Archive pour octobre, 2006

visite de Benoît XVI dans « son » université

25 octobre, 2006

 le Pape à la Université Lateranense,  article du:

http://www.zenit.org/french/ 

Visite de Benoît XVI dans « son » université « Un service ecclésial fondamental »

ROME, Mardi 24 octobre 2006 (ZENIT.org) –

 « Etre en marche vers la vérité, chercher à mieux connaître la vérité, dans toutes ses expressions est réellement un service ecclésial fondamental », affirme Benoît XVI.Le pape Benoît XVI a rendu visite à « son » université, comme il l’a lui même appelée, « l’université du pape », l’université pontificale du Latran, samedi dernier, 21 octobre, à l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque bienheureux Pie IX, de la salle de lecture Jean-Paul II et du grand amphithéâtre rénové qui a reçu le nom de Benoît XVI.Le pape est arrivé à 10 h 30 dans la cour de l’université où il a adressé quelques mots aux étudiants enthousiastes, en parlant d’abondance du coeur, soulignant d’emblée que « sans vérité il n’y a pas de liberté ».

Benoît XVI a ensuite visité la chapelle renovée, accompagné du Chancelier, le cardinal Camillo Ruini, du Recteur, Mgr Rino Fisichella, du cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, du préfet de la maison pontificale, Mgr James Harvey et de Mons. Georg Gänswein. Le pape s’est ensuite recueilli quelques instants en silence. Les bas-reliefs romains découverts à l’occasion des travaux et exposés dans la chapelle ont également retenu l’attention du pape.

Dans la bibliothèque, le pape a été accueilli par les applaudissements des étudiants enthousiastes. Il a ensuite revêtu l’étole pour bénir la nouvelle bibliothèque, la salle de lecture et ses ordinateurs, priant pour que son usage serve à la « construction d’un monde plus humain ».

Benoît XVI a alors gagné le grand amphithéâtre où l’attendaient le corps enseignant, les employés de l’université et des étudiants. Le pape a pris la parole après la prière du « Veni Creator » et l’accueil du cardinal Ruini et de Mgr Fisichella qui a ensuite offert au pape un texte de Johannes Joseph Fuchs sur la musique, avant de déclarer ouverte la 234e année académique de l’université du Latran.

A l’issue de la cérémonie, le pape a tenu à saluer longuement, dans la cour de l’université, tous les étudiants, religieuses – d’Afrique, d’Amérique latine, de Chine… – les séminaristes et les prêtres, et les nombreux laïcs. Les voitures du cortège sont reparties vers midi.

Dans son discours, le pape a salué les composantes de l’université et tout spécialement les étudiants : « Parce que l’université est créée pour les étudiants », ajoutait le pape en improvisant.

Benoît XVI, mentionnant sa visite en tant que préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 13 décembre 2004, a repris le thème de la « crise de culture et d’identité » de ces dernières décennies, et son caractère « dramatique ».

Benoît XVI voit dans l’université « l’un des lieux les plus significatifs pour trouver des issues à cette situation », car « la fécondité de la vérité peut y être illustrée lorsqu’elle est accueillie dans son authenticité avec un esprit simple et ouvert ». C’est là, soulignait le pape que se forment « de nouvelles générations qui attendent une proposition sérieuse, engagée, et capable de répondre – dans des contextes nouveaux – à la question permanente sur le sens de l’existence. Cette attente ne doit pas être déçue ».

« Le contexte contemporain, faisait observer Benoît XVI, semble donner le primat à une intelligence artificielle qui devient de plus en plus dépendante de la technique expérimentale, et oublie de cette façon que toute science doit cependant toujours sauvegarder l’homme, et promouvoir sa tension vers le bien authentique ».

« Surévaluer le ‘faire’ en obscurcissant ‘l’être’, n’aide pas à recomposer l’équilibre fondamental dont chacun a besoin pour donner à son existence un solide fondement et une finalité valide », avertissait le pape en ralentissant le rythme pour mieux insister.

Le pape a ensuite souligné le rôle de l’Université : « Etre en marche vers la vérité, chercher à mieux connaître la vérité, dans toutes ses expressions est réellement un service ecclésial fondamental ».

« Se laisser prendre par le goût de la découverte sans sauvegarder les critères qui viennent d’une vision plus profonde ferait tomber facilement dans le drame dont parle le mythe antique », ajoutait le pape en citant le mythe d’Icare : « Pris par le goût du vol vers la liberté absolue, et sourd aux appels de son vieux père, Dédale, il s’approche toujours plus du soleil, en oubliant que les ailes sur lesquelles il s’est élevé vers le ciel sont de cire ».

« La chute désastreuse et la mort sont le prix qu’il paye pour son illusion. La fable antique contient une leçon d’une valeur permanente. Il y a dans la vie, d’autres illusions auxquelles on ne peut pas se fier, sans risquer des conséquences désastreuses pour notre existence et celle d’autrui », expliquait le pape.

Par ailleurs, le pape s’est arrêté au rôle des professeurs qui est « d’enquêter sur la vérité, et susciter une stupeur permanente, mais aussi de promouvoir la connaissance sous toutes ses facettes, et la défendre contre des interprétations réductrices ou erronées ».

Pour ce qui est de la recherche de la vérité, le pape insistait sur son importance « vitale » et « sociale » en disant : « Placer au centre le thème de la vérité, n’est pas un acte simplement spéculatif, restreint à un petit cercle de penseurs ; au contraire, c’est une question vitale, pour donner une profonde identité à la vie personnelle, et susciter la responsabilité, dans les relations sociales ».

Le pape citait « L’Eloge de la Folie » d’Erasme de Rotterdam : « Les opinions sont source de bonheur à bon marché ! Apprendre la vraie essence des choses, même s’il s’agit de choses d’une importance minime, coûte une grande fatigue ».

Cette « fatigue », soulignait le pape va de pair avec la « passion pour la vérité », et la « joie de l’avoir trouvée ».

Le pape citait par ailleurs le « Proslogion » de saint Anselme d’Aoste : « Que je te cherche en te désirant, que je te désire en te cherchant, que je te trouve en aimant, que je t’aime en te retrouvant », pour affirmer : « Puisse l’espace du silence et de la contemplation, qui sont le lieu indispensable où placer les interrogations que l’esprit suscite, trouver entre ces murs des personnes attentives qui sachent en évaluer l’importance, l’efficacité et les conséquences pour la vie personnelle et sociale ».

« Dieu, poursuivait Benoît XVI est la vérité ultime vers laquelle tend naturellement toute raison (…). Dieu n’est pas une parole vide ni une hypothèse abstraite, au contraire, il est le fondement sur lequel construire sa vie ».

« Le croyant sait que ce Dieu, ajoutait le pape, a un visage, et que, une fois pour toutes, en Jésus-Christ, il s’est fait proche de toute homme (..). Le connaître c’est connaître la vérité dans sa plénitude, grâce à laquelle on trouve la liberté ».

Le pape concluait par ce vœu que l’université du Latran soit « un instrument fécond de dialogue entre les différentes réalités religieuses et culturelles, dans la commune recherche de parcours qui favorisent le bien et le respect de tous ».

Une autre citation a retenu l’attention des francophones : le pape, qui aime la tradition bénédictine, a cité l’ouvrage de Don Jean Leclercq édité en 1957 et plusieurs fois réédité (au Cerf) : « L’amour des Lettres et le désir de Dieu ».

Il s’agit d’une « initiation aux auteurs monastiques du moyen âge », imprégnés de « la lecture de la Bible et des Pères, dans le cadre liturgique de la vie monastique » (p. 10, édition de 1990).

visite de Benoît XVI dans

Pope Benedict XVI attends a ceremony to inaugurate the new academic year of the Pontificial Lateran University in Rome October 21, 2006. REUTERS/Osservatore Romano (ITALY)

« Un travail d’herménetique en vue d’un dialogue vrai »

24 octobre, 2006

Fredric Manns a été mon professeur à Rome, maintenant il est messager apostolique en Turquie, je crois, parce que je l’ai laissé de Rome qu’il allait à Antioche chargée par le vaticano; l’article n’est pas récent, mais en les traitant d’une personne si valide je les crois je puisse reporter aujourd’hui aussi;

du:

http://198.62.75.5/opt/xampp/custodia/?p=1210

Un travail d’herméneutique en vue d’un dialogue vrai. SBF Dialogue
Les médias se sont enflammés à la suite de la conférence du Pape Benoît 16 à Ratisbonne. Tirée de son contexte, la phrase sur l’Islam a été instrumentalisée par les journalistes. Le Dr Minervi, sur Qol Israel, en a profité pour faire une attaque en règle contre l’Eglise qui elle-même a succombé plus d’une fois à la tentation de la violence. Or, ce que le pape avait à coeur d’affirmer c’était un refus clair de la motivation religieuse de la violence. Le Cardinal Bertone et le Père Lombardi l’ont répété pour éviter toute équivoque.
Le pape a posé dans son discours les bases d’un véritable dialogue: « La juste considération de la dimension religieuse est en effet un préliminaire essentiel pour un dialogue fructueux avec les grandes cultures et religions du monde ».
A la fin de son discours Benoît 16 a affirmé que « les cultures profondément religieuses du monde voient justement dans l’exclusion du divin de l’universalité de la raison une attaque à leurs convictions les plus intimes. Une raison qui devant le divin est sourde et repousse la religion dans le contexte des sous-cultures est incapable de s’insérer dans le dialogue des cultures ». Mais combien de journalistes ont lu le discours du pape?
La volonté du Pape n’est autre que de cultiver une attitude de respect et de dialogue envers toutes les autres religions et cultures. La crise de la foi et de la mémoire des racines chrétiennes de l’Europe sécularisée préoccupe les autorités religieuses de l’Eglise. Aux yeux de Benoît 16, la foi sans la raison court à la dérive, et la raison est le meilleur antidote contre la maladie de toute religion : le fondamentalisme.
Il faut donc distinguer clairement entre Islam et Islamisme. Pas plus que le christianisme, l’Islam n’est un bloc. Cette religion peut être capable de beauté, de charité, comme de violence et de guerre. Tout dépend de celui qui l’interprète. Un théologien ou un juriste peut puiser dans le Coran les versets qui prêchent la paix, tandis qu’un autre va faire dire l’inverse au texte. Le Coran ne dit ni plus ni moins que ce que l’interprète lui fait dire. Ce qui est fondamental, c’est l’interprétation qu’on en fait. Au nom du même texte sacré, on peut faire les plus grandes réalisations du monde et on peut commettre des crimes. L’histoire le prouve.Il est clair que Benoît 16 n’entend pas dialoguer à la manière de Jean Paul II, qui encourageait les assemblées de prière comme celle d’Assise. Depuis vingt ans déjà ces rencontres de prière qui ont engendré le relativisme chez beaucoup de gens n’ont pas rapproché les croyants en profondeur. Benoît 16 mesure mieux les impasses d’une caricature de dialogue: absence d’interlocuteurs représentatifs, dialogue théologique impossible, interdiction de tout culte chrétien dans certains pays musulmans, en Arabie Saoudite, en particulier. En outre, le pape ne peut rester muet devant la situation des chrétiens en terre d’Islam : en Turquie, trois prêtres ont été tués depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, tandis qu’au Pakistan, en Egypte et au Nigeria on brûle des églises chaque année. Les chrétiens font des concessions et autorisent les conversions, pas les musulmans. La réciprocité ne joue pas en matière de liberté d’accès aux lieux de culte. Avant de prétendre dialoguer avec l’Islam, il faut exiger des principaux représentants de l’Islam le respect des droits de l’homme, en particulier de la liberté religieuse et du respect de la femme. Personne ne conteste que l’Islam a eu des rapports fructueux dans le passé avec la raison et l’a même conquise par la philosophie, les mathématiques, l’histoire et les autres disciplines. Les grands penseurs chrétiens ou juifs au Moyen Age ont eu accès à la philosophie grecque traduite grâce aux Arabes de Bagdad. Le respect des cultures en Andalousie fut un cas de collaboration religieuse unique dans l’histoire dont il reste des témoins: la mosquée de Cordoue et l’Alhambra de Grenade, sans parler du travail d’irrigation réalisé en Espagne. Le passé, tout glorieux qu’il fût, doit ouvrir cependant au présent et à l’avenir.

En conclusion, il faut revenir sur la remarque du pape refusant la motivation religieuse de la violence. Ce rappel est fondé pour qui vit en terre d’Islam. A la différence de l’Occident, la raison est restée limitée aux sphères intellectuelles de l’Islam. Elle n’a pas pénétré les couches d’une orthodoxie méfiante face à tout apport extérieur. Au niveau du quotidien, dans l’Islam, la tradition critique n’a jamais été une discipline significative. L’Islam repose solidement sur une triple base: les « guerriers » qui se réclament du djihad, les « théologiens » qui leur fournissent des arguments coraniques, et les « marchands » qui financent les entreprises. Au sommet de cette structure règne le calife. Les intellectuels sont relégués prudemment en marge d’elle. Mais à l’extérieur du cercle se situent l’étranger, le juif, le chrétien. Si le dialogue entre Islam et christianisme est bloqué pour un certain temps, ce sera l’occasion d’un temps de réflexion. L’un et l’autre pourront redéfinir les conditions et les exigences d’un vrai dialogue.

Frédéric Manns

image du:

http://www.monasterovirtuale.it/Icone/ilsignore7.html

 

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu

24 octobre, 2006

j’ai trouvé cet article ou les coutures fait sur le discours de Ratisbona heure seule, il vaut le coup les relire aussi parce que la pensée du Pape est continuée sur cette ligne aussi dans le discours de Vérone et ce à l’université, ou Pape Benedetto est en train de réfléchir sur la primauté de Christ sur tout, soit dans la création, soit dans l’homme, une primauté de l’amour (voit le Deus Caritas est); ou toute la création se réfère à la présence d’un Dieu-amour et l’homme, dans s’il, est fait à la mesure de l’amour de Dieu pour l’aimer, comme il dit souvent Saint’Agostino, notre source, notre chemin, notre maison définitive ils se trouvent en Dieu, en les éloignant de Lui nous trouvons division en nous mêmes, nous perdons notre « humanité », notre sensibilité, notre vrai être et le sens de la vie, parce que la vie est-Il;du:

http://www.pasaj.ch/ne-pas-agir-selon-la-raison-est-contraire-a-la-nature-de-dieu-note-de-benoit-xvi-article781.html 

 

Polémique de Ratisbonne  

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu  : note de Benoît XVI 

mercredi 11 octobre 2006.

Le Vatican a publié les « notes » du discours de Ratisbonne. Réflexion sur la raison…

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu » : dans une note, Benoît XVI explique que cette phrase de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue a été essentielle pour ses réflexions successives dans son discours à l’université de Ratisbonne.

Les 13 notes du discours de Benoît XVI à Ratisbonne le 12 septembre dernier, à l’université de la ville, ont été publiées hier par le Vatican sur son site en Allemand, en Italien, en Anglais, à la page du voyage de Benoît XVI.

Deux notes retiennent particulièrement l’attention : le pape signale le passage qui a prêté à malentendu.

La première référence renvoie entre autres au livre publié en français par le P. Khoury, « Manuel II Paléologue, Entretiens avec un Musulman. 7e Controverse », dans la collection des « Sources chrétiennes » (n. 115, Paris 1966).

Dans la note (3) le pape renvoie à la Controverse VII 2c (Khoury, pp. 142-143) et il ajoute (nous taduisons de l’italien) : « Dans le monde musulman, cette citation a été hélas prise comme une expression de ma position personnelle, suscitant ainsi une compréhensible indignation. J’espère que le lecteur de mon texte pourra comprendre immédiatement que cette phrase n’exprime pas mon évaluation personnelle face au Coran, pour lequel j’ai le respect dû au livre sacré d’une grande religion. En citant le texte de l’empereur Manuel II Paléologue, j’entendais uniquement mettre en évidence le rapport essentiel entre foi et raison. Sur ce point, je suis d’accord avec Manuel II, sans pourtant faire mienne sa polémique ».

Le dialogue entre l’empereur et le Persan pourrait avoir eu lieu au cours de l’hiver 1391.

A propos de l’affirmation de l’empereur byzantin : « Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu », la note (5) de Benoît XVI, très personnelle également, dit : « C’est seulement pour cette affirmation que j’ai cité le dialogue entre Emmanuel et son interlocuteur persan. C’est dans cette affirmation qu’émerge le thème de mes réflexions successives ».

Lorsque le texte du discours a été communiqué aux journalistes le 12 septembre, le Vatican avait en effet annoncé : « Le Saint-Père se réserve d’offrir dans un second temps une rédaction de ce texte accompagnée de notes. L’édition actuelle doit donc être considérée comme provisoire ».

Ces notes constituent donc des précisions sur les sources et sur l’interprétation à donner aux paroles du pape.

C’est la quatrième fois que le pape propose lui-même l’exégèse de sa « lectio magistralis » de Ratisbonne, après l’angélus du 17 septembre, l’audience du 20 septembre, et la rencontre avec les ambassadeurs des pays à majorité musulmane, et les représentants de l’Islam en Italie, le lundi 25 septembre à Castel Gandolfo.

Les 17 et 20 septembre, le pape avait déjà souligné qu’il ne prenait pas à son compte les paroles de l’empereur byzantin.

A côté des notes, le texte lui-même porte également des petites retouches. Un passage disait : « Il s’agit d’une des sourates de la période initiale où Mahomet lui-même était encore sans pouvoir et menacé ». Il est devenu : « C’est probablement une des sourates de la période initiale, dit une partie des experts, dans laquelle Mahomet était encore sans pouvoir et menacé ».

La sourate avait été citée par le pape parce qu’elle contient l’affirmation « aucune contrainte dans les choses de la foi ». Et quelque expert avait contesté l’affirmation selon laquelle elle avait été reçue par Mahomet à La Mecque, au moment où il était persécuté.

Par ailleurs, là où le texte commentait le jugement de l’empereur sur Mahomet, comme étant « abrupte, de façon surprenante », le nouveau texte ajoute : « abrupte au point d’être pour nous inacceptable ».

Et enfin, au milieu d’une phrase de l’empereur, le nouveau texte ajoute : « dit-il », pour bien mettre en relief qu’il ne s’agit pas des paroles du pape.

Dieu Père:

http://sliced.splinder.com/?from=80

fondation Jean-Paul II: trasmettre l’héritage aux jeune

24 octobre, 2006

 du:

http://www.zenit.org/french/La Fondation Jean-Paul II a 25 ans : transmettre l’héritage aux jeunes

« Le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II

ROME, Lundi 23 octobre 2006 (ZENIT.org) –

Benoît XVI encourage le travail de la « fondation Jean-Paul II » qui célèbre son 25e anniversaire et évoque « le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II. Il demande que ce « précieux » héritage soit transmis aux jeunes.Benoît XVI a reçu ce matin au Vatican les membres de la « Fondation Jean-Paul II », guidée par le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, à l’occasion de ce 25e anniversaire.La fondation a en effet pour but de maintenir vivante la mémoire de Jean-Paul II et de recueillir pour cela des archives complètes de ses écrits, des commentaires de la presse, et de ses œuvres littéraires.« Je vous confie, a souligné Benoît XVI, la mission d’expliquer aux jeunes générations la richesse de ce message ».

Pour Benoît XVI, il s’agit d’une tâche « vraiment prometteuse, parce qu’elle se réfère non seulement aux archives ou à la recherche, mais qu’elle touche le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II.

« Jean-Paul II, philosophe et théologien, grand pasteur de l’Eglise, a laissé une richesse d’écrits et de gestes qui expriment son désir de répandre l’Evangile du Christ dans le monde, en employant les méthodes indiquées par Vatican II, et de tracer les lignes de développement de la vie de l’Eglise pour le nouveau millénaire. Ces dons précieux ne peuvent pas être oubliés », a déclaré Benoît XVI.

du:

http://www.verginedegliultimitempi.com/santorosario.htm
fondation Jean-Paul II: trasmettre l'héritage aux jeune dans Pape Benoit 1_11_1427

Le Card. Lustiger reçu pre Benoît XVI

24 octobre, 2006

du Zenith.org 

2006-10-23Le card. Lustiger reçu par Benoît XVI u lendemain de la lettre au clergé de Paris

ROME, Lundi 23 octobre 2006 (ZENIT.org) –

Benoît XVI a reçu ce matin en audience au Vatican le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque émérite de Paris, annonce la salle de presse du Saint-Siège.

Cette audience survient au lendemain de l’annonce, par le cardinal Lustiger lui-même – qui choisit donc la transparence sur son état -, le 19 octobre, dans une lettre au clergé de Paris, que les médecins lui ont diagnostiqué, fin septembre, une « grave maladie » qui nécessite un « traitement lourd ».

Un note de l’archevêché indique que le cardinal Lustiger, qui a fêté ses 80 ans le 17 septembre dernier à Notre-Dame de Paris, doit « un peu freiner son activité » en raison du traitement, mais qu’il « reste très actif ».

L’archevêché explique que le cardinal Lustiger « a souhaité adresser lui-même une lettre aux prêtres de son diocèse pour leur annoncer qu’il souffre d’une maladie grave dont le traitement a commencé ».

Dans sa lettre, le cardinal Lustiger précise qu’il a « bénéficié de la guérison » de sa voix, et précise : « détrompant la rumeur d’un cancer du larynx que je n’ai jamais eu ».

Demandant que cette lettre ne soit pas publiée, le cardinal précise que ce n’est pas son « testament ».

En Italie, le quotidien de la conférence épiscopale italienne, « Avvenire » a fait état de cette lettre le 20 octobre.

On se souviendra peut-être que le cardinal Lustiger, qui avait été élu à l’Académie française au fauteuil du cardinal Albert Decourtray en 1995, y est venu prendre séance le jeudi 14 mars 1996, et que dans son discours de réception, il avait évoqué la maladie – qui pour le cardinal Decourtray était bien un cancer de la gorge – et dont ce dernier avait été guéri (cf. (http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reception/lustiger.htm).

Le cardinal Lustiger disait : « Privé de la parole par un cancer de la gorge, l’homme au tempérament heureux et jusque-là épargné, subit le tragique de la vie en devenant un sans-voix, en vivant la menace de sa mort. Cette épreuve aurait pu seulement lui faire mesurer la vanité de toutes choses, désengager sa liberté. Ce fut le contraire. Albert Decourtray est désarmé, pour devenir plus intimement vulnérable au Mystère qu’il doit annoncer.
« Dans l’incapacité de parler, il consacre son temps à la lecture. Il découvre la vie d’une mystique dont il connaissait déjà les écrits : Élisabeth de la Trinité, une carmélite de Dijon morte à vingt-six ans tout au début du siècle. Il a aimé chez elle le goût de la vie, le sens de l’adoration, l’exigence radicale de l’Absolu. « Ma sainte », l’appellera-t-il plus tard.
« Ainsi, lorsque s’apaise le tourbillon des années soixante-dix, sa maladie dont il guérit et la découverte d’Élisabeth de la Trinité achèvent de le faire naître à lui-même. Sa liberté en éveil se déploie : cette brèche spirituelle ouvre son esprit par le dedans, rend son intelligence disponible à ce qu’elle n’avait pas encore vraiment rencontré. Albert Decourtray a revêtu le Christ. À son mystère il avait, en sa jeunesse, consacré sa vie, renonçant ingénument à tout, sans encore en éprouver toute l’exigence. Prêtre, ’évêque, il a prêché ce mystère ; et voilà que celui-ci le rattrape en l’intime de son être.
« Façonné par son éducation et sa culture, préservé certes, Albert Decourtray se reçoit lui-même après cet événement décisif, sans encore savoir qu’il est « mis à part comme une flèche dans le carquois de Dieu », ainsi qu’Isaïe le dit du Serviteur.
« Le voici prêt pour sa dernière mission. »

Le cardinal Decourtray est en particulier celui qui a accompagné le cardinal Lustiger à Auschwitz – où ont péri sa mère et une grande partie de sa famille paternelle -, en juin 1983. Il était archevêque de Paris depuis deux ans.

Le cardinal Lustiger a fait ses études secondaires au lycée Montaigne à Paris, et au lycée Pothier à Orléans, où ses parents l’avaient mis à l’abri de la persécution pendant l’Occupation. C’est à Orléans qu’il a embrassé la foi chrétienne à l’âge de 14 ans.

Il a ensuite poursuivi ses études supérieures de lettres à la Sorbonne, puis ses études de théologie au séminaire des Carmes de l’Institut catholique de Paris. Et il a été ordonné prêtre le 17 avril 1954.

Jusqu’en 1959, il a été aumônier parisien de la Paroisse universitaire (enseignants catholiques de l’enseignement public), aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne, ainsi que des Grandes Ecoles (E.N.S. de Saint-Cloud et Fontenay).

Il a été directeur du Centre Richelieu en 1959 (qui deviendra le CEP) et responsable des aumôneries des nouvelles universités de la région parisienne.

En 1969, il a été nommé curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal, à Paris, puis évêque d’Orléans, le 8 décembre 1979.

Le 27 février 1981, il a succédé au cardinal François Marty comme archevêque de Paris et comme Ordinaire des catholiques de rite oriental en France.

Il a été créé cardinal par Jean-Paul II, le 2 février 1983, au titre des Saints Marcellin et Pierre, puis de Saint-Louis-des-Français, en 1995.

Il a été élu à l’Académie française le 15 juin 1995, au fauteuil du Cardinal Albert Decourtray.

Et il a quitté ses fonctions d’archevêque de Paris fin février 2005

je vous écrit « mon » news du Pape,

23 octobre, 2006

dans ces jours il y a beaucoup de nouvelles sur Pape Benoît, cependant beaucoup de reportent – avec des commentaires différents – les discours du Pape, ce de Regensburg, ce de Vérone et ce à la Pontificale Université Lateranense, important et – je crois – assez singulier;aujourd’hui après-midi à l Saint Pietro le Pape a reçu les étudiants de toutes les Universités Pontificie et catholiques de Rome, maintenant la célébration est finie, le discours du Pape, beaucoup de beau, même si bref, clair, il renvoie à la primauté de Christ en toutes les occasions, aussi dans l’étude cette primauté va – théologiquement – à Christ comme sujet et pas comme objet de l’étude et à la prière et à la contemplation, j’espère de pouvoir vous le reporter parce que je trouve cette réflexion du Pape très intéressant, on était en avant allé pour trop de temps à étudier la théologie à partir de la philosophie, je y suis trouvée personnellement; pour le reste le Pape semblait fatigué, il est date assez logiques elle beaucoup de choses dont on est en train d’occuper; comme je répète les nouvelles elles sont répandues et je ne réussis pas à reporter de plus; cette réflexion du Pape très intéressant, il était nous ce sont quelques chose interéssant mais de qui ont peu nouvelles aussi en Italie; ou j’il semble que les médias soient en train de reporter les nouvelles les plus importantes et autres vraiment intéressantes avec peu lignes, de beaucoup de pas en français, je verrai ce qui peux faire;d’ailleurs aussi je voudrais suivre une « piste », un « chemin » plus cohérent, mais je fais ce qui peux;image du site:

http://www.chieracostui.com/costui/lettini/docs/edscheda.asp?ID=442

cette image de Maria se trouve presque devant ma maison, je la vois comme je sors de maison, je me trouve au centre de Rome, la rue est une du plus belles de la ville, mais très commercée, il va chez Saint Giovanni en Laterano à Sainte Maria Grand, et elle est voisine au Colisée, à demain, ciao,  

 je vous écrit

    

L’interdition de porter une croix qualifiée d’ « absurde> par un ministre anglais

23 octobre, 2006

L’interdiction de porter une croix qualifiée d’« absurde » par un ministre anglais

Vives protestations contre la décision de la British Airways

ROME, Dimanche 22 octobre 2006 (ZENIT.org) – La décision de la compagnie British Airways d’interdire à une employée chrétienne de porter une chaîne avec une toute petit croix, a été qualifiée « d’absurde » par un ministre britannique, selon le quotidien anglais Daily Mail.

Le ministre pour l’Irlande du Nord, Peter Hain, a dit ne pas avoir compris les raisons de la compagnie aérienne de contraindre l’employée Nadia Eweida à ôter sa chaîne.

L’employée, âgée de 55 ans, a affirmé avoir été contrainte de présenter sa démission sans être payée après avoir refusé d’ôter la petite croix qu’elle portait au cou, d’une taille inférieure à une pièce de 5 pennies.

Nadia Eweida a dit avoir toujours cherché à respecter et comprendre le credo des autres personnes. Soutenue par l’Union générale des travailleurs des transports, elle envisage d’entamer une procédure judiciaire contre la compagnie aérienne.

Dimanche dernier, au cours d’une émission à la BBC, le ministre a affirmé : « Je pense sincèrement que l’ordre de la British Airways de ne pas porter de croix est absurde. Je ne le comprends pas et je ne pense pas que quelqu’un puisse le comprendre, voilà mon opinion ».

Un porte-parole du Conseil musulman de Grande-Bretagne, Inayat Bunglawala, a déclaré à l’Association de la Presse que porter une croix n’est ni « intimidateur ni offensif ».

« Nous ne considérons pas que porter une croix est offensif, a-t-il affirmé. Il s’agit de l’expression d’une croyance religieuse privée, et nous la respectons de la même manière que nous respectons une femme musulmane qui porte le voile ».

Peter Hain est le dernier homme politique à se joindre au choeur croissant de condamnations de la British Airways. Auparavant, la député travailliste Ann Widdecombe avait affirmé que la décision était une discrimination religieuse et avait appelé à un boycottage tant que la compagnie ne reviendrait pas sur sa décision.

Ann Widdecombe, catholique pratiquante a en outre déclaré à la BBC : « Si cette décision n’est pas révoquée demain après-midi, j’annulerai ma carte de fidélité et je l’enverrai à la British Airways afin qu’ils connaissent le motif de ma décision. A l’avenir, et tant que la décision ne sera pas révoquée, je n’utiliserai plus la British Airways ».

Le député démocrate et libéral, Vince Cable, a déclaré quant à lui que la compagnie aérienne « se comporte d’une manière très bureaucratique et inflexible. Pour une compagnie commerciale cela n’est pas très positif ».

George Galloway, chef du Parti « Respect », a affirmé : « Laissez les gens porter ce qu’ils veulent, laissez les gens s’habiller comme ils le souhaitent, selon ce que leur religion leur demande. Restez en dehors des affaires des gens parce que ce type de boucs émissaires et de chasse aux sorcières se terminera, croyez-moi, dans les larmes et le sang ».

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Homélie de la messe célébrée a la grotte de Lourdes

23 octobre, 2006

 de: 

http://www.lejourduseigneur.com/homelies/temps_ordinaire/29_dimanche/b/homelie_de_la_messe_celebree_a_la_grotte_de_lourdes

Les homélies

Homélie de la messe célébrée à la grotte de Lourdes

Date : 22/10/2006Date liturgique : 29 T.O.B.

C’est un feu d’artifice que nous offre la Parole de Dieu, aujourd’hui :   Écoutez ce que Dieu dit de son Fils : « Parce qu’il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes… À cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. »

Écoutez comment l’Apôtre parle du Christ : « Le grand-prêtre que nous avons n’est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses. En toute chose il a connu l’épreuve, comme nous et il n’a pas péché. »

Écoutez aussi ce que Jésus nous propose : « Celui d’entre vous qui veut devenir grand se fera votre serviteur ! Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ! »

Deux grands messages nous sont donnés, qu’il convient de méditer quelques instants.

Premièrement, en Jésus, nous avons reçu celui qui nous comprend car il a pris sur lui nos faiblesses.
Deuxièmement, avec Jésus, nous sommes appelés à devenir des serviteurs.

Le premier message nous réconforte. Dans nos difficultés quotidiennes, dans nos faiblesses et nos erreurs, nous avons quelqu’un qui nous comprend et qui veut nous aider : le propre Fils de Dieu. Il est venu au cœur d’une humanité qui rêve de bonheur et de paix, mais qui n’y parvient pas, d’une humanité qui n’a que les mots d’amour et de paix, de solidarité et de fraternité à la bouche, mais dont le quotidien est aussi fait de violence et de haines, de peurs et de lâcheté.

Pour nous délivrer de ce mal et nous ouvrir au bonheur, Jésus aurait pu agir avec autorité, nous prendre pour des enfants, nous retirer la liberté même de faire le mal. Ce n’est pas le chemin qu’il a voulu prendre, parce que c’est notre cœur qu’il veut gagner et parce qu’il respecte, mieux que nous-mêmes, l’extraordinaire dignité que son Père nous a donné !

Alors il a pris un autre chemin. Il s’est lui-même fait notre serviteur. Il a voulu vivre toute sa vie, au milieu de nous, dans l’obéissance à son Père, lui qui était le Fils, souverainement libre. Il a montré que l’amour ne prend pas, il donne ; que la vie de l’autre, même la vie de celui qui est coupable, était plus importante que la sienne. Mieux encore, il a pris nos souffrances sur ses épaules. Jugé et condamné injustement, il a offert sa vie pour ceux qu’il aimait, c’est à dire pour nous tous.

Je sais que celles et ceux qui tournent leur visage vers le Christ découvrent en lui un frère, proche et compatissant, humble et fort. Alors leurs angoisses et leurs peurs s’estompent. Ils en arrivent même à offrir, eux aussi, leurs souffrances et leurs échecs. Ce faisant, ils reprennent vie. Ils la portent, au lieu d’en être les victimes. Je ne peux citer l’immense liste des témoins de Jésus dont la souffrance et les échecs ont été transfigurés, parce qu’ils ont saisi la main que Jésus leur tendait.

Je pense à vous, victimes de violence, de viols, d’injustices de toutes sortes qui vivez dans une grande insécurité et qui ne savez plus vers qui vous tourner. Je pense à vous, personnes submergées par leur solitude, physique ou morale. Je pense à vous les exclus de notre société d’abondance… Je pense aussi à vous, ces prisonniers dont le congrès national de l’aumônerie des prisons vient de parler. C’est pour vous tous que le Christ est venu. À tous il déclare en effet : « Venez à moi, vous qui ployez sous le fardeau et je vous soulagerai. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. » (Mt 11, 28-30)

Il ne choisit pas les uns sans les autres, encore moins les uns contre les autres. Il est venu pour tous.

Premier message, donc : Jésus est venu pour toi qui n’en peux plus. Ouvre-lui la porte de ton cœur.

Mais il ajoute aussitôt un second message : il nous appelle à faire comme lui et à nous mettre au service !

Il a vécu l’expérience décrite par Rabindranâth Tagore : « Je dormais et je rêvais que la vie n’était que joie. Je m’éveillais et je vis que la vie n’est que service. Je servis et je compris que le service est joie. »

Là se trouve le secret le plus profond du bonheur ! Faire de notre vie un service nous fait entrer dans la joie de Dieu, celle-là même qui se réjouit de voir l’autre s’éveiller à la paix, à la confiance et à l’amour.

Les membres de l’aumônerie de prison réunis à Lourdes ont témoigné de la joie que leur procure le service de personnes en situation d’échec, de condamnation et d’isolement. Ils vivent authentiquement la mission de l’Église. Ils sont fidèles à l’exemple de Jésus.

En ce dimanche de prière et d’offrande pour la mission universelle de l’Église, il est bon de se redire que la mission est service !

Comme chrétien, je suis appelé non seulement à recevoir Jésus comme mon sauveur, mais à me faire serviteur, comme le Christ et avec lui.

Comment d’ailleurs, pourrais-je convaincre les autres que le Christ est le Sauveur, sinon en me mettant à leur service ?

Alors, je me mets à genoux devant ce Jésus, Grand prêtre compatissant et Serviteur, et je rends grâce.

Doux Maître, merci de m’avoir fait savoir que tu m’aimes et de m’accorder ta confiance, ton pardon et ta paix. Je t’offre volontiers mes propres faiblesses et mes souffrances, pour que, si possible, elles soulagent les tiennes, et participent au salut de tous.

Et je te donne mon cœur, mets-le au service de ta mission.

Fais de moi un serviteur de mes frères, un témoin de ta miséricorde, un artisan de ta paix, toi qui règnes pour les siècles des siècles.

Prédicateur : Monseigneur Emmanuel Lafont

Paroisse : Grotte de Lourdes

Ville : Lourdes (65)

16 août 2004, visite du Pape Giovanni Paolo II

Homélie de la messe célébrée a la grotte de Lourdes dans FRANCE lourdes

Chant premier du Paradis a Marie – La Divine Comedie – Dante Alighieri

22 octobre, 2006

je desire vous écris la prière de la liturgie des Heure a Marie, la prière est de la La Divine Comédie de Dante Alighieri, jai trouvez tout l’oeuvre de Dante sur en site; l’original e cela par lequel nous prion c’est l’original du texte de Dante; la tradution français c’est bonne, aussi l’ésprit du texte, je pense, est conservé, site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/dante/index.htm

Chant I du Paradis:

«  Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et élevée plus qu’aucune créature, terme fixe d’un éternel conseil (1), tu es celle qui tant a ennobli l’humaine nature, que son auteur ne dédaigna point de s’en revêtir. En ton sein se ralluma l’amour, par la chaleur duquel dans l’éternelle paix ainsi a germé cette fleur. Ici, pour nous, tu es en son midi le flambeau de la charité, et en bas, parmi les mortels, tu es la vraie fontaine d’espérance. Dame, tu es si grande, et si grand est ton pouvoir, que celui qui désire la grâce et à toi ne recourt point, son désir veut voler sans ailes. Ta bonté non-seulement secourt qui demande, mais d’elle-même, souvent, elle prévient le demander. En toi miséricorde, en toi pitié, en toi magnificence, en toi se rassemble tout ce que dans les créatures il y a de bonté.

« Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et élevée plus qu’aucune créature, terme fixe d’un éternel conseil (1), tu es celle qui tant a ennobli l’humaine nature, que son auteur ne dédaigna point de s’en revêtir. En ton sein se ralluma l’amour, par la chaleur duquel dans l’éternelle paix ainsi a germé cette fleur. Ici, pour nous, tu es en son midi le flambeau de la charité, et en bas, parmi les mortels, tu es la vraie fontaine d’espérance. Dame, tu es si grande, et si grand est ton pouvoir, que celui qui désire la grâce et à toi ne recourt point, son désir veut voler sans ailes. Ta bonté non-seulement secourt qui demande, mais d’elle-même, souvent, elle prévient le demander. En toi miséricorde, en toi pitié, en toi magnificence, en toi se rassemble tout ce que dans les créatures il y a de bonté. »

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L’Angelus de ce matin traduit par en traducteur on line

22 octobre, 2006

Chers frères et soeurs!Aujourd’hui nous célébrons la quatre-vingtième Journée Missionnaire Mondiale. Elle fut fondé par le Pape Pieux XI, qu’il donna une poussée forte aux missions au gentes, et dans le Jubilé de 1925 reçue une exposition grandiose puis devenue l’actuelle Collection Ethnologique-missionnaire des Musées Vaticani. Cet an, dans le coutumier Message pour telle récurrence, j’ai proposé comme je lui craigne « charité, âme de la mission. » En effets, la mission, si elle n’est pas animée par l’amour, il se réduit à l’activité philanthropique et sociale. Pour les chrétiens, ils valent par contre les mots de l’apôtre Paolo,: « L’amour du Christ nous pousse », 2 Cor 5,14. La charité qui remuée le Père à envoyer en le monde et le Fils à s’offrir pour jusqu’à la la mort de croix, cette même charité elle a été reversée par l’Esprit Saint dans le coeur des croyants. Chaque baptisé comme sarment uni à la vigne peuvent coopérer ainsi à la mission de Jésus, qu’on résume en celui-ci: apporter à chaque personne la bonne nouvelle que « Dieu est amour » et, vraiment, pour celui-ci, il veut sauver le monde.

La mission part du coeur: quand il s’arrête y à prier devant le Crucifix, avec le regard tourné à ce coûté transpercé, on ne peut pas ne pas expérimenter dans soi la joie de les savoir chers et le désir d’aimer et de se faire orchestre de miséricorde et de réconciliation. Il arriva ainsi, vraiment 800 ans ors sont, au jeune Francesco d’Assise, dans la petit église de Saint Damiano, qu’alors elle était démolie. Du haut de la Croix, maintenant gardée dans la Basilique de Sainte Chiara, Francesco entendit Jésus lui dire: Il va’, il répare ma maison que, comme tu vois, il est tout en ruine. » Cette « maison » était sa même vie avant tout à « réparer par une vraie conversion; c’était l’Église, pas cette espèce de briques, mais de gens vifs, indigente toujours de purification; c’était l’humanité tout aussi en qui aime habiter. La mission part toujours transformé par un coeur de l’amour de Dieu, comme ils témoignent histoires innombrables de saints et de martyrs, qu’avec de la modalité différente ils ont dépensé la vie au service de l’Évangile.

La mission est un chantier en lequel y est mis pour tous donc: pour celui qui s’engage à réaliser dans la propre famille le Royaume de Dieu; pour celui qui vives avec esprit chrétien le travail professionnel; pour celui qui se consacre totalment aux Signore ; pour qui il suit Jésus Bonnes Bergères dans le ministère commandé à Popolo de Dieu ; pour qui, en mode spécifique, une partie pour annoncer Christ à combien à d’ancre ne le connaissent pas. Nous aides Marie très sainte à vivre avec rénové élan, chacun dans la situation dans laquelle la Providence l’a posé, la joie et le courage de la mission.

L'Angelus de ce matin traduit par en traducteur on line dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI acknowledges cheers from the faithful and pilgrims after delivering his noon blessing from the window of his studio overlooking St. Peter’s square at the Vatican Sunday, Oct. 22, 2006. In his speech the Pontiff appealed to political and religious leaders in Iraq and the world to help the conflict-ridden country in its reconstruction, and expressed solidarity with the Christian community and all victims of the violence there. (AP Photo/Andrew Medichini)

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