Archive pour octobre, 2006

Message de Benoît aux Passioniste

21 octobre, 2006

 du site: 

http://www.emploi-pac.com/article2139.html

Le mystère de l’amour divin se perçoit dans la lumière de la Croix

Message de Benoît XVI aux Passionistes

ROME, Vendredi 6 octobre 2006 (ZENIT.org) – Le mystère de l’amour divin se perçoit dans la lumière de la Croix, affirme Benoît XVI dans un message qu’il a adressé, sous la signature du cardinal serétaire d’Etat Tarcisio Bertone, aux Pères Passionistes, à l’occasion de leur chapitre général, qui se tient du 1er au 22 octobre dans leur maison généralice, à Rome, sur la colline du Coelius..

La mission du fondateur des Passionistes, saint Paul de la Croix, est une mission « toujours actuelle », soulignait le pape, invitant à réfléchir sur les paroles du saint qui voyait dans la Croix « la plus grande manifestation de l’amour de Dieu capable de convertir les cœurs au-delà de ce que pourrait faire tout autre argument ».

La mission de la congrétaiton est donc aujourd’hui de « montrer que la croix est amour et que l’amour c’est Dieu ».

Benoît XVI souligne que le fondateur était « intimement convaincu que les maux du monde dérivent de l’oubli de la Passion de Jésus ». Pour lui, l’union au Christ crucifié le poussait « à la communion avec tous les hommes, à la passion pour la justice et pour la charité ».

Dans le mystère de la Croix, continuait le pape, il trouvait la « force d’agir » et de « mettre en valeur les renoncements et les souffrances ».

Le pape incitait donc la congrégation à « mener à bonne fin l’engagement à la restructuration », de façon à « mieux répondre aux défis de notre temps en tenant compte des différents contextes culturels ».

Citant l’exhortaiton apostolique de Jean-Paul II sur la Vie consacrée « Vita consecrata », Benoît XVI disait y voir « un appel à la persévérance sur le chemin de la sainteté à travers les difficultés matérielles et spirituelles qui marquent la vie quotidienne », et un appel à « chercher la compétence dans le travail » et à cultiver « une fidélité dynamique à sa propre mission », en tenant compte des « nouvelles pauvretés » et des « crucifiés » de notre époque.

Paul Danei, né le 3 janvier 1694, était le fils de Luc Danei, commerçant à Ovada (diocèse d’Acqui), dans la République de Gênes, dont la deuxième épouse, Anne-Marie Massari, lui donna seize enfants dont plusieurs moururent en bas âge (cf. http://missel.free.fr/Sanctoral/10/19.php#paul). En 1709, Luc Danei retourna dans son pays natal, Castellazo, où il établit son commerce et sa famille. Paul fit quelques études à Cremolino sous la conduite d’un vénérable prêtre.

Paul qui avait toujours été pieux et vertueux, après un an de vie militaire (1715), décida de se consacrer à Dieu, malgré les efforts de son oncle, le prêtre Christophe Danei qui lui avait arrangé un beau mariage. Tout en aidant au commerce de son père, il commença d’enseigner le catéchisme ; le curé, après l’avoir traité durement, découvrit en lui une âme exceptionnelle et, se croyant incapable de la guider, le confia à un capucin de Castellazo, le R.P. Jérôme de Tortone qui se fit aider par un de ses confrères d’Ovada, le R.P. Colomban de Gênes.

Quand les deux capucins quittèrent la région, Paul s’adressa à Don Polycarpe Cerutti, pénitencier d’Alexandrie, qui crut découvrir de l’orgueil dans ses habitudes d’oraison et lui interdit de méditer sur les fins dernières. « Je donnais entre le jour et la nuit, au moins sept heures à l’oraison et aux autres exercices ; Quant aux fêtes, je me levais le matin de très bonne heure et j’allais à une confrérie où j’étais inscrit, puis, terminée la confrérie, je me rendais à l’église principale où selon l’usage était exposé le Très Saint-Sacrement et j’y restais au moins cinq heures à genoux ; j’allais ensuite prendre quelque chose et puis j’allais à vêpres. Après vêpres, en compagnie de quelques pieux jeunes gens avec qui avaient lieu de dévots entretiens, on allait prendre un peu l’air et je faisais une autre heure d’oraison mentale, puis je rentrais à la maison. »

L’évêque d’Alexandrie, Mgr de Gattinara, qui avait remarqué l’extraordinaire piété de ce jeune homme, avait fait sa connaissance. Paul lui confia son désir de fonder une nouvelle famille religieuse qui porterait une tunique noire sur laquelle serait cousu un cœur surmonté d’une croix avec les mots : Jesu Christi Passio. L’évêque l’autorisa à porter ce costume religieux qu’il bénit et remit lui-même (22 juillet 1720).

Le 23 novembre 1720, Paul se retirait, avec la permission de son évêque, dans une petite pièce située sous un escalier à côté de la sacristie de l’église paroissiale Saint-Charles de Castellazo. Il y fit une retraite de quarante jours, jusqu’au 1er janvier 1721, dans des conditions matérielles fort pénibles : pieds nus et mal vêtu dans ce réduit froid et humide, il se contenta d’un peu de paille jetée à même le sol en guise de lit, ne but que de l’eau et ne mangea que le pain reçu en aumône. A la fin de cette retraite, qui donna à sa vie sa direction définitive, il apporta à Mgr de Gattinara son journal, brèves notes destinées à rendre compte des grâces reçues et des épreuves endurées, et la première ébauche de sa Règle, écrite du 2 au 7 décembre. L’évêque approuva tout.

Retiré à l’ermitage de la Sainte-Trinité puis à celui de Saint-Etienne, catéchiste et prédicateur apprécié, il fut rejoint par son frère, Jean-Baptiste, et par Paul Sardi qui ne put supporter les rigueurs de la règle. Paul partit à Rome pour obtenir l’approbation pontificale, mais n’ayant pas de protecteur, il quitta Rome sans avoir vu le Pape. Installé sur le Monte Argentario, Paul et Jean-Baptiste, prêchèrent à Orbetello puis furent appelés par l’évêque de Gaète, Charles Pignatelli (juin 1723), qui les fit prêcher dans son diocèse et leur confia la retraite des ordinands. Au mois d’août 1724, ils furent recrutés par l’évêque de Troja. En 1725, alors qu’ils étaient à Rome, priant dans la basilique Saint-Pierre, pour gagner le Jubilé, ils furent remarqués par Mgr Marcel Crescenzi qui les introduisit auprès de Benoît XIII.

Les deux frères se retirèrent à Gaète où les quelques jeunes gens qui se joignirent à eux, ne persévérèrent pas sous une règle si austère. Malgré les succès de leur prédication, ils quittèrent Gaète (14 septembre 1726) et revinrent à Rome où ils furent admis comme infirmier à l’hôpital Saint-Gallican du Transtevere. Ils furent tonsurés (6 février), reçurent les ordres mineurs (23 février), le sous-diaconat (12 avril), le diaconat (1° mai) et Benoît XIII les ordonna prêtres (7 juin). Ils furent protégés par Clément XII qui leur donna le droit de prêcher des missions (23 février 1731) et les fit missionnaires apostoliques (14 septembre 1737). Adoucie, la règle de la Congrégation des Clercs déchaussés de la Sainte-Croix et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ fut approuvée par Benoît XIV (15 mai 1741) et la première profession eut lieu le 11 juin 1741 : Paul Danei devint Paul de la Croix. Les recrues commencèrent à affluer et les fondations se multiplièrent, protégées par les papes successifs. Malade depuis plusieurs années, Paul de la Croix célébra la messe pour la dernière fois le 15 juin 1775 ; il reçut l’extrême-onction le 8 octobre et mourut après avoir communié le 18 octobre 1775. Il fut enterré dans la basilique romaine des Saints-Jean-et-Paul.

Pie VI qui, comme Benoît XIV, était allé le visiter dans sa chambre, le déclara vénérable (septembre 1784) ; Pie VII proclama l’héroïcité de ses vertus (18 février 1821), Pie IX le béatifia (1er mai 1853) et le canonisa (29 juin 1869).

ceci c’est le bouclier des passionistes, si jamais je vous traduis l’explication qui ai avec trouvé l’image

Message de Benoît aux Passioniste dans Pape Benoit scudo-passionisti

Message aux musulmans A l’occasion de la fin du Ramadan par le cardinal Paul Poupard,

21 octobre, 2006

du Zenith.org:

2006-10-20

« Là où nous pouvons, ne travaillons pas séparément » : Message aux musulmans a l’occasion de la fin du Ramadan

ROME, Vendredi 20 octobre 2006 (ZENIT.org) –

« Là où nous pouvons œuvrer ensemble, ne travaillons pas séparément », invite le traditionnel message annuel du Vatican aux musulmans à l’occasion de la conclusion du mois du Ramadan. Ce message, publié en arabe, en français, et en italien, a été présenté ce matin en la salle de presse du Saint-Siège par le cardinal Paul Poupard, qui le signe pour la première fois en tant que président du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux.Le cardinal Poupard était accompagné du co-signataire du message, le secrétaire de ce dicastère, Mgr Pier Luigi Celata, ainsi que de Mons. Félix Machado et de Mons. Khaled Akashed, officials du dicastère.

Ce message 2006 a pour titre : « Chrétiens et musulmans, un dialogue de confiance face aux menaces du monde » (cf. ci-dessous, « Documents » pour le texte intégral en français).

Le message invite notamment les croyants des deux religions à travailler ensemble au service de l’humanité d’aujourd’hui, en disant : « Là où nous pouvons œuvrer ensemble, ne travaillons pas séparément. Le monde, et nous avec lui, a besoin de Chrétiens et de musulmans qui se respectent, s’estiment, et donnent le témoignage de s’aimer et œuvrer ensemble à la gloire de Dieu et au bien de tous les hommes ». Une telle démarche commune favorisera grandement le « rétablissement et à l’affermissement de la paix au sein des nations et entre les peuples, selon le vœu profond de tous les croyants et de tous les hommes de bonne volonté ».

« Il est beau de pouvoir partager avec vous ce moment significatif dans le cadre de nos rapports de dialogue. Les circonstances particulières que nous venons de traverser ensemble montrent, elles aussi, que si le chemin d’un dialogue authentique peut être parfois ardu, il devient plus que jamais nécessaire », fait observer le message.

Pour ce qui est du Ramadan, il dit encore : « Le mois de Ramadan que vous venez de vivre a été également, sans nul doute, un temps de prière et de réflexion sur la situation difficile que traverse notre monde. Tout en voyant ce qui est bon et en remerciant Dieu, il est impossible de ne pas constater les graves problèmes qui pèsent sur notre époque : l’injustice, la pauvreté, les tensions et les conflits à l’intérieur des pays, mais aussi entre eux. La violence et le terrorisme sont une plaie particulièrement douloureuse ».

Il rappelle les responsabilités de qui croit dans le Dieu unique : « En tant que chrétiens et musulmans, ne sommes-nous pas les premiers à être appelés à offrir notre contribution spécifique à la solution de cette grave situation et de ces problèmes complexes? C’est sans doute la crédibilité des religions qui est en jeu, mais aussi celle des chefs religieux et de tous les croyants. Si nous ne tenons pas notre place comme croyants, beaucoup s’interrogeront sur l’utilité des religions et sur notre cohérence en tant qu’hommes et femmes qui se prosternent devant Dieu ».

Citant la première encyclique de Benoît XVI, « Dieu est Amour », le message souligne ainsi que les deux religions « accordent beaucoup d’importance et d’espace à l’amour, à la compassion et à la solidarité », mais que « l’amour, pour être crédible, doit être effectif », notamment dans le « service de tous dans la vie de tous les jours » et « au service de la recherche de solutions justes et pacifiques aux graves problèmes qui assaillent notre monde »

du:

http://www.brokenkode.com/archives/ramadan/

Message aux musulmans A l’occasion de la fin du Ramadan par le cardinal Paul Poupard,  dans sujets interessants aujourd'hui ramadan

Méré Térésa: la vie!

20 octobre, 2006

LA VIE ! La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est amour, jouis-en
La vie est mystère, perce-le
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est hymne, chante-le
La vie est combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la.

Mère Térésa babybirds.jpg

Mgr Lustiger souffre d’une « grave maladie »

20 octobre, 2006

j’avais su d’un ami français qui le Card Lustiger restait mal, mais cette nouvelle est un chagrin autre, que Dieu lui donne surtout la paix en Lui dans ce moment, du journal:

http://permanent.nouvelobs.com/photos/20050122.OBS9197.jpg

Mgr Lustiger souffre

d’une « grave maladie »
Mgr Lustiger souffre d'une
NOUVELOBS.COM | 20.10.06 | 16:58
trans dans FRANCE
L’archevêché de Paris indique qu’en conséquence le cardinal devra réduire son activité pour pouvoir suivre son « traitement lourd
« .

Dans une lettre adressée aux prêtres parisiens, le cardinal Jean-Marie Lustiger explique qu’il souffre d’une « grave maladie » au « traitement lourd », a-t-on appris jeudi 19 octobre auprès de l’archevêché.
L’archevêché explique que « le cardinal a souhaité adresser lui-même une lettre aux prêtres de son diocèse pour leur annoncer qu’il souffre d’une maladie grave dont le traitement a commencé », confirmant des informations de La Croix et du Figaro. En conséquence, le cardinal « doit un peu freiner son activité du fait de son traitement mais reste très actif », ajoute l’archevêché.

« Ce n’est pas mon testament »

Le cardinal Lustiger, qui a fêté ses 80 ans le 17 septembre à Notre-Dame de Paris, ne précise pas explicitement dans sa lettre s’il s’agit d’un cancer, indiquant simplement avoir eu confirmation fin septembre par ses médecins du « diagnostic d’une grave maladie ».
Mais il ajoute : « Au même moment, j’ai bénéficié de la guérison de ma voix (…), détrompant la rumeur d’un cancer du larynx que je n’ai jamais eu ».
Le cardinal demande aux prêtres de ne pas publier sa lettre en soulignant avec humour : « Cette lettre n’est pas mon testament ».

Cardinal Paul Poupard shows a book titled ‘Inter-religious Dialogue’ during a press conference at the Vatican, Friday Oct. 20, 2006. The Vatican on Friday reached out to Muslims as part of intensified efforts to improve dialogue with followers of Islam after protests over Pope Benedict XVI’s remarks about Islam and violence. In past years, its annual message to mark the end of Ramadan was simply released to journalists, but this time, because of the tensions caused by Pope Benedict XVI’s Sept. 12, words about Islam and violence, the Vatican’s top official on inter-religious dialogue, Cardinal Poupard decided to personally present the message at a news conference.  »I thought it opportune to do so,’ Poupard said. The message is aimed at ‘our Muslim friends,’ who share ‘common values in facing the challenges of the world,’ Poupard said. (AP Photo/Plinio Lepri)

photo Yahoo USA

Un article sur le discours du Pape a Verona

20 octobre, 2006

j’ai cherché entre les site Français des nouvelles sur le Congrès de Vérone, il, en effets, il donne vers la situation italienne, cependant, pour l’importance qui a eu et, surtout, pour l’intervention extraordinaire du Pape, je crois que je puisse être bien gardé avec attention aussi d’autres nations, comme je répète l’intervention du Pape il a été très beau et important, maintenant il a plus qu’un été long, dès qu’il y a la traduction en français sur le site Vatican je vous le communique et je vous mets le link à la page;

j’ai trouvé le commentaire le plus long sur le journal on line:

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2284252&rubId=4078

 Benoît XVI : « résister à la sécularisation »

Le pape a rencontré jeudi 19 octobre, à Vérone, les évêques réunis pour un important congrès national qui n’a lieu que tous les dix ans

Un discours fleuve, le plus long à ce jour de son pontificat (une heure et quart de lecture) devant 2 600 auditeurs extrêmement attentifs, des évêques, des prêtres, mais surtout des laïcs. Benoît XVI était jeudi 19 octobre à Vérone, près du lac de Garde (nord de l’Italie), où s’est tenu cette semaine le « 4e congrès ecclésial de la nation italienne ».   

Cette rencontre devait « proposer des réflexions sur ce qui lui semble, aujourd’hui, important, pour la présence chrétienne en Italie ». Balayant tour à tour les domaines culturel, éducatif, scientifique, politique, le pape est allé bien au-delà du simple programme d’action. Du cas de l’Italie, il a même proposé de faire un exemple pour une société occidentale où l’Église catholique retrouverait sa place, notamment dans le champ de la culture.

Ce n’est pas un hasard si, dès le début de son intervention, Benoît XVI s’est référé au discours que Jean-Paul II avait tenu dans le même contexte à Lorette, en 1985. À l’époque, l’Église italienne se trouvait divisée entre deux tendances, celle de l’Action catholique prônant une présence discrète et médiatrice de l’Église dans le monde, et celle de mouvements comme Communion et Libération, en faveur d’une action de l’Église clairement identifiée.

e pape polonais avait, dans un texte alors très discuté, fortement encouragé les chrétiens italiens à donner à l’Église « un rôle de guide et une efficacité entraînante » dans la société et la nation. D’une certaine manière, hier, son successeur allemand a fait sienne cette conviction, et l’a même prolongée pour demander à l’Église italienne de jouer ce rôle pour l’Europe tout entière.Un article sur le discours du Pape a Verona pix_trans

« Une nouvelle vague de laïcisme »

pix_transAujourd’hui, observe en effet le pape, la société italienne est menacée, comme toute le monde occidental, par « une nouvelle vague de laïcisme ». Une vague qui « exclut Dieu de la culture et de la vie publique ». La foi devient plus difficile dans un monde où « Dieu n’apparaît plus directement, où il semble devenu superflu et étranger ».

Il y a là un risque grave de « détacher les racines chrétiennes de notre civilisation », martèle le pape. Car ce type de culture, qui prétend partir de la centralité de l’homme et de sa liberté, représente « une coupure profonde et radicale, non seulement avec le christianisme, mais plus généralement avec les traditions religieuses et morales de l’humanité ».

Benoît XVI, reprenant ce qu’il avait déjà avancé en Allemagne, a averti que « cette société sans Dieu ne sera pas en état d’instaurer un véritable dialogue avec les autres cultures, dans lesquelles la dimension religieuse est forcément présente ». On sait qu’il pense alors à l’islam. Mais dans cette même Italie, le pape sent « croître un sentiment d’insuffisance et de frustration devant une rationalité refermée sur elle-même et une éthique trop individualiste ».

Ce sentiment est même présent, a-t-il ajouté, chez « des penseurs non croyants, qui ne pratiquent par notre foi ». Allusion à tout un courant italien, dit des « athées-dévots » et composé d’intellectuels non catholiques (comme Marcello Pera ou Juliano Ferrara, directeur du journal Il Foglio), qui opèrent ainsi une convergence avec les valeurs chrétiennes.pix_trans

La place de l’Eglise à trouver dans l’espace politique italien

pix_transEn menant ce combat, ajoute le pape, « l’Église italienne rendra un grand service non seulement à cette nation, mais aussi à l’Europe, et au monde, parce que le piège du sécularisme est partout présent et aussi parce que la nécessité d’une foi vécue en rapport avec les défis de notre temps est universelle ».

Présence culturelle, donc, mais aussi présence politique. Depuis dix ans, le cardinal Camillo Ruini, président de la Conférence des évêques italiens, fait de l’Église catholique un acteur incontournable du jeu politique national. Ce qui n’est pas sans provoquer des réticences, au sein de la hiérarchie ecclésiale comme des laïcs. L’engagement politique des évêques fut d’ailleurs au cœur des débats de cette semaine de congrès. La présentation des liens entre Église et État par le sociologue romain Luca Diotallevi a provoqué mardi des discussions très serrées dans l’assemblée.

Dans un pays gagné à son tour par la sécularisation, mais où l’Église reste puissante, la place de celle-ci dans l’espace politique, qui ne peut plus être celle de la Démocratie chrétienne, reste en effet à trouver. Le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, a ainsi mis en garde, dès le discours d’ouverture du congrès lundi, contre toute tentation de récupération des valeurs chrétiennes par la politique : « Il vaut mieux être chrétien sans le dire que le proclamer sans l’être », a-t-il dit, citant saint Ignace d’Antioche.« L’Église n’a pas à être un agent politique » Certes, a repris Benoît XVI jeudi, « l’Église n’a pas à être un agent politique ». Mais en même temps, a-t-il poursuivi, « elle a un intérêt profond pour le bien de la communauté politique (…) et offre à divers niveaux sa contribution spécifique ».

Le pape a donc demandé aux catholiques italiens de s’opposer avec une « forte détermination » aux choix politiques et législatifs qui « contredisent fondamentalement les valeurs et les principes anthropologiques et éthiques enracinés dans la nature de l’être humain ». Benoît XVI a cité en particulier tout ce qui concerne « la protection de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la promotion de la famille fondée sur le mariage », et l’introduction, dans la législation publique, d’autres formes d’union qui contribueraient à la déstabiliser : allusion au pacs, que le gouvernement Prodi a inscrit dans son programme.

Une invitation aux chrétiens italiens à être « dans le monde sans être du monde », que le pape devait d’ailleurs reprendre quelques heures plus tard durant la célébration dans le stade de Vérone.

Isabelle DE GAULMYN

 

Pope Benedict XVI celebrates a mass at the Bentegodi stadium in Verona, Italy, Thursday, Oct. 19, 2006. The Pontiff urged Italians to remain faithful to their Christian traditions, saying they can be examples for Europe and the world and enable real dialogue with other cultures that are deeply religious. In an hour-long speech to the nation’s bishops and lay leaders on the state of the Roman Catholic Church in Italy, he warned of the secular drift in the West that he said has led to such threats to the traditional family as ‘other forms of unions’, a reference to gay marriage that the Church firmly opposes. (AP Photo/Antonio Calanni)

Pope Benedict XVI waves as he arrives at a meeting of the nation’s Bishops on the state of the Roman Catholic Church in Verona, northern Italy, October 19, 2006. REUTERS/Stefano Rellandini (ITALY

aujourd’hui je n’ai rien posté parce qu’il y avait la dirigée par Vérone où le Pape est allé,

19 octobre, 2006

aujourd’hui je n’ai rien posté parce qu’il y avait la dirigée par Vérone où le Pape est allé, le matin pour un discours aux participants au Congrès, puis de premiers après-midi la messe au stade De Vérone, mais pendant que RAI1 a séparément proposé les deux événements, « Telepace », une télévision catholique privée, il a fait une environ dirigée par 9 heures à 19 heures, j’ai vois la dirigé donc je suis en peu fatiguée, à demain,

bonne nuit

Audience de ce matine du Pape sur : Judas

18 octobre, 2006

celle-ci est la synthèse de l’audience de ce matin du Pape chez le situé Vatican; 

je suis du sembler de lire le texte définitif aussi du site Vatican, quand il arrive, que j’ai mis dans les link sous: La Saite Siège, directement en français;

celui-ci j’ai aussi conseillé dans le Blog italien;

texte:

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 18 octobre 2006

Chers Frères et Sœurs,

Achevant le portrait des apôtres appelés directement par Jésus, on trouve Judas Iscariote, toujours mentionné en dernier comme «celui qui le livra», mais aussi désigné comme «l’un des Douze». Cela suscite deux questions. La première est son choix par Jésus, alors qu’il est considéré comme un voleur dans sa charge d’économe du groupe et que Jésus a sur lui un jugement dur : «Malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré !»

La deuxième question concerne les raisons de sa trahison. Certains parlent de sa cupidité, d’autres de sa déception devant le refus de Jésus d’être un messie politique. Les Évangiles insistent sur un autre aspect : «Le démon avait inspiré à Judas l’intention de le livrer». Sa trahison, expression de sa liberté humaine, a conduit Jésus à la mort, transformée par ce dernier en geste d’amour salvifique. Jésus a été livré par Judas, mais il s’est livré lui-même à l’amour du Père, et saint Paul dit que «Dieu l’a livré pour nous tous». Dans son mystérieux projet de salut, Dieu assume donc le geste inexcusable de Judas comme l’occasion du don total du Fils pour la rédemption du monde.

Rappelons aussi la figure de Matthias, témoin dès le début de tout ce qui arriva à Jésus. Il fut élu après Pâques pour prendre la place de Judas. Que sa fidélité nous apprenne à compenser nous aussi dans l’Église les défaillances de chrétiens indignes, par notre témoignage fidèle au Christ Jésus!

* * *

salue:

J’accueille avec joie les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Limoges, accompagnés par leur Évêque, Mgr Christophe Dufour, ainsi que les membres du chapitre des Frères du Sacré-Cœur et leur nouveau supérieur général. Que votre pèlerinage à Rome vous renforce tous dans la joie d’être disciples et témoins du Christ ressuscité!

Audience de ce matine du Pape sur : Judas dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI’s private secretary, the 49-year-old Monsignor Georg Gaenswein, changes the pontiff’s skull cap during the weekly general audience in St. Peter’s Square at the Vatican, Wednesday Oct. 18, 2006. Pope Benedict XVI travels Thursday to Verona in northern Italy to address a meeting of the nation’s bishops on the state of the Roman Catholic Church in Italy and to celebrate an open-air Mass in the city’s soccer stadium. (AP Photo)

 

 

« Dialogue de la sérénité » du Pape Jean XXIII

18 octobre, 2006

du Zenith. org: 

Le « Décalogue de la sérénité »

 du pape qui a convoqué Vatican II

ROME, Mercredi 11 octobre 2006 (ZENIT.org)

– A l’occasion de l’anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, par le bienheureux Jean XXIII, le 11 octobre 1962, nous poublions ce « Décalogue de la sérénité » du bienheureux pape Roncalli, proposé par le site « jeune » de la conférence des évêques de France qui publie en ligne ce « Décalogue de la sérénité » du bienheureux pape Roncalli (cf. inXL6), entre autres articles… Décalogue de la sérénité de Jean XXIII

Rien qu’aujourd’hui,
J’essaierai de vivre
Exclusivement la journée
sans tenter de résoudre
Le problème de toute ma vie.

Rien qu’aujourd’hui,
Je porterai mon plus grand soin
A mon apparence courtoise
Et à mes manières:
Je ne critiquerai personne
Et ne prétendrai redresser ou discipliner
Personne si ce n’est moi-même
Rien qu’aujourd’hui,
Je serai heureux
Dans la certitude d’avoir été créé
Pour le bonheur,
Non seulement dans l’autre monde,
Mais également dans celui-ci.

Rien qu’aujourd’hui,
Je m’adapterai aux circonstances
Sans prétendre que celles-ci
Se plient à mes désirs

Rien qu’aujourd’hui,
Je consacrerai dix minutes
A la bonne lecture
En me souvenant que,
Comme la nourriture est nécessaire
A la vie du corps,
La bonne lecture est nécessaire
A la vie de l’âme.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ferai une bonne action
Et n’en parlerai à personne.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ferai au moins une chose
Que je n’ai pas envie de faire,
Et si j’étais offensé,
J’essaierai que personne ne le sache

Rien qu’aujourd’hui,
J’établirai un programme
Détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut-être pas
Mais je le rédigerai.
Et me garderai de deux calamités :
La hâte et l’indécision.

Rien qu’aujourd’hui,
Je croirai fermement
- même si les circonstances prouvent le contraire -
Que la Providence de Dieu
S’occupe de moi comme si rien d’autre
N’existait au monde.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ne craindrai pas
Et tout spécialement,
Je n’aurai pas peur
D’apprécier ce qui est beau
Et de croire en la bonté.

Je suis en mesure
De faire le bien pendant douze heures,
Ce qui ne saurait pas
Me décourager,
Comme si je pensais que je devais
Le faire toute ma vie durant.

Papa Giovanni XXIII

Paul Pouppard: Message aux Hindous pour le Diwâlî: « Vaincre la haine par l’amour »

17 octobre, 2006

 du Zenith. org.

Message aux Hindous pour le Diwâlî:

 « Vaincre la haine par l’amour »L’amour lié « à la vérité, à la lumière, à la bonté et à la vie »

ROME, Lundi 16 octobre 2006 (ZENIT.org) – « La réalité de l’amour est étroitement liée à la vérité, à la lumière, à la bonté et à la vie », explique le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, dans un message de ce dicastère aux Hindous à l’occasion de la fête de Diwâlî, sur le thème : « Vaincre la haine par l’amour » (cf. Texte intégral ci-dessous, in « Documents »).« Je souhaiterais, disait-il, réfléchir à ce thème de l’amour, par lequel les croyants des différentes religions sont invités à surmonter la haine et la méfiance, maux très répandus dans la société contemporaine ».« Comme personnes à la recherche de l’Absolu, vous allez faire une courte pause dans votre cheminement spirituel pour célébrer dans la joie Deepâvalî, votre antique fête religieuse, qui signifie pour vous la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal et de la vie sur la mort. Au nom du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, je souhaite aux Hindous du monde entier une joyeuse fête de Diwâlî », écrit le cardinal Poupard. « La réalité de l’amour, explique le cardinal Poupard, est étroitement liée à la vérité, à la lumière, à la bonté et à la vie. Je souhaiterais réfléchir à ce thème de l’amour, par lequel les croyants des différentes religions sont invités à surmonter la haine et la méfiance, maux très répandus dans la société contemporaine ».

Le président du dicastère pour le Dialogue interreligieux mentionne les récentes attaques terroristes à l’explosif de Mumbai, en Inde comme « un autre exemple de ces phénomènes qui se terminent si souvent en violence brutale ».

C’est dans ce contexte que le cardinal français se dit « certain que notre détermination à inviter tous les croyants à vaincre la haine par l’amour sera bénéfique à l’ensemble de la société ».

Citant la première lettre encyclique de Benoît XVI, « Dieu est amour », le cardinal Poupard explique : « Le Pape a écrit cette lettre, convaincu que son message est à la fois opportun et significatif « dans un monde où l’on associe parfois la vengeance au nom de Dieu, ou même le devoir de la haine et de la violence » (n. 1) ».

Il ajoute : « Comme le professe la foi chrétienne, Dieu lui-même est Amour, Lui qui, par amour pour nous, s’est incarné en la Personne de Jésus Christ. Dieu est la source et la plénitude de tout amour. L’amour que nous avons les uns pour les autres ne devient digne de son nom que lorsqu’il prend sa source en Dieu et que lorsqu’il est nourri par notre union avec Dieu lui-même ».

Le message cite l’exemple de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta qui « renouvelait constamment son amour du prochain et son service désintéressé pour les pauvres dans sa rencontre avec Dieu, par une incessante prière quotidienne ».

« Dieu nous aime tous sans exception et son amour est inconditionnel, affirme le cardinal Poupard. Notre réponse humaine à l’amour de Dieu doit se manifester clairement par le concret apporté aux créatures de Dieu, spécialement aux êtres humains. Il est urgent et nécessaire que les croyants des différentes religions manifestent ensemble au monde que la haine peut être vaincue par l’amour ».

Et d’interroger : « Ne nous serait-il pas possible de nous donner la main et de collaborer en faveur d’une justice pour tous, travaillant ensemble à des projets communs en vue de la promotion des opprimés, des marginalisés, des indigents, des orphelins et des faibles ? »

« La pauvreté morale et spirituelle, causée par la haine qui naît dans le cœur de chacun, peut être éradiquée par les croyants remplis d’amour et de compassion », affirme le cardinal Poupard.

Le cardinal Poupard conclut en rappelant que le pape Benoît XVI termine sa lettre « Deus caritas est » par ces mots : « L’amour est la lumière – en réalité l’unique – qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité et qui nous donne le courage de vivre et d’agir » (n. 39).

« Ces mots du Pape, écrit le cardinal Poupard, font clairement référence à Jésus Christ, la Lumière du monde. Pourtant, ces mots peuvent aussi attirer votre attention puisque pour vous, la signification de votre fête de Diwâlî est symbolisée par la lumière ! Puisse notre amour vaincre enfin les ténèbres de la haine dans le monde ! Joyeux Diwâlî à vous, chers amis hindous! »

ROME, Lundi 16 octobre 2006 (ZENIT.org) – « La réalité de l’amour est étroitement liée à la vérité, à la lumière, à la bonté et à la vie », explique le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, dans un message de ce dicastère aux Hindous à l’occasion de la fête de Diwâlî, sur le thème : « Vaincre la haine par l’amour » (cf. Texte intégral ci-dessous, in « Documents »). « Je souhaiterais, disait-il, réfléchir à ce thème de l’amour, par lequel les croyants des différentes religions sont invités à surmonter la haine et la méfiance, maux très répandus dans la société contemporaine ».« Comme personnes à la recherche de l’Absolu, vous allez faire une courte pause dans votre cheminement spirituel pour célébrer dans la joie Deepâvalî, votre antique fête religieuse, qui signifie pour vous la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal et de la vie sur la mort. Au nom du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, je souhaite aux Hindous du monde entier une joyeuse fête de Diwâlî », écrit le cardinal Poupard.  « La réalité de l’amour, explique le cardinal Poupard, est étroitement liée à la vérité, à la lumière, à la bonté et à la vie. Je souhaiterais réfléchir à ce thème de l’amour, par lequel les croyants des différentes religions sont invités à surmonter la haine et la méfiance, maux très répandus dans la société contemporaine ».

Le président du dicastère pour le Dialogue interreligieux mentionne les récentes attaques terroristes à l’explosif de Mumbai, en Inde comme « un autre exemple de ces phénomènes qui se terminent si souvent en violence brutale ».

C’est dans ce contexte que le cardinal français se dit « certain que notre détermination à inviter tous les croyants à vaincre la haine par l’amour sera bénéfique à l’ensemble de la société ».

Citant la première lettre encyclique de Benoît XVI, « Dieu est amour », le cardinal Poupard explique : « Le Pape a écrit cette lettre, convaincu que son message est à la fois opportun et significatif « dans un monde où l’on associe parfois la vengeance au nom de Dieu, ou même le devoir de la haine et de la violence » (n. 1) ».

Il ajoute : « Comme le professe la foi chrétienne, Dieu lui-même est Amour, Lui qui, par amour pour nous, s’est incarné en la Personne de Jésus Christ. Dieu est la source et la plénitude de tout amour. L’amour que nous avons les uns pour les autres ne devient digne de son nom que lorsqu’il prend sa source en Dieu et que lorsqu’il est nourri par notre union avec Dieu lui-même ».

Le message cite l’exemple de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta qui « renouvelait constamment son amour du prochain et son service désintéressé pour les pauvres dans sa rencontre avec Dieu, par une incessante prière quotidienne ».

« Dieu nous aime tous sans exception et son amour est inconditionnel, affirme le cardinal Poupard. Notre réponse humaine à l’amour de Dieu doit se manifester clairement par le concret apporté aux créatures de Dieu, spécialement aux êtres humains. Il est urgent et nécessaire que les croyants des différentes religions manifestent ensemble au monde que la haine peut être vaincue par l’amour ».

Et d’interroger : « Ne nous serait-il pas possible de nous donner la main et de collaborer en faveur d’une justice pour tous, travaillant ensemble à des projets communs en vue de la promotion des opprimés, des marginalisés, des indigents, des orphelins et des faibles ? »

« La pauvreté morale et spirituelle, causée par la haine qui naît dans le cœur de chacun, peut être éradiquée par les croyants remplis d’amour et de compassion », affirme le cardinal Poupard.

Le cardinal Poupard conclut en rappelant que le pape Benoît XVI termine sa lettre « Deus caritas est » par ces mots : « L’amour est la lumière – en réalité l’unique – qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité et qui nous donne le courage de vivre et d’agir » (n. 39).

« Ces mots du Pape, écrit le cardinal Poupard, font clairement référence à Jésus Christ, la Lumière du monde. Pourtant, ces mots peuvent aussi attirer votre attention puisque pour vous, la signification de votre fête de Diwâlî est symbolisée par la lumière ! Puisse notre amour vaincre enfin les ténèbres de la haine dans le monde ! Joyeux Diwâlî à vous, chers amis hindous! »

Le Card. Paul Puppard:

Paul Pouppard: Message aux Hindous pour le Diwâlî: « Vaincre la haine par l’amour » dans FRANCE foto1 

Verona: Le Cardinal Tettamanzi trace la voie pour l’Eglise italienne

17 octobre, 2006

 le Congrès de Verona , le Card. Dionigi (Denis) Tettamanzi) du:

http://www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=3272

Vérone: Le cardinal Tettamanzi trace la voie pour l’Eglise italienne (me non seulement pour l’Italie)

La société italienne pas épargnée par la sécularisationRome, 17 octobre 2006 (Apic) Le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, a tracé le bilan et des perspectives pour l’Eglise italienne, dans la soirée du 16 octobre 2006, à l’ouverture du Congrès ecclésial de l’Eglise catholique en Italie. Un constat, la société italienne n’est pas épargnée par la sécularisation. Les chiffres laissent songeur.Devant 2’700 délégués et 15’000 fidèles réunis dans l’antique arène de Vérone (Nord), le cardinal a ouvert le 4e Congrès ecclésial italien de l’après-guerre qui se déroule du 16 au 20 octobre. Le précédent s’était tenu en 1995 à Palerme, en Sicile. La venue de Benoît XVI à Vérone, le 19 octobre, doit marquer le moment le plus important du congrès. Le cardinal est le président du comité préparatoire à cette rencontre.Le cardinal Tettamanzi a ainsi appelé l’Eglise italienne à “transmettre la stratégie du Concile (Vatican II, ndlr)“. “L’Eglise italienne est appelée à vivre avec espérance, ce qui est une part intégrante du réalisme chrétien“, a-t-il expliqué.L’archevêque de Milan a aussi insisté sur le fossé qui s’est creusé – dans le “contexte du sécularisme et de l’indifférence religieuse“ – entre la foi chrétienne et “la mentalité moderne et contemporaine“. Ce phénomène s’explique aussi par “l’interruption et la ralentissement des canaux ecclésiaux traditionnels de transmission de la foi“, a-t-il regretté. C’est pour atténuer “cette distance“ que l’archevêque de Milan a invité les participants au congrès à “garder, à conserver, à vivre, à relancer l’originalité, la nouveauté, l’ADN chrétien de l’espérance présent et actif dans l’histoire“.Le Congrès de Vérone doit tracer le chemin à suivre pour l’Eglise catholique italienne pour les dix prochaines années. Il marque aussi la fin de la présidence du cardinal Camillo Ruini, qui doit quitter la tête de la Conférence épiscopale italienne (CEI). Depuis quinze ans, son autorité sur les 226 évêques de la péninsule est incontestée. Le pape a reconduit cet homme de 75 ans à la tête de la Conférence épiscopale italienne en février dernier. Le cardinal Dionigi Tettamanzi fait partie des favoris, avec le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise, pour succéder au cardinal Ruini.40’000 prêtres en moins en un siècleLa société italienne, longtemps épargnée par la sécularisation, se déchristianise lentement. Les baptêmes sont passés de 89,7% en 1998 à 80,7% des nouveau-nés en 2003. Les mariages civils représentaient 17,5% des unions en 1991 contre 28,5% en 2003. En un siècle, la péninsule a perdu près de 40’000 prêtres alors que la population a pratiquement doublé. Ils étaient alors 69’000. Ils sont aujourd’hui 31’474. En 1969, 740 prêtres étaient ordonnés chaque année. En 2004, ils étaient 435, dont 18 % d’étrangers. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Betori, estime que, dans 20 ans, le tiers des paroisses italiennes n’aura plus de prêtre. 40 % des prêtres partant à la retraite ne sont effectivement pas remplacés. En revanche, le nombre des vocations monastiques a nettement augmenté. Selon des chiffres fournis par la CEI, 300 femmes sont entrées dans les ordres en 2004. (apic/imedia/hy/pr)

image: l’arena di VeronaVerona: Le Cardinal Tettamanzi trace la voie pour l'Eglise italienne arena-verona

 

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