Archive pour septembre, 2006

« Benoît n’est pas sürement prêt à accepter qu’on lui interdise de parler et, d’abord, de penser »

22 septembre, 2006

Europe & international:

« Benoît XVI n’est sûrement pas prêt à accepter qu’on lui interdise de parler et, d’abord, de penser »

Communiqué de Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, à propos du discours du pape Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne. + Jacques Perrier 19/09/2006

Devant les réactions au discours du pape, on ne peut manquer de faire le rapprochement avec l’affaire des caricatures. Mais, alors que tout le monde a vu les caricatures, qui a lu le texte ? J’ai eu cette curiosité : de quoi le pape a-t-il parlé ? Devant des universitaires, le pape réfléchit à une question qui est au centre de son activité intellectuelle de toujours : le rapport entre foi et raison. Il pense qu’elles doivent se rendre service mutuellement. Car l’une et l’autre, isolément, peuvent devenir folles et dangereuses. Au passage, il cite quelques lignes qu’il a trouvées dans ses lectures récentes, ses lectures de vacances sans doute. Il s’agit des Entretiens avec un musulman, écrits par un empereur byzantin vers l’an 1400. Le pape commence par une phrase du Coran : « Pas de contrainte en matière de foi. » Mais quand l’Islam fut devenu un pouvoir politique et militaire, apparut la doctrine du djihâd, combat spirituel qui peut prendre la forme de la guerre au sens classique du mot. L’empereur dit à son interlocuteur que cela n’est pas bien car « ne pas agir selon la raison contredit la nature de Dieu » et que la force n’est pas un argument. Il est beau que cela ait été écrit il y a six siècles. Il se trouve que c’est par un chrétien et – plus intéressant – par quelqu’un qui détient le pouvoir des armes. Citer ce texte constitue-t-il vraiment une provocation ? Le pape avait pris soin d’amortir le choc en prévenant que l’auteur s’était exprimé « d’une manière étonnamment abrupte ». La preuve que le pape Benoît XVI ne méprise pas l’Islam, c’est que, sur la fin du même discours, il recommande « l’écoute des grandes expériences et intuitions des traditions religieuses » : qui douterait que l’Islam en soit une ? Les caricaturistes s’étaient joué des symboles de l’Islam et, tout particulièrement, de la personne du Prophète. Le Saint-Père n’a rien fait de tel. Mais c’est lui qui est un symbole : un an après son élection, il vient d’en faire la pénible expérience. Qu’il fasse allusion à un débat qui, d’ailleurs, traverse le monde musulman (quelle est la définition du djihâd ?), et le voilà traité en ennemi ! L’Islam est-il devenu un sujet tabou ? Faut-il ne plus jamais rien dire parce que quelqu’un trouvera toujours à redire et que, par mimétisme, les autres suivront ? Comme pape et, antérieurement mais toujours comme homme de réflexion, le pape Benoît XVI n’est sûrement pas prêt à accepter qu’on lui interdise de parler et, d’abord, de penser. Mgr Jacques Perrier est évêque de Tarbes et Lourdes.

« Profond respect » du pape pour les musulmans qui « adorent le Dieu unique »

21 septembre, 2006

de Zenith:« Profond respect » du pape pour les musulmans qui « adorent le Dieu unique »Paroles de Benoît XVI en français lors de l’audience du mercrediROME, Mercredi 20 septembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI réaffirme son « profond respect » des grandes religions, « et donc aussi pour les musulmans qui «adorent le Dieu unique». » Il explique le sens profond de son discours à l’université de Ratisbonne : « Ce ne sont pas la religion et la violence qui vont ensemble, mais la religion et la raison ».Comme c’est la tradition le mercredi suivant un déplacement du pape à l’étranger, Benoît XVI est revenu ce matin sur son voyage en Bavière, lors de l’audience du mercredi, place Saint-Pierre. Il avait d’ailleurs annoncé dimanche, à l’angélus, qu’il reviendrait sur son voyage lors de cette audience. Un pèlerinage dans sa patrie
Le pape, encore en séjour estival à Castel Gandolfo, avait fait, comme les mercredis précédents, le déplacement en hélicoptère. Nous reprenons ici la synthèse en français de son intervention : comme à l’accoutumée, Benoît XVI a en effet donné des synthèses en différentes langues (français, anglais, allemand, espagnol, polonais) de son intervention en italien (le texte intégral traduit de l’italien se trouve ci-dessous dans notre traduction in « documents »).

Soulignant le caractère de pèlerinage dans sa patrie, le pape disait à l’adresse des visiteurs francophones: « Je voudrais évoquer aujourd’hui mon voyage pastoral en Bavière, mon pays natal, rendant grâce à Dieu qui a permis cette visite et remerciant également les personnes qui y ont travaillé avec dévouement. Ce voyage n’a pas été seulement un retour sur le passé, mais aussi une occasion providentielle pour regarder avec espérance l’avenir ».

Les premières étapes
Puis Benoît XVI s’arrêtait à la première étape de son voyage à Munich en disant : « Après la première étape à Munich, ville dont je fus l’Archevêque, pour implorer la bénédiction de la Mère de Dieu, il y eut l’étape du sanctuaire marial d’Altötting et, le lendemain, celle de Ratisbonne ».

Rappelons qu’à Ratisbonne, le 12 septembre, le pape a célébré la messe le matin, et dans l’après-midi, il a rencontré les professeurs de l’université avant de célébrer des vêpres œcuméniques en la cathédrale avec des représentants de l’Orthodoxie et de la Réforme.

Le rapport entre foi et raison
A propos de son discours à l’université, le pape rappelait qu’il avait mis l’accent sur l’alliance entre foi et raison: « Là, j’ai rencontré les professeurs et les étudiants de l’Université, pour évoquer le rapport entre foi et raison. Malheureusement, la citation faite au début a été l’objet d’un malentendu, alors que je voulais expliquer que ce ne sont pas la religion et la violence qui vont ensemble, mais la religion et la raison ».

Respect pour les musulmans
C’est pourquoi le pape réaffirmait ce qu’il a dit à d’autres occasions, en particulier en août 2005 à Cologne : « Rappelant mon profond respect pour les grandes religions du monde – et donc aussi pour les musulmans qui «adorent le Dieu unique» et avec qui nous sommes engagés «à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté» –, j’espère que mes paroles à Ratisbonne pourront constituer un encouragement à un dialogue positif entre les religions, comme entre la raison moderne et la foi des chrétiens ».

La vérité de l’Evangile
« J’ai enfin, concluait le pape, rencontré les prêtres et les diacres permanents dans la Cathédrale de Freising, où j’avais été ordonné prêtre. J’ai voulu ainsi rappeler à mes concitoyens l’éternelle vérité de l’Évangile et confirmer les croyants dans leur foi au Christ ».

En italien, le pape a détaillé davantage chacune des étapes de ces six jours du pape en Bavière, sur le thème : « Celui qui croit n’est jamais seul », et il a apporté des précisions également à propos de son discours à Ratisbonne.

Le monde universitaire, longtemps une « patrie spirituelle »
« Une expérience particulièrement belle a été pour moi ce jour-là de tenir un discours devant un grand auditoire de professeurs et d’étudiants de l’Université de Ratisbonne, où j’ai enseigné comme professeur pendant de nombreuses années. J’ai pu rencontrer encore une fois avec joie le monde universitaire qui, pendant une longue période de ma vie, a été ma patrie spirituelle », confiait le pape en précisant ainsi dans quel contexte il a prononcé ce discours.

La brusquerie de l’empereur
Le pape rappelle le thème de son discours et souligne à nouveau la brusquerie de l’empereur : « J’avais choisi pour thème la question du rapport entre foi et raison. Pour présenter à l’auditoire le caractère dramatique et actuel du thème, j’ai cité quelques paroles d’un dialogue chrétien-musulman du XIVe siècle, avec lesquelles l’interlocuteur chrétien — l’empereur byzantin Manuel II Paléologue — d’une manière pour nous étonnamment abrupte — présenta à son interlocuteur musulman le problème du rapport entre la religion et la violence ».

Une citation, pas « ma conviction personnelle »
« Cette citation, regrette le pape, a malheureusement pu se prêter à un malentendu. Pour un lecteur attentif à mon texte, il apparaît cependant clairement que je ne voulais en aucune façon faire miennes les paroles négatives prononcées par l’empereur médiéval dans ce dialogue et que leur contenu polémique n’exprime pas ma conviction personnelle ».

Religion et raison vont de pair
« La religion et la raison vont de pair », affirme le pape: « Mon intention était bien différente : en partant de ce que Manuel II dit ensuite de manière positive, avec une très belle phrase, à propos de la raison qui doit guider dans la transmission de la foi, je voulais expliquer que ce n’est pas la religion et la violence, mais la religion et la raison qui vont de pair ». Le thème de ma conférence — répondant à la mission de l’Université — fut donc la relation entre la foi et la raison : je voulais inviter au dialogue de la foi chrétienne avec le monde moderne et au dialogue de toutes les cultures et religions ».

Respect de ce qui est « sacré pour les autres »
Benoît rappelle aussi que deux jours auparavant, dans son homélie à Munich, le dimanche matin, 10 septembre, il a appelé au respect de ce qui est « sacré pour les autres » (cf. Zenit du 10 septembre). Il affirme en effet : « J’espère qu’en divers moments de ma visite — par exemple, lorsque j’ai souligné à Munich combien il est important de respecter profondément ce qui est sacré pour les autres — est apparu clairement mon profond respect pour les grandes religions et, en particulier, pour les musulmans, qui ‘adorent le Dieu unique’ et avec lesquels nous sommes engagés à ‘protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté’ », ce qui est une citation de la déclaration du concile Vatican II intitulée Nostra Aetate, sur les relations de l’Eglise avec les religions non chrétiennes (§ 3).

La raison moderne et la foi des chrétiens
Enfin, toujours dans son discours en italien ce matin, place Saint-Pierre, le pape conclut sur cette espérance: « Je suis donc certain que, après les réactions du premier moment, mes paroles à l’Université de Ratisbonne pourront constituer une impulsion et un encouragement à un dialogue positif, même autocritique, aussi bien entre les religions qu’entre la raison moderne et la foi des chrétiens ».
 

du site « Evangile Aux Quotidien » evangile et commentair du jour

20 septembre, 2006

du site: « Evangile Aux Quotidien » evangile et commentair du jour:

« Lc 7,31-35.A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ?

Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent entre eux :’Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé.Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n’avez pas pleuré.’

Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : ‘C’est un possédé !’

Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : ‘C’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.’

Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église

Prologue aux Grandes Règles (trad. Lèbe, Maredsous 1969, rev)

Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir

Frères, ne demeurons pas dans l’insouciance et le relâchement ; ne remettons pas toujours avec légèreté, à demain ou à plus tard, pour commencer à nous mettre à l’oeuvre. « C’est maintenant l’heure favorable, dit l’apôtre Paul, c’est aujourd’hui le jour du salut » (2Co 6,2). Actuellement, c’est le temps de la pénitence, plus tard ce sera celui de la récompense ; à présent, c’est le temps de la persévérance, un jour viendra celui de la consolation. Maintenant Dieu vient en aide à ceux qui se détournent du mal ; plus tard il sera le juge des actes, des paroles et des pensées des hommes. Aujourd’hui nous profitons de sa patience ; nous connaîtrons la justice de ses jugements, à la résurrection, quand nous recevrons chacun selon ses oeuvres.

Jusqu’à quand donc remettrons-nous d’obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ? Ne nous purifierons-nous pas ? Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre à fond l’Evangile ?

Saint Léon Le Grand (+461) « Le ciel est dans l’âme »

19 septembre, 2006

Le ciel est dans l’âme

Réveille-toi donc, ô homme

et reconnais la dignité de ta nature.

Souviens-toi que tu as été crée à l’image de Dieu,

image qui, bien que corrompue en Adam,

a été restaurée dans le Christ !

Use comme il faut en user des créatures visibles,

de même que tu uses de la terre,

de la mer, du ciel, de l’air,

des sources et des fleuves,

et tout ce qui s’y trouve de beau et d’admirable,

rapporte-le à la louange et à la gloire du Créateur.

Si, en effet, nous sommes le temple de Dieu,

et si l’Esprit de Dieu habite en nous,

ce que chaque fidèle porte dans son âme

a plus de valeur que ce que l’on admire au ciel.

Saint Léon le Grand (+461)

« Je pardonne, je pardonne, je pardonne »

19 septembre, 2006

du Zenith: 

« Derniers mots de sr Leonella : « Je pardonne, je pardonne, je pardonne »« La population somalienne aime les sœurs »ROME, Lundi 18 septembre 2006 (ZENIT.org) – « Je pardonne. Je pardonne, je pardonne, je pardonne… », telles sont les dernières paroles de Sœur Leonella Sgorbati, la religieuse italienne missionnaire en Somalie tuée de sept balles hier à Mogadiscio. Ses consoeurs refusent de montrer du doigts les milieux musulmans et expliquent la situation dramatique de la région. Le gouvernement lui-même a fait l’objet d’une attaque, soulignent-elles : « La population somalienne aime les sœurs ». La religieuse sera inhumée au Kenya où sa dépouille mortelle a été portée aujourd’hui, selon ses dernières volontés. Elle était venue en Somalie pour mettre en place un hôpital pédiatrique et elle formait les futurs infirmiers.

« Ils étaient cachés entre les voitures garées le long de la route qui sépare l’hôpital pédiatrique du village ‘Sos’, où vivent les sœurs missionnaires de la Consolata de Mogadiscio. Il s’agissait de deux hommes qui sont apparus à l’improviste et ont ouvert le feu simultanément sur Sœur Leonella et le garde qui, comme d’habitude, nous accompagne lorsque nous traversons la route »: c’est avec ces mots que Sœur Marzia Feurra, missionnaire de la Consolata en Somalie depuis la période du régime de l’ex-dictateur Siad Barre, raconte à l’agence missionnaire italienne Misna l’embuscade tendue hier vers 12h (heure locale) à Sœur Leonella, au siècle Rosa Sgorbati. « J’étais à la maison et nous préparions le déjeuner lorsque nous avons entendu de longues rafales de mitrailleuse en provenance de la rue. Cela nous a étonné car depuis quelques jours nous n’entendions plus de tirs d’armes à feu. Juste au moment où nous parlions de cela, un jeune est entré et nous a annoncé ce qui c’était passé. Nous nous sommes précipitées à l’extérieur tandis qu’ils emportaient Sœur Leonella sur un brancard » ajoute la missionnaire.

Les agresseurs connaissaient bien les habitudes des missionnaires et savaient que le seul moment pour les attaquer est lorsqu’elles traversent la route vu que le village comme l’hôpital sont bien protégés. L’embuscade est survenue seulement à trois mètres du portail de l’école qui, comme celui du village ‘Sos’, est surveillé par deux hommes armés. Selon certaines sources, les gardes auraient répondu au feu des assaillants.

Sœur Leonella était la seule missionnaire de la Consolata qui travaillait le dimanche car sa journée de repos était le vendredi, tout comme ses étudiants musulmans. Comme tous les autres jours, elle s’était levée tôt pour préparer la leçon et à midi avait dit au revoir à ses élèves et devait renter déjeuner à la maison.

« Nous avons suivi le brancard et sommes entrées dans l’hôpital – poursuit Sœur Marzia, en racontant les minutes ayant suivi la fusillade – où Leonella a immédiatement été portée au bloc opératoire. Les infirmiers avaient 4 ou 5 poches de sang mais la quantité de celui qu’ils injectaient équivalait à celui qui s’échappait de son corps. Elle a été atteinte à sept endroits et perdait beaucoup de sang. Lorsque le chirurgien est arrivé, il a dit qu’il n’y avait plus rien à faire ». « Sœur Leonella était encore en vie et avait des sueurs froides. Nos mains unies, nous nous sommes regardées et, avant de s’éteindre comme une bougie, elle m’a dit à trois reprises : je pardonne. Je pardonne, je pardonne, je pardonne… Telles ont été ces dernières paroles » conclut Sœur Marzia.

Des sources de Misna à Nairobi, capitale du Kenya, précisent que les obsèques de la missionnaire auront lieu jeudi à 10h dans l’église de la Consolata. La célébration sera présidée par Mgr Giorgio Bertin, évêque de Djibouti et administrateur apostolique de Mogadiscio. Soeur Leonella sera ensevelie le jour même au cimetière de la Consolata, à l’intérieur de la structure du Nazareth Hospital, dans la banlieue de Nairobi.

« Pour l’amour de Dieu, n’en faisons par une question liée à l’Islam, ce n’est pas comme ça. Nous ne voudrions pas que l’on associe ce qui s’est passé à des choses qui ne sont pas exactes, il s’agit du geste d’extrémistes isolés. La population somalienne aime les sœurs. Le sacrifice de Leonella prouve précisément que l’on peut cohabiter. Pendant deux ans, elle a été l’enseignante de jeunes garçons et jeunes filles de Mogadiscio de confession musulmane, dans le respect réciproque de leurs convictions religieuses. Sœur Leonella continuera de vivre à travers ces jeunes », a déclaré à Misna Soeur Gabriella Bono, supérieure des Missionnaires de la Consolata, contactée dans la maison généralice de Nepi (Viterbe) en Italie.

« Peu avant le départ des autres consoeurs pour Nairobi, on nous a dit – ajoute la supérieure générale des missionnaires de la Consolata – que la maison de Mogadiscio était pleine de personnes, de Somaliens en larmes qui étaient allés témoigner leur douleur et leur soutien ».

Les consoeurs de Leonella – qui gèrent depuis des années l’hôpital ‘Sos’ de Mogadisicio (Sœurs Marzia, Annalisa et Gianna Irene) sont elles aussi arrivées à Nairobi, elles qui n’ont jamais abandonné la capitale somalienne, pas même durant les phases les plus dures du conflit, alors qu’au contraire la communauté internationale s’est retirée de l’ex-colonie italienne, laissant plonger le pays de la Corne d’Afrique dans l’anarchie et le chaos. « Une présence certainement délicate mais pour laquelle nous avons été récompensées avec l’amour inconditionné de la population locale » dit à Misna une missionnaire de la Consolata qui préfère garder l’anonymat.

« Lorsqu’en 1998 Sœur Marzia fut enlevée – se souvient la religieuse – ce furent les femmes de Mogadiscio qui ont contraint les ravisseurs à la libérer en organisant un sit-in pacifique de chants et cris devant l’édifice où elle avait été enfermée ». « Sœur Leonella a été un don précieux de vie; elle continuera de vivre – souligne la supérieure de la Consolata – tout comme les fruits de son travail, ces jeunes qui ont été formés par elle à Mogadisicio et qui, juste ces jours-ci, venaient d’achever leur premier cours d’infirmiers. Le sourire de Sœur Leonella, sa foi dans la vie malgré tout, sa passion pour la vie se poursuivront dans les gestes de tous ces jeunes qui, grâce à sa formation, pourront sauver d’autres vies » ajoute Sœur Gabriella Bono, qui a témoigné dans les journaux télévisés italien de l’amour de la défunte pour le peuple de Somalie et de sa mort marquée par le pardon.

Sœur Leonella n’appartenait pas à la petite communauté de la Consolata de Mogadiscio, mais à celle de Nairobi. Depuis quelques années elle assurait un cours pour infirmiers organisé à l’hôpital ‘Sos’ de la ville somalienne et se déplaçait fréquemment de Nairobi à Mogadiscio, où elle restait environ 6 mois par an. La religieuse était revenue à Mogadiscio depuis quelques jours seulement.

Née à Plaisance (en italien Piacenza, en Émilie-Romagne) en 1940, Leonella était sœur depuis 1963, en mission au Kenya de 1970 à 2002 et depuis 4 ans enseignante à Mogadiscio. « Elle ressentait quelque chose. Elle était consciente du danger et pourtant elle a toujours choisi de mettre sa vie complètement en jeu pour les autres. C’est le message qu’elle a transmis à nous-mêmes et aux Somaliens qu’elle a toujours aimés » conclut Soeur Gabriella Boni, toujours selon la même source. »

Le Pape a dit ce qu’affirme des millions de musulmans, déclare un archevêque de Birmanie »

18 septembre, 2006

 du:

http://www.zenit.org/french/

Le pape a dit ce qu’affirment des millions de musulmans, déclare un archevêque de BirmanieQue la religion ne justifie pas la violenceROME, Dimanche 17 septembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI a dit ce qu’affirment des millions de musulmans à travers le monde : la religion ne peut justifier la violence. C’est ce qu’a déclaré l’archevêque catholique de Rangoun, en Birmanie.

Dans un message envoyé à Zenit, Mgr Charles Bo, SDB., affirme : « Je suis triste de constater les malentendus de nos frères musulmans concernant ce que notre Saint-Père Benoît XVI a mentionné. Il est évident que dans un pays aussi tranquille que le Myanmar, nous ne voyons aucune réaction des musulmans ».

La Birmanie compte 48 millions d’habitants, en majorité bouddhistes ; environ 4% sont musulmans.

« Benoît XVI affirmait clairement que la violence n’est pas compatible avec la nature de Dieu. La violence et l’assassinat sont contraires à la nature de Dieu », explique-t-il.

« Il a dit clairement que Dieu est amour et que l’amour assure et fait jaillir la vie. Dieu donne la vie. C’est la raison fondamentale pour laquelle un théologien aussi respecté et hautement apprécié que le pape a transmis un message aussi clair dans sa première encyclique Dieu est amour », poursuit l’archevêque.

« Le pape parlait dans une université, où il avait choisi de répéter que la dimension religieuse est nécessaire pour tous les hommes, et que la foi est fondamentale pour faire l’expérience de la plénitude de la vie » ajoute Mgr Bo.

« La froideur de la rationalité conduit souvent à une vie désacralisée, c’est ce qu’il essayait de dire », explique l’archevêque catholique, convaincu que le pape a ainsi reflété le sentiment et le souhait de millions de musulmans qui d’une manière ou d’une autre affirment que la violence et l’islam ne peuvent pas être liés.

Mgr Bo est convaincu que de nombreux musulmans « veulent être des croyants musulmans dans le monde d’aujourd’hui contre ceux qui utilisent la religion pour frapper les autres avec violence. La religion ne peut être à la base d’un conflit, d’une guerre ou de toute autre forme de violence ».

Benoit XVI « vivement attristé » d’avoir choqué les musulmans

17 septembre, 2006

du journal:

http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=RE&numero=133534&Cat=GEN&numpage=1 

Benoît XVI « vivement attristé » d’avoir choqué les musulmans

par Stephen Brown
 

CITE DU VATICAN (Reuters) – Le pape Benoît XVI s’est déclaré, lors de sa bénédiction de l’Angélus, profondément désolé par la réaction des musulmans à  son discours de Ratisbonne, par lequel il dit n’avoir voulu qu’inviter à  l’ouverture d’un dialogue franc et sincère.
 

En Egypte, les Frères musulmans, qui avaient exigé la veille du pape des excuses personnelles, ont jugé ces propos suffisants. « Nous considérons que les nouvelles déclarations représentent une marche arrière (…), nous pouvons les considérer comme des excuses suffisantes, même si nous aurions voulu que le pape présente sa vision de l’islam », a dit à  Reuters le numéro deux du groupe, Mohammed Habib
Le souverain pontife, qui s’exprimait dans sa résidence d’été de Castelgandolfo pour la première fois depuis que ses propos de Ratisbonne ont soulevé un tollé dans le monde musulman, a assuré que la citation qu’il a faite d’un souverain byzantin du XIVe siècle « n’exprime en aucune manière » ses « pensées personnelles ».
 

« Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours à  l’université de Ratisbonne, considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu’il s’agissait d’une citation d’un texte médiéval, qui n’exprime en aucune manière ma pensée personnelle », a déclaré le pape.
 

Samedi, le nouveau secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, avait déjà  fait savoir que le souverain pontife était « tout à  fait désolé » de voir ses propos interprétés comme offensants pour l’islam.
 

« J’espère que cela contribuera à  apaiser les esprits et à  clarifier le sens véritable de mon discours, qui, dans son ensemble, était et est une invitation au dialogue franc et sincère, avec un grand respect réciproque », a souligné le pape dimanche à  Castelgandolfo, où les mesures de sécurité avaient été renforcées.
 

Lors d’une conférence mardi dernier à  l’université de Ratisbonne, le pape a cité l’empereur byzantin Manuel II Paléologue qui accusait Mahomet d’avoir semé le Mal et l’inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes. »
 

« Une main tendue à tout, et aux musulmans en particulier »

17 septembre, 2006
Le discours du pape :
 une main tendue à tous, et aux musulmans en particulier
L’article du père SAMIR Khalil SAMIR, s.j., directeur du Cedrac

Par le P. Samir Khalil SAMIR, s.j.
Directeur du Cedrac (USJ) et professeur 

Les critiques du monde musulman à la conférence magistrale tenue à l’Université de Regensburg (Ratisbonne) en Allemagne par le pape Benoît XVI abondent de toutes parts. Bientôt, des foules descendront dans la rue pour exiger des excuses pour ce qui y a été dit. La honte, c’est que la très grande majorité des manifestants (sinon tous) n’a pas lu cette conférence académique. Et combien même ils l’auraient lue, ils auraient bien du mal à en saisir la portée profonde. C’est à cela que nous en sommes réduits. On a l’impression que le scénario des caricatures sur le prophète de l’islam, rodé en janvier-février dernier, est en train de se répéter. Avec cette différence qu’ici il n’y a pas la moindre caricature ni la moindre offense à qui que ce soit, mais au contraire une réflexion destinée à tout penseur pour l’amener à réfléchir sur le rapport entre foi et raison, réflexion dont nous, chrétiens et musulmans arabes, avons grandement besoin.
Peut-être est-ce là le drame : ce discours académique, destiné aux scientifiques (comme l’annonce le titre même), a été dénaturé puis jeté en pâture à l’opinion. La responsabilité de la presse occidentale est très lourde, qui a voulu profiter de ce document pour provoquer le monde musulman. Elle a situé ce texte académique dans le contexte de la confrontation entre l’Occident et le monde musulman, comme si le pape approuvait et appuyait la théorie du « conflit des civilisations » prônée par Samuel Huntington ! Alors qu’en réalité, l’objet de cette conférence académique est le dialogue interculturel et interreligieux.

La citation coranique
Rappelons tout d’abord que les paragraphes qui traitent tant soit peu de l’islam correspondent à environ 10% du texte global. Le pape y cite un verset coranique : « Il n’y a pas de contrainte en matière de religion » (la Vache 2, 256) ; c’est sans doute le verset le plus fréquemment cité en Occident, dans le but de souligner que le Coran appuie la liberté de conscience.
Si le pape avait voulu attaquer l’islam sur ce point, il lui aurait été facile de citer d’autres versets, à commencer par les versets 190-193 de la même sourate : « Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent et ne transgressez pas. Certes, Dieu n’aime pas les transgresseurs ! Tuez-les, où que vous les rencontriez, et chassez-les d’où ils vous ont chassés : la sédition (fitna) est plus grave que le meurtre. (…). Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition (fitna), et que la religion soit entièrement à Dieu seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. »
Puis vient le texte de l’empereur Manuel II Paléologue dans sa controverse avec un docte persan, qui aurait eu lieu en 1391. Le pape le cite d’après l’édition du texte grec du père Adel-Théodore Khoury, bien connu des milieux du dialogue islamo-chrétien. C’est un débat qui reprend les thèmes classiques dans l’apologétique islamo-chrétienne.
Le musulman l’invite à comparer les trois religions monothéistes (charâ’i’), selon le schéma bien connu : Dieu a envoyé le prophète Moïse qui a apporté à son peuple la Loi mosaïque, mais les juifs n’ont pas été fidèles à Moïse ; alors Dieu a envoyé d’autres prophètes puis Jésus, qui a abrogé la Loi de Moïse et a apporté à son peuple la Loi de l’Évangile, mais les chrétiens n’ont pas été fidèles à Jésus, ajoutant à son message la Trinité et d’autres éléments ; enfin Dieu a envoyé son dernier messager, Mohammad, qui a apporté à son peuple la Loi du Coran, laquelle a abrogé les Lois précédentes. Tel est l’argument musulman classique pour établir la supériorité de la troisième et ultime révélation de Dieu à l’humanité.
À cela Manuel répond par un argument différent qui se rapporte au contenu et non à la chronologie : quelle est la nouveauté de l’apport du Coran ? La seule nouveauté est la permission d’user de l’épée pour répandre sa propre foi. Là encore, l’argument est classique et trouve un fondement tant dans certains passages du Coran que dans la vie et les « hadith » du prophète de l’islam.
C’est cette dernière réponse de l’empereur, avec la mention du « jihad », qui a servi, je crois, à déclencher la polémique. Le pape, citant Manuel, prend ses distances et dit : « Après avoir tenu des propos si forts ». Puis il poursuit : « L’empereur explique ensuite en détail pourquoi il est absurde de diffuser la foi par la violence. La violence est contraire à la nature de Dieu et à la nature de l’âme: Dieu n’aime pas le sang, et agir de manière déraisonnable est contraire à la nature de Dieu. »
C’est cette phrase qui est l’objet de toute la conférence. C’est pour cette phrase que le pape a utilisé ce texte, et il a voulu situer la phrase-clé. Il la reprendra 5 fois durant son discours, car il veut montrer que c’est la raison, qui vient de Dieu, qui rend l’homme semblable à Dieu, et que la violence ne peut venir de Dieu puisqu’elle est contraire à Sa nature. Tant qu’il n’y a pas harmonie entre foi et raison, il y a violence ; mais quand ces deux sont en harmonie, il ne peut y avoir de violence. En disant cela, Benoît XVI rejoint tous ceux, musulmans, chrétiens ou juifs, qui luttent contre la violence en eux et autour d’eux. « Heureux les bâtisseurs de paix ! »
Malheureusement, il arrive trop souvent aujourd’hui que la foi musulmane soit accaparée par les politiques (et par là passe à la violence) et que le Coran soit accaparé par les doctes, empêchant le musulman moderne de se poser des questions. Par ailleurs, qui pourrait nier que le fait de la violence est aujourd’hui un problème réel dans le monde musulman ?
Le gros de la conférence cependant ne porte pas là-dessus : il concerne l’Occident, qui a vidé la notion de raison (« logos ») de tout ce qui est spirituel ; alors que la notion grecque de « logos », telle qu’elle a été purifiée par la tradition chrétienne, n’oublie jamais que la raison vient de Dieu et qu’elle est le plus grand don que Dieu ait fait à l’homme. Cela est si vrai que le terme « logikos », qui signifie « rationnel », a pris le sens de « spirituel » dans les textes chrétiens (ainsi que sa traduction latine « rationabilis »).
Le pape critique longuement la pensée occidentale qui s’est éloignée de l’illuminisme authentique pour adopter un faux illuminisme rejetant tout ce qui est surnaturel.
En conclusion, il écrit : « Cet essai de critique de la raison moderne de l’intérieur n’inclut en aucune manière l’opinion qu’il faudrait désormais retourner en arrière, à l’époque antérieure à l’illuminisme, en rejetant les convictions de l’époque moderne. Ce qui est valide dans le développement moderne de l’esprit doit être reconnu sans réserves. Nous sommes tous reconnaissants pour les grandioses possibilités que ce développement a ouvertes à l’homme (…) Il ne s’agit pas pour moi de faire une critique négative, mais plutôt d’élargir notre concept de raison. » Le croyant n’est donc pas quelqu’un qui fuit la modernité pour se réfugier dans le passé.
Mais le pape est conscient que derrières ces « grandioses possibilités » se profilent aussi des menaces réelles. Pour lui, on n’arrivera à les dépasser que si raison et foi se retrouvent unies d’une manière nouvelle. D’où la nécessité que la théologie, comme discipline académique de réflexion sur le rapport raison-foi, ait sa place à l’université et dans le vaste dialogue des sciences.
« Alors, et seulement alors, nous devenons capables d’opérer un vrai dialogue des cultures et des religions, un dialogue dont nous avons un besoin urgent. »
Le mot-clé de cette conférence philosophico-théologique est celui de « raison », qui revient 46 fois. J’ai essayé de simplifier au maximum les idées, sans être sûr de l’avoir fait correctement, d’autant plus que le texte français n’est pas encore publié. On voit combien la pensée de Benoît XVI est profonde et surtout proche de nos préoccupations à tous, musulmans, chrétiens, juifs et agnostiques. Le dialogue en vérité ne peut éluder les problèmes, par exemple celui de la violence, ou celui de la modernité. Le dialogue (« dia-logos ») suppose la rationalité. Nous sommes tous invités à y entrer. Les réactions épidermiques et émotionnelles ou, pis encore, la manipulation des foules, ne peut que conduire à la violence, qui est contraire à la nature de Dieu et de l’homme.

16 septembre, 2006

Je retour a le jour 12.9.06, discour du Pape:

du site: http://www.chretiente.info/spip.php?breve1489

12 septembre 2006

Priez avec eux à la maison, la famille en est plus unie : le pape Benoît XVI s’est adressé aux parents dans son homélie des vêpres de dimanche soir en la cathédrale de Munich.

Il avait voulu y rencontrer non seulement les enfants qui font leur première communion mais les enseignants et les catéchistes.

Le pape encourageait tous les acteurs de la formation des enfants à la vie chrétienne en disant : « Les trois lieux de la formation – famille, école, et paroisse – marchent ensemble et nous aident à trouver le chemin des ‘sources de la vie’ et, chers enfants, chers parents, chers éducateurs, en vérité, nous désirons tous ‘la vie en abondance’ . »

Benoît XVI s’est adressé spécialement aux parents, les encourageant à aider leurs enfants sur ce chemin : « Je vous en prie, disait-il, allez avec vos enfants à l’église pour participer à la célébration eucharistique le dimanche ».

Il promettait : « Vous verrez que cela n’est pas du temps perdu. C’est au contraire ce qui tient la famille vraiment unie, en lui donnant un centre. Le dimanche devient plus beau, toute la semaine devient plus belle, si vous participez ensemble à la liturgie dominicale ».

« Et, s’il vous plaît, semblait supplier Benoît XVI, priez aussi à la maison ensemble : à table et avant d’aller dormir. La prière ne nous conduit pas seulement vers Dieu, mais aussi les uns vers les autres. C’est une force de paix et de joie. La vie en famille devient plus festive et acquiert une repiration plus ample, si Dieu y est présent et l’on fait l’expérience de sa proximité dans la prière ».

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15 septembre, 2006

du Zenith France 

« Les vocations ne se « fabriquent » pas, il faut «prier», exhorte Benoît XVI

Rencontre avec le clergé à Freising (1)ROME, Jeudi 14 septembre 2006 (ZENIT.org) – La vocation ne se  Il voulait souligner seulement deux points : la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours.

La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ».

Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ».

Il voulait souligner seulement deux points : la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours.La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ».Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ». 

Il voulait souligner seulement deux points : la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours.La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ».Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ».  

Il invitait l’assemblée à prier, une prière qui est « un appel au cœur de Dieu et au cœur des hommes », afin que le cœur de l’homme soit « disponible » à cet appel et « persévérant », « dans les moments de joie et dans l’obscurité de la nuit, avec les difficultés ».

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