui e commentaire du Pape Benoît

16 octobre, 2006

du Evangile aux Quotidien

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]


Retraite prêchée au Vatican, 1983 (trad. Le Ressuscité, DDB 1986, p.38) « Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive »      Les Ninivites ont cru au message de ce juif, et ils ont fait pénitence. Pour moi, la conversion des Ninivites constitue un fait très surprenant. Comment pouvaient-ils croire ? Je ne trouve pas d’autre réponse que la suivante : en écoutant la prédication de Jonas, ils ont bien dû reconnaître qu’au moins la partie vérifiable de ce message était tout simplement vraie : la malice de cette ville était grave. Ainsi ont-ils compris que l’autre partie était vraie, elle aussi : la malice détruit une ville. Ils ont pu comprendre que la conversion était donc l’unique possibilité de sauver la cité…       Le désintéressement personnel du messager constituait le second élément de la crédibilité de Jonas : il était venu de loin pour un service qui l’exposait à la dérision et dont il ne pouvait certainement espérer aucun avantage personnel. La tradition rabbinique ajoute encore un autre élément : Jonas restait marqué par les trois jours et les trois nuits au coeur de la terre, « au fond des enfers » (Jn 2,3). Les traces de son expérience de mort restaient visibles et authentifiaient ses paroles.      Impossible de ne pas s’interroger ici. Si venait un nouveau Jonas, croirions-nous ? Nos villes croiraient-elles ? Aujourd’hui encore, pour les grandes cités, pour les Ninives modernes, Dieu cherche des messagers de la pénitence. Avons-nous le courage, la foi profonde, la crédibilité nécessaires pour toucher les coeurs et ouvrir les portes à la conversion ?

Jonas, du site: http://www.dptromano.unina.it/esami.htmgiona.jpg

 

dimanche 15 octobre 2006 le Pape canonise quatre bienheureux

15 octobre, 2006

du site:

 http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_277494.html?wt.bron=homeArt2

Le pape canonise quatre bienheureux
dimanche 15 octobre 2006 le Pape canonise quatre bienheureux dans fête trans
AP | 15.10.06 | 14:33
trans dans fête

AJM103-1015060903
CITE DU VATICAN (AP) — Le pape Benoît XVI a canonisé dimanche une Française qui avait fondé des écoles et des orphelinats aux Etats-Unis, un évêque mexicain dont le corps ne se serait pas décomposé, une nonne qui avait fondé les premières écoles pour filles en Italie et un prêtre également italien qui avait beaucoup oeuvré pour les sourds.
Les quatre bienheureux ont été élevés au rang de saints lors d’une cérémonie place Saint-Pierre de Rome. « Puisse leur exemple nous inspirer et puissent leurs prières nous guider et nous encourager », a déclaré Benoît XVI qui célébrait sa première cérémonie de canonisation depuis près d’un an, alors que son prédécesseur Jean Paul II en organisait plusieurs par an.
Parmi les nouveaux saints figure la Française Théodore Guérin, née Anne-Thérèse Guérin (1798-1856), une soeur de la Providence de Ruillé-sur-Loir (ouest de la France), envoyée en 1839 dans l’Indiana où elle a fondé la congrégation autonome des Soeurs de la Providence de Sainte Marie des Bois. Connue pour sa détermination, cette femme frêle originaire de Bretagne n’a pas écouté les objections d’un évêque local. Elle a créé des établissements pour apporter une éducation catholique aux enfants des pionniers américains, notamment dans l’Indiana. Elle a ainsi fondé une faculté pour jeunes filles, qui a accueilli ses premières étudiantes en 1841.
Elle a été béatifiée le 25 octobre 1998 par Jean Paul II (1920-2005). « Mère Théodore Guérin est une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne », a souligné dimanche Benoît XVI. « Elle fut toujours disponible pour les missions que l’Eglise lui demandait, elle trouvait la force et l’audace pour les mettre en oeuvre dans l’Eucharistie, dans la prière et dans une infinie confiance en la divine Providence. Sa force intérieure la poussait à une attention particulière envers les pauvres, et tout spécialement les enfants ».
Benoît XVI a également canonisé l’évêque Rafael Guizar Valencia (1878-1938), missionnaire mexicain; le révérend italien Filippo Smaldone (1848-1923), pionnier de l’éducation des sourds-muets et fondateur de la Congrégation des Soeurs salésiennes des coeurs sacrés; et sa compatriote Rosa Venerini (1656-1728) qui avait créé la « première école publique pour filles en Italie » et fondé la Congrégation des soeurs Venerini. AP

le quatre bienhereux

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San Pierre durant la celebration

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une caresse à une petit garçon

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la bienhreuse Théodore Guérin du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0438.htm

« Nom: GUÉRIN

Prénom: Anne-Thérèse

Nom de religion: Théodore

Pays: France – Etats-Unis

Naissance: 1798 en Bretagne

Mort: 14.05.1856

Etat: Religieuse – Fondatrice

Note: Fondatrice des Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood (Etats-Unis)

Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 14 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3

Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049

NoticeAnne- Thérèse Guérin, en religion Mère Théodore Guérin, naquit en Bretagne en 1798. Proclamer au loin le message du Seigneur et avoir confiance qu’il nous donnera la force dans l’adversité (cf 2Tm 4,17), telle fut la conviction ancrée dans son cœur lorsqu’elle partit pour l’Amérique en 1840 avec cinq compagnes pour affronter les incertitudes et les dangers du territoire frontalier de l’Indiana (État du Middle West des Etats-Unis).Sa vie et son œuvre furent toujours guidées avec sûreté par la main de la Providence dans laquelle elle plaçait une confiance totale. Elle comprit qu’elle devait se consacrer au service de Dieu, recherchant toujours sa volonté. Elle fonda les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood. En dépit des difficultés et incompréhensions initiales, et des souffrances et peines qui s’ensuivirent, elle ressentait profondément que Dieu avait béni sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d’union parmi ses membres. Dans les écoles et les orphelinats, beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles ressentirent, grâce à Mère Théodore, la sollicitude bienveillante de Dieu dans leur vie. Elle mourut en 1856, laissant le témoignage que tout est possible avec Dieu et pour Dieu.«  

 

 

 

Avis: j’ai mits en « Pages »:

14 octobre, 2006

- je suis – mon histoire et

- moi et la France – mon histoir avec la France

si vous voulez lire…

 

du Card. John Henry Newman encore un commentaire aux evangile du demain

14 octobre, 2006

encore un commentaire pour l’evangile du dimanche, du site Evangile aux quotidien:

http://www.levangileauquotidien.org/ 

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS III, n° 9

« Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer »

 


Dieu te regarde, qui que tu sois. Et il « t’appelle par ton nom » (Jn 10,3). Il te voit et te comprend, lui qui t’a fait. Tout ce qu’il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments, tes pensées, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse… Ce n’est pas seulement que tu fais partie de sa création, lui qui a souci même des moineaux (Mt 10,29) ; tu es un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, jouissant d’une part de cette gloire et de cette bénédiction qui découlent éternellement de lui sur le Fils unique. Tu as été choisi pour être sien… Tu es un de ceux pour qui le Christ a offert au Père sa dernière prière et y a mis le sceau de son sang précieux. Quelle pensée que celle-là, pensée presque trop grande pour notre foi ! Quand nous y réfléchissons, comment ne pas réagir comme Sara qui a ri d’émerveillement et de confusion (Gn 18,12). « Qu’est-ce que l’homme », que sommes-nous, que suis-je, pour que le Fils de Dieu « ait de moi un si grand souci ? » (Ps 8,5) Que suis-je…pour qu’il m’ait refait à neuf…, et pour qu’il ait fait de mon coeur sa demeure

Jesus et le jeune riche, du site:

http://jesus8880.com/chapters/mk10-preview/mk10v17-31-rich-youth/index.htm

jesusrichyouth.jpg 

 

 

un commentaire auxlecture de dimanche 15 octobre XXVIII T.O.

14 octobre, 2006
un commentaire aux lectures,du site:
28e dim. ordinaire (15/10) :

Commentaire

Pendant cette eucharistie, Christ veut me parler. Si je l’écoute vraiment, sa parole va me percer (deuxième lecture). Christ, tu me demandes plus que de belles intentions, tu me demandes de tout laisser pour te suivre. Ah ! que je n’esquive pas cet appel dans une fuite qui me rendrait triste (évangile) ! Que j’aie la sagesse qui me fera voir où se trouvent mes vraies chances (première lecture). Alors je recevrai, dès aujourd’hui le centuple (évangile).   

Première lecture : Sg 7,7-11

En préparation à l’évangile du jeune homme riche, nous lisons une méditation d’un juif pieux (premier siècle avant J.C.) sur la véritable richesse qu’il appelle Sagesse.

La méditation exalte la valeur de cette Sagesse. Elle est au-dessus des trônes et des sceptres, de la richesse, de l’or… qui pourtant donnent tant d’avantages ; au-dessus de la santé, de la beauté que même l’argent ne peut donner ; et même au-dessus de la lumière du soleil sans laquelle, pourtant, on ne saurait vivre.

Cette Sagesse n’est pas explicitement décrite. Par des parallèles, on peut déduire qu’elle est plus que simple prudence humaine ; elle est éminemment religieuse : lumière intérieure qui fait voir et estimer les choses « autrement ». Elle est donnée par Dieu, on l’obtient par la prière et la supplication.

Mon Dieu, je te prie, je te supplie : donne-moi cette Sagesse. Sois toi-même ma richesse, ma santé, ma beauté, ma lumière !

Psaume : Ps 89

Seigneur, reviens pendant cette eucharistie. Apprends-nous, par ta sainte Parole, la vraie et courte mesure de nos jours et que nos coeurs pénètrent ta Sagesse. Fais mieux connaître à tes serviteurs ton oeuvre : ta création si belle, ta splendeur, et ta « ré-création » en Jésus. Rassasie-nous de cette Sagesse, de ton Fils incarné que nous recevons dans le pain eucharistique. Que nous passions cette célébration et tous nos jours ici-bas dans la joie reconnaissante et les chants d’action de grâce !

Deuxième lecture : He 4,12-13

Des paroles, de la parlote. C’est ce que nous suggère le mot parole. Mais quand deux se disent leur amour, quand un juge prononce une sentence ou que l’on annonce à un père la naissance de son enfant – c’est alors que nous expérimentons ce qu’est la parole. Ce n’est plus de la phrase, le mot change le cours de notre vie.

Dieu parle à notre communauté. Que celle-ci existe est déjà le résultat de sa Parole : c’est elle qui nous a faits Eglise (du grec ek-kaleo : je convoque par ma parole). Cette Parole n’est pas un message neutre ; elle nous provoque, nous bouscule, énergique et vivante. Elle ne nous parle pas de la pluie et du beau temps, mais touche nos racines, elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moelles. Il n’y a pas d’échappatoire, tout est nu devant elle, jusqu’aux intentions et aux pensées du coeur les plus secrètes. On ne trompe pas Dieu. Selon que nous lui répondons, notre vie change de direction. Nous aurons à lui rendre des comptes.

Jésus lui-même est la Parole vivante. Si la Bible dit souvent : La parole de Dieu fut adressée à Jérémie, à Jean Baptiste… jamais elle ne le dit du Christ. Il est lui-même la Parole de Dieu. Il est le Verbe, expression divine du Père, que l’Apocalypse nous présente, selon une saisissante image, comme celui de la bouche duquel sort une épée coupante, à deux tranchants (1,16 ; 19,15).

Notre texte si bref a quelque chose de terrifiant. Il a été écrit pour une communauté lasse, afin de la secouer de sa torpeur. Il doit être équilibré par les paroles du Christ qui sont une Bonne Nouvelle, qui réconfortent le coeur, ses paroles de pardon, ses béatitudes. Mais que Dieu nous garde de nous habituer aux audacieux mots d’amour qu’il nous a dits : on ne joue pas avec de tels mots. L’amour est grave, nous aurons à lui rendre des comptes.

Tous les dimanches, quand cette Parole nous est proclamée, le Christ lui-même nous parle. Pénètre-t-elle jusqu’aux jointures et aux moelles ? Et puissent ceux dont le ministère est de la servir la proclamer – par leur bouche, qu’elle soit entendue – et par leur vie, qu’elle soit convaincante !

Evangile : Mc 10,17-30

Jésus se mettait en route vers Jérusalem, quand un homme accourut vers lui. C’est donc dans le contexte de la montée vers la croix que se situe cet épisode. L’homme court, il a quelque chose d’important à demander. Il ne manque pas de manières, se met à genoux et dit : Bon Maître. Ce titre, qui n’appartient qu’à Dieu seul, Jésus le refuse comme doit le faire tout juif pieux. Pourquoi m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon. De plus, dans Marc surtout, Jésus cherche volontiers à cacher sa véritable identité, parce que les esprits ne sont pas encore prêts à accepter l’inouï.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? Rien d’intéressé. Cet homme ne demande que la vie éternelle : être avec Dieu. Jésus lui récite le catéchisme juif, les commandements. Curieusement, il omet les commandements envers Dieu auxquels on s’attendrait d’abord, les devoirs religieux, pour insister sur les commandements envers le prochain, sans doute parce qu’il a à faire à un homme fortuné. D’où aussi la recommandation supplémentaire : ne fais de tort à personne.

Maître, j’ai observé tout cela depuis ma jeunesse. C’est un homme honnête, religieux. Mais Jésus a bien senti en lui un quelque chose, un désir de plus. Il avait couru ! Cet homme lui est sympathique, il le regarda ; littéralement : « il regarda dedans », d’un regard qui va jusqu’au fond – et il l’aima. Imaginez la scène, et ce regard qui trahit les sentiments de Jésus.

Une seule chose te manque ! Va, vends tout ce que tu as, puis viens, suis-moi. Les commandements ne suffisent donc pas ? Même en les observant, il manque une chose. C’est ici ou jamais qu’il faut prendre l’évangile à la lettre. Nous pensons : « Ceci n’est pas pour moi, c’est pour les moines ». Comme si l’évangile avait une partie obligatoire, les dix commandements, et une partie conseillée, les Béatitudes. Et nous voilà, les disciples, stupéfaits… de plus en plus déconcertés.

Quelle est donc cette seule chose, qui nous manque ? La radicalité. Le commandement se limite à des actions qui, une fois accomplies, nous laissent quittes. Jésus veut tout. Sans doute, ce « plus », ce tout varie avec chacun. Jésus ne demande pas à tous de vendre leur bien, comme il l’a demandé à cet homme. Mais à nous tous il dit : Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, prenne sa croix et qu’il me suive (Mc 8,34). Le tournant décisif, c’est le moment où nous passons d’un christianisme correct, de l’observance des commandements – à la suite généreuse du Christ. D’un côté, le Tu connais les commandements ; de l’autre. Viens et suis-moi.

A ces mots, l’homme devint sombre et s’en alla tout triste. Ne l’accusons pas trop, car nous lui ressemblons. Ne sommes-nous pas, nous aussi, désireux de plus, mais peu désireux d’y mettre le prix ? D’où notre religion triste, sombre, si peu épanouie.

L’homme une fois parti, Jésus se laisse aller à la confidence. Par deux fois, il dit : Comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Difficile, a un riche surtout, mais difficile de toute façon, car il y a encore bien d’autres cas de refus, mais la richesse est le cas-type. Et Jésus de servir un de ces proverbes si expressifs qu’on ne les oublie plus : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

Alors, pour les riches, c’est foutu ? En soi, oui. Amasser de l’argent et vivre les béatitudes, c’est aussi inconciliable que l’eau et le feu. Notre Occident riche le sent bien, qui n’arrive pas à se désengluer pour aider le Tiers-monde. Comme c’est difficile à ceux qui possèdent !

Mais Jésus ajoute, d’une façon plus générale : Comme il est difficile, de toute façon, d’entrer dans le royaume des dieux ! Alors les disciples, qui se sentent concernés, sont de plus en plus déconcertés. Ils saisissent que les richesses ne sont qu’une des formes d’attaches qui empêchent l’accès au royaume. Alors ils discutent, ils se demandent entre eux : Mais alors, qui peut être sauvé ? Jésus les regarda (encore ce regard !) : Pour les hommes, cela est impossible, aussi impossible que fut pour Abraham (Gn 18,4) et pour Elisabeth (Lc 1,37) la naissance d’un enfant dans leur grand âge. Qui de nous peut se hausser jusqu’à Dieu ? De ses propres forces ? Mais la force de Dieu, sa grâce, peut vaincre cet impossible. Car rien n’est impossible à Dieu (vue capitale que développeront à plaisir les Lettres aux Romains et aux Galates).

Sur le fond triste des refus égoïstes se détache la joie des coeurs donnés. Les disciples, eux du moins, ont agi autrement que l’homme riche : Nous avons tout quitté pour te suivre. Jésus leur envoie son Amen, je vous le dis des grands jours. Personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Evangile (remarquez la précision qui distance l’ascèse chrétienne d’une simple maîtrise de soi), sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple, une paix, un bonheur profond que ne peut soupçonner l’égoïste. Tout ce qui fait la différence entre le plaisir et le bonheur. Jésus ne promet pas une vie sans difficultés ; le renoncement coûte, et la persécution n’est pas plus épargnée aux disciples qu’au Maître qui est en route vers sa croix. L’énumération, pêle-mêle, maison, frères… à quitter et la conjonction ou montre bien que, pour Jésus, il ne s’agit pas de quitter n’importe quoi (le mari devra rester près de sa femme, les deux près de leurs enfants). L’important est de quitter ce qui nous empêche de servir Dieu de tout notre coeur. Chacun selon ses propres appels.

Mais que sera donc ce bonheur dans le monde à venir, quand ils recevront la vie éternelle, la vie avec Dieu !

Jean, le théologien

13 octobre, 2006

en ami italien (d’en site web) m’ait demandé du Saint Jean et j’ai poster sur un mon Blog italien la cathéchese du Pape au-dessous, ce cathéchese c’est tres belle et je le mits aussi pour vous:

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 9 août 2006

Jean, le théologien

Chers frères et soeurs,

Avant les vacances, j’avais commencé de brefs portraits des douze Apôtres. Les Apôtres étaient les compagnons de route de Jésus, les amis de Jésus et leur chemin avec Jésus n’était pas seulement un chemin extérieur, de la Galilée à Jérusalem, mais un chemin intérieur, dans lequel ils ont appris la foi en Jésus Christ, non sans difficulté, car ils étaient des hommes comme nous. Mais c’est précisément pour cela, parce qu’ils étaient compagnons de route de Jésus, des amis de Jésus qui ont appris la foi sur un chemin difficile, qu’ils sont aussi des guides pour nous, qui nous aident à connaître Jésus Christ, à l’aimer et avoir foi en Lui. J’ai déjà parlé de quatre des douze Apôtres:  Simon Pierre, son frère André, Jacques, le frère de saint Jean, et l’autre Jacques, dit « le Mineur », qui a écrit une Lettre que nous trouvons dans le Nouveau Testament. Et j’avais commencé à parler de Jean l’évangéliste, en recueillant dans la dernière catéchèse avant les vacances les informations essentielles qui définissent la physionomie de cet Apôtre. Je voudrais à présent concentrer l’attention sur le contenu de son enseignement. Les écrits qui feront l’objet de notre intérêt aujourd’hui sont donc l’Evangile et les Lettres qui portent son nom.

S’il est un thème caractéristique qui ressort des écrits de Jean, c’est l’amour. Ce n’est pas par hasard que j’ai voulu commencer ma première Lettre encyclique par les paroles de cet Apôtre:  « Dieu est amour (Deus caritas est); celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jn 4, 16). Il est très difficile de trouver des textes de ce genre dans d’autres religions. Et ces expressions nous placent donc face à un concept très particulier du christianisme. Assurément, Jean n’est pas l’unique auteur des origines chrétiennes à parler de l’amour. Etant donné qu’il s’agit d’un élément constitutif essentiel du christianisme, tous les écrivains du Nouveau Testament en parlent, bien qu’avec des accents divers. Si nous nous arrêtons à présent pour réfléchir sur ce thème chez Jean, c’est parce qu’il nous en a tracé avec insistance et de façon incisive les lignes principales. Nous nous en remettons donc à ses paroles. Une chose est certaine:  il ne traite pas de façon abstraite, philosophique ou même théologique de ce qu’est l’amour. Non, ce n’est pas un théoricien. En effet, de par sa nature, le véritable amour n’est jamais purement spéculatif, mais exprime une référence directe, concrète et vérifiable à des personnes réelles. Et Jean, en tant qu’apôtre et ami de Jésus, nous fait voir quels sont les éléments, ou mieux, les étapes de l’amour chrétien, un mouvement caractérisé par trois moments.

Le premier concerne la Source même de l’amour, que l’Apôtre situe en Dieu, en allant jusqu’à affirmer, comme nous l’avons entendu, que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8.16). Jean est l’unique auteur de Nouveau Testament à nous donner une sorte de définition de Dieu. Il dit par exemple que « Dieu est esprit » (Jn 4, 24) ou que « Dieu est Lumière » (1 Jn 1, 5). Ici, il proclame avec une intuition fulgurante que « Dieu est amour ». Que l’on remarque bien:  il n’est pas affirmé simplement que « Dieu aime » ou encore moins que « l’amour est Dieu »! En d’autres termes:  Jean ne se limite pas à décrire l’action divine, mais va jusqu’à ses racines. En outre, il ne veut pas attribuer une qualité divine à un amour générique ou même impersonnel; il ne remonte pas de l’amour vers Dieu, mais se tourne directement vers Dieu pour définir sa nature à travers la dimension infinie de l’amour. Par cela, Jean veut dire que l’élément constitutif essentiel de Dieu est l’amour et donc toute l’activité de Dieu naît de l’amour et elle est marquée par l’amour:  tout ce que Dieu fait, il le fait par amour et avec amour, même si nous ne pouvons pas immédiatement comprendre que cela est amour, le véritable amour.

Mais, à ce point, il est indispensable de faire un pas en avant et de préciser que Dieu a démontré de façon concrète son amour en entrant dans l’histoire humaine à travers la personne de Jésus Christ incarné, mort et ressuscité pour nous. Cela est le second moment constitutif de l’amour de Dieu. Il ne s’est pas limité à des déclarations verbales, mais, pouvons-nous dire, il s’est véritablement engagé et il a « payé » en personne. Comme l’écrit précisément Jean, « Dieu a tant aimé le monde (c’est-à-dire nous tous), qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Désormais, l’amour de Dieu pour les hommes se concrétise et se manifeste dans l’amour de Jésus lui-même. Jean écrit encore:  Jésus « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1). En vertu de cet amour oblatif et total, nous sommes radicalement rachetés du péché, comme l’écrit encore saint Jean:  « Petits enfants [...] si quelqu’un vient à pécher, nous avons comme avocat auprès du Père Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-2; cf. 1 Jn 1, 7). Voilà jusqu’où est arrivé l’amour de Jésus pour nous:  jusqu’à l’effusion de son sang pour notre salut! Le chrétien, en s’arrêtant en contemplation devant cet « excès » d’amour, ne peut pas ne pas se demander quelle est la réponse juste. Et je pense que chacun de nous doit toujours et à nouveau se le demander.

Cette question nous introduit au troisième moment du mouvement de l’amour:  de destinataires qui recevons un amour qui nous précède et nous dépasse, nous sommes appelés à l’engagement d’une réponse active qui, pour être adéquate, ne peut être qu’une réponse d’amour. Jean parle d’un « commandement ». Il rapporte en effet ces paroles de Jésus:  « Je vous donne un commandement nouveau:  vous aimer les  uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34). Où se trouve la nouveauté dont parle Jésus? Elle réside dans le fait qu’il ne se contente pas de répéter ce qui était déjà exigé dans l’Ancien Testament, et que nous lisons également dans les autres Evangiles:  « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19, 18; cf. Mt 22, 37-39; Mc 12, 29-31; Lc 10 27). Dans l’ancien précepte, le critère normatif était tiré de l’homme (« comme toi-même »), tandis que dans le précepte rapporté par Jean, Jésus présente comme motif et norme de notre amour sa personne même:  « Comme je vous ai aimés ». C’est ainsi que l’amour devient véritablement chrétien, en portant en lui la nouveauté du christianisme:  à la fois dans le sens où il doit s’adresser à tous, sans distinc-tion, et surtout dans le sens où il doit parvenir jusqu’aux conséquences extrêmes, n’ayant d’autre mesure que d’être sans mesure. Ces paroles de Jésus, « comme je vous ai aimés », nous interpellent et nous préoccupent à la fois; elles représentent un objectif christologique qui peut apparaître impossible à atteindre, mais dans le même temps, elles représentent un encouragement qui ne nous permet pas de nous reposer sur ce que nous avons pu réaliser. Il ne nous permet pas d’être contents de ce que nous sommes, mais nous pousse à demeurer en chemin vers cet objectif.

Le précieux texte de spiritualité qu’est le petit livre datant de la fin du Moyen-Age intitulé Imitation du Christ, écrit à ce sujet:  « Le noble amour de Jésus nous pousse à faire de grandes choses et nous incite à désirer des choses toujours plus parfaites. L’amour veut demeurer élevé et n’être retenu par aucune bassesse. L’amour veut être libre et détaché de tout sentiment terrestre… En effet, l’amour est né de Dieu et ne peut reposer qu’en Dieu, par-delà toutes les choses créées. Celui qui aime vole, court, et se réjouit, il est libre, rien ne le retient. Il donne tout à tous et a tout en toute chose, car il trouve son repos dans l’Unique puissant qui s’élève par-dessus toutes les choses, dont jaillit et découle tout bien » (Livre III, chap. 5). Quel meilleur commentaire du « commandement nouveau » énoncé par Jean? Prions le Père de pouvoir le vivre, même de façon imparfaite, si intensément, au point de contaminer tous ceux que nous rencontrons sur notre chemin.

***

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Saint Jean

 

 

Apprends-moi a vivre Seigneur!

13 octobre, 2006

 

 du site:
Apprends-moi a vivre Seigneur !
Auteur : Nathalie Bakalian, Liban
Apprends-moi a vivre Seigneur! dans poesie separgrey
Comment vivre Seigneur
Dans ce monde désordonné,
froissé par l’angoisse et la peur
où chacun se sent isolé.
   

Tu sais combien je suis fragile
Perdue dans cet univers
où je me sens parfois inutile
Pour vivre, comment faire?

Je me pose des tas de questions;
et donner un sens à ma vie
constitue une de mes intentions
et c’est à Toi que je me confie.

PAPA, apprends-moi
à vivre simplement
en ayant confiance en Toi
J’y arriverai facilement !!

La vie avec Toi est AMOUR
Ornée de joie et de bonheur
un bonheur découvert chaque jour
capable de remplir à plein mon coeur !!!

Je T’offre ma famille,mes professeurs,
toutes les personnes habitants mon coeur,
Ma vie, je Te l’offre Seigneur,
Apprends-moi à y cueillir chaque fleur…

 

   

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Benoît XVI aux catholiques : étudiez les Ecritures ! et ne cédez pas au conformisme ambiant !

13 octobre, 2006

Benoît XVI aux catholiques : étudiez les Ecritures ! et ne cédez pas au conformisme ambiant !

du:

http://www.christicity.com/


Patrice de Plunkett
Journaliste, Ecrivain
 

Source : Blog de Patrice de Plunkett 

Résumé de la note : deux directives importantes du pape à la planète catholique…
DE L’AGENCE ZENIT :
1. Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ 
Ce sera la XIIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques. L’assemblée précédente avait eu pour thème l’eucharistie.
Le pape avait lui-même confié, le 16 septembre 2005, qu’il avait fait partie des témoins de l’élaboration de la constitution conciliaire sur la Révélation divine Dei Verbum  [...]

Le pape Benoît XVI avait en effet reçu en audience à Castel Gandolfo les participants au congrès international sur l’Ecriture Sainte dans la vie de l’Eglise qui se tient à Rome du 14 au 18 septembre, sous l’égide du conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens et la Fédération biblique catholique, dans le cadre du 40e anniversaire de la constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, Dei Verbum.
Il avait dit alors avoir participé « [...] comme jeune théologien aux vives discussions qui l’ont accompagnée ».  Et c’est grâce à Dei Verbum, ajoutait Benoît XVI, qu’a été « évaluée de façon plus profonde l’importance fondamentale de la Parole de Dieu».
Il en a jailli pour l’Eglise « un renouveau de la vie de l’Eglise, surtout dans la prédication, dans la catéchèse, dans la théologie, dans la spiritualité, et même sur le chemin œcuménique».
Dei Verbum constitue, disait le pape, « un des documents les plus importants du concile Vatican II ».
« Seul celui qui se met avant tout à l’écoute de la parole de Dieu peut l’annoncer », parce que l’on doit enseigner non « sa propre sagesse mais la sagesse de Dieu », a affirmé Benoît XVI.
Le  
pape a ainsi invité tous les fidèles à la lecture assidue de la Bible parce que, comme l’a dit saint Jérôme: « Ignorer l’Ecriture, c’est ignorer le Christ ».
La Parole de Dieu, soulignait le pape, « ne vieillit jamais, et c’est pourquoi l’Eglise doit se renouveler sans cesse ».
[...] Il précisait: « L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile et c’est de l’Evangile toujours et à nouveau qu’elle tire des orientations pour sa marche. C’est une remarque que tout chrétien doit recueillir, et mettre en application: seul celui qui se met avant tout à l’écoute de la Parole peut l’annoncer. En effet, on ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent folie aux yeux du monde ».
« L’Eglise, a affirmé le pape, sait bien que le Christ vit dans les Saintes Ecritures » et c’est pour cela que « l’on a toujours entouré les Saintes Ecritures d’une vénération semblable à celle réservée au Corps même du Seigneur ».
« L’Eglise et la Parole de Dieu sont intrinsèquement liées » parce que, comme le dit saint Pierre, « aucune Ecriture prophétique n’est sujette à une interprétation privée », affirmait le pape ;
Benoît XVI rappelait qu’en « ces derniers temps, grâce aussi à l’impulsion imprimée par cette constitution dogmatique Dei Verbum, a été plus profondément réévaluée l’importance fondamentale de la Parole de Dieu ».
« Il en est découlé, faisait remarquer le pape, un renouveau dans la vie de l’Eglise, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité, et pour le chemin œcuménique lui-même. L’Eglise doit toujours se renouveler et rajeunir, et la Parole de Dieu, qui ne vieillit jamais et ne s’épuise jamais, est un moyen privilégié dans ce but. C’est en effet la Parole de dieu, qui, grâce à l’Esprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière ».
Et dans ce sens, le pape recommandait la pratique de la très ancienne Lectio divina : « La lecture assidue de l’Ecriture Sainte accompagnée par la prière réalise ce colloque intime dans lequel, en lisant on écoute Dieu qui parle, et en priant, on lui répond, avec une ouverture du cœur confiante. Cette pratique, si elle est promue efficacement, apportera à l’Eglise, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel. En temps que référence ferme de la pastorale biblique, la Lectio divina doit être de nouveau encouragée, grâce à l’utilisation de méthodes nouvelles, soigneusement pensées, pour notre époque. Jamais on ne doit oublier que la Parole de Dieu est lanterne pour nos pas, et lumière sur notre chemin…»   >>
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2.  La liberté du théologien face au conformisme
Le pape a donné saint Bruno, dont on fêtait aujourd’hui la mémoire liturgique, comme modèle aux théologiens : un modèle de silence, de contemplation, et d’obéissance à la vérité. La messe était présidée par le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal William Levada.
« Sa mission, disait le pape en citant saint Bruno, fut de silence et de contemplation », ce qui lui permit de « trouver une profonde union avec Dieu au milieu de la dispersion de la vie quotidienne ».
Faisant allusion à sa devise épiscopale puis pontificale, – « Coopérateurs de la vérité » – , Benoît XVI expliquait : « Cette discipline, qui est aussi difficile, de l’obéissance à la vérité, qui nous fait collaborateurs de la vérité, bouche de la vérité, afin que ce ne soit pas nous qui parlions, comme ce fleuve de paroles de notre époque, mais qu’une  
fois réellement purifiés, et rendus chastes par l’obéissance à la vérité, ce soit la vérité qui parle en nous. Et que nous puissions ainsi être réellement porteurs de la vérité ».
La mission du théologien est  «aujourd’hui comme hier, de rendre présentes les paroles essentielles au milieu du bruit de la société et de l’inflation des propos ».
 [...]  « Notre façon de penser et de parler devrait viser à offrir au monde un espace d’écoute de ce que dit Dieu », ajoutait le pape.
Citant la 1ère épître de Pierre qui affirme ne pas attendre d’être applaudi lorsqu’il parle, le pape invitait les théologiens à « ne pas parler en fonction de ce que les gens veulent entendre, en obéissant à la dictature de l’opinion courante, considérée comme une espèce de prostitution du langage et de l’esprit »,  mais à « chercher à obéir à la vérité ».  >>
 
[Le texte de ces deux dépêches est de l'agence Zenit.]
 
 

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