Archive pour le 16 octobre, 2006

Sainte Margerite-Marie Alacoque

16 octobre, 2006

du site Wikipedia:

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque

 (Verosvres 22 juillet 1647Paray-le-Monial le 17 octobre 1690), religieuse mystique de l’Ordre de la Visitation, initiatrice avec Jean Eudes du culte du Sacré-Cœur, canonisée en 1920.

Biographie [modifier]

Marguerite est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, qui jouissaient d’une bonne position sociale. Dès sa première enfance, Marguerite fit preuve d’une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement et elle préférait le silence et la prière aux jeux des enfants. À cinq ans, lors d’un séjour chez sa marraine, dont la fille était religieuse, elle entendit parler des vœux religieux, et fit, à l’insu de tous, sa première consécration à la messe ou elle prononçait ces mots : « Ô mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté ». Après sa première communion, à l’âge de neuf ans, elle pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans.

À la fin de cette période, ayant fait le vœu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ. Par reconnaissance, elle ajouta, le jour de sa confirmation, le nom de Marie à son nom de baptême. Devenue orpheline de père, elle fut recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentaient, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes. Marguerite trouva alors son réconfort dans la prière, et c’est alors qu’elle aurait eu ses premières visions de Jésus Christ. Il lui apparaissait d’habitude sur la croix ou lors de l’épisode de l’Ecce Homo et elle ne s’en étonnait pas, pensant que d’autres recevaient aussi ces visons.

Quand elle eut dix-sept ans, sa famille put récupérer son bien et sa mère lui confia son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’imposait, elle commença à participer aux activités mondaines. Une nuit alors qu’elle était revenue d’un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant une flagellation : il lui reprochait son infidélité après qu’il lui avait donné tant de preuves d’amour. Pendant le reste de sa vie Marguerite pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.

Elle visita plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, une voix intérieure lui aurait dit : « C’est ici que je te veux ». Le 25 mai, 1671, elle entra au monastère et en novembre 1672, elle prononça ses vœux perpétuels. De santé fragile elle n’en continuait pas moins ses flagellations, ainsi que les macérations les plus extrêmes tandis que le Christ continuait de lui apparaître.

La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675. Jésus lui aurait alors montré son cœur en disant : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, [...] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour, et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes… ». Une autre fois, il lui aurait dit : « Mon divin Cœur est [...] passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier ». Dès lors, Marie a été investie de la mission d’établir une dévotion particulière envers son Sacré-Cœur.

Ces manifestations lui valurent d’être mal vue par le reste de la communauté, qui la traitait de visionnaire, à ce point que sa supérieure lui intima l’ordre de se plier à la vie commune. Cependant son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l’emporter et sa mission vint à être reconnue par ceux-là même qui lui avaient montré la plus cruelle opposition. Avec l’aide du Père Claude de La Colombière, que Jésus lui aurait présenté comme son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui aurait adressé. C’est le début du culte du Sacré-Cœur. Inspirée par le Christ, Marguerite Marie établit la pratique de l’Heure Sainte qui consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’Il avait supportée , quand abandonné par Ses Apôtres dans Son Agonie, et à recevoir le lendemain la Communion. Il choisit pour fête du Sacré Cœur le vendredi qui suit l’octave de la fête du Corps du Christ; il appela la sainte « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière de tous Ses trésors. Au cours de sa dernière maladie elle refusa tout soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j’ai dans le ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu » et elle mourut en prononçant le nom de Jésus.

Le procès en canonisation [modifier]

La discussion au sujet de la mission et les vertus de Marguerite Marie continua pendant des années. On soumit à l’examen la totalité de ses actions, de ses révélations, de ses maximes spirituelles et de son enseignement concernant la dévotion au Sacré Cœur, qu’elle avait exposé et dont elle était l’apôtre, et finalement la Sacrée Congrégation des Rites émit un vote favorable. En mars 1824, Léon XII la proclama Vénérable et le 18 septembre 1864, Pie IX la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Benoît XV le 13 mai 1920. Quand son tombeau fut canoniquement ouvert en juillet 1830, deux guérisons instantanées eurent lieu. Ses restes reposent sous l’autel de la chapelle à Paray-le-Monial et des grâces nombreuses remarquables ont été obtenues par les pèlerins qui y viennent du monde entier.

image du:

http://dieu-sauve.chez-alice.fr/apparitions/paray/paray.htm

margeritemariealacoque.jpg

aujourd’hui les nouvelles

16 octobre, 2006

aujourd’hui les nouvelles aujourd’hui se répètent sur les journaux et sur le site quelques nouvelles suite à l’Islam et leur réaction au discours de Pape Benoît;

y a les premières nouvelles, encore pas propres nouvelles, sur le Congrès de Verona;

il y a quelque nouvelle avance, mais on ne sait pas combien vraie, sur une visite possible du Pape à Moscou;

il y a, naturellement, quelques nouvelles sur la visite du Pape en Turquie;

il ancre il se parle des saints canonisés hier par le Pape, naturellement;

je peux mettre quelques  lien français sur ce Blog même si je pense que vous les connaissez mieux de moi;

je voudrais poster l’histoire de Margerite-Marie Alacoque

evangile l’aujourd’hui e commentaire du Pape Benoît

16 octobre, 2006

du Evangile aux Quotidien

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]


Retraite prêchée au Vatican, 1983 (trad. Le Ressuscité, DDB 1986, p.38) « Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive »      Les Ninivites ont cru au message de ce juif, et ils ont fait pénitence. Pour moi, la conversion des Ninivites constitue un fait très surprenant. Comment pouvaient-ils croire ? Je ne trouve pas d’autre réponse que la suivante : en écoutant la prédication de Jonas, ils ont bien dû reconnaître qu’au moins la partie vérifiable de ce message était tout simplement vraie : la malice de cette ville était grave. Ainsi ont-ils compris que l’autre partie était vraie, elle aussi : la malice détruit une ville. Ils ont pu comprendre que la conversion était donc l’unique possibilité de sauver la cité…       Le désintéressement personnel du messager constituait le second élément de la crédibilité de Jonas : il était venu de loin pour un service qui l’exposait à la dérision et dont il ne pouvait certainement espérer aucun avantage personnel. La tradition rabbinique ajoute encore un autre élément : Jonas restait marqué par les trois jours et les trois nuits au coeur de la terre, « au fond des enfers » (Jn 2,3). Les traces de son expérience de mort restaient visibles et authentifiaient ses paroles.      Impossible de ne pas s’interroger ici. Si venait un nouveau Jonas, croirions-nous ? Nos villes croiraient-elles ? Aujourd’hui encore, pour les grandes cités, pour les Ninives modernes, Dieu cherche des messagers de la pénitence. Avons-nous le courage, la foi profonde, la crédibilité nécessaires pour toucher les coeurs et ouvrir les portes à la conversion ?

Jonas, du site: http://www.dptromano.unina.it/esami.htmgiona.jpg