Verona: Le Cardinal Tettamanzi trace la voie pour l’Eglise italienne
le Congrès de Verona , le Card. Dionigi (Denis) Tettamanzi) du:
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Vérone: Le cardinal Tettamanzi trace la voie pour l’Eglise italienne (me non seulement pour l’Italie)
La société italienne pas épargnée par la sécularisationRome, 17 octobre 2006 (Apic) Le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, a tracé le bilan et des perspectives pour l’Eglise italienne, dans la soirée du 16 octobre 2006, à l’ouverture du Congrès ecclésial de l’Eglise catholique en Italie. Un constat, la société italienne n’est pas épargnée par la sécularisation. Les chiffres laissent songeur.Devant 2’700 délégués et 15’000 fidèles réunis dans l’antique arène de Vérone (Nord), le cardinal a ouvert le 4e Congrès ecclésial italien de l’après-guerre qui se déroule du 16 au 20 octobre. Le précédent s’était tenu en 1995 à Palerme, en Sicile. La venue de Benoît XVI à Vérone, le 19 octobre, doit marquer le moment le plus important du congrès. Le cardinal est le président du comité préparatoire à cette rencontre.Le cardinal Tettamanzi a ainsi appelé l’Eglise italienne à “transmettre la stratégie du Concile (Vatican II, ndlr)“. “L’Eglise italienne est appelée à vivre avec espérance, ce qui est une part intégrante du réalisme chrétien“, a-t-il expliqué.L’archevêque de Milan a aussi insisté sur le fossé qui s’est creusé – dans le “contexte du sécularisme et de l’indifférence religieuse“ – entre la foi chrétienne et “la mentalité moderne et contemporaine“. Ce phénomène s’explique aussi par “l’interruption et la ralentissement des canaux ecclésiaux traditionnels de transmission de la foi“, a-t-il regretté. C’est pour atténuer “cette distance“ que l’archevêque de Milan a invité les participants au congrès à “garder, à conserver, à vivre, à relancer l’originalité, la nouveauté, l’ADN chrétien de l’espérance présent et actif dans l’histoire“.Le Congrès de Vérone doit tracer le chemin à suivre pour l’Eglise catholique italienne pour les dix prochaines années. Il marque aussi la fin de la présidence du cardinal Camillo Ruini, qui doit quitter la tête de la Conférence épiscopale italienne (CEI). Depuis quinze ans, son autorité sur les 226 évêques de la péninsule est incontestée. Le pape a reconduit cet homme de 75 ans à la tête de la Conférence épiscopale italienne en février dernier. Le cardinal Dionigi Tettamanzi fait partie des favoris, avec le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise, pour succéder au cardinal Ruini.40’000 prêtres en moins en un siècleLa société italienne, longtemps épargnée par la sécularisation, se déchristianise lentement. Les baptêmes sont passés de 89,7% en 1998 à 80,7% des nouveau-nés en 2003. Les mariages civils représentaient 17,5% des unions en 1991 contre 28,5% en 2003. En un siècle, la péninsule a perdu près de 40’000 prêtres alors que la population a pratiquement doublé. Ils étaient alors 69’000. Ils sont aujourd’hui 31’474. En 1969, 740 prêtres étaient ordonnés chaque année. En 2004, ils étaient 435, dont 18 % d’étrangers. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Betori, estime que, dans 20 ans, le tiers des paroisses italiennes n’aura plus de prêtre. 40 % des prêtres partant à la retraite ne sont effectivement pas remplacés. En revanche, le nombre des vocations monastiques a nettement augmenté. Selon des chiffres fournis par la CEI, 300 femmes sont entrées dans les ordres en 2004. (apic/imedia/hy/pr)
image: l’arena di Verona
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